CïIAllbRË SYNDICALE DES SMrLGYES BT CADRES FORCE OUVRIERE DE
LA SECURITE SOCIALE ET DES ALLOCATIONS FAMILIALES DE LA

REGION PARISIENNE

Bourse du Travail - 3 rue du. Château d'Eau - PARIS

Engagés en totalité dans }•> ^-r^v? générale, le" employés et cadres
de la Sécurité Sociale et des Allocations familiales ont manifesté leur
né contentement contre des résultats qu'ils jugent à juste titre Insuf-
fisants.

Dana une série de Caisses et de Centres,,, le personnel a continué la
grève ; ce qui a contraint le rr.inist.re à élever l'augmentation, minimum
de 50,ce à 60,00 P par mois.

La preuve est ainsi faite qu'on pouvait tout arracher, Mais les
revandioaticne essentielles n'ont p^s été cM-enues!

- ni la garantie de 1'emploi

- ni l'échelle mobile des salaires; seul barrage contre la hausse
îieo prix Otttorgli-.'ij,atr d'ores et déjà, l.y gowramés#nt

- ni l'abrogation des ordonnances
— ni les quarante heurce.

Seule comme syndicat, la Chambre Sydnciale clos Employés et Cadres
Force Ouvrière n'a. pas souscrit à l'ordre de reprise,

Mais il y a plus. Le personnel de la. Sécurité Sociale et des Allo-
cations .Familiales est parfaitement conscient que les concessions limi-
tées du gouvernement visent -à isoler les métallurgistes en grève. C'est
pourquoi la Chambre Syndicale, depuis le début de la grève générale,
s'est opposée à des négociations séparées.

Dix millions de travailleurs et d'étudiants sont engagés dans la
grève générale. Leurs revendications sont communes. C'est tous ensemble
que nous devons les arracher.

Nous rie devons pas laisser les métallos affronter seuls la hargne
patronale et gouvernementale»

C'est pourquoi face aux mesures prises contre les ouvriers de chez
Renault à Pline, chassés de leur usine par les CRS, après le le patro-
nat ait voulu truquer la consultation en remplissant les urnes de faux
bulletins, la chambre syndicale demande à tous les syndicats, à toutes
les UD, à tous les bureaux confédéraux de la CGï. de la CGT-PO, de la
CPDT, ainsi nue de l'UHEP et de la FEN de prendre enfin leurs responsa-
bilités en organisant dans l'immédiat

UNE MANIFESTATION CENTRALE

de TOUS I es TRAVA ÎLLEURS ct-JEUNE5 <L 4 R^n Q,^™s.

de toutes corporations et dans l'unité, devant le siège du "syndic at
patronal de la ffiétallurgie, poirr contraindre le gouvernement et le
grand patronat a céder aux .justes revendications des métallos.

NOUS XB VOULONS PAS QUE LES CENTRALES LAISSENT ISOLER LES METALLURGISTES
NOUS NE VOULONS EAS QUE LES ^TALLURGISTES RESTENT ISOI/ES

Le 7 juin 1968