LES OUVRIERS DE ELUS AUX AVAÎ-FÎVPOSTSS DE Là RISTSTAîrCE PROLETAPdlEîïïT!

A FlinSj, la dictature gaulliste a cru pouvoir briser la résistance dos ouvriers ;
elle a fait occuper l'usine par ses CIS, ot la direction cl1 appeler à la reprise
du travail pour vendredi. matin,.

Mais les ouvriers de Flins continuent le cor.bat : ils se sont rassemblés
dès 5 heures devant leur usine; ils ont entravé avec eu:; leurs camarades trompéss qui
arrivaient on car pour reprendre le travailj Bientôt, ils KO oent tous regroupés pou:,' un
meeting. Une seule volonté : POlJI^uIVRE LA GESTE ,7:301; 'A LA SATISJACTIOiï DE TOUTE? 'LES
REVEïlDICATIOïïS., Eriit siéront, les CR3 chargent, tirent au fusil lanco-çronaio sur les
ouvriers: dés ar; les »

Devant la déternination des travailleurs è. y:-usuivjX la lutto .jusqu'au
bout, la dictature gaulliste ne peut se contenter de pronosses do réfornes pcr... oontcr
c.e oriscr ioxir résistance j elle utilise la. force brutale de la répression des flics,

A la violence sauvage de la dictature bourgooico, les ouvriers de Flxnf
opposent la résistance prolétarieijno : toute la journée, ils se sont btittus toute la
journée contre les CES,. Ils montrent à la classe ouvrier^ de tout le pays LA VOIE DE
LA VICTOIRE.

Pendant eue les ouvriers de ïlins combattaient, les directions de la GG-T
et du PCP prêtaient nain, forte à la répression pour écraser la résistance des travaillourc
L' ïïunanité et la OG-T ont dénoncé la riposte des ouvriers au:: violences des CPS : co
seraient les étudiants et non les flics qui seraient a l'origine des violences ...

Depuis le début du neuvcnont gréviste de nasse, les directions de la CgT
et du PCF cherchent à désarmer la classe ouvrière : la direction de la CC-T, en concluant
les accords de Grenelle proposait aux travailleurs d'abandoin'ier leurs justes revendi-
cations et d'accapter les râctbes lâchées par les patrons. Tous les ouvriers ont rejeté
les accords de Grenelle, Dès lors, la direction confédérale n'a cessé d'attaquer le
nouvcrient de grève : elle a brisé la grève illimitée eu faisant repr.^nd^c le travail
secteur par secteur; r.ar_ecuvrcs d'intimidationf de trucage-, de sabotage., tout .a été bon.
Aujourd'hui en condannant les "violences" de Flins, les directions eapitulardcs vont av.
bout de la trahison : elles tentent do DESARKEH LA CLASSE OD7RIE3E, LA LIYRilA A LA Hc-
PRESSIOÏÏ, LUI EïTEXDISE PC SE DEFEKDRE.

Leur rôle -le collaborateurs directs d-.s patrons ot d.es flics apparaît
clairement aujourd'hui à la classe ouvrière„

Co:itru la répression policière., contre la trahison des directions rcfor-
ristes d.e la CCrT ot du PCF, los s^nidicalistes prolétariens regroupent leurs forces :

~ sous leur direction; la résistance prolétarienne et 1'autodéfons^, nûrics
par l'expérience de Fliis. se renforcent .

- (lovant la lutte riagâifiguo dos ouvriers de Flins? les dirigeants confédéraux
ont nontré elaironont ce qu'ils 'étaient : dos BPJSEUBS DE CEEV3, S'appuyant sur cette
tx'ahison? les syndicalistes prolétariens dénoncent devant les nasses toutes les rja—
n.o"eu\'ros do sabotage do ceux qui tentent cio livrer la classe ouvrière- dés ame'c au
cas sacre,

P?g?out, lu G sjiidicalistos- .prolétariens ap])ollûnt à la solidarité aycc
los oo/riors do Flinri,, Là où le irravéil a repris, la où la/'^revo continue, aujourd'hui
toute. 'la classe oi^^ièro a los yoi«: toiirnes sur iîonault-^PlinG, car lo's ouvriers do •.
jTlins sont au^ï avant-postes do la résistsnco prolétarion;--0.

Contre los p:.tror:sf leurs flics, contre tous los capitulards, la lutte
conliraio ; dans certcinos usines- les ouvriers ont repris la grève, dans les autres p
j.os ouvriers ronicrcoîit l!auto-défonso,

Ils sont prôtoy CTGO leurs car^rados do l^Linc'
i GU1V7ÎE LA VOIE W> M K ;^ISTAKGE PROLSTARIEME

ïïditorial du .journal "LA CAUSE Diï PECJPIB" F° 12
quotidien do Front Populaire

JïE?5SD01ïS LJ\ C.G..T, Dr! LUïTE D3 CLISSE C01ITRE LES CAPITULARDS DE LA COKFEDERATIOÎI.
EXKECÏ33 DS tSSSîELESS SHiBICALES POUR DEMAIIÏ^dx DES COMPTES

IDClGJDOlïG PUBLIQlîEMï^NT L; AUTO CRITIQUE DES DIFFUSEURS D<3 L'HUIT,' _ KfflTOIPAJ-EWTT
DÎTVAî^P LES TRAVAILLEURS IE FLIFS ( s'ils osent se présenter ) .