La cause du peuple
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la cause
du peupl
du peupl
Journal de front populaire
u.a«.-n
Sur les murs de Paris, dans les manifestations, dans certains tracts apparaît fréquemment le mot d'ordre
"élections - trahison ! " A la veille du premier tnur il est bon que nous revenions sur ce mot d'ordre pour réaffir-
mer le pourquoi de la trahison électorale et le commen+: de la riposte populaire .
"élections - trahison ! " A la veille du premier tnur il est bon que nous revenions sur ce mot d'ordre pour réaffir-
mer le pourquoi de la trahison électorale et le commen+: de la riposte populaire .
Dire "élections — trahison !" cela veut dire que nous n'acceptons pas ces élections truquées, ces élec-
tions de Juin 1968, organisée par la dictature gaulliste et soutenue par l'appareil dirigeant de la C.G.T. et du
P.C. F. pour briser le mouvement gréviste de masse. Cela veut dire que nous considérons que ceux qui acceptent une
campagne sans se situer dans les cadres que se sont données les masses lors du mouvement de mai, acceptent la trahison
électorale .
tions de Juin 1968, organisée par la dictature gaulliste et soutenue par l'appareil dirigeant de la C.G.T. et du
P.C. F. pour briser le mouvement gréviste de masse. Cela veut dire que nous considérons que ceux qui acceptent une
campagne sans se situer dans les cadres que se sont données les masses lors du mouvement de mai, acceptent la trahison
électorale .
De quelle trahison . sfegit— il donc ? : Alors que le mouvement gréviste est en plein développement dans
les usines, les chantiers et les bureaux, alors que les masses laborieuses des quartiers et des campagnes, les étu-
diants, les lycéens trouvaient dans la pratique les formes nouvelles de l'exoression politiaue de masse, le pouvoir
prend peur ... Il tape sur la table, fait le chantage à la guerre civile, instaure une forme larvée d'état de siège,
prépare la répression contre le mouvement populaire en se servant de la clique des généraux réactionnaires du putsch
du 13 mai, organise des élections précipitées et réclamme des forces dites de gauche qu'elles brisent le mouvement de
masse . Que font alors les forces du "bloc de gauche" et du PCF ? : comme le pouvoir elles prennent peur, comme le
pouvoir elles ne contrôlent pas le mouvement et comme tous les réactionnaires elles ont peur des masses, elles ont
peur de la plus large démocratie pour le peuple, elles ont peur du contrôle des masses sur leurs activités . Ce que
veut l'opposition de "gauche" ce n'est pas que le peuple bouge, c'est le pouvoir pour la petite poignée de leurs di-
rigeants sans que rien d'important ne change par ailleurs .En acceptant que le terrain de la lutte se déplace de l'ini-
tiative créatrice des masses en luttes à l'ennuyeuse campagne électorale des politiciens bourgeois, 1 "opposition parle-
mentaire a fait le jeu du pouvoir . A l'appel de la dictature gaulliste elle a vu dans ces élections le moyen de bri-
ser le mouvement, elle a compris que le gouvernement en agissant avec cette rapidité empêchait l'organisation des
forces issues des luttes, dans les usines occupées, dans .les quartiers populaires, parmi la jeunesse intellectuelle.
Pour le pouvoir comme pour ses alliés de l'opposition, participation veut dire maintien de l'ordre établi et difficul-
tés pour les forces du peuple de s'affirmer avec ampleur dans la campagne électorale . Car de fait ce que craignait le
plus le gaullisme et la "gauche" (FGDS — PCF») c'était de voir la-, ml itants des comités de grève, les syndicalistes
prlétariens de la CGT, les comités d'action de quartier, la jeunesse trouver Iss formes d'une campagne qui donne la
parole au peuple, d'une campagne qui permette qu^ partout soient présents les candicats de Front Populaire issus de
la pratique du mouvement de masse . Voila la signification du mot d^rdre : "élections - trahison !" .
les usines, les chantiers et les bureaux, alors que les masses laborieuses des quartiers et des campagnes, les étu-
diants, les lycéens trouvaient dans la pratique les formes nouvelles de l'exoression politiaue de masse, le pouvoir
prend peur ... Il tape sur la table, fait le chantage à la guerre civile, instaure une forme larvée d'état de siège,
prépare la répression contre le mouvement populaire en se servant de la clique des généraux réactionnaires du putsch
du 13 mai, organise des élections précipitées et réclamme des forces dites de gauche qu'elles brisent le mouvement de
masse . Que font alors les forces du "bloc de gauche" et du PCF ? : comme le pouvoir elles prennent peur, comme le
pouvoir elles ne contrôlent pas le mouvement et comme tous les réactionnaires elles ont peur des masses, elles ont
peur de la plus large démocratie pour le peuple, elles ont peur du contrôle des masses sur leurs activités . Ce que
veut l'opposition de "gauche" ce n'est pas que le peuple bouge, c'est le pouvoir pour la petite poignée de leurs di-
rigeants sans que rien d'important ne change par ailleurs .En acceptant que le terrain de la lutte se déplace de l'ini-
tiative créatrice des masses en luttes à l'ennuyeuse campagne électorale des politiciens bourgeois, 1 "opposition parle-
mentaire a fait le jeu du pouvoir . A l'appel de la dictature gaulliste elle a vu dans ces élections le moyen de bri-
ser le mouvement, elle a compris que le gouvernement en agissant avec cette rapidité empêchait l'organisation des
forces issues des luttes, dans les usines occupées, dans .les quartiers populaires, parmi la jeunesse intellectuelle.
Pour le pouvoir comme pour ses alliés de l'opposition, participation veut dire maintien de l'ordre établi et difficul-
tés pour les forces du peuple de s'affirmer avec ampleur dans la campagne électorale . Car de fait ce que craignait le
plus le gaullisme et la "gauche" (FGDS — PCF») c'était de voir la-, ml itants des comités de grève, les syndicalistes
prlétariens de la CGT, les comités d'action de quartier, la jeunesse trouver Iss formes d'une campagne qui donne la
parole au peuple, d'une campagne qui permette qu^ partout soient présents les candicats de Front Populaire issus de
la pratique du mouvement de masse . Voila la signification du mot d^rdre : "élections - trahison !" .
Qu'il soit bien entendu que cjuand nous disons "élections— trahison! " nous nous plaçons sur le terrain de
la lutte politique . Nous pensons que proclamer comme certain qu'il faut lutter contre les élections "par tous les
moyens" révèle '1 "absence d'analyse sur les perspectives du mouvement populaire et d'une absence de confiance dans les
masses . La tâche des militants de front populaire c'est de donner partout la parole aux masses pour qu'elles s'orga-
nisent et isolent la poignée de leurs ennemis. Ce n'est pas en avançant des mots d'ordre dont la violence est inver-
sement proportionnelle à la clarté des objectifs politiques que l'on pourra rallier les 90% de la population; ce n'est
pas l'action par tous les moyens qui doit *etre prônée mais les moyens de l'action populaire qui doivent être expliqués
et expérimentés dans le t ravail au sein des masses .
la lutte politique . Nous pensons que proclamer comme certain qu'il faut lutter contre les élections "par tous les
moyens" révèle '1 "absence d'analyse sur les perspectives du mouvement populaire et d'une absence de confiance dans les
masses . La tâche des militants de front populaire c'est de donner partout la parole aux masses pour qu'elles s'orga-
nisent et isolent la poignée de leurs ennemis. Ce n'est pas en avançant des mots d'ordre dont la violence est inver-
sement proportionnelle à la clarté des objectifs politiques que l'on pourra rallier les 90% de la population; ce n'est
pas l'action par tous les moyens qui doit *etre prônée mais les moyens de l'action populaire qui doivent être expliqués
et expérimentés dans le t ravail au sein des masses .
La farce électorale se déroule au milieu du désintérêt généra}.; Je bloc des "gauches", PCF en tête, va
confirmer sa trahison; le pouvoir va tenter de se substituer à lui m~eme en hésitant encore entre le renforcement de
la répression et la duperie de la participation . Mais nous sommes aussi dans une situation ou les candidats de Front
populaire n'ont pas pu se dégager puisque la précipitation du pouvoir et de ses alliés était faite pour empêcher que
les hommes issus du mouvement de masse soient désignés par d'authentiques assemblées populaires comme candidat du
programme élaboré par les masses elles mêmes et sous' leur contrôle permanent .
la répression et la duperie de la participation . Mais nous sommes aussi dans une situation ou les candidats de Front
populaire n'ont pas pu se dégager puisque la précipitation du pouvoir et de ses alliés était faite pour empêcher que
les hommes issus du mouvement de masse soient désignés par d'authentiques assemblées populaires comme candidat du
programme élaboré par les masses elles mêmes et sous' leur contrôle permanent .
Puisque à plusieurs reprises les masses populaires, la jeunesse, ont désigné clairement qu'elles avaient
un double ennemi : la dictaure gaulliste et les capitulSrds de la direction du PCF et de la CGT, puisque ces élections
sont truquées principalement par l'absence de candidats de Front populaire, nous nous refusons à apporter nos suffra-
ges aux briseurede grève et que l'on ne compte pas sur nous pour faire :'le jeu de quiconque .Ces élections sont une
parodie, cela est bien clair, nous devons le dire jusqu'au fond de l'urne en inscrivant sur nos bulletins : "Vive le
gouvernement populaire" .
un double ennemi : la dictaure gaulliste et les capitulSrds de la direction du PCF et de la CGT, puisque ces élections
sont truquées principalement par l'absence de candidats de Front populaire, nous nous refusons à apporter nos suffra-
ges aux briseurede grève et que l'on ne compte pas sur nous pour faire :'le jeu de quiconque .Ces élections sont une
parodie, cela est bien clair, nous devons le dire jusqu'au fond de l'urne en inscrivant sur nos bulletins : "Vive le
gouvernement populaire" .
Le mouvement de masse ne s'arrêtera pas avec le premier tour, ni avec le second . Au delà des urnes
c'est le mouvement populaire qui se lève, sa force est immense, elle balayera les montagnes nul écrasent notre peuple
: la dictature gaulliste et la trahison capitularde.
: la dictature gaulliste et la trahison capitularde.
Dimanche nous affirmerons notre confiance dans le développement de la révolution populaire, nous refu-
serons la parodie de démocratie sous le .contrôle des CRS, nous voterons nul, nous inscrirons sur nos bulletins :
serons la parodie de démocratie sous le .contrôle des CRS, nous voterons nul, nous inscrirons sur nos bulletins :
vive le gouvernement populaire!
poings levés,Ia f rance
poings levés,Ia f rance
populaire est à nous!
A CÎTROËN -ME55IAN LES OUVRIERS FONT BLOC
MESSIAN - CITROEN & CAMBRAI a été la première usine du
Nord occupée par les travailleurs.Elle est actuellement la dernière
avec USINOR DUNKERQUE .
Nord occupée par les travailleurs.Elle est actuellement la dernière
avec USINOR DUNKERQUE .
En 5 semainés,comme le dit le dernier tract des travailleurs
"la direction n'a trouvé que trois heures pour discuter. Et pendant
ces trois heuras, la direction a beaucoup parlé mais le plus souvent
pour ne rien dire." Et ces entrevue octroyées,elle les faisaient
attendre. Tous les deux jours le directeurprévenait qu'il allait
venir "négocier". Tous les travailleurs (postes de nuit , y compris)
se mobilisaient. Puis au dernÈÉr moment ,1e directeur prévenait
qu1 "il avait un empêchement".
"la direction n'a trouvé que trois heures pour discuter. Et pendant
ces trois heuras, la direction a beaucoup parlé mais le plus souvent
pour ne rien dire." Et ces entrevue octroyées,elle les faisaient
attendre. Tous les deux jours le directeurprévenait qu'il allait
venir "négocier". Tous les travailleurs (postes de nuit , y compris)
se mobilisaient. Puis au dernÈÉr moment ,1e directeur prévenait
qu1 "il avait un empêchement".
Après quelques attentes décevantes, de ce genre,le diroteur
s'est présenté un beau jour pour discuter. Les délégués lui ont
dit: "on déjeune,on a pas le temps,revenez cette après-midi".
Puis, la direction a envoyé "ses propositions" (déjà re^uséespar
les délégués] à tous les travailleurs pour que chacun soit juge.
s'est présenté un beau jour pour discuter. Les délégués lui ont
dit: "on déjeune,on a pas le temps,revenez cette après-midi".
Puis, la direction a envoyé "ses propositions" (déjà re^uséespar
les délégués] à tous les travailleurs pour que chacun soit juge.
Chacun a reçu,sous enveloppe,à son nom,un imprimé de 4 pages
racontant toutes les augmentations que la direction accordait si
le travail reprenait sous 48 heures.
racontant toutes les augmentations que la direction accordait si
le travail reprenait sous 48 heures.
En lisant bien ce prospectus,les travailleurs ont décou-
vert que les augmentations aboutissaient en fait,à une perte de
salaire de 0,10 à 0,20 centimes par heure.
vert que les augmentations aboutissaient en fait,à une perte de
salaire de 0,10 à 0,20 centimes par heure.
Aussitôt;tous ont rapporté leur exemplaire ds protocole
d'accord et l'ont rendu ensemble à la direction.. Vtfcant à leur manière
la continuation de la lutte jusqu'à satisfaction complète.
la continuation de la lutte jusqu'à satisfaction complète.
Le patron a eu le front de prétendre qu'ils y avaient tffe
foccés par les délégués . Et que seul le vote secret assurait la
liberté de l'individu. Les travailleurs connaissent le dada du
patronat. Pour eux le vote secret c'est une indignité. [Dis ont
organisé -J-au poste du Matin un vote secret sur le vote secret
qui a obtenu comme résultat:I30 contre sur 136 votant [Citroën
emploie 400 ouvriers).
foccés par les délégués . Et que seul le vote secret assurait la
liberté de l'individu. Les travailleurs connaissent le dada du
patronat. Pour eux le vote secret c'est une indignité. [Dis ont
organisé -J-au poste du Matin un vote secret sur le vote secret
qui a obtenu comme résultat:I30 contre sur 136 votant [Citroën
emploie 400 ouvriers).
Après ces Quelques gifles,la dirction comprendra paut-être
qu'elle DOIT CEDER.
qu'elle DOIT CEDER.
Plus que jamais les travailleurs font bloc. Les travail
leurs qui arrivaient en retard à leur poste comprennent qu'ils doi-
vent être là,ce n'est pas le moment de se démobiliser. Ceux qui ne
voulaient pas "sortir de l'usine" pour aller expliquer leur lutte
et faire appel à la- solidatité des autres boites pour ne pas effa-
roucher la direction ,ne pas apparaître comme 1'avant—garde sont
maintenant les premier dans les éqipes de diffusion de tracts,
les premier à organiser les collectes dans les maisons,les vil-
lages, environnants les autres boites.
leurs qui arrivaient en retard à leur poste comprennent qu'ils doi-
vent être là,ce n'est pas le moment de se démobiliser. Ceux qui ne
voulaient pas "sortir de l'usine" pour aller expliquer leur lutte
et faire appel à la- solidatité des autres boites pour ne pas effa-
roucher la direction ,ne pas apparaître comme 1'avant—garde sont
maintenant les premier dans les éqipes de diffusion de tracts,
les premier à organiser les collectes dans les maisons,les vil-
lages, environnants les autres boites.
Sur le panneau d'affichage de l'usine qui restait vide
un travailleur a écrit:" la vraie grève commence contre la prime
"des suicides". L "prime rui les prive de liberté";pour que Citroen
cède ,tous les travailleurs de Messian avec la solidarité et le
soutien de tous sont prêts à tenir jusqu'au bout.
un travailleur a écrit:" la vraie grève commence contre la prime
"des suicides". L "prime rui les prive de liberté";pour que Citroen
cède ,tous les travailleurs de Messian avec la solidarité et le
soutien de tous sont prêts à tenir jusqu'au bout.
L'ACTION
PAIE!
PAIE!
A la C.I.M.A I.H.F de Saint-Dizier If- grève s'était très
mal terminée. Nous avions repris le travail avec seulement des
promesses. Et ça à la suite d'un vote secret demandé par la dirc-
tion et accepté par nos délégués alors que le matin même 900
ouvriers urcnime.o c.\,\ '': er.l v>'ncci:p.' ": 'usine en masse,montrant ainb-i.
leur volonté d'aller jusqu'au bout. Ce n'était vraiment pas une
"reprise victorieuse",mais les patrons et les c^pitulards de la
direction confédérale de In CGT étaient contents. A une semaine
des Clections,le "calme" était revenu.
mal terminée. Nous avions repris le travail avec seulement des
promesses. Et ça à la suite d'un vote secret demandé par la dirc-
tion et accepté par nos délégués alors que le matin même 900
ouvriers urcnime.o c.\,\ '': er.l v>'ncci:p.' ": 'usine en masse,montrant ainb-i.
leur volonté d'aller jusqu'au bout. Ce n'était vraiment pas une
"reprise victorieuse",mais les patrons et les c^pitulards de la
direction confédérale de In CGT étaient contents. A une semaine
des Clections,le "calme" était revenu.
Seulement ,voilà les ouvriers ont déjoué leurs manoeuvres
Pendant deus jours, nous avons beaucoup travaillé dans les ateliers
ça discutait ferme. Alors mercredi,quand la dirstion a proposé
moinsque les accords de Grenelle, ça n'a pas traîné. On est tous r,
sorti dans la cour de l'usine. Là les délégués ont demandé:qu'est-
ce qu'on fait ",ils auraient du le savoir. Immédiatement,toute 1*
usine a été réoccupée:les grilles cadenassées,le drapeau de nouveau
sur le château d'eau.Les mensuels sautaient par dessus le grillage
pour se sauver. Salut,les petits lapins! Joux et Nany,les dircteurs
étaient bouclés dans leurs bureaux.
Pendant deus jours, nous avons beaucoup travaillé dans les ateliers
ça discutait ferme. Alors mercredi,quand la dirstion a proposé
moinsque les accords de Grenelle, ça n'a pas traîné. On est tous r,
sorti dans la cour de l'usine. Là les délégués ont demandé:qu'est-
ce qu'on fait ",ils auraient du le savoir. Immédiatement,toute 1*
usine a été réoccupée:les grilles cadenassées,le drapeau de nouveau
sur le château d'eau.Les mensuels sautaient par dessus le grillage
pour se sauver. Salut,les petits lapins! Joux et Nany,les dircteurs
étaient bouclés dans leurs bureaux.
Eh bien, comme ça les patrons ont compris,le jeudi matin
ils lâchaient le morceau. Pas trop gros,d'accord,mais enfin quel-
que chose:
ils lâchaient le morceau. Pas trop gros,d'accord,mais enfin quel-
que chose:
-50 centimes de l'heure en deux fois,
—troisième semaine de gratification.
—troisième semaine de gratification.
—récupération des jours de grève à raison de 2 heures par
semaine au lieu de 4.
semaine au lieu de 4.
Alors,ce morceau,comment l'avons-nous obtenu? Par le vote
secret ,ou bien per une action unie et résolue? Qu'est ce que cela
prouve? qu'ont paut mettre les patrons à genoux. Sans nous, ils ne
sont rien. La grève nous a montré notre force,il est possible de
faire marcher les usines sans le patron. C'est seulement ce jour
là que nous aurons conquis la liberté. Mais pour cela,il faut s'or-
ganiser. Il faut oue la CGT redevienne le grsnd syndicat de lutte
de classe.
secret ,ou bien per une action unie et résolue? Qu'est ce que cela
prouve? qu'ont paut mettre les patrons à genoux. Sans nous, ils ne
sont rien. La grève nous a montré notre force,il est possible de
faire marcher les usines sans le patron. C'est seulement ce jour
là que nous aurons conquis la liberté. Mais pour cela,il faut s'or-
ganiser. Il faut oue la CGT redevienne le grsnd syndicat de lutte
de classe.
POUR LE
ET LA LIBERTE
NOUS VAINCRONS !
Les syndicalistes prolétariens
CGT — C.I.M.A
CGT — C.I.M.A
Camarades,il ne faut pas devant la braderie de notre grève
(4 semaines pour 15% aux bas salaires, et 11,9/o aux salaires "élevés
laisser place au découragement:le patron et les responsables de ce-è
échec seraient trop contents.
(4 semaines pour 15% aux bas salaires, et 11,9/o aux salaires "élevés
laisser place au découragement:le patron et les responsables de ce-è
échec seraient trop contents.
Camarades, vous qui les larmes aux yeux ,les poings et dents
serré.' ?s, avez à contre coeur repris le travail, nous vous disons: "ce
n'est qu'un début,continuons le combat".
serré.' ?s, avez à contre coeur repris le travail, nous vous disons: "ce
n'est qu'un début,continuons le combat".
Les bradeurs ont eu peur soi ! dio. n d'un affrontement entre
Horaire et mensuels;et bien,à qui la Faute ?ils se sont conduits
en" marchands de tapis" demandant! 200F puis une semaine après 120F
pui~ 100F pour en arriver à moins de £CF ,alors que nous avions a
après un vote secret 75/c de voix pour la poursuite de le grt.vR.
en" marchands de tapis" demandant! 200F puis une semaine après 120F
pui~ 100F pour en arriver à moins de £CF ,alors que nous avions a
après un vote secret 75/c de voix pour la poursuite de le grt.vR.
Camarades, la lutte descmensuels est la même que la notre,
et s'ils ne le comprennent pas,il faut le leur montrer,le leur pr
prouver faire leur éducation s'il le faut, ce que nos délégués ont
négligé de faire.
et s'ils ne le comprennent pas,il faut le leur montrer,le leur pr
prouver faire leur éducation s'il le faut, ce que nos délégués ont
négligé de faire.
Ou sont les 700F demandes par une employée à l'embauche?
qOu en est la réduction d'horaire chez meile B ,chef du poste des
dactylos, la"garde chiourme" de laCana: une demi-heure le matin
et le samedi matin "pour récupérer le travail accumuler pendant la
grève". Au lieu d'une demi heure de travail en moins: 7H30 en plus.
Le beau résultat! il ne faut pas ou» cela soit! Qu'attendent les
délégués pour intervenir?
qOu en est la réduction d'horaire chez meile B ,chef du poste des
dactylos, la"garde chiourme" de laCana: une demi-heure le matin
et le samedi matin "pour récupérer le travail accumuler pendant la
grève". Au lieu d'une demi heure de travail en moins: 7H30 en plus.
Le beau résultat! il ne faut pas ou» cela soit! Qu'attendent les
délégués pour intervenir?
La menace de l'encre rouge au personnel ne peut arrêter
les justes revendications. Laiseons trembler les bervis de la dir—
les justes revendications. Laiseons trembler les bervis de la dir—
. _it galon ,se croient investiis de la
ection , qui ,ayant un petit galon,se croient investis de la
puissance divine mais tremblent devant un autre petit galon. Les
ouvriers .ceiiH^c la, les ont reconnu et lorsqu'ils les croisent,
un sourire de mépris les accompagne. Le fric en a fait fies Flics
et lorsqu'on pense mitrise,on pense traîtrise.
puissance divine mais tremblent devant un autre petit galon. Les
ouvriers .ceiiH^c la, les ont reconnu et lorsqu'ils les croisent,
un sourire de mépris les accompagne. Le fric en a fait fies Flics
et lorsqu'on pense mitrise,on pense traîtrise.
La lutte continue;nos revendications sont justps:
-les 40 heures
-suppression du chômage par la repartition du travail
entre tous les.ouvriers actifs et chômeurs,
-à travail égal,salaire égal
-à travail égal,salaire égal
- la retraite à 60 ans;
-l'abrogation des ordonnances sur la sécurité sociale
-liberté syndicales
-égalité complète des droits des travailleurs flrançais
et immigrés.
Messieurs les délégués briseurs de grève, ce ,i'est pas les commis_
sion paritaires vendues au patronat qui vous les donnerons.Heureu-
sement un sang nouveau et jeune souffle ,les ouvriers ont compris
qu'une chose pareil ne doit plus se passer et se préparent à la la
lutte. Une lutte pour leurs droits et pour pouvoir se regarder dans
une glace,ce que vous ne pouvez plus faire sans vous dégoûter.
sion paritaires vendues au patronat qui vous les donnerons.Heureu-
sement un sang nouveau et jeune souffle ,les ouvriers ont compris
qu'une chose pareil ne doit plus se passer et se préparent à la la
lutte. Une lutte pour leurs droits et pour pouvoir se regarder dans
une glace,ce que vous ne pouvez plus faire sans vous dégoûter.
VIVE LA CGI DE LUTTE DECLASSE!
Un groupe de militants Trefimétaux GP
fULHOUSEiESS/NDiCALiSTES PROLETARIENS S'ORGANISENT
SUPERBA:
Le Lundi 20 Mai 1968 pour la première fois une grève
sérieuse aux Ets Superbajelle a duré plus de dix jours.Qui avait
démarré cette grève?les délégués?non!la base de= nuvriers?0ui!
sérieuse aux Ets Superbajelle a duré plus de dix jours.Qui avait
démarré cette grève?les délégués?non!la base de= nuvriers?0ui!
Les délTfués nous ont-ils soutenus à fond,ont-ils été
expliquer partout dans les ateliers notre lutte?NON!L'un d'eux
fait mieux puisqu'il nous dit que lui seul a le droit de donner
l'ordre de grève; les ouvriers n'ont-ils plus le droit de se défen-
dre eux-mêmes?si!et personne ne pourra leur enlever ce droit!
expliquer partout dans les ateliers notre lutte?NON!L'un d'eux
fait mieux puisqu'il nous dit que lui seul a le droit de donner
l'ordre de grève; les ouvriers n'ont-ils plus le droit de se défen-
dre eux-mêmes?si!et personne ne pourra leur enlever ce droit!
Puis laissant les ouvriers des ateliers fraisage et
entretien dans une attente de trois heures,ils s'en vont discuter
avec le patron au lieu d'organiser notre lutte.Vrainent il a fallu
beaucoup de temps à Messieurs les délégués pour dire au patron que
les ouvriers en avaient assez des salaires de misère.A IIH 45 ils
réunissent les ouvriers pour- leur dire que le patron ne veut pas
accorder ce que l'on demande et aussi et surtout pour nous découra-
ger dans notre lutte.Car au lieu de nous encourager Mr BEYER nous
décourage en disant que parmi nous il y a des pères de famille qui
ne pourront supporter cette grève.Mais un père de trois enfants se
lève pour lui dire que lui fera la grève et un mois s'il le faut.
Et cet exemple a été suivi de beaucoup d'autres.A midi au lieu d1
aider les ouvriers à s'organiser et préparer le meeting et le pi-
quet de grève,ils rentrent bien tranquillement chez eux alors que
les ouvriers se dévouaient.A plusieurs reprises on a été obligé
de chercher les délégués soit au bistrot soit chez eux,alors que
leur place était aux côtés des ouvriers.
entretien dans une attente de trois heures,ils s'en vont discuter
avec le patron au lieu d'organiser notre lutte.Vrainent il a fallu
beaucoup de temps à Messieurs les délégués pour dire au patron que
les ouvriers en avaient assez des salaires de misère.A IIH 45 ils
réunissent les ouvriers pour- leur dire que le patron ne veut pas
accorder ce que l'on demande et aussi et surtout pour nous découra-
ger dans notre lutte.Car au lieu de nous encourager Mr BEYER nous
décourage en disant que parmi nous il y a des pères de famille qui
ne pourront supporter cette grève.Mais un père de trois enfants se
lève pour lui dire que lui fera la grève et un mois s'il le faut.
Et cet exemple a été suivi de beaucoup d'autres.A midi au lieu d1
aider les ouvriers à s'organiser et préparer le meeting et le pi-
quet de grève,ils rentrent bien tranquillement chez eux alors que
les ouvriers se dévouaient.A plusieurs reprises on a été obligé
de chercher les délégués soit au bistrot soit chez eux,alors que
leur place était aux côtés des ouvriers.
Et pour comtale Mr BEYER,qui n'apas été foutu de donner la signi-
ficationd du drapeau rouge s'est permis de l'arracher. Souillant
ainsi nos camarades qui ont versé leur sang pour la cause de la
elasse ouvrière,car ce drapeau rouge était blanc,s'il est devenu
souge c'est par le sang de tous nos camarades morts.Enlever ce
drapeau, c ' était insulter le jeune garçon mort à félins,c'est insul-
ter notre camarade ouvrier tombé sous les balles des 'Q.R.5. à
Sochaux,hier marin. Mais ce n'est pas tout.
ficationd du drapeau rouge s'est permis de l'arracher. Souillant
ainsi nos camarades qui ont versé leur sang pour la cause de la
elasse ouvrière,car ce drapeau rouge était blanc,s'il est devenu
souge c'est par le sang de tous nos camarades morts.Enlever ce
drapeau, c ' était insulter le jeune garçon mort à félins,c'est insul-
ter notre camarade ouvrier tombé sous les balles des 'Q.R.5. à
Sochaux,hier marin. Mais ce n'est pas tout.
Le jeudi 30 Mai I960, un de nos délégués nous annonce
notre grande victoire, en effet certains camarades avaient obtenu
jusqu'à 1Fr d'augmentation de l'heure. Le patron s'étant engagé
à respecter la hiérarchie BARAUDY. Donc ce délégué nous demandait
de reprendre le travail vendredi 31,tous nous étions d'accord.Mais
"ô surprise le 31 Mai vers IIH,c'est à dire après que nous ayons
repris le travail était affiché l'accord signé des délégués et de
la direction. Que dit cet accord.
notre grande victoire, en effet certains camarades avaient obtenu
jusqu'à 1Fr d'augmentation de l'heure. Le patron s'étant engagé
à respecter la hiérarchie BARAUDY. Donc ce délégué nous demandait
de reprendre le travail vendredi 31,tous nous étions d'accord.Mais
"ô surprise le 31 Mai vers IIH,c'est à dire après que nous ayons
repris le travail était affiché l'accord signé des délégués et de
la direction. Que dit cet accord.
-que de 47h30 nous ne travaillerons plus que 40h
-que dans les salaires minima était incorporé une
prime de I4Ç4 ,c'est à dire que le SMIR n'es1 pas
respecté
—et il n'était pas question de l'augmentation des &/c
-que dans les salaires minima était incorporé une
prime de I4Ç4 ,c'est à dire que le SMIR n'es1 pas
respecté
—et il n'était pas question de l'augmentation des &/c
à partir du 1° juin.
En cTonir pela veut dire que beaucoup d'ouvriers ne gagnent pas plus
qu1 avant.C'étnih Taux -te dire qu'il n'y av/ait pas de stok car il
y avait des stok,d'autre part cela n'est pas notre affaire et de
plus c'était faire payer aux ouvriers le prix de leur propre grève
or si nous nous sommes mis en grève c'est à cause des salaires de
misère que nous versait notre patron.
qu1 avant.C'étnih Taux -te dire qu'il n'y av/ait pas de stok car il
y avait des stok,d'autre part cela n'est pas notre affaire et de
plus c'était faire payer aux ouvriers le prix de leur propre grève
or si nous nous sommes mis en grève c'est à cause des salaires de
misère que nous versait notre patron.
—Dans un autre paragraphe les délégués donnent un co
coup de main au patron pour mieux gérer sa boiteî En déclarant
que dans sa boite il y a des éléments non aptes à la production
et que donc le patron se verraifcntians l'obligation de s'en séparer
avec la bénédiction des délégués .C'est à dire que nos délégués
ne défendent plus nos int~er"ets mais CEUX DU PATRON.
coup de main au patron pour mieux gérer sa boiteî En déclarant
que dans sa boite il y a des éléments non aptes à la production
et que donc le patron se verraifcntians l'obligation de s'en séparer
avec la bénédiction des délégués .C'est à dire que nos délégués
ne défendent plus nos int~er"ets mais CEUX DU PATRON.
Et pour ''terminer ils s'interdisent toute grève.Il
est dit dans le dernier paragraphe que "si iLeg représentants du
personnel,une partie du personnel ou 1'ensemble du personnel
décidaient d'un arrêt de travail les avantages ci—dessous acquis
deraient considérés comme nuls et non valables. Nous autres ouvriÉ:
nous appelons celade la trahison pure "et simple. Aussi incroyable
que cela plusse paraître c'est vrai. Allez tous voir au tableau
d'affichage général.
est dit dans le dernier paragraphe que "si iLeg représentants du
personnel,une partie du personnel ou 1'ensemble du personnel
décidaient d'un arrêt de travail les avantages ci—dessous acquis
deraient considérés comme nuls et non valables. Nous autres ouvriÉ:
nous appelons celade la trahison pure "et simple. Aussi incroyable
que cela plusse paraître c'est vrai. Allez tous voir au tableau
d'affichage général.
Messieurs les délégués nous vous posons la question
êtes vous ouvriers ou actionnaires aux Ets SUPERBA?
Pour nous la chose est maintenant claire vous nous
avez trahi,nous ne voulonsplus de vous.
êtes vous ouvriers ou actionnaires aux Ets SUPERBA?
Pour nous la chose est maintenant claire vous nous
avez trahi,nous ne voulonsplus de vous.
Les Syndicalistes prolétariens
8e la C.G.T.
8e la C.G.T.
MINES DE P o r* s s r/NON W VOTÉ DECRET!
Les dirigeants syndicaux du bassin Potassique croyaient
avoir trouvé dans le vote secret l'arme absolue pour mettre fin
à la grève. Mais en f>it ça = été l'arme de leur perte. Car c'est
lui qui a fait naître la révolte des travailleurs.c"est sur cette
question que les syndicalistes prolétariens ont démasqué la tra-
hison des pontes. Au soir du vote,les syndicalistes prolétariens
se sont organisés. Ils ont décide d e faire un article et de "" ~t
s^um^ttre à la critique des masses avant de l'envoyer à tous leurs
camarades encore en lutte/
avoir trouvé dans le vote secret l'arme absolue pour mettre fin
à la grève. Mais en f>it ça = été l'arme de leur perte. Car c'est
lui qui a fait naître la révolte des travailleurs.c"est sur cette
question que les syndicalistes prolétariens ont démasqué la tra-
hison des pontes. Au soir du vote,les syndicalistes prolétariens
se sont organisés. Ils ont décide d e faire un article et de "" ~t
s^um^ttre à la critique des masses avant de l'envoyer à tous leurs
camarades encore en lutte/
Pour cela,ils ont dffusé l'article sur les lieux de tra-
vail, dans leur quartier,et l'ont discuté avec l'ensemble des
travailleurs. Devant l'accueil favorable dfis mineurs,ils onr
décidé de le publier pour soutnlr leurs frères encore en grève,
et ils ont décidé de développer cette forme concrète U'E liaison
avec les masses. Car la liaison avec les masses,elle, est une
arme infaillible contre les pontes syndicaux coutpé des masses.
vail, dans leur quartier,et l'ont discuté avec l'ensemble des
travailleurs. Devant l'accueil favorable dfis mineurs,ils onr
décidé de le publier pour soutnlr leurs frères encore en grève,
et ils ont décidé de développer cette forme concrète U'E liaison
avec les masses. Car la liaison avec les masses,elle, est une
arme infaillible contre les pontes syndicaux coutpé des masses.
Pour nous quand Pompidou a sorti son couplet sur la liberté
du trc-n/ià1 et sur 1s vote secret , c'était clair: une machination
de plus.Quand 10 million de travailleurs se mettent en grève et
occuoent leur usine,ils se moquent pas mel des urnes de Mr Pompidou:
leur vois à eux ,c'est la grève,et ils le orient assez fort pour
que tout le monde l'entende!
du trc-n/ià1 et sur 1s vote secret , c'était clair: une machination
de plus.Quand 10 million de travailleurs se mettent en grève et
occuoent leur usine,ils se moquent pas mel des urnes de Mr Pompidou:
leur vois à eux ,c'est la grève,et ils le orient assez fort pour
que tout le monde l'entende!
Le vendredi,quand les délégués ont ramené les pJ"Op°sitions
du patron,c'est à dire l'état,et qu'ils ont O&faQOClÇO H^SW^isait
pas ,nous on était d'accord:poursuivnnH la grève ! Seuls la CFTC
et FO .comme d'habitude" ,voulaient arrêter. Seulement eux,on s'en
fout ,ils représentent rien,à part le patron.
du patron,c'est à dire l'état,et qu'ils ont O&faQOClÇO H^SW^isait
pas ,nous on était d'accord:poursuivnnH la grève ! Seuls la CFTC
et FO .comme d'habitude" ,voulaient arrêter. Seulement eux,on s'en
fout ,ils représentent rien,à part le patron.
L'ennui ,c'est aue les iii^igeants syndicaux ,eux ils s'en
foutent pMsjils veulent faire ]'unité même avec ces collaborateurs
du gouvernement.Alors quand la CFTC et FO disent qu'ils sont pour
la reprise du travail .comme Pompiaoou,et qu'ils exigent le vote
secret,comme Pompidou,tout le monde s 'incline.L'immense majorité
des militants CGT et même CFDT est contre?Tanfc pis ! " OJMJrades
Ça a été décidé par le comité de grève". Mais enfin,qui décide
au syndicat ?L'ensemble des militants,ou bien 2 ou 3 dirigeants ?
foutent pMsjils veulent faire ]'unité même avec ces collaborateurs
du gouvernement.Alors quand la CFTC et FO disent qu'ils sont pour
la reprise du travail .comme Pompiaoou,et qu'ils exigent le vote
secret,comme Pompidou,tout le monde s 'incline.L'immense majorité
des militants CGT et même CFDT est contre?Tanfc pis ! " OJMJrades
Ça a été décidé par le comité de grève". Mais enfin,qui décide
au syndicat ?L'ensemble des militants,ou bien 2 ou 3 dirigeants ?
Si ce sont 2 ou 3 dirigeants coupés de la base,nous nous
révolterons! A Bollwiller,on svait même décidé de se révolter:
révolterons! A Bollwiller,on svait même décidé de se révolter:
-pour nous,ce qu'il faut d'abord,c'est qu'au meeting,chaque
syjdicet dise clairement sa position:pour la lutte ou pour
la reprise,et pas qu'il tourne autour du pot,et pas qu'il se
démette de ses responsabilités. Pour déclencher le grève, on
n'a pas fait voter les mineurs,alors maintenant il ne faut
pas se défiler.
syjdicet dise clairement sa position:pour la lutte ou pour
la reprise,et pas qu'il tourne autour du pot,et pas qu'il se
démette de ses responsabilités. Pour déclencher le grève, on
n'a pas fait voter les mineurs,alors maintenant il ne faut
pas se défiler.
-ensuite,il faut que chacun,chaque mineur puisse monter au
micro,et expliquer sa position. La liberté c'est ça,et pas
seulement la liberté d'applaudir.
micro,et expliquer sa position. La liberté c'est ça,et pas
seulement la liberté d'applaudir.
-après,il faut que les délégués disent:" maintenant discutez
entre vous,pendant un quart d'heure ou une demi-heure,et
puis après on décidera."
entre vous,pendant un quart d'heure ou une demi-heure,et
puis après on décidera."
-et pour nous la décision,ce n'est pas le vote secret. Le v
vote secret ,c'est l'hypocrisie. Ou bien on ne vote pas,ou
bien on vote |i main levée, parce que là, chacun montre son
courage devant tous. Là,chacun voit autour de lui les copains
de travail,il se sent fort avec eux,plus fort que le patron,
et il vote pour la lutte ! Là les plus résolus entraînent les
autres.Tandisqu'au vote secret ,chacun est seul avec son en-
veloppe et seul face au patron,donc faible,etil vote pour la
reprise!
vote secret ,c'est l'hypocrisie. Ou bien on ne vote pas,ou
bien on vote |i main levée, parce que là, chacun montre son
courage devant tous. Là,chacun voit autour de lui les copains
de travail,il se sent fort avec eux,plus fort que le patron,
et il vote pour la lutte ! Là les plus résolus entraînent les
autres.Tandisqu'au vote secret ,chacun est seul avec son en-
veloppe et seul face au patron,donc faible,etil vote pour la
reprise!
-quand à la CGC elle est contre la grève ,dès le début,comme
toujours,et on aurait même pas du la laisser voter!
toujours,et on aurait même pas du la laisser voter!
Voilà ce qu'il faut faire!Seulement nous on n'était pas
des délégués;les propositions qu'on a faites,on ne les a pss écou-
tées.On = préféré sppliouer directement les décisions du comité de
grève. C'était la meilleure façon de terminer la grève, et on l'a
vu: 320 pour continuer, 420 pour arrêter!
des délégués;les propositions qu'on a faites,on ne les a pss écou-
tées.On = préféré sppliouer directement les décisions du comité de
grève. C'était la meilleure façon de terminer la grève, et on l'a
vu: 320 pour continuer, 420 pour arrêter!
NOUS ,NOUS DISONS AUX fflRAVAILLEURS QUI SONT ENCORE EN
GREVE:"NE VOUS LAISSEZ PAS FAIRE, N'ACCEPTEZ PAS LE VOTE SECRET!
ON A TOUJOURS RAISON DE SEREVOLTER CONTRE LES TRAHISONS".
GREVE:"NE VOUS LAISSEZ PAS FAIRE, N'ACCEPTEZ PAS LE VOTE SECRET!
ON A TOUJOURS RAISON DE SEREVOLTER CONTRE LES TRAHISONS".
ENTRAIDE' DE CLASSE
Préparée par les intimidations de la circulniresiqnée
dirction et délégués, la repression ne tarde pas à s'abattre:deux
ouvriers sont licenciéG:Le noyau des syndiqués les plus conscients
et les plus résolus décident aissitôt d'organiser une riposte de
messe. Ils rédinent le tract de mise au point et décident de le
diffuser le lendemain matin à l'entrée de l'usine. Mais la direc-
tion veille;une douzaine de cadres zélés,de In meute du patron sont
là:ils se sont levés exeptionnellement @ heures plus tôt pour sur-
veiller l'entrée et pointer sons doute "les éléments non aptes à
In production",ceua qui distribuent les tracts.
dirction et délégués, la repression ne tarde pas à s'abattre:deux
ouvriers sont licenciéG:Le noyau des syndiqués les plus conscients
et les plus résolus décident aissitôt d'organiser une riposte de
messe. Ils rédinent le tract de mise au point et décident de le
diffuser le lendemain matin à l'entrée de l'usine. Mais la direc-
tion veille;une douzaine de cadres zélés,de In meute du patron sont
là:ils se sont levés exeptionnellement @ heures plus tôt pour sur-
veiller l'entrée et pointer sons doute "les éléments non aptes à
In production",ceua qui distribuent les tracts.
F :ce à ces méthodes pol ; ci" res, les syndic"1lsres prol<5-
t riens ont décidé que pour l'instant il fallal'. contourner ' 'obs--
t.-icle. Ils ont choisi de s":.ppuyer sur 1'errer'"1 L de de cl sse aue
t riens ont décidé que pour l'instant il fallal'. contourner ' 'obs--
t.-icle. Ils ont choisi de s":.ppuyer sur 1'errer'"1 L de de cl sse aue
leurs proposaient les syndicalistes prolétariens des mines de
potasse ,sur les duels le patron de Supëeba n'avait pas les moyens
de faire pression.
potasse ,sur les duels le patron de Supëeba n'avait pas les moyens
de faire pression.
Avec l'un des licenciés,les mineurs o. ' dffusé le tract
des travailleurs ,de Superba à l'entrée de l'usine. Ceux ci ont
accueilli le tract dans l'enthousiasme.
des travailleurs ,de Superba à l'entrée de l'usine. Ceux ci ont
accueilli le tract dans l'enthousiasme.
Pendant c~ temps,les patrons tremblent,car ils voient 1
l'unité d'action des travailleurs déborder leurs propres usines.
A l'image de leurs maîtres les BEYER et autres traîtres tremblent;
l'unité d'action des travailleurs déborder leurs propres usines.
A l'image de leurs maîtres les BEYER et autres traîtres tremblent;
Seine symbolique à r3l'P~RBA:on a vu le délégué aider le
patron c fermer les portes roulantes,chacun poussant de son coté
pour mettre fin aux pr-'i e~,dues provocations. Mais les ouvriers,
saver.l c;u3 leur CGT,nu'ils recorquièrenl est la. ver1 table force,
la muraille indes ' i'uctible nue les efforts conjugués des patrons
K'~ Je leurs valets ne pourront pas ébranler.
patron c fermer les portes roulantes,chacun poussant de son coté
pour mettre fin aux pr-'i e~,dues provocations. Mais les ouvriers,
saver.l c;u3 leur CGT,nu'ils recorquièrenl est la. ver1 table force,
la muraille indes ' i'uctible nue les efforts conjugués des patrons
K'~ Je leurs valets ne pourront pas ébranler.
VIVE LES SYNDICALISTE': PROLETARIEN - DE MULHOUSE. ILS VAINCRONS!
vive le front
pour lebten-
et lalibert
pour lebten-
et lalibert
Justice pour les vieux travailleurs
Extraits de "POUR VIVRE" - Journal des COMITES d'ACTION
"VIEUX-TRAVAILLEURS - ETUDIANTS"
"VIEUX-TRAVAILLEURS - ETUDIANTS"
"POUR VIVRE : il faut le minimum nécessaire pour manqer à sa
faim et se loger décemment. Ce minimum vital, les vieux travail-
leurs de l'ont pas.
faim et se loger décemment. Ce minimum vital, les vieux travail-
leurs de l'ont pas.
DENONÇONS LES CONDITIONS DE VIE SCANDALEUSES QUI SONT LES LEURS.
Après avoir volé le fruit de leur travail, la bourgeoisie ne
donne même pas à la minorité de vieux travailleurs qui atteint
l'âge de la retraite (65 ans), le minimum vital.
donne même pas à la minorité de vieux travailleurs qui atteint
l'âge de la retraite (65 ans), le minimum vital.
Les vieux travailleurs ne veulent plus de cette situation.
RENFORÇONS LEUR COMBAT !
RENFORÇONS LEUR COMBAT !
Les vieux travailleurs ne disposent pas des moyens de lutte des
couches laborieuses de la population; mais leur expérience pré-
ci-euse leur donne une place naturelle dans le combat présent. Ils
veulent s'unir et s'organiser pour lutter en liaison avec les tra-
vailleurs actifs qui ont montré leur force et leur résolution dans
les grandes grèves actuelles.
couches laborieuses de la population; mais leur expérience pré-
ci-euse leur donne une place naturelle dans le combat présent. Ils
veulent s'unir et s'organiser pour lutter en liaison avec les tra-
vailleurs actifs qui ont montré leur force et leur résolution dans
les grandes grèves actuelles.
DEVELOPPONS LA SOLIDARITE DE LUTTE ENTRE VIEUX TRAVAILLEURS
TRAVAILLEURS ACTIFS !
TRAVAILLEURS ACTIFS !
ET
Les vieux travailleurs ne veulent pas la charité : après une vie
de labeur, c'est la JUSTICE qu'ils réclament et non une aumône.
de labeur, c'est la JUSTICE qu'ils réclament et non une aumône.
Ce journal, pris en main par les vieux travailleurs eux—mêmes,
aidés par des ouvriers actifs et des étudiants, servira de lion en-
tre eux, dénoncera les scandales, servira à développer l'action.
TOUS ENSEMBLE, LUTTONS POUR QUE JUSTICE SOIT RENDUE AUX VIEUX TRA-
VAILLEURS !
aidés par des ouvriers actifs et des étudiants, servira de lion en-
tre eux, dénoncera les scandales, servira à développer l'action.
TOUS ENSEMBLE, LUTTONS POUR QUE JUSTICE SOIT RENDUE AUX VIEUX TRA-
VAILLEURS !
Au cours de deux réunions qui ont eu lieu la semaine dernière
dans le 3ème arrondissement, les vieux travailleurs ont pu s'expri-
mer librement entre eux : ils ont dénoncé vigoureusement leurs con-
ditions de vie scandaleuses et défini les buts de leur combat fu-
tur."
dans le 3ème arrondissement, les vieux travailleurs ont pu s'expri-
mer librement entre eux : ils ont dénoncé vigoureusement leurs con-
ditions de vie scandaleuses et défini les buts de leur combat fu-
tur."
... "Dans le désir de lier la lutte des vieux travailleurs à celle
des couches laborieuses, nous avons pris contact avec des avocats
progressistes et des médecins qui désirent orienter leur activité
professionnelle vers une aide aux vieux travailleurs.
des couches laborieuses, nous avons pris contact avec des avocats
progressistes et des médecins qui désirent orienter leur activité
professionnelle vers une aide aux vieux travailleurs.
Dans les jours à venir, nous allons continuer notre travail
d'information auprès des vieux travailleurs en multipliant les ré-
unions publiques où tout le monde écrit sur des grandes feuilles
de papier ce qu'il dénonce dans la situation actuelle, ce qu'il
propose pour obtenir justice.
d'information auprès des vieux travailleurs en multipliant les ré-
unions publiques où tout le monde écrit sur des grandes feuilles
de papier ce qu'il dénonce dans la situation actuelle, ce qu'il
propose pour obtenir justice.
DENONÇONS LES CONDITIONS DE VIE SCANDALEUSES DES VIEUX TRAVAILLEURS
CRIONS LES DANS LA RUE
ECRIVONS LES SUR TOUS LES MURS !
unité grandissante des travailleurs
de la terre et des villes
A/a
Depuis le début de la grève s'est développé chez les pay-
i_ns un mouvement puissant Ji solidarité envers la classe ouvrière
en lutte. Il a consisté surtout dans leur participation massive et
directe au ravitaillement des familles en grève. Sur la demande des
familles ouvrières, souvent sur la proposition des paysans eux— mêmes,
d'importantes quantités de produits alimentaires sont livrées aux
Comités de Quartier et distribuées à bas prix aux grévistes.
i_ns un mouvement puissant Ji solidarité envers la classe ouvrière
en lutte. Il a consisté surtout dans leur participation massive et
directe au ravitaillement des familles en grève. Sur la demande des
familles ouvrières, souvent sur la proposition des paysans eux— mêmes,
d'importantes quantités de produits alimentaires sont livrées aux
Comités de Quartier et distribuées à bas prix aux grévistes.
Pourquoi cette solidarité '. Il n'en a pas toujours été
ainsi. Par exemple en 36, les ouvriers ne rencontraient pas chez
les paysans le même enthousiasme à les soutenir : bien plus, il
arrivait que des piquets de grève aient affaire à des commandos
de paysans armés. Depuis, 1 'événement du gaullisme, l'offensive
toujours plus dure du rr:;nd capital contre les travailleurs a fait
comprendre à la grande masse des travailleurs de la terre qu'ils
ont le même ennemi que la classe ouvrière : les profiteurs capita-
listes. Le sort de la grande masse des paysans, qui se détériore
de plus en plus, n'est pas meilleur ru G celui des ouvriers, beau-
coup d'entre eux sont des "srri^ards", surtout dans l'ouest. La
terre, dans la plupart des cas, ne leur appartient pas : c'est gé-
nt'ralt 'ant la propriété des richards qui ne la travaillent pas et
qui s'engraissent aux dépends des paysans, souvent ceux— là mêmes
nui exploitent les ouvriers des usines : les patrons, les capita-
listes. Comme un ouvrier qui peut se faire licencier à tout moment
suivant le bon plaisir du patron, un exploitant peut se faire ex—
oulser, en être réduit à venir grossir, en ville, les rangs des
chfîmeurs.
ainsi. Par exemple en 36, les ouvriers ne rencontraient pas chez
les paysans le même enthousiasme à les soutenir : bien plus, il
arrivait que des piquets de grève aient affaire à des commandos
de paysans armés. Depuis, 1 'événement du gaullisme, l'offensive
toujours plus dure du rr:;nd capital contre les travailleurs a fait
comprendre à la grande masse des travailleurs de la terre qu'ils
ont le même ennemi que la classe ouvrière : les profiteurs capita-
listes. Le sort de la grande masse des paysans, qui se détériore
de plus en plus, n'est pas meilleur ru G celui des ouvriers, beau-
coup d'entre eux sont des "srri^ards", surtout dans l'ouest. La
terre, dans la plupart des cas, ne leur appartient pas : c'est gé-
nt'ralt 'ant la propriété des richards qui ne la travaillent pas et
qui s'engraissent aux dépends des paysans, souvent ceux— là mêmes
nui exploitent les ouvriers des usines : les patrons, les capita-
listes. Comme un ouvrier qui peut se faire licencier à tout moment
suivant le bon plaisir du patron, un exploitant peut se faire ex—
oulser, en être réduit à venir grossir, en ville, les rangs des
chfîmeurs.
Aujourd'hui, à ORVAULT, un fermier se fait chasser de sa terre par-
ce que le propriétaire veut y construire un lotissement qui lui rap-
portera plus gros. A LA CHAPELLE/ERDE, un petit exploitant prend sa
retraite et sa terre n'est pas relouée, un jeune exploitant est
contraint de quitter sa terre parce que son propriétaire ref'use de
faire les réparations nécessaires aux bâtiments et pour parer au
scandale de l'exploitation en friche, le propriétaire décide de
reboiser le terrain... En moyenne depuis dix ans, à LA CHAPELLE/
ERDE, 8 à 10 paysans ont été forcés de quitter la terre chaque an-
née.
ce que le propriétaire veut y construire un lotissement qui lui rap-
portera plus gros. A LA CHAPELLE/ERDE, un petit exploitant prend sa
retraite et sa terre n'est pas relouée, un jeune exploitant est
contraint de quitter sa terre parce que son propriétaire ref'use de
faire les réparations nécessaires aux bâtiments et pour parer au
scandale de l'exploitation en friche, le propriétaire décide de
reboiser le terrain... En moyenne depuis dix ans, à LA CHAPELLE/
ERDE, 8 à 10 paysans ont été forcés de quitter la terre chaque an-
née.
Les paysans veulent être maîtres de la terre qu'ils tra-
vaillent comme les ouv iers veulent être maîtres de leurs usines.
Ils ne veulent plus être chassés comme des chiens.
vaillent comme les ouv iers veulent être maîtres de leurs usines.
Ils ne veulent plus être chassés comme des chiens.
Toujours plus nombreux, ils prennent conscience que leurs
véritables intérêts sont d'être aux cotés de la classe ouvrière
dans une lutte commune pour le socialisme, et cela malgré tous les
efforts déployés par les richards pour les en empêcher. Parce que
certains paysans en plus de la terre qu'ils louent aux richards,
possèdent un petit lopin à eux, les richards en profitent pour es-
sayer de leur faire croire que tous les propriétaires, de celui qui
possède 800 ha, comme le marquis de Grignés, au petit paysans pro-
priétaire d'un ha ou moins, sont solidaires et doivent ensemble lut-
ter contre le socialisme, la cause du peuple, le véritable intérêt
des paysans. Mais les profiteurs et les richards du CDR, dans leurs
agressions contre les paysans progressistes, ne réussissent à raco-
ler qu'une misérable poignée de jaunes, que le mouvement populaire
balaiera.
véritables intérêts sont d'être aux cotés de la classe ouvrière
dans une lutte commune pour le socialisme, et cela malgré tous les
efforts déployés par les richards pour les en empêcher. Parce que
certains paysans en plus de la terre qu'ils louent aux richards,
possèdent un petit lopin à eux, les richards en profitent pour es-
sayer de leur faire croire que tous les propriétaires, de celui qui
possède 800 ha, comme le marquis de Grignés, au petit paysans pro-
priétaire d'un ha ou moins, sont solidaires et doivent ensemble lut-
ter contre le socialisme, la cause du peuple, le véritable intérêt
des paysans. Mais les profiteurs et les richards du CDR, dans leurs
agressions contre les paysans progressistes, ne réussissent à raco-
ler qu'une misérable poignée de jaunes, que le mouvement populaire
balaiera.
les|ènagèrjtirent les leçons de la grève^
A ---- ---- içf*"r*+i f*f** +' ** " '
"LA GREVE ÇA NE SERT A RIEN
NON, LA GREVE TA SERT, LORSUE LA LUTTE EST MENEE JUSQU'AU BOUT.
A ce sujet un groupe tin ménagères écrit:
En Mai, nos maris ont fait grève, pour la satisfaction de leurs
revendications. Certaines augmentations de salaires ont été obte-
nues. Mais les patrons et l'Etat à leur service cherchent à récupé-
rer ce qu'ils ont été forcés de lâcher.
revendications. Certaines augmentations de salaires ont été obte-
nues. Mais les patrons et l'Etat à leur service cherchent à récupé-
rer ce qu'ils ont été forcés de lâcher.
Déjà sans attendre l'augmentation ef'sr.1""'ve dec sait ares,
l'Etat des patrons a augmenté 1er, prix:
l'Etat des patrons a augmenté 1er, prix:
1,10 F à 1,48 F augmentation: 30%
0,80 F 10%
0,80 F 10%
0,87 F 5°/o
0,73 F
0,82 F
0,82 F
Eau passe de
Pain
Lait
Viande
hachée
Fruits
etc ... (essence, gaz, taxis,
11,00 F 14,00 F
20%
10 à I5°/o
10 à I5°/o
D'ailleurs certaines de ces augmentations étaient prévues avant
la grève et les [augmentations de salaires. Néammoins les pal rnns
les ont favorisées I
la grève et les [augmentations de salaires. Néammoins les pal rnns
les ont favorisées I
En définitive, une augmertition de 10 à 15c/o des salaires est
déjà récupérée par les patrons par une augmentation du coût de la
vie (de 5 à 30%J.
déjà récupérée par les patrons par une augmentation du coût de la
vie (de 5 à 30%J.
NE NOUS LAISSONS pa' f -'-';( IL \
II faut eue la lutte des maris soit réellement vie : nr' HU:U'.
Pour cela il faut que la population et surtout nous,^ ménagères,
soyons vigilants: contrôler la hausse des prix gui se pratique dans
nos quartiers, lutter contre les augmentations de loyer, empêcher
IRS augmentations de tarifs des services publics (eau, gaz, électri
cité, RATP).
Pour cela il faut que la population et surtout nous,^ ménagères,
soyons vigilants: contrôler la hausse des prix gui se pratique dans
nos quartiers, lutter contre les augmentations de loyer, empêcher
IRS augmentations de tarifs des services publics (eau, gaz, électri
cité, RATP).
Ce journal sera notre journal, l'information que nous y mett-
rons nous en discuterons. Ces discussions nous permettront de mieux
nous connaître, nous unir, et préparer une lutte commune au niveau
des Quartiers.
rons nous en discuterons. Ces discussions nous permettront de mieux
nous connaître, nous unir, et préparer une lutte commune au niveau
des Quartiers.
Finies les lamentations sur l'augmentation des prix:
ménagère nos oroblèmes sont les mêmes,
LUTTONS !
Un groupe de ménagères de Chatenay
Category
Title
La cause du peuple
Issue
no.19
Date
22/06/1968;23/06/1968
Keywords
Publication information
no.19