La cause du peuple

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la caus
journal de front populaire
1968 .50 c
Des milliers de CRS armés de pied en cape,lâchés sur les ouvriers de Renault-
Flins.Contre qui lllfHumanité" dirige-t-elle ses attaques?Contre la gauche prolétarienne qui
organise la résistance aux provocations de la dictature gaulliste.
RATPzvotes à bulletin secret,votes truqués,méninges,calomnies:toutes les mé-
thodes de la démocratie bourgeoise sont bonnes.Pour Pompidou,pour les flics,pour les jaunes.
Et pour la direction de la CGT.
Pour la reprise du travail,pour que la farce électorale se déroule:le pouvoir
est assuré de la complicité des capitulards de la direction confédérale.
A Flins,la gauche prolétarienne,les syndicalistes, prolétarienë de la CGT mobi-
lisent la maase des travailleurs et la population pour la lutte contre la dictature gaulliste,
pour la satisfaction de toutes les revendications.
L1"Humanité" ne pourra pas le cacher:la claase ouvrière a les yeux tournés sur
Flins et à Flins les ouvriers sauronjz se battre pour toute leur classe.Les provocateurs,les
Rendus,les agents du pouvoir ae sont les capitulards,ceux qui ouvrent les portes des usines
aux milices armées du grand capital,ceux qui sabotent l'autodéfense des usines,ceux qui ont
morcelé le mouvement gréviste.Les provocateurs ce sont ceux qui titrent,alors que les ouvriers
de Flins tiennent haut le drapeau de la résistance prolétarienne:"Forts de leurs victoires,
des millions de travailleurs reprennent le travail".
La classe ouvrière a dit NON aux accords de Grenelle.Le pouvoir et les direc-
tions ppportunistes ont alors vacillé.La classe ouvrière dit NON à la trahison.L1"Humanité"
ne pourra pas l1étouffer.Des centaines de milliers d'ouvriers ont du reprendre le travail;
mais CONSCIENTS.Ces trois semaines de combat leur ont appris plus que des années de lutte.Ils
ont arraché des mains des bradeurs l'arme de la grècfl illimitée,de l'occupation des usines.
Ils ont VU,SENTI la trahison de la direction confédérale.Ils ont compris qu'entre la grande
CGT des travailleurs et l'appareil de permanents la lutte était acharnée,que c'était une guer-
re à outrance.On est du côté des ouvriers ou de l'autre côté.Des centaines de milliers de
travailleurs savent maintenant de quel côté se trouvent les Seguy et les Krasucki.Des milliers
de cadres prolétariens,aguerris dans l'immense mouvement gréviste,regroupent leurs forces.
La direction confédérale espère que ces cadres sortiront de la CGT,s'isoleront,
de la masse des ouvriers qui ne voient pas encore clairement le rôle de la direction opportu-
niste. Elle espère pouvoir les calomnier comme de vulgaires trotskystes.Elle n'aura pas beau-
coup à attendre pour déchanter:
les syndicalistes prolétariens de la CGT appellent les militants cégétistes à surmonter leur
écoeurement et leur abattement.Ils les appellent à ne pas déchirer leur carte.Déchirer sa
carte,c'est affaiblir la CGT prolétarienne.Et cette CGT-là il faut la renforcer.Les syndica-
listes prolétariens,appuyés sur la masse des militants cégétistes,sur la masse des travailleurs
RENVERSERONT A TOUS LES NIVEAUX LE S BRISEURS DE GREVE,Ils prennent dans l'immédiat toutes leurs
responsabilités.
Là où le travail est repris,ils combattent le découragement;ils exaltent la ré-
sistance prolétarienne,ils préparent les nouveaux combats.
ILS APPELLENT LES OUVRIERS QUI ONT REPRIS LE TRAVAIL A SOUTENIR les milliers et
les milliers de bastion de la résistance.Et aujourd'hui principalement Renault-Flins;
La victoire des travailleurs surprendra 1'"Humanité" et tous les complices de
la dicatture gaulliste:c'est la victoire de la conscience et de la solidarité proléatrienne.
La résistance est difficile.Les travailleurs sont désemparés,par la campagne d'
intoxication et les mensonges de la radio gouvernementale et de 1'"Humanité".Ils ont du mal
à connaître la vérité.Car les authentiques dirigeants da la classe ouvrière n'ont pas les
MOYENS de répondre massivement aux mensonges.
Mais le drapeau rouge de la résistance est levé bien haut par les combattants de
Flins.Et la classe ouvrière le saura.
VIVE LES
COMBATTANTS DE FLINS
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TRACT DIFFUSE PAR LES SYNDICALISTES PROLETARIENS DE LA C.G.T. - fl.A.T.P.
La R.A.T.P, est un secteur clef : pour faire rouler les métros et les bus, décourager
nos millions de camarades en grève, les patrons et leur gouvernement ont utilisé tous les
moyens : -vate à bulletin secret, pas de discussion, faire voter les non-grévistes .
-lâcher un petit moroeau pour briser la grève, briser l'unité .
Il est vrai que le ministère a fait des concessions : il avait peur ,
Meis nos 40 heures ? Rien n'est dit sur les moyennes journalières d'heures de travail
fit sur les coupures .
Et le paiement intégral des jours de grève ? -" on verra en septembre" j
Et l'échelle mobile ?-"on examinera la question " !
Et les deux jours de repos consécutifs ? seulement le roulement de 35 jours et en 69 !
La cinquième semaine de congé payés ? - connais pas I
Les ordonnances ? - on verra au parlement !
NOUS VOULONS LA SATISFACTION DE TOUTES LES REVENDICATIONS !
Les petrons ont lâché quelque chose sous la contrainte : ils doivent lâcher encore
plus.
20 jours de grève , 20 jours de luttes de classe comme on n'en a jamais vu à la Régie
et dans ie nauvement ouvrier français..... pour des promesses, pour des miettes !
Nous ne voulons pas briser le lutte de tous les camarades qui n'ont rien obtenu .
Nous ne voulons pas que tout redevienne comme avant !
LES DIRECTIONS SYNDICALES NOUS ONT TRAHIS
Files ont accepté les négociations par secteur .
Elles ont empêché les discussions dans les piquets, les contacts avec nos frères de
classe, avec les étudiants qui voulaient nous soutenir : on ne mobilise pas les masses avec la
belotte .
Elles cnt accepté le vote à bulettin secret prjné par Pombidou, comme si les travailleurs
n'étaient pas capables d'exprimer franchement leurs opinions .
Elles ont sacrifié notre bataille de classe à leur "bataille" électorale .
C ela ne nous étonne pas de la part des directions syndicales jaunes . Mais la C.G.T. !
Camarades déçus, ne déchirez pas vos cartes CGT, ne restez pas isolés .
Organisons nous pour refaire de la CGT un syndicat méritant la confiance de tous les
travailleurs, pour '^rb^rasser notre grande CGT des bureaucrates qui ont usurpé oa direction .
- Ûrqanisom 1 "information, l'explication politinue, les débats,le trev-.il de masse.
-Soyons crSts ^ soutenir massivement 1s résistance des millions de camarades en lut-
te. - renforçons dans la CGT les rangs des syndicalistes prolétariens.
- Exigeons des assenblâes de cégétistes et de travailleurs actifs pour demander des
comptes aux dirigeants syndicaux.
POUR LE BIEN-ETRE ET LA LIBERTE
NOUS VAINCROhS
!» ex n oi •
, 3000 ouvriers, les salaires les plus bas de DRANCY .
-\JQ et l'occupation des locaux continue . Après trois semaj-i ica UK yi eve, puui J.GO
il n'est mène pas Question de voter la question de la reprise . Sur quoi devrait-
;er ? sur rien ! Les patrons sont des coriaces, ils refusent de céder plus que le
irn I P H ' flr.rnr-ri nRtî nnn 1
semaines de grève, pour les
Sur quoi devrait-
comrne le disait une jeune déléguée CGT
elle ajoutait : " pour les patrons, on
icoie d'accord national
:es conditions, oas question de négocier
on f^.it 1 a qrève pour des clopinettes ? &± -LK cijuu Lai L ; MUUI- j.t
de la viande de Doucherie, rien d'autre qu'un bétail à exploiter"
i-.tian de l'usine est massive. Tous les matins se tient une Assemblée Générale des
Un vieux militant CGT nous a dit : " d ans l'usine
j'est moi oui l'ai produit ". L'occupation de l'u—
son plein sens politique : les vrais maîtres des usi-
p?.ire le poir
it et discuter
•-; est à moi, car tout cela
>_it pour la forme; elle
e.j ouvriers
•se lia i ntenan* sérieusement
' r-sci sf P'-: '-". : nrt rlF j_i bl
1'Autodéfense . C'est la réponse aux provocations
p quatre travailleurs ,
Sï C'ITROEN ENVOIE 5E5 FUCS.ON LEUR CASSERA
LA GUEULE *
ON LfllF MAY,f IA MINI !
L) I J_ il j» rr J ' 1* ' J ^ f** -+ ' ' M '
r V\V y IA. » •
CV\iUt OL LtyfllliJ\$. Bercot dent de la ber\ser aux foroCts Qu'il Vû_
fï ~T"I IL -1- i i> II
a nouveau bou^iÀ. «xtorau.tr. JJevrant la bâte, dea towax.Utu.rs de.
La. C G~T ûvu /ifiaroube U rnoionit de.s S\xt\cUaiui> cii II usent dts
L . ' 11 i o r ^ i i i QU. ' i i i '
txxcts CU>pelar^t a 'a bûursuïie de la Lutte. La. ba>6acuxr\de.
», 1.1 Tf. i i [ _ . • , , i i. v, j i '
^~-~L I.P^K. /,.. ^ |k bouA<3»ms>£. et des ex retuons Su*\aiuxlt$ ACL
ù~te- Les i-\curavllears r\e so»\t b^-s sérias pour rebre^.
i . j d . j i i/ ( ., ii',...
bie*v du iGAha.iAe. Un i/ofe 4, *>\ÛÀ>V lève*. *an >• ur>ft
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Le» Oiw*iî de. /moitié ^otd 4H\bo;W et we*<w V4M U Uad
de iwx^ & toute de f*<Ld cui cul, 4oiit 'Va aux ÇA.'S Je: s' A la.
-î&.ne.j à. la o&t\e. u. N]ai's -s'ils t\e breuntvd ba/> im i>cu*\ , c'«/sT aae
I'CM, ne «ut bas àowrifcT UK. hrîtfcyte. p0*01 'j1* *ftS"^e Ort fausse
W CftS. Sbotvtcmtmtvvt Un Cotféae. vtst IWt:' , WailWii
^«AianJ uÀis sous la Wdtrolït <i« '«- C£T. "C
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forar If biquet . Ce^ à rc^hî de la
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!t$. Ruisselants ceu<-tv'; -\kt<"û<\e»>es de/'n&xe •*•> cûHM6«\, "tèKtervJt de-
et cux-t u^ «oa&eda J-et de. lantc cjux repou.sst la racaille.
ûftAA di. i]ttr»GleJt fcMivJlo C«vtr*."tt»w6i M, y4o/vt forrvifci
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ujow». '
Nous1 IRONS JUSQU'AU BOUT) "
-cupée.
De nouveau les agents de secteur et la maîtrise rodent autour de lfusi]ae oo-
De nouveau les travailleurs ont dénoncé à travers eui l'exploitation qu'il»
subissent chaoue jour.Et toutes ces manoeuvres n'ont eu qu'un résultattsouder IM travail-
-leura dans la lutte commune,préparer et renforcer l'autodéfense.
Aujourd'hui une nouvelle manoeurre de Bercot a échoué:malpré une convocation
des travailleurs au Palais des Sports et un vote T. bulletin fermé,la détermination des trn-
Tailleurs n'a pas été ébranlée.
Mais s'ils redoublent de vigilance •• l'erard des urovocatîons patronales,ils
n'en dénoncent pas moins fermement les canitulards du mouvement ouvrier,ceux aui^ nu moment
où les CTîS chnrsaient les travailleurs de Flins,clamaient ,-y.ix repriser, v:ctorioua-?s du
RIPOSTE
A LA TENTATIVE DE SABOTAGE
LEURS t>ÉLÉ eues
# U bt-asserie la /Yeuse , lundi t a/es ci- ., „— .
Syndicaux qui ont conclu un accord, avec le. patron, es-
saie n£ c-le. faire parti h le. h'cruet de orc-Vf-. 1/3 réussissent
/eurscrle b?£cqr>e'&itec le picfveT <?/? f&ace, métis /« Traite//,
/curs Venus, le retnplfi cer cftie/efiMs heures_jpf°& ~farci, «?/
fl* trouv&rn. personnex fï''affj&.&erïTjrY)ffir'fliet~& fnenTf ils vont
chercher cfiez. evx d'ctu~tres. ir&Vfii< fleuri <df la bol Te.
StiTuent un piquer BtACOup/pIvs. +WT.
/es oui/riers de /et. raf-rinerie df ChanTenay
irnmt'di&f*menTjeur sofidetriîê': //s constituent un
forcent Icccvf>&Tioo <de. leur propre US//ie eî ~tlren
v—**>"~r /e tract <ft;/Su/T : '
I/A UT'TE CQRTISUE !
lundi 3^juin,^1-h, 'one équipe devait préparer
Tour empêcher que la grève générale soit '..risée
par la reprise d'une boite, la Raffinerie de Chantenay
SFOMA-N3I'IEN? ™ P^uet de grève devait la ?
^tl?n réa°1?'e ^traîne ,.a remise en
du travail: une inter-syndioale en décide
de la -
de la rer
20 ^ COiniENCAlT LA GREVE GEKGRAIE
MARDI 4 JUIN LA %KEVE GENERALE CONTINUE!
L 'UNITE = LIVRER LA CLASSE OUVRIERE PIEPS ET
POINGS LIES A'-TC PATRONS AFFAIŒURS.
VIVE L'UHITE TE IOUS LES OUVRIERS!
VIVE LA GREVE!
PARTOUT, REN.?OR::O:;S LES PIQUETS DE GREVE i
CCrl/CrBI de la Raffinerie de
Chantenay.
r ensuit- ///Vis"
de Nantir. 1I>M ferle* cff-S.
otites au. uott jecrf*. 'eu i£riM**t k» tfihe» fU
Cu cif/iti t'-' O t "oui". f
- Ootirfttls </t "oui
et*. Jeu. été Jo<« eft r*
, /leurs
f
C.R.5-, 1rs orjanis
i i i . .1 4- , \
«c la. démagogie des oni eTole la
on
ch«c-0ne à S<» manière .
Les travailleurs ont pu
ouverte des autres. , . (
F.O. S'est découvert pour I occasion d«s accenTs ineiùjn?& qoi ne Trom-
pent perionnfc.
La C.FD. T., toujours prêfe à Ï«\H: des K^S«i , Dénonce (action
t. . e ne manifestation a l'
.,
CR5tt. .. propose one manifestation a l'ETOiLEC!). ^mfïfa
Mois la rr^.on^^tr^ijleors reste «uxvMore«ox; leurs «m«r« -
dcsdeoid--vioti^n CT d'autres osinrS en gr.v* les rneoT. Les re-
ven
/es CftS empêche /a. reprise du It-avai/. L« jalisfacnon «e
..wu^ les revend/cations , les garanties fermes, bre-f : tout ce pourvuOL
lesoovners de Rins mènent la lutte de. pois .3 £ero<*ines,'» ri en «T
olus. auesTi'on ! PoortooTe. mesure prcit-ace , nos bureaucrates propoienT on»
yc'leaatioh à laprefeetore poyr " proteste!- •' contre |e>«i?f<«t.'«>n de» I usine par
leS,^S,! II t- 14- 4- - J- I- L
Les huées doi accueillenl cène propoS.Tion indiefuenr i>len ce <^u,en pPO
Sent les Ouvriers. Perinne ne croiT à i''efTfeac.te de telles.
tr«s
bien faire flufl crue choie pour essayer <jle can^.ier d
monte. UoiU le vrai Sens1 de ces f/roPes.t.rns de* bur
^
d ««rayer > cclrte qu.
fr<*fe.
Del« »r«sin(5l« CGT les ouvriers e Flins «tfên^ient «u elle se meîfe a
Ut?te du mouvement: ^râce 5 l« . 5ale b«sojn« d«S e«B,toUr<*s ^u. pré-
tendent encore fa ^iriV«r, les p«*tront teintent <J* ret-ifclu- !«.!• I»' ^ .
Cootrr U loi des Parons >s c^ifoUr^i d« l« C&T «ppelUnT. voT«r
Peur l'Union des Coochei «^ proche, Hei c lotion S . M/Vl S LE 5 TRAVAl L -
LEURb DE RENAULT FLlNi 3AVENT MA'lNTEHAMT.QU i SOKTT LEUf^
AMi5 ET Qui 50IOT LEURS ENf°thlSyc^" ib ne l'oublieront pas de Si Têt
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Leu/ anU^' et
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Uiéur
rédigé f>our " LIBERTÉ"-
des travailleurs de*» Grands
jpar un ^rouvx; <Ae arêvisres
Ce matin à IOr. les employés r'e NATION onr é'.é in%'it^-s à se pronon-
cer pour la reprise du travail par un vote à bulletin secret notre
mouvement a obtenu 141 voix contre 92 pour le patron Dans ces condi-
tions nous poursuivais la lutte juste qui est la notre pour que toutes
nos revendications trouvent une solution démocratique- Inno- NATION
a montré le chemin de cette lutte contre l'ogre patronal A tous les
travailleurs .nous disons : rejoignez nos ran^s pour qu enfin cesse
l'esclavage de 1 ouvrier
II fallait voir la haute direction et leurs valets se
réunir , la mine déconfite, sur le boulevard de Charorine Malgré un
piédestal improvisé par un banc public - 1 orateur , pj r se s 4 rands ye s -
tes et ses déhanchements , ferait mieux de se prù sente r à Me d ra.no
pour amuser les enfants mais non pour stimuler des valets hésitants.
Nous avons obtenu une victoire mais elle n'est pas
complète Aussi . à toutes et à tous
de tous les travailleurs meUra le ;-;
bligation d' abdique r .
Im,i Diriez le i.oi;;
Los uns dans la
Le s y u'. ro s à a a s
, nous disons que 1 union fraternelle
rona'. et le gouvernement dans l,o-
ur et 1 extérieur
théorie des cat>ibuUrds....
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Of*L U.Hi.
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et la rêaliré de la guerre
classes
- Me rc redi 5 juin
Dc*ns unr us. ut de Bc^nv-iis après 3 semaines de grève. la direction lot -j If
organise un vote secret, Mà !• demande du personnel1 (j)
- La reprise du i r<-\ - ' 1 est votée par 1300 oui contre 450 non .
2 h plus u.rd les délégués organisent le blocus à l'intérieur de l'uisne
80 trr-v» i lie ur s se désignent pour constituer le piquet de grève.
Occupation de tous les locaux- portes bloquées par des containers de putes
Des cocktails Molotov sont prêts à l'intérieur. Très bon moral des grévistes qui dttendrni
de pied ferme l'arrivée des flics A 4 h ÏO la sirène de l'usine hurle ; c'est l'alarme J
Déjà 5 cars sont c-.ux portes L«s gardes mobiles forcent une porte, s'engouffrent d.<ns 1 u
sine en lançant des bombes lacrymogènes et au soufre
Les ouvriers mettent les machines en marche -
Les délégués demandent i.lors de sortir dans le calme . Mais une fois d-mfe | ,
cour les grévistes refusent d'aller plus loin Devant leur résolution les gardes mobi'ei»
chargent crosse en av«nt ! d entre eux mnt raquent une femme enceinte - Les gréviste s
tentent alors de mettre le feu aux bidons d'alcool et d'acétone stockés à la porte IN
de pièces en acier, et P 'efforcent de fort
bombardent les gardes mobiles de pa-/s e pces en acier, e P eorcen e t «
le barrage 2 C RS sont bouchés ; l'un d'entre eux s'écroule- touché à la tête par un p ivi
PUIS un commissaire est durement Atteint par une brique , Dernière charge massive
dispersion générale des grévistes qui se regroupent 400 m plus loin où ils accueillcni li '->
ou v rie rs venus pou r tr - \ ;. 1 1 U- r à 7 h
Fcot'urés p. r U <= ^ifiqurs
de solidarité "eur^
brutak-s des CRS , ils reioiun<;nt dans un mou- t n,
ment pa p de rcpri se du t
1 ! I >t q rêve c ont i
ATELIER POPULAIRE
Depuis l'occupation de l'Ecole des Beaux Arts,des Ôièves et artistes progressistes met-
tent ,dans l'anonymat le plus complet,leurs capacités au service des luttes menées chaque jour
par les travailleurs.
Ce n'est pas un travail de laboratoire:des ouvriers viennent apporter des slogans,discu-
ter avec les artistes et étudiants,critiquer les affiches produites ou les diffuser à l'exté-
rieur.
A l'entrée de l'atelier op peut lire:"Travailler dans l'atelier populaire,c'est soutenir
concrètement le grand mouvement des travailleurs en grève qui occupent leurs usines,contre le
gouvernement gaulliste anti-populaire.En mettant toutes ses capacités au service de la lutte
des travailleurs,chacun dans cet atelier travaille aussi pour lui,car il s'ouvre par la prati«(
que au pouvoir éducateur des nasses populaires".
Et chacun maintenant,travailleur et étudiant,étranger ou français,vient participer
dans l'enthousiasme à la production des affiches.
Ainsi le style de travail bourgeois qui était en pratique a complètement disparu : les
projets d'affiches fait en commun après une analyse politique des événements de la journée ou
après des discussions aux portes des usines,sont proposées démocratiquement en fin de journée
en Assemblée Générale .
Voilà comment on juge - l'idée politique est elle juste ?
- l'affiche transmet-elle bien cette idée ?
Puis les projets acceptés sont réalisés en sérigraphie et litographie. , par des
équipes qui se relaient nuit et jour .
Des dizaines d'équipes de colleurs se sont constituées, rejointes par celles des
comités d'Action de quartiers et des comités de grève des usines occupées, chacune relatant
ses expériences et ses discussions parmi la population .
Depuis, des équipes de production d'affiches populaires s'installent dans diffé-
rents comités d'Action de Paris et de Banlieue, d'autres s'installent en province afin de ré-
aliser plus étroitement la liaison étudiants, ouvriers et paysans-pauvres .
LA LUTTE CONTINUE
De plus en plus, les différentes couches de la population propagent par ces affi-
ches les idées justes des travailleurs . Et les étudiants et artistes progressistes, tout en
se plaçant concrètement au servies de la lutte du peuple, se mettent à son école et révisent
leur point de vue en se liant aux masses .
A L'ABELIER POPULAIRE CHACUN EST DETERMINE A POURSUIVRE L'ACTION ENGAGEE .
VIVE LA LUTTE MILITANTE DES ARTISTES AU SERVICE DU PEUPLE TRAVAILLEUR !
auocaU proor.
au /eruice deé crauaKfeur/ô
f>cùbi&fié>t POU*.
rr>outrt.m
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/'& oui eb'ael*! de.
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