Solidaires des Ouvriers de Renault-Flins et de tous ceux qui poursuivent la lutte

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6 JUIN 1968 - Là où les bonzes révisionnistes de la C.G.T. ne parviennent pas à obtenir
par la ruse la reprise du travail, le pouvoir des monopoles passe a l'action lui-même.
Il lance ses forces*de répression avec la même violence que celle employée il y a peu de
temps contre les étudiants, contre les travailleurs qui rejettent les propositions insuf-
"fisantes du patronat, "comme de l'Etat-patron. • ' •
Ce-matin à PLINS, les C.R.S. ont multiplié lés assauts d'une violence inouïe contre
les ouvriers métallurgistes de l'usine RENAULT. Il y a de nombreux blessés. Les tra-*
vailleurs se sont défendus avec un c<5urage extraordinaire, opposant aux grenades lacry-
mogènes des coctails Molotov.
LA LUTTE DE CLASSES EST AINSI PORTEE A UN NIVEAU RAREMENT ATTEINT.
Mais cela n'est possible que parceque les ouvriers à la base oift su s'unir et démasquer
les manoeuvres de trahison des dirigeants -syndicalistes révisionnistes de la 6»G.T.,
qui ne s^nt rien d'autres que des contre-révolutionnaires, dé°s ennemis des intérêts de
clause du prolétariat. " *
La situation objective est pourtant excellente : pas pliîs tard qu'hier ce s^nt des milliers
de paysans qui se sont révoltés dans le département breton des Côtes du Norc? et qui ont
manifesté avec violence contre le pouvoir des monopoles.
Partout les étudiants et intellectuel^ révolutionnaires et d'avant-garde apportent leur
active solidarité-aux-travailleurs. C'est Te cas aujourdhui où des milliers d'entre eux,
•à«GRSNOBLï
se présentent aux portes des" trois plus grdJhdcfs usines de la région pour
assurer les grévistes de leur entier soutien. *
.POUR -EEPERS_ER LE POUVOIR .DES MONOPOLES CAPITALISTES EST" AINSI
GOLS1EjfC_EE. Il se peut qu'elle connaisse des hauts et des bas, des succès et des r*overs,
il en est toujours ainsi de toute grande bataille . L ' H'-iPORTANT _pour tous les travailleurs
et pour tous -les -révolutionnaires, c'est M JT^.J}AS.._SE_JM1QUJL1GER8. de
m^^
.
La REVOLUTION , comme nous l'enseigne MAO TSE-toung , n'est pas un "diner de gala" !
le courageux et héroïque combat des ouvriers de RENAULT-PLINS , qui dressent des barricades
et se préparent activement à des combats encore plus durs, est un EXEMPLE QUI DOIT INSPIRER
TOUS LES TRAVAILLEURS DES AUTRES ENTREPRISES, même CEUX QUI ONT DEJA REPRIS LE TRAVAIL !
Si elle se bat, la classe ouvrière est de loin la plus forte !
Plus personne, dans. ses. rangs, ne peut. croire honnêtement au _subterfugo- de do. Gaulle, de
POMPIDOU et de leurs acolythes, gros patrons, gros industriels, gros banquiers, consis-
tant à tromper le peuple français au mouyen d1ELECTIONS GENERALES !
Que les dirigeants du Parti "communiste" français, ayant abandonné t*us les principes
révolutionnaires de 1-IAEX, ENGELS, LENINE et STALINE, jouent le jeu, c'est la preuve de
leur trahison et du soutien concret qu'ils accordent au gouvernement de la bourgeoisie!
Que dans cette ent reprise de sauvetage de l'état bourgeois, les dirigeants révisionnistes
de la CGT agissent par tous les moyens pour faire reprender le travail, c'est aussi la
preuve qu'ils s*nt conséquents avec ce que disait il y a trois mois au Havre leur secré-
taire général Georges SEGUY " La CGT ne veut pas faire la révolution !"
Mais il appartient à la base des travailleurs, à leur grande masse, à ceux qui peinent et
souffrent dans leurs usines pour des salaires de misère et des conditions de vie dérisoire
et humiliantes, de faire entendre leurs voix. Ceux qui doivent commander et décider, ce
sont les travailleurs de la base ! ! et nullement les' permanents ou autres bureaucrates
qui ont peur de la lutte de classes et désirent conserver leurs petits privilèges dans
leurs bureaux ! .-,,.,,. „,;,.
•.;Si ^dessin -CMBS••.«lecrt-ions- ont--lieu, ou bien De Gaulle l'emportera 'îfia's'sivëmè¥ff''H,vôtf'"Tes'"*'*•-"••*'
voix'préfabriquées de toutes les personnes apeurées qui subissent le «hantage de ses dis-
; ^ ._,..„„ _^_fcj.. „ .. ...«l..»..,...».»».,___*,.-..-..___,.,*..___-„.-.-,.....« *~J-»~ .L-.°.t~*
""Tôûrs^Fun~tFë"Tè"'"p"êûprê~TravailieT;LrJ" ou bien , s'il" est battu eer-qui reste fort improbable,
il se maintiendra au pouvoir par la force comme il l'a déjà annoncé I
Alors à quoi bon retarder les échéances des grands combats de classe pour balayer re
pouvoir qui est le plus réactionnaire que la France-aie »onnu depuis longtemps ?
Unis, les ouvriers, les étudiants, les paysans s*»nt en mesure d'imposer les changements
auxquels ils aspirent.
Pour cela il suffit de balayer les faux révolutionnaires, les faux communistes qui cons-
tituent aujourdhui l'uJ^fcime rempart de la bourgeoisie avec les C.R.S. !
y
C'est à cette grande reolution culturelle anti—révisionniste que vous appellent les eu-
vriers qui se sont regroupés dans le PARTI COMMUNISTE MAEXISTE-LENIITISTE DE FRANCE et
qui sont restés fidèles aux grands principes do. marxisme-léninisme., parcequ'ils les ont
retrouvés dans la pensée invincible du LENINE de notre époque, le camarade HAO .TSE-tuung !
CE N'EST QU'UN COMIIENCEIENT ! CONTINUONS LE COMBAT !
ORGANISONS^'Ss UN PARTI REVOLUTIONNAIRE EFFICACE : LE P . C . M . L . F . !
$ U V R I,B-.R 9 , r-.&ffi -U j>.feA^îf $ S- - > P .1 Y S A N :S il•-... : ,-»
G-;- •!, .Sachons nous organiser pour dével»pper notre action '
. " '.' " .; f Sachons mener jusqu'au bout les combats nécessaires, décidons collective-
ment à la base des meilleures formes d'action !
A BAS LE POUVOIR DES MONOPOLES'ET SON' REGIME POLICIER !
:VIVE L'HEROÏQUE'LUTTE DU PEUPLE FRANÇAIS CONTRE L'OPPRESSION CAPITALISTE !
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LISEZ "L'HUILINITE-NOUVBLLE " Le PARTI GQI^IUNISTE TITISTE-LENINISTE DE FRANCS
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