Etudiants Intellectuels Ouvriers: La Nouvelle Critique

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OUVRIERS, INTELLECTUELS, ETUDIANTS
Une vaste pulsion populaire secoue l'armature de la
France gaulliste. Cheminant au long des mille lacis de l'exis-
tence quotidienne, rancoeurs, actions, déceptions, pétitions,
discussions, répressions, manifestations ont fini par se gonfler
pour converger en explosion de masse après le 13 mai 1968 t
jaillissement d'interrogations et d'initiatives dans lea
facultés occupées et souffle de colère contre l'écheveau
d'entraves (népotisme, sélection par l'échec, sclérose, arbi-
traire et mise en coupe capitaliste) par lesquelles l'Université
gaulliste niait et comprimait les besoins culturels et matériels
des étudiants. Expansion en multitude sous la direction de la
CoGoTo et des autres centrales syndicales du mouvement de
millions de travailleurs en proie aux fatigues, aux cadences et
au chômage, harcelés de brimades patronales ou gouvernementales,
las d'être les sujets des monopoles, avides de devenir les libres
citoyens d'une nouvelle souveraineté populaire0
DES BASES OBJECTIVES
Bénéfique et déjà prometteuse, l'union des ouvriers
et des intellectuels ne trouve pas son seul fondement dans la
constatation de l'existence de sentiments et d'exaltations
communes. Elle s'ancre plus profond : au niveau de l'évolution
des réalités objectives, de l'évolution des rapports de produc-
tion dans le système social du capitalisme monopoliste d'Etat.
En société capitaliste, le développement et la mise en oeuvre
des forces productives modernes amène la bourgeoisie monopolis-
te à étendre la sphère d'action du capital à des secteurs
nouveaux, de rentabilité élevée» Ces secteurs,qui sont essen-
tiellement ceux de la production agricole et des "services",
comptent traditionnellement un grand nombre de professions
indépendantes. Paysans, artisans, commerçants, professions^
libérales sont con-lraints d-e disparaître, vassalisés ou voués
au salariat^ En même temps? le capitalisme monopoliste et son
Etat provoquent l'extension, des couches intermédiaires salariées
(non prolétariennes) vouée? aux fonctions politiques, économi-
quesj culturelles, commerciales, scientifiques, techniques et
publicitaires. On passe de la France artisanale à la France
_3alariée.
,../*••
s mme
à. 15 ô
Cette évolution s'effectue selon trois lignes de
force principales : a) T 3 r* •action d ?s__ef.f e/ tlfj3_ des cov.ches
moyenne a traditionn^jLfrT des" vil le s qtrfT^â 19-54 à. l^fS} sont
tbiibt'ies de 12,5 à 1 1 $ as la population, ao't±T«j ftaiia
temps où la paysannerie travaillées pensait ue ?0
"k^ .;LS?J^^;9£2.§_.HrJ¥r di sap.nfe de la • IT.SSC cvvrièrj^î ÉlTJLa r.~. pré-?
sentait en 1954 40 $~dê la populati ça active^ huit a,J.a plus
tard, près de 43 /£« c) accro.;. sBemei :, et;, p.r%port'i.o..,.-. j.'.l os. impor~
tante encore du ngEare_d_s^ ^ûVàl^aj^eurg^j^gxjJS qui ent pas^é
de 12*100.000 en 1954 à'TJ ^"oo'^o'Ôb^en 1962", so.lt une augmenta-
tion de 9,1 fo (soit environ 28 fo de la population active en
1962).
L'ensemble des travailleurs salariés (classe ouvriè-
re + couches intermédiaires salariées) r -r'-râsento 68,5 i- ^e
la population active. De plu:.? en plus intl^eueni liés, leurs
intérêts matériels et c\ili\z:. •:-;.. s sont à l'opposé clé ceux de la
bourgeoisie monopoliste e La po.ysr.raner., o et les aou^hr.s moyennes
traditionnelles sont, par ai '..leurs j ansai vict-l^as du cr»pi-;-a -
lisme actuel. Avec les couches intermédiaire s salarié es : elles
représentent l'un des plus vastes pans de no'i e peuple» Lasses
populaires non prolétariennes, niais ob jectiveren-c exploitées
et asservies par les naîtra--, r'v système dos ncrorolas* Venus
essentieilenent de ces cou:!!--:- (i;n dix 1.^:1^ s eu'; ynent des
étudiants sont d'origine ouM;,.,ère) > les ir.tol.uGo tuols sont en
majorité fils de parents comblés de soucis en ci. : angoisse par
la société gaulliste ; du lycée à la Faculté ? les jeunes gens
en partagent les amertumes et les colères J étudj a". ts:. 51?
sont en outre soutain n, une série de contraintes acoutdlaese
L'Université actuelle cumule les vices et les
poussières du systène népotiste de jadis avec les impitoyables
rigueurs du mécanisme de sélection dont use l'Etat capitaliste
contemporain. Fero.ee à la classe ouvrière, l 'Université bour-
geoise dispense une culture mutilante et voue à la frustra-
tion et au chômage les enfants des couches populaires exté-
rieures au prolétariat»
Ouvriers, intellectuels, étudiants mènent donc
un combat qui s'enracine au même socle» L'antagonisme objec-
tif et irréductible avec le capitalisme monopolisa to d'Etat
qui fonde leur communauté d'intérêt,,, Connunauia q'uî se mani-
feste dans la forte crue des sentiments an ti capital.?, 3 tes
dans les masses étudiantes s . ainsi que d^ioG 1 !anp"i.o-'.rr des
aspirations au socialisme qui parcourt les intellectuels c II
y a là un phénomène massif et inédit. ••;
-m 3 p.
TOTE MALADIE INFANTILE
Le surgissèment du drapeau rouge sur
la Sorbonne est le signe do cette communauté d'intérêt de
plus en plus reconnue entre ouvriers et intellectuels. Cela
même si cette communauté de luttes pour l'avenir est vécue
chez quelques-uns sur des modes encore souvent fiévreux et
illusoires» Au premier chef, par la méconnaissance impatiente
des conditions réelles du rassemblement de toutes les couches
antimonopolistes, encore dans la contestation du rôle diri-
geant de la classe ouvrière.
Bu fait de son nombre, de sa concentra-
tion organique dans la production (tandis que les masses
des cités universitaires ne sont que des rassemblements
d'individus, intégrés et orientés dans, une pratique sociale
individualiste), elle demeure la force décisive, révolution-
naire jusqu'au bout, irréconciliable par nécessité du régime
capitaliste»
Certains, à l'instar des communistes
allemands "de gauche" (pour ne pas dire gauchistes) stigma-
tisés par Lénine en 1920 (dans La Maladie infantile du
communisme)«opposent volontiers la "spontanéité" des nasses
(ou encore les déferlements créateurs de la "base") à la
sclérose des "chefs", des "notables", incrustés dans les
organisations comme le P»C«F. ou la C.G.Ti Pour reprendre
les termes de Lénine, cela revient à nier la nécessité du
Parti et de la discipline de Parti : "Cela équivaut à désar-
mer entièrement le prolétariat au profit de la bourgeoisie.
Cela équivaut précisément à introniser les défauts de la
petite bourgeoisie, 1'endettement, l'instabilité, l'inapti-
tude à la maîtrise de soi, à l'union des efforts, à l'action
organisée, défauts qui entraîneront inévitablement la ruine
de tout mouvement révolutionnaire du prolétariat si on les
encourage tant soit peu"* (Lénine, La Maladie infantile du
communisme). Ces thèmes de dénigrement des partis et organi-
sations ouvrières ne- sont—ils au- demeurant ceux des monopo-
les ? Ne consonnent—ils pas avec toutes les campagnes (contre
les "vieux", les partis, les chefs, les syndicats, les par-
lements, etc.0.) que le pouvoir gaulliste diffuse depuis
dix ans sur les ondes ?
REPLATRAGE OIT GOWEBNaiENT POPULAIRE ?
Le mouvement étudiant et l'actuelle levée
populaire ne doivent pas déboucher sur un replâtrage du
gaullisme (même assorti de "concession" et "réformes" à l'ïï-
niversité)* Même aussi héroïque et violente que celles des
• *»/ ••»
- 4
ç o a/ A • *
mouvements paysans de l'ancien régime rosse (qui, faute de buts,
d1organisation, de programme, ne purent pas renverser le tsarisme
avant l'entrée en scène du prolétariat et de son avant-garde
bolchevik), toute action populaire sans programme de masse aboutit
au maintien de l'ordre établi.
L'étape actuelle est celle du rassemblement et des
luttes des salariéj en vue de la satisfaction de revendications
essentielles que le pouvoir des monopoles nie et contredit par
son existence même. Tel, est le sens du combat des millions de
grévistes de ces derniers jours.
Les luttes pour l'augmentation des salaires, l'abroga-
tion des ordonnances antisociales, le plein exercice des libertés
syndicales à l'entreprise, mettent en cause le pouvoir monopoliste
dans les plus larges couches de la nationi Ce sont les maillons à
partir desquels on tire toute la chaîne. La question qu'elles
posent est celle du contenu social. du contenu de classe du gouver-
nement de la France. Question qui ne peut trouver sa réponse pleine
et populaire que dans la mise en place par toxites les forces pro-
gressistes d'une démocratie véritable, étape vers le socialisme.
C'est pourquoi il n'est de meilleur ciment de l'union
efficace entre étudiants et travailleurs qu'un programme commun
de gouvernement populaire. Le Parti communiste français appelle la
F.G»DtS« et. les autres organisations démocratiques à se concerter au
plus tôt avec lui pour y parvenir.
Antoine CASANOVA
! LA NOUVELLE CRITIQpE, C.C.P. 6956-23 PARIS
*.--(!

: :
• »

* Abonnement un an 50 F, six mois 27 F.
: Etudiants,
: Normaliens, un an 40 F. six mois 22 F.
* Vente au numéro, 6F;
-5 ~
PROPOSITIONS COMMUNISTES
Le Parti communiste français a publié le 3 février 196?
dés "propositions pour une réforme démocratique de l'ensei-
gnement", établies à partir d'un avant-projet qui a été,
pendant plus de six nois, l'objet de largos discussions. On
trouvera ci-après quelques passages extraits de ces proposi-
tions.
Réforae de l'enseignement supérieur.
" Une réforue ne peut se limiter à conserver aux
établissements d'enseigneuent supérieur leur
forne présente, au prix de codifications secon-
daires et d'additions. Elle devra opérer une
modification profonde de toutes les structures :
a) en raison'de l'accroissement des effectifs j
b) en raison des progrès des sciences et des
techniques, qui impliquent que toutes les acqui-
sitions déjà réalisées trouvent leur place dans
l'enseignement supérieur et que cet enseignement
s'adapte dans son ensemble aux caractéristiques
du développement qui se poursuit.
Ainsi passera-t-on de la conception d'une
université libérale, en fait très limitée par
la grande bourgeoisie, à celle d'une université
_d émocratique, répondant aux principes généraux de
la dénocratisation et de la modernisation tels
qu'ils ont été esquissés plus haut,"
Gré stion démocratique.
"L'ensemble de l'enseignement supérieur, appar-
tenant à 1!enseignement nationalisé, relèvera
du ministère de l'Education nationale, les liens
nécessaires étant établis avec le«â organismes
de planification et la recherche scientifique.
*•»/ • ••
-6-
Chaque université sera gérée démocrati-
quement» Le Conseil de l'Université sera
composé pour un tiers de représentants élus
de toutes les catégories de personnels uni-
versitaires (enseignants de toutes les
catégories, chercheurs, personnels techni-
ques, personnels administratifs, bibliothé-
caires, etc.) ; pour un tiers de représen-
tants élus des étudiants ; pour un tiers de
représentants désignés de l'Etat (adninistra-
tion centrale de l'Education nationale et
autres administrations centrales) et de
représentants élus ou désignés des branches
professionnelles (entreprises, syndicats
ouvriers, organismes régionaux).
Le recteur sera remplacé par une person-
nalité élue par le conseil (président de
1 'UnivG.rsijbé) . Le conseil pourra désigner
un bui-eau. Il pourra s'entourer de commis-
sions.
Le conseil disposera de pouvoirs beaucoup
plus étendus qu'aujourd'hui.
La large autonomie des universités s'ap-
pliquera en particulier à leur gestion fi-
nancière, à la détermination de leurs pro-
grammes d'enseignement, à la désignation de
leur corps professoral. Il conviendra tou-
tefois de tenir compte t pour les programmes
de règlements généraux définis pour toutes
les universités ; pour le choix du corps
enseignant, de critères définis sur le plan
national et de la nécessité pour les maîtres
des diverses catégories de pouvoir passer
d'une université à une autre.
Chaque Université sera dotée de moyens
matériels et humains suffisants.,"
Les examens.
Le baccalauréat, disent les propositions, "devra
être le couronnement de l'enseignement obligatoire démocratisé,
et non un barrage ... La conception de cet examen, ou des épreu-
ves qui lui seront substituées" devra Stre modifiée. Le Parti
-7-
conuuniste rappelle à ce prcpos les principes posés il y a plus
de vingt ans par le plan Langovin-Wallon :
" Les ejsanens à tous les degrés devront
être conçus sur un type nouveau qui disso-
cie les éprouves de connaissances et l'ap-
préciation des aptitudes. Les exanens de
fin d'études doivent être un contrôle
portant sur l'ensenble des études et ne
doivent pas peruettre la préparation spé-
ciale d'un progranne lia ité» Par des
sondages nultipliés, on s'efforcera d'ex-
plorer l'enseuble des acquisitions et des
aptitudes en élininant le plus possible
le hasard".
II
Propositions do lois
Allocations d'études
Le 16 déceobre 1964» ^e groupe connuniste
à l'Asseublée Nationale a déposé une proposition de loi tendant
à instituer une allocation d'études en faveur des étudiants et
des élèves Ses grandes écoles remplissant certaines conditions
universitaires et sociales. Ceci afin d'auéliorer le recrutement
des étudiants et leurs conditions d'études auxquelles chacun
devrait pouvoir se consacrer à temps plein»
Moyens considérai)! on ont accrus.
Le 7 nai, le Parti communiste pouvait
rappeler qu'il avait fait de nombreuses propositions en faveur
de 1'enseigneaent supérieur. Il les rappelait en ces ternes t
"-construction de nouvelles facultés
(notacuent Villetaneuse, Créteil et
Verrières dans la région parisienne) ;
- ouverture massive d'instituts universi-
taires de technologie, adaptés aux réali-
- 8 -
tés contemporaines ;
- noaination d'enseignants en nonbre
suffisant.
Dans cete lutto« les étudiants pour-
suivront leur act5.cn pour l'attrîinit: on
d'une allocation d'études ot pou_- l'instau-
ration d'une vie démocratique dans les
facultés et les grandes écoles.
Ce sont là les premiers objectifs
d'une action qui nènera à une véritable
réfome dénocratique de l'enseignenent."
III
Les suggestions de Nanterre
Le 15 mai, les neutres de l'Union des Etudiants
communistes de la Faculté de Sfanterre rendaient public un
texte qu'ils avaient établi en counun avec la Fédération des •
Hauts-de-Seine du Parti coununiste français et les cellules
connunistes des enseignants et du personnel de la Faculté» Eh
voici les principaux passages»
^Examens
• Les titres universitaires doivent être
distribués avant la fin do l'année scolaire;
» Pour tenir compte de l'interruption
des cours, nous proposons l'allégement des
programmes et de certaines matières, le
report des examens de 15 jours.
1er cycle. - 1ère année : nous nous pro-
nonçons pour le passage en 2ène année, sans
examen, de tous ceux que Tes enseignants
jugeront aptes, sur la bcss du travail de
l'année j pour les autres, passage d'un
oral de contrôle, dont les formes seront
déterminées par département par des commis-
sions paritaires étudiants-enseignants.
-. Q ~
. Les étudiants ayant échoué doivent pou-
voir bénéficier de conseils pour leur orien-
tation et changer de discipline,
,1 er cycle. — 2ème année : possibilité
d'attribution du D.U.E.L., sans exanen,
sur la base des appréciations des ensei-
gnants 5 pour les autres étudiants 5 examen
écrit ; en cas d'échec à 1'exanen écrit î
passage d'un oral de rattrapage»
Licence et maîtrise. - Exanen écrit avec
oral de rattrapage et allègeuent à détermi-
ner par des commissions départementales.
Etudiants salariés» - Exaaen du dossier
des étudiants salariés qui sont handicapés
dans leur scolarité. La réflexion devra se
poursuivre sur le but, le contenu et la
forme des examens afin d'élaborer pour l'an
prochain des propositions d'amélioration.
jjcstion démocratique.
• Mise en place d'un conseil de faculté
comprenant des représentants démocratique-
ment élus des enseignants (toutes catégo-
ries), des personnels administratif ~t
technique et des étudiants.
Une assemblée de faculté comprenant
l'ensemble des enseignants et des délégués
élus dos étudiants et du personnel.
Au niveau des départements, création
d'une direction collégiale, adaptée à cha-
que cas, constituée de représentants élus
de tous les personnels et des étudiants ;
—d'équipes interdisciplinaires avec toutes
les catégories d'enseignants et les repré-
sentants élus des étudiants pour cozrrdonner
les enseignements, harmoniser les program-
mes, étudier les problèmes du contrôle des
connaissances, de l'orientation, etc.
Les auteurs de cette déclaration sont
opposés à toute démagogie à ce propos et
rejettent la parité enseignants—étudiants
sur des problèmes tels que la désignation
_ 10 -
* * */ » » »
LA EODVULLE CRITIQUE
19, rue Sti Georges
PARIS 9ème
du corps professoral, élaboration des programmes de
recherche, etc.
Ils exigent du gouvernement :
- Le développement des oeuvres sociales et culturelles
cogérées avec la participation des étudiants.
- Le libre exercice des libertés syndicales et politiques
dans la Faculté et la Cité Universitaire.
Orientation,
Création dans le 1er cycle de comités d'orienta-
tion comprenant des enseignants des divers cycles et des
représentants des étudiants. Tout bachelier continuant à
avoir le droit d'accéder aux facultés dans la sec^i^n. de
son chois, le conseil d'orientation pourra, à l'entrcSe et
ensuite, l'aider à trouver sa voie, le guider sans obli-
gation, l'informer correctement.
Des sections de rattrapage doivent permettre a
un bachelier désireux de changer de voie de se réorienter,
Aucune mesure restrictive à l'entrée en Faculté
n'est capable de résoudre le probl'smo de l'orientation.
Nous proposons d'améliorer le recrutement et les condi-
tions d'études des étudiants par la multiplication des
bourses dans le second degré et par un système d'alloca-
tion d'étude permettant à chacun de se consacrer a temps
plein à ses études.
Des moyens»
L'ensemble des mesures ci-dessus ne peut avoir
de répercussions effectives que si l'enseignement supérieur
dispose de crédits suffisants."
Imprimerie spéciale de la nouvelle critique.
Directeur-gérant t André VEOLANT..
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Etudiants Intellectuels Ouvriers: La Nouvelle Critique
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