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3 juin I960

;ermoiem.ents du PC, De Gaulle a répondu fermement,

2 répondu en défendant

fidèlement sa place : ce fut la manifestation gaulliste des Champs-Elysées.
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La direction de la CGT qui avait plusieurs fois chance d'attitude
s'est trouvée mise en demeure d'accepter ou de refuser l'affrontement. Si dans
un premier temps elle avait donné à la crève un aspect strictement revendicatif,

d'entériner les nogacistions,

j_a grande démonstration de force de

Mais la bourgeoisie fut prompte à riposter, peu rassurée par une
solution. Mondes née d'un mouvement d'occupation, pensant (à juste titre ?) que
cette derniore carte poserait peu devant le mouvement populaire organisé ; elle

derrière le général-président, symbole du maintien de l'ordre

De Gaulle tranchait ainsi dans le vif des louvoiements d'appareils.
Son allocution était une sommation : la lutte en cours est une lutte de classe
caractérisée .; si l'affrontement devient n-^pssaire, l'Etat bourgeois fera son
devoir. La CGT et le Parti communiste ainsi mis au pied du mur prendront un nouveau
vit-âge au lendemain même de la manifestation Bastille-St Lazare, Le PC, politique-
ment impréparé à l'insurrection, ne la souhaitant pas et même la craignant dans
la mesure où elle inquiétait l'URSS pour qui De Gaulle représente un ami, a ainsi
manifesté au grand jour sa social-démocratisation et politique, et organisation-
nelle.

La CGT après le discours de De Gaulle, abandonnait toute exigeance
politique, en se cantonnant à nouveau à l'aspect revendicatif de la lutte, cédant
même sur ce terrain (l'abrogation des Ordonnances comme préalable à toute négocia-
tion, est passé à la poubelle). Dès lors, en, donnant pour horizon à la lutte, la
solution légale des élections, les directions ouvrières cédaient devant le pouvoir
et avouaient leur faillite. Pire, par une politique de négociation sectorielle,
elles laissaient la voie à la politique de la "carotte et du bâton" voulue par De
Gaulle.

faction aux "justes revendications1' des étudiants et travailleurs sérieux tout en
préparant la répression contre les jusqu'au boutistes, les trublions impénitents,
la pègre ou la chienlit. Il s'agit de promouvoir l'ordre dans les usines et les
facultés, au prix de concessions temporaires, pour mieux pouvoir liquider les élé
ments les rslus résolus et les nlus combattifs.

Jusqu'aux élections, le gaullisme peut se présenter comme le
du maintien de l'ordre par les voies parlementaires
allures libérales. Hais si les élections confirment

hampion

il peut même se donner des
"l'appui populaire" que le

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