VIVE LA LUTTE DES OUVRIERS
ET DES ÉTUDIANTS !

Ll régime gaulliste a fêté dans la sang
dixième annrwsaîf*.

La colère des étudiants pose «H prc-
blème essentiel, un problème nafietteJ, un
problème de régime.

Que veulent l«f etuûian?» * D'abord, et
avant tout, n'être pa» Intégrés malgré max
è <M système dont on leur interdit de discuter
1* but et le sens.

Toutes les autres revendicatio.is découlent
de cette exigence première : uns reforme
démocratique de l'Université qui abolira tenta
ségrégation sociale, mettra fin au recrutement
technocratique dans une caste soumise aux
monopoif-, qu, garantira le droit et discuter
de l'orientation d»§ programmât «t êet cours.
Cette réforme comportera «ne participation
active è I» vie nationale afin de créer des
débauchés ou travail intellectuel non en fonc-
tion émt profits 4a quelques-uns, mais en
fonction de« besoins eu tous.

Contre I* perversion du MHS même de lo
culture, les étudiants se révoltent.

Les ouvriers refusent, eu« aussi, d'être 4M
rouages de cette entreprise.

Ouvrier» «f éhidltant* éprouvant ensemble
les contradictions du régime, fui engendrent

La grève générale de solidarité, décidée par
la CQT «t Ist outres tyniieatf ouvrier», «Kprî-
me et qui peut unir les travailleurs manuels
»t int«H«etuelt contre un régime qui
fout» participation active è la

Unr

de l'économie, à l'élaboration de la polll-ique,
è la création d'une culture vivante--

Cette unité de la classe ouvrière et des
étudiants MM *n cause te régime même, qui
est h contraire de la démocratie à tout ces
niveaux.

Tel est 1* dénominateur commun de toutes
les colcrss ; celle des étudiants comme celle
4M ouvrier» et de tain les démocrates.

UN problème immenM ett posé. Il im-
part* donc qu'aucune provocation,
«ueune ânetmom, ne détoyrne la rnoî»»-
dr* 1ère» dirigée tontm le régtnle- et ne donne
ou gouvernement It meïndrt prétexte pour
efcseureir le sens 4e ce frortd eomfcat.

L© Parti Commaiiistê > Frsnf®ii s'ass@cie
saut réi«rv« ou juste eowbot 4es étudiontt,

II travaille à cimenter l'unité 4e toutes les
forets «uvrièrei qui luttent «ontr« le même
ennemi, au non» de la mâw« «spéronce. '

La srève ouvrière et étudiant» d* lundi
ett ta condamnation du réflirn» de» monopol«i
«t 4e leur pouvoir personnel, l'affirmation que
les problèmes des étudiants, comme les pro-
blèmes ouvrier», ne p»u¥«nt être réiolus par
la répression, seule rép*ns« du réfïme despo-
tique des monopoles, mois par une démocratie
ouvrant la voie au socialisme.

Le Bureau Politique du Parti
Communiste Français.

PARIS, I* 12 mai 1968.

parce
i1 adhère,

PARTI COMMUNISTE

FRANÇAIS

seul parti
révolutionnaire
dans notre pays

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