APPEL A LA CREATION D» UN- MOUVEMENT REVOLUTIONNAIRE
Travailleurs, Etudiants,

La lutte des étudiants et des enseignants dans les Universités
et dans la rue a pose la question du pouvoir. Les millions de travailleurs
en grève sont capables d'abattre le gaullisme. Le régime capitaliste est
ébranlé. Les usines , les banques, l'administration, les services publics,
les eszoles et les universités sont paralysés.par la grève, occupés par les
travailleurs et échappent au contrôle de la bourgeoisie. Les paysans n'ac-
ceptent plus leur sort et sont entrés dans la lutte. Le pouvoir ne compte
plus maintenant que sur les forces de répression , dont il n'est même pas
sûr.

Le plébiscite gaulliste, à peine proclamé, a été rendu impos-
sible. Mais de Gaulle n'a pas renoncé ' à une solution politique à son avan-
tage et brandit la menace de la répression par la police , l'armée de métier
et les commandos d'action civique5 il veut ainsi contraindre les travailleurs
à reprendre le travail avant d'aller aux urnes. Il tente d'agenouiller la
classe ouvrière sur le terrain électoral, alors qu'elle tient en ce moment
à sa portée la victoire sur le régime.

L'état gaulliste et les patrons ne satisferont pas l'ensemble
des revendications: l'augmentation générale des salaires, la semaine de
quarante heures, l'abaissement de l'âge de la retraite, la suppression du
chômage, notamment pour lus jeunes et les immigrés, les libertés syndicales
et politiques, l'abrogation des ordonnances, le droit à l'éducation et à la
santé pour tous.En acceptant de présenter aux travailleurs les résultats
d'une négociation de capitulation, en recherchant le compromis, _les_direp-
tions du mouvement ouvrier ont déjgt failli une première fois désarmerla grève
Aujourd'hui, après le discours de de G-aulle, en acceptant la perspective
électorale, en renonçant à la lutt^ immédiate pour renverser le régime, le
danger est grand d'aboutir à l'échec des revendications et à la désagréga-
tion d'un mouvement anti-capitaliste sans précédent en France .

Pourtant 1936 a montré que les concessions faites -par le patronat
n'ont qu'un seul but sétouffer la juste révolte des travailleurs. Tout ce que
le patronat concède sous la pression de 1'immense force de la grève, il le
reprend iné y i t ab 1 e me ri t ensuite par la concentration des entreprises et du
capital, par l'inflation et le chômage. Il ne peut pas en être autrement on
régime capitaliste. " ~ ""..... ~

Aujourd'hui, les travailleurs , les intellectuels et les étu ~
diants peuvent prendre lejpouvoir et construire 1- socialisme !

Le mouvement de grève a prouvé que dans les entreprises comme
dans les quartiers et les facultés, des comités d'action pouvaient , dans
une perspective révolutionnaire, assumer le contrôle de la vie sociale. Les
comités sont l'annonce d'un véritable pouvoir révolutionnaire pouvant contrô
1er aussi la production et lr distribution des marchandises! LE SOCIALISME
EN FRANCE N' EST PAS UNE "

Les militants révolutionnaires ne veulent pas de replâtrage ni
du régime gaulliste,, ni du système bourgeois. Ils n'accepteront pas de
suivre les politiciens de gauche qui refusent de rompre avec le capitalisme
et l'impérialisme américain. Quand oienjnenieces politiciens reviendraient
au Pouvoir, la lutte révolutionnaire pour le socialisme ne cessera pas_ .

Les militants, les comités d'action veulent unifier leur lutte-
politique dans un mouvement réellement révolutionnaire.

Ils veulent ch oiair eux-mêmes leurs formes d'organisation, et
les étapes ultérieures de leur action pel.itiq.ue. Mair sans perdre un ins-
tant, ils veulent unifier leurs forces dans 1'action.Sinon ce sera la disper-
sion et la désagrégation qui débouchent sur le vide et la défaite.

Des militants des comités d'action des usines et des facultés,
des hôpitaux et des lycées, des syndicalistes ouvriers et universitaires,
constitués en un comité provisoire d'initiative et de coordination appellent
à la constitution, sur un plan national, d'un MOUVEMENT REVOLUTIONNAIRE

suivants ;

Ils appellent à la poursuite de la lutte pour les objectifs

- PAIEMENT INTEGRAL ET IMMEDIAT des journées de grève, et utilisation

de tous les moyens pour y parvenir.

—PAS DE CAPITULATION, PàS DE COMPROMIS,, P-iS DE NEGOCIATIONS SEPAREES
avec l'Etat et les patrons»

- NON AU CHANTAGE GAULLISTE, NON A L'INTIMIDATION

- POUR UN GOUVERNEMENT DES TRAVAILLEURS anti-capitaliste et anti-

imérialiste.

Jamais depuis la Commune, le pays n'a connu une .mobilisation
révolutionnaire d'une telle ampleur.

Jamais il n'y a eu autant d'entreprises en grève et de travai-
leurs de la ville et de la campagne en lutte.

Jamais les travailleurs manuels et intellectuels n'ont aussi
bien compris que la lutte contre le système bourgeois est INDIVISIBLE

Ils veulent le SOCIALISME pour changer la VIE

Vive l'union des Forces Révolutionnaires!

Vive le Mouvement Révolutionnaire!

Vive les Comités de Base du Mouvement Révolutionnaire!

Le Comité d'Initiative et de
Coordination,

APPEL A LA CREATION D»ÏÏN MOUVEMENT REVOLUTIONNAIRE

Travailleurs,étudiants,

La grève générale n'a pas cessé,Elle continue]

La lutte des étudiants et des enseignants dans les Universités et dans la rue a

posé la question du Pouvoir»Les raillions de travailleurs en grève sont capables

d'abattre le Gaullisme«Le régime capitaliste est ébranlé].

Les usines,les banques,l'administration,les services publics,les écoles et les

Universités sont paralysés par la grève,occupés par les travailleurs et échappent

au contrôle de la bourgeoisie»Les paysans n'acceptent plus leur sort et sont

entrés dans la lutte.Le Pouvoir ne compte plus maintenant que sur les forces de

répression,dont il n'est même pas sûr.

Le plébiscite gaullistejà peine proclamé,a été rendu impossible.Mais de Gaulle
n'a pas renoncé à une solution politique à son avantage et brandit la menace de
la répression par la police,l'armée de métier et les commandos d'action civique
II veut ainsi contraidre les travailleurs à reprendre le travail avant d'aller
aux urnes.Il tente d-agenouiller la classe ouvrière sur le terrain électoral,
alors qu'elle tient.- en ce moment à sa portée la victoire sur le régime.

L'Etat gaulliste et les patrons ne satisferont pas l'ensemble des revendications:
l'augmentation générale des salaires,la semaine de quarante heures,l'abaissement
de l'âge de la retraite,la supression du chômage,notamment pour les jeunes et
les innigrés,les libertés syndicales et politiques,l'abrogation des ordonnances,
le droit à l'éducation et à la santé pour tous.

En acceptant de présenter aux travailleurs les résultats d'une négociation de
capitulation,en recherchant le compromis,les directions du mouvement ouvrier
ont déjà failli une première fois désaxmer la grève.

Aujourd'hui,après le discours de de Gaulle,en acceptant la perspective électo-
rale,en renonçant à la lutte immédiate pour renverser le régime,le daièger .est
grand "d'aboutir à l'échec des revendications et à la désagrégation d'un mouve-
ment anticapitaliste sans précédent en France.

Pourtant 1936 a montré que les concessions faites par le patronat n'ont qu'un
seul but:étouffer la juste révolte des travailleurs.Tout ce que le patronat con-
cède sous la, pression de l'immense force de la grève,il le reprend inévitable-
ment ensuite par la concentration des entreprises et du capital,par l'inflation
et le chômage.Il ne peut pas en être autrement en régime capitaliste.

Aujourd'hui,!es travailleurs,les intellectuels et les étudiants peuvent prendre
le pouvoir et construire le socialisme!

Le mouvement de grève a, prouvé que dans les entreprises comme dans les quartiers
et les facultés,des comités d'action pouvaient,dans une perspective révolution-
naire,assumer le contr6le.de la vie sociale.Les comités sont l'annonce d'un vé-
ritable pouvoir révolutionnaire pouvant contrôler aussi la production et la', dis-
tribution des marchandises.-LE SOCIALISME EN FRANCE N'EST PAS UNE UTOPIE!

Les militants révolutionnaires ne veulent pas de replâtrage ni du régime gaul-
liste, ni du système bourgeois. Ils n'accepteront pas de suivre les politiciens
de gauche qui refusent de rompre avec le capitalisme et l'impérialisme améri-
cain. Quand "bien même ces politiciens reviendraient au Pouvoir, la lutte
révolutionnaire pour le socialisme ne cessera pas.

Les militants, les comités 'd'action veulent unifier leur lutte politique
dans un mouvement réellement révolutionnaire.

Ils veulent choisir eux-mêmes leurs formes d'organisation, et les étapes

ultérieures de leur action politique. Mais sans perdre un instant, ils veulent

unifier leurs forces dans l'action. Sinon ce sera la dispersion et la désagré-
gation qui débouchent sur le vide et la défaite.

Des militants des comités d'action des usines et des facultés, des hôpitaux
et des lycées, des syndicalistes ouvriers et universitaires, constitués en un
cemité provisoire d'initiative et de coordination appellent à la constitution,
sur un plan national, d'un MOUVEMENT REVOLUTIONNAIRE.

Ils appellent à la lutte pour les premiers objectifs suivants :

.- Poursuite de la GREVE GENERALE jusqu'à la CHUTE DU REGIME GAULLISTE.

.- PAIEMENT INTEGRAL ET IMMEDIAT des journées de grève, et utilisation de
tous les moyens p«ur y parvenir.

,.. PAS DE CAPITULATION, PAS DE COMPROMIS; PAS DE NEGOCIATIONS SEPAREES avec
l'état et les patrons.

,- NON AU CHANTAGE GAULLISTE, NON A L'INTIMIDATION.

,- POUR UN GOUVERNEMENT DES TRAVAILLEURS anticapitaliste et anti-impérialiste.

Jamais depuis la Commune, le pays n'a connu une mobilisation révolutionnaire
d'une telle ampleur.

Jamais il n'y a eu autant d'entreprises en grève et de travailleurs de la
ville et de la campagne en lutte.

Jamais les travailleurs manuels et intellectuels n'ont aussi bien compris
que la lutte contre le 'système bourgeois est INDIVISIBLE.

Ils veulent le SOCIALISME.pour changer la VIE.

Vive l'Union des Forces Révolutionnaires 5

Vive le Mouvement Révolutionnaire !

Vivent les Comités de Base du Mouvement Révolutionnaire !

Le Comité d'Initiative et de
Coordination,.