Le Figaro

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Pages 4,5,6, 7 et 10 : LE POINT DES GRÈVES CINQ JOURS AVANT LA CAMPAGNE ÉLECTORALE
ABONNEMENTS - C.C.P. PARIS 242-53
France.... 2 ans : 200 F 18 mois : 150 F
3 mois 6 mais ï an
France er Cfé............... 29 T 56 F 105 F
Belgique, Lux., Suisse ........ 29 F 56 F 105 F
Espagne ..................,. 33 f 45 p 125 F
Grande-Bretagne (Avion) .... 40 F 78 F 150 F
Allemagne, Pays-Bas ........ 40 F 78 F 150 F
Afrique du Nord (Avion) .... 40 F 78 F 150 F
Autres pays ................ 55 f 105 F 200 F
ABONNEMENTS-AVION : HOUS CONSULTER
Abonnements refus également 37, r. du Louvre-2»
0,40 F
PFT/7TS
ANHOHCCS
té/ephonées
256-88-44
LE FIGARO
le
EDITION PE PARIS |
M, rond-point
des Champs-
Elysées, Paris-8'
256-80-00
142' ANMÉE
N° 7.392
depU'S '° Libér°ti°n «Sans la liberté de blâmer, U n'est pal d'élog. (Elattcur. , BEAUMARCHAIS
MERCREDI
JUIN 1968
CHAQUE MOIS, LISEZ
LE FIGARO
AGRICOLE
Alg. 0,43 din. - Mar. 0,50 dh. - Tun. 50 mil. - Esp. 7 p. - Ital. 100 lit. . Aut. 5 seh.
Directeur : Pierre BJISSQN (1934-1964)
157° JOUR DE L'ANNEE
Belg. Lux. 4 tr. Suisse 0,40 tr s. - Ail. 0,50 DM - Gde-Br. 1 sh. - Holl. 0.50 fi.
REPRISE : NOMBREUX POINTS DE RÉSISTANCE
S.N.C.F. -R.A.T.P. : décisions définitives aujourd'hui
•P.T.T. : Encore peu de bureaux ouverts
• AIR FRANCE : A Orly, poursuite de la grève
• GAZ-ÉLECTRICITÉ : Service assuré à partir
de ce matin dans la région parisienne
SECTEUR PRIVÉ \ Difficultés persistantes
M
dans la métallurgie (automobile) et dans le bâtiment
20.000
jeunes
gaullistes
du Trocadéro
au Champ de Mars
Incidents
après le cortège
DERNIÈRE PAGE :
NOTRE REPORTAGE
Pour les élections, M. Pompidou :
UN CANDIDAT
« Union pour la défense
de la République»
TOUÏÏS LES
• L'investiture n'implique pas l'engage-
ment d'appartenir à un seul groupe
PAGE 4: les articles de Michel BASSI et Jean PERRET
IL Y A UN AN
Israël gagnait
en 170 minutes
la guerre contre
les pays arabes
PAGE 3: l'article d'Yves CUAU
PAGES 4 et 5 :
— nos informations
— l'article
de Michel JACQUES
— le dessin
de Jacques FAIZANT
ET
PARLER NET
par Michel-P. HAMELET
s DERNIÈRE PAGE :
| De f'aube à minuit
| Embouteillages
| monstres
| dans tout
l Paris
APRÈS LA TEMPÊTE
DE NANTERRE
A L'ELYSÉE
POURQUOI la France en-
tière a-t-elle été ébranlée
par une révolte d'étu-
diants, moins grave au point
de départ que les révoltes de
même sorte à Berkeley et à
Columbia, à Berlin et à Bonn,
à Varsovie et à Prague ? A
cette interrogation, les histo-
riens donneront demain quel-
ques réponses caractéristiques
des diverses manières d'inter-
préter les événements.
INTERPRETATION PAR LE
RECIT D'ABORD. — Lorsque
les autorités universitaires pri-
rent finalement une mesure
d'autorité, les étudiants de
Nanterre descendirent à la
Sorbonne. La police fut appe-
lée dans la cour afin de sépa-
rer deux groupes de manifes-
tants, peut-être sur le point
d'en venir aux mains. D'un
coup, les enragés devenaient
des héros : le symbole « les
policiers à la Sorbonne > en-
flammait les indignations et
les enthousiasmes ; le minis-
tre de l'Education nationale,
qui avait engagé son prestige,
tenait tête, bon gré mal gré,
aux manifestations qui se mul-
tipliaient jusqu'à la première
nuit des barricades, celle du
vendredi 10 au samedi 11.
L'opinion universitaire avait
basculé en faveur des étu-
diants après l'entrée de la po-
lice à la Sorbonne, l'opinion
publique basculait du même
côté après la nuit des barri-
cades. Les syndicats ouvriers
ordonnaient une grève géné-
rale d'un jour, moins pour
appuyer les revendications des
étudiants (mal définies) que
pour apaiser leurs troupes par
une journée de vacance et de
défilé.
Le premier ministre, qui
voyageait en Asie au cours de
cette première semaine, crut
habile d'accorder à son retour
Grave incident
sur les bords
du Jourdain
L'aviation israélienne
intervient après un violent
duel d'artillerie
par Raymond ARON
aux étudiants ce que ceux-ci
avaient vainement réclamé du-
rant la nuit où ils élevaient
des barricades. Mais il désa-
voua ou sembla désavouer la
police qui en conçut de l'amer-
tume et qui inspira, dès ce
jour-là, quelque inquiétude
aux gouvernants. Après tout,
nombre de policiers se sentent
plus proches des prolétaires
que de la bourgeoisie estu-
diantine.
L'abandon de la Sorbonne
aux étudiants par le conseil
de l'Université, la capitulation
du pouvoir relancèrent l'agi-
tation que le premier ministre
espérait calmer. Le Président
de la République, impavide,
partit pour la Roumanie, où
étudiants et ouvriers ne lui
ménagèrent pas les acclama-
tions que les occupants de la
Sorbonne et des usines lui re-
fusaient en France. Quel rôle
ont joué dans la généralisa-
tion des grèves les groupes
maoïstes, les jeunes ouvriers,
la spontanéité des masses ?
Nul, je le crains, pas même le
service des Renseignements
généraux, ne saurait le dire
avec certitude. Au retour du
Président de la République, la
paralysie gagnait la France en-
tière. Harcelée par la C.F.D.T.,
les étudiants, le P.S.U. et les
intellectuels, la C.G.T. s'effor-
çait de garder le contrôle de
ses troupes, tout en négociant
avec le gouvernement qu'elle
continuait de traiter en inter-
locuteur valable.
Le rejet par la base, le
lundi 27, des accords de Gre-
nelle conclus au sommet s'ex-
plique-t-il par l'humeur des
masses, l'action des groupus-
cules ou une ruse de la C.G.T. ?
Raymond ARON.
(Suite M dern. p. col. 1, 2 et 3j
PAGE 3 : nos informations
WASHINGTON :
J. JACQIIET-FRANCILLON
APPEL
de Johnson
à 1TJ.R.S.S.
pour faciliter
un règlement
du conflit
vietnamien
PAGE 3 : notre dépêche
H La course transatlantique
1 des « solitaires »
| TABARLY
| (78 h. de retard)
| à la poursuite
| de l'Anglais
| G. WILLIAMS
f PAGE 7 : notre inform.
FRANC :
• Stabilisation sur
le marché offi-
ciel
• Hésitation^ sur
celui des billets
La France tire
745 millions
de dollars sur le
Fonds monétaire
PAGE 6 : l'article
de Jean LECERF
Le retour de l'essence et celui
des Parisiens partis pour la Pente-
côte se sont conjugués pour pro-
voquer de vastes embouteillages.
La place de la Concorde (notre
photographie) engorgée de voi-
tures était l'un des points où
les enchevêtrements d'automobiles
étaient les plus inextricables.
(Photographie
te J.-P. CHEVALLIER.)
TABA€:
L'approvisionne-
ment des débits
reprend ce matin
PAGE 10: notre inform.
CAVALIER SEUL
Canalisations
OU voulez-vous que se dé-
verse l'énergie spirituelle
qui s'est accumulée depuis
des années derrière le barrage de
nos universités ? La canalisation
existentialiste ne mène finale-
ment qu'au grand collecteur des
idées mortes.
La canalisation chrétienne est
bouchée pour cause de réfection
liturgique et doctrinale. Travaux :
les ingénieurs d'église se deman-
dent s'il ne conviendrait pas de
placer un coude à cet endroit de
l'histoire pour rejoindre le cou-
rant populaire ; quelques-uns pen-
sent à une tuyauterie en épingle
à cheveux qui ramènerait le cnris-
tianisme à sa source, d'où il
s'élancerait pour une nouvelle
conquête du monde- à la vitesse
de la lumière : solution auda-
cieuse à examiner de près, à mon
avis.
En attendant, feules restent ou-
vertes les diverses canalisations
marxistes, et, principalement, la
grosse conduite « orthodoxe •
dont l'inconvénient majeur esl
connu : elle ne f<ut Que transfor-
mer l'énergie spirituelle en va-
peur industrielle.
André Frossard.
CHRONIQUE
A BOUT DE SOUFFLE
U
par Jean FAYARD
NE phrase de Bossuct, ou, plus précisément, « une
période » est restée depuis un demi-siècle clans ma
mémoire :
« Car, comme i! eut aperçu que, clans ce mélange infini
de sectes qui n'avaient plus de règles certaines, le plaisir de dog-
matiser sans cfre repris ni contraint par aucune autorite ecclé-
siastique ni séculière était le charme qui possédait les esprits,
il sut si bien les concilier par la qu'il fit un corps redoutable de
cet assemblage monstrueux. »
« II », c'est Cromwell, et la citation est empruntée à
l'oraison funèbre d'Henriette de France, reine d'Angleterre.
Elle m'a impressionné, depuis le jour où je l'ai apprise, par la
frappe des mots et par l'équilibre des propositions, autant que
par le souffle qu'il faut pour la dire d'une traite. Mais si, aujour-
d'hui, elle remonte à la surface de ma mémoire comme un
cadavre jeté à l'eau par des assassins chichcs sur le poids du lest,
c'est surtout parce qu'elle apparaît étrangement actuelle.
Ea mode est revenue de « contester », ou de « dogmatiser
sans être repris ». L'autorité ecclésiastique, qui fut parfois abusive
au temps de l'Inquisition et gênante pour les souverains britan-
niques en mal de divorce, s'est assouplie de nos jours au point
de devenir œcuménique et d'aborder tous les rivages de la
conciliation.
Pour la « séculière », elle olxHt à des règles locales. Dure et
de droite en Espagne, dure et de gauche en U.R.S.S., on la
discute volontiers dans les pays où elle s'abandonne. Pendant
les trois semaines de \aeanccs que le Pouvoir .s'est offertes en
France, la contestation a fleuri un peu partout, et surtout la ou
il v avait des bancs. Cocteau a dit drôlement : « II faut s'asseoir
d'abord. On pense après ». A la Sorbonne, à l'Odeon. dans toutes
les prisons sans Barrault, les curieux qui ont visité ces clubs
de nuit au pourboire facultatif y ont rencontre plus de senteurs
que d'intelligence, plus de pittoresque que d'idées. L'esprit ne
soufflait guère sur cette colline jadis inspirée, ou les mandarins
clé passage n'apportaient qu'un peu de publicité aux Pékinois de
première année.
On ne conteste pas seulement clic/ Colin. On conteste
aussi à Cannes. Eli oui ! dans ce merveilleux paysage méditerra-
néen où, chaque année, producteurs, auteurs et stars toutes
grandeurs tentent de séduire qui les distributeurs, qui le public
et qui les cdioticrs, où l'on compense le film somnifère par la
bouillabaisse ravigotante, la philosophie noire par l'anatornic
rosé et la médiocrité par la pompe, les fauteurs de films ont. tout
d'un coup, en 1968, remis en cause l'art pur dont ils prétendaient
vivre.
La merveille est que, clans ce domaine, leur réussite fut
immédiate et totale. Alors que, lorsqu'ils se bornaient à faire
des films, les grands anciens de la nouvelle vague parvenaient
quelquefois à remplir une demi-salle, des qu'ils ont pris la parole,
ils ont réussi d'un seul coup à faire fermer, non seulement la
salle de la Croisctte, mais encore le festival tout entier. Ayant
contesté le cinéma, s'étant contestes eux-mêmes, ils ont donne
aux membres du public qui ne l'éprouvaient pas encore cette
idée qu'ils ne servaient pas à grand-chose dans un univers cultive
On s'est avisé qu'un sein en relief on une adorable bcigne
joliment cadrée avaient moins de chances de traverser trois
millénaires que l'Iliade. Les cinéastes pensants ont joué le
même rôle que les guerres. L'homme se dit : « Un seul sucre
clans mon café me suffit bien... on un seul film par semaine... »
Passons sur les auteurs de films, qui ne sont doués de la
parole que depuis quarante ans. Un quotidien « dans le vent »
nous offre un florilège des poètes sorbonnards, dont la discipline
se réclame d'une plus ancienne tradition. On y tromc de jolies
envolées :
Le Temps s'cVciflc
Au bain des signes
Braise.
l'œuvre de Michel Butor, qui est venu réclamer des droits d'auteur
a la Société clés Cens de Lettres.)
Ou encore : ...vous rïcvc/ prendre d'assaut
Les 'Jours d'iVoue Les raser.
Cher contestant, je ne vous le fais pas dire.
Jean FAYARD.
DEUX
LE FIGARO4** 5 JUIN
ALSDORF : Dominique AUCLÈRES
Audition de la première victime de la thalidomide :
ses membres deviennent progressivement insensibles
à la suite d'un traitement contre les insomnies
Aix-la-Chapelle, 4 juin. (De notre envoyée
spéciale.)
LA quatrième audience du procès du Conter-
gan s'est ouverte à 10 heures, ce matin,
à Alsdorf. Nous avons vu arriver des
quatre coins d'Allemagne fédérale des profes-
seurs d'universités, médecins, chimistes, phar-
macologues, toxicologues, cités comme experts,
auxquels s'ajoutaient M. Gutrnan, venu de
Londres, et M. Trautman, domicilié à New York.
Ils sont tous éminents. Ils en sont tous
conscients, mais les uns comme les autres sont
pressés de rentrer chez eux où leur travail les
attend. Or le procès est prévu pour une durée
d'au moins un an et il faut, avant tout, fixer
avec eux les jours cruciaux où leur présence
sera nécessaire. Le président nous informe donc
que les 18, 19, 25 et 26 juin les expertises
seront requises. Après quoi apparaîtra le pro-
fesseur Keser, de Baie, « super-ponte », qui,
à son tour, supervisera les verdicts de ses
confrères.
M. Weber nous fait connaître aussi son plan
de travail. Premier stade du procès : examen
des cas de maladies nerveuses attribuées à
l'absorption du Contergan. Deuxième stade :
examen des naissances d'enfants anormaux
dont la difformité est attribuée à l'effet tran-
quillisant du Contergan. Troisième stade : exa-
men du degré de responsabilité des prévenus
de la firme Gruenenthal qui ont toléré que
soit fabriqué et vendu un médicament déjà
devenu suspect.
Nous entendons maintenant le premier té-
moin, Frau Astecker, qui fut à n'en pas douter
une très belle femme. Aujourd'hui, sous son
chapeau de paille noire, son visage immobile
est impressionnant. Elle a 72 ans, marche dif-
ficilement. Ses pieds, ses mains, peu à peu
atteints d'une insensibilité croissante. < comme
s'ils étaient devenus sourds >, dit-elle, auraient
souffert d'un traitement au Contergan que son
médecin, le docteur Muller, lui a prescrit en
1960 et qu'elle n'a arrêté qu'en 1961 sur les
injonctions de sa fille qu'un article médical
aurait alertée. J'eus l'occasion, durant la sus-
pension d'audience, de parler longuement à la
mère et à la fille. Elles sont sceptiques. Selon
elles, les médecins n'oseront plus affirmer que
le mal dont souffre la vieille dame soit vrai-
ment d'origine neurologique. La firme Grue-
nenthal leur a envoyé à tous des questionnaires
auxquels ils ont répondu de façon à laisser pla-
ner plus qu'un doute. Il faut ajouter que la
prudence des praticiens entendus dans l'après-
midi est frappante. Le docteur Laubental, mé-
decin-chef de l'hôpital Saint-Joseph où fut soi-
gnée la patiente, parle d'artério-sclérose, de
varices et de thrombose. Il se réfère aux ré-
ponses faites en 1962 à la firme Gruenenthal.
En dehors de cela, il ne sait plus rien. Il a
perdu la mémoire ; on se dirait au procès
Anastasia.
Le docteur Muller, le médecin traitant de la
malade, est encore plus laconique et plus gêné.
Il a oublié chez lui la genèse de la maladie
de sa cliente. Ce qu'apprenant, le président
n'hésite pas à l'envoyer la chercher. Quatre-
vingts kilomètres aller, quatre-vingts kilomètres
retour... Ayant refusé l'offre des avocats de
la défense de lui prêter voiture et chauffeur,
il est parti avec sa propre auto et est revenu
deux heures et demie plus tard, tout essoufflé.
La fiche qu'il apporte est comme un fro-
mage de gruyère, pleine de trous que sa mé-
moire ne parvient pas à combler.
— Voyons, lui dit l'un des avocats de la
défense, lorsque vous avez répondu aux ques-
tionnaires de la firme Gruenenthal, vous avez
dit qu'en janvier 1961 votre malade (qui pre-
nait du Contergan depuis un ont uous parais-
sait atteinte de la maladie de Parkinson.
— Diagnostic ou supposition ? demande le
président.
— Supposition, je suppose, répond le témoin.
— Si elle avait eu la maladie de Parkinson,
quel médicament lui auriez-vous prescrit ? re-
prend l'avocat.
— De l'Akineton, vraisemblablement.
— L'avez-vous fait ?
-— Rien de tel n'est marqué sur ma fiche.
— Donc, dit le procureur, vous ne l'avez pas
fait.
— Pardon, rétorque l'avocat, le témoin a
répondu par l'affirmative.
— Non, proteste le procureur.
Le médecin ne dit mot et le président du
tribunal se tait.
Ce n'est là qu'un exemple de dialogue fait
pour ahurir l'assistance. Le docteur Muller est
prié de faire photocopier sa fiche et l'on passe
à l'audition de la fille du témoin, Mlle Astecker,
dont les dires sont fort en retrait sur ce qu'elle
a écrit au procureur et sur ce qu'elle m'a ra-
conté à moi avec beaucoup d'assurance deux
heures plus tôt.
On en arrive à se demander si ce « procès
mammouth », comme on dit en Allemagne, a
été instruit sérieusement.
L'audience de demain mercredi ne débutera
qu'à 11 heures.
Dominique Auclères.
Bd de la Bastille
Deux inconnus tentent
d'incendier un dépôt
de cars
Les policiers de la brigade cri-
minelle recherchent deux jeunes
gens qui ont commis un atten-
tat dirigé contre un dépôt des
cars « Citroën >, 4, bd de la
Bastille (12e).
Deux inconnus ont, en effet,
vers une heure du matin, déver-
sé un bidon d'essence dans le ca-
niveau longeant l'établissement
et ont mis le feu. La caissière
du garage aperçut heureusement
les flammes et alerta les em-
ployés, qui réussirent à maîtri-
ser le sinistre. Les dégâts sont
insignifiants.
LES VITRINES DU « JOUR-
NAL DU CENTRE > BRISES à
coups de pierres. Trois journa-
listes, de ce quotidien de Nevers,
avaient dernièrement été victimes
d'agression alors qu'ils effec-
tuaient le reportage d'une mani-
festation en faveur du général de
Gaulle.
LA JOURNEE
MERCREDI 5 JUIN 1968
Aujourd'hui : Sainte-Yvonne.
Demain : Saint-Norbert.
A L'HOTEL DROUOT
AUJOURD'HUI MERCREDI
VENTES
8. 2 — Bons meuhlps. - M» Godeau.
8. 6 — Bijoux - Argenterie.
M. Fromanger. - M" Acier, Picard.
g. 6—M h. - Tanlx anc. ohj. vilr.
et curios., armes, mhle? style, rare
canapé L. XV. - M» Alhinet, adm.
de l'étude, de feu M» ,1.-P. Bezanc;on.
Exp. : MM. Antonini, Jehanno. i:,inet.
8. 10 — Objets d'art et d'amenblern.
anc. - MM. Dillée. M" Ader, Pirard.
8. 12—15 h 30 - Tableaux, dessins
modernes, sculptures, verrerie, céra-
mique. M. Pacitti. M" Ader, Picard.
Incident entre Alain Geismar
et un pompiste sur la R.N. 4
Melun, 4 juin (Correspondance
Figaro). — Après l'incident qui a
eu lieu entre Alain Geismar et un
pompiste sur la R.N. 4, l'ex-secré-
taire général du syndicat national
de renseignement supérieur n'a
pas porté plainte. La gendarmerie
d'Esternay l'a confirmé ce matin.
C'est vendredi vers 14 h. 30
qu'Alain Geismar se présenta au
volant de sa Fiat 124 au poste
à essence de M. Maurice à Sancy-
les-Provins, sur la R.N. 4. Les dix
litres attribués par le pompiste
ne donnaient pas satisfaction au
professeur, qui était accompagné
d'un ami et de deux jeunes filles.
Traversant la R.N. 4, il voulut
tenter sa chance au poste Shell
situé de l'autre côté. Mais M. Mau-
rice arriva et dénonça le « res-
quilleur », qu'il reconnut alors.
M. Maurice, réputé pour être un
homme calme et serviable, s'ex-
plique ainsi :
— J'ai voulu engager le dialo-
gue, car j'estime que chacun a
ses droits. Nous avons un drapeau
tricolore et nous devons le conser-
ver. Je ne veux pas, moi, de dra-
peau rouge ou noir. Geismar est
parti, refusant de me répondre.
Le garagiste, montant dans sa
voiture, donna la chasse au pro-
fesseur, qu'il devait retrouver
vers 15 heures, à Esternay, dans
la Marne, alors qu'il tentait de se
ravitailler au poste Elf. Le dia-
logue ne pouvant toujours pas
avoir lieu, M. Geismar restant
muet, M. Maurice, en compagnie
d'un autre automobiliste, ancien
étudiant, prit une manivelle et se
mit à cogner du côté droic de la
Fiat 124, pendant que son ami co-
gnait du côté gauche.
— Cela leur apprendra à incen-
dier les voitures d'autrui et à in-
sulter le chef de l'Etat. Ces jeu-
nes se prennent pour des vedettes.
Toujours silencieux, M. Geismar
reprit sa route tandis que ses pas-
sagères invectivaient copieuse-
ment les deux automobilistes.
Deux jeunes Allemands voulaient pénétrer
en France avec des armes et des munitions
Deux jeunes Allemands, Nor-
bert Montigel, 24 ans, ouvrier ser-
rurier, demeurant, 16, Bierber-
strasse, à Offenbach-sur-Ie-Mein,
et Rudolf Lutzel, ouvrier peintre,
22 ans, demeurant, 16, Friedrich-
«trasse, à Offenbach, ont été in-
terceptés, il y a quarante-huit
heures, le 2 juin, à 19 h. 30, alors
qu'ils franchissaient à pied la
frontière franco-allemande à Lau-
terbourg.
Les gendarmes qui les ont ar-
rêtés ont découvert dans des
sacs marins que les deux jeunes
gens transportaient un fusil de
guerre tchèque, une carabine amé-
ricaine Winchester 30/30, des mu-
nitions pour alimenter ces deux
armes, une grenade lacrymogène,
un outillage d'armurier, un lot
d'instruments chirurgicaux et di-
vers objets provenant de maté-
riels américain et allemand. Les
armes étaient démontées mais en
parfait état de marche.
Les deux jeunes gens ont re-
fusé de fournir le moindre ren-
seignement sur l'origine et la
destination de ces armes.
Aucun indice ne permet pour
l'instant de les situer politique-
ment.
Le suppléant du député maire
de (belles (U.D.-V ) attaqué
par des inconnus
A Dammartin, des inconnus ont
coincé dans une ruelle la voiture
de M. Surquain, suppléant de
M. Rabourdin, députéjnaire
U.D.Ve de Chelles, puis l'ont
frappé avec sauvagerie, sans
toutefois s'attaquer à son fils ni
à son passager, un grand aveugle
de guerre. Les agresseurs ont
réussi à prendre la fuite. M. Sur-
quain souffre d'une incapacité de
travail de huit jours.
Les vacances sont toujours nécessaires
mais elles doivent être moins chères
PARLER de vacances dans
les circonstances actuelles
peut paraître superflu voir»
déplacé. Il ne faut pas oublier
cependant que le repos annuel
est, pour tous, une détente néces-
saire. L'institution des congés
payés dont la durée a été pro-
gressivement étendue à quatre
semaines (une cinquième semaine
est demandée pour les jeunes
travailleurs) en constitue la preu-
ve la plus évidente.
Dans une déclaration au
* Figaro », M. Pierre Dumas a
précisé hier que 70 To des reve-
nus touristiques de la France
étaient compromis mais il a ajou-
té que le touriste moyen ayant
la possibilité de se déplacer rapi-
dément, la situation pouvait en-
core être redressée.
Pour parvenir à ce but, il est
nécessaire que tous les profes-
sionnels du tourisme (syndicats
d'initiative, hôteliers, clubs de
vacances, etc., fassent un effort
important et réel. Cet effort doit
essentiellement porter sur ,^es
pri.r. car btciicoup de vacanciers
• Le Syndicat nittonal des
agences *t bureaux t» voyage
signale «"'il met à I» disposi-
tion d«s touristes *• rendant
à l'étranger des bon» Payables
en francs français «t permet-
tant dérégler leurs notes d'hô-
tel à l'étranger. Il» pourront
ainsi conserver pouf d'autres
dépenses l'allocation de 1.000 F.
en devises étranger*! accordée
par l'Office des ch«ng«-
disposeront, cette année, d'un
budget très étriqué.
La rubrique Tourisme et Loi-
sirs qui s'est toujours fixé comme
règle de donner i nos lecteurs
des renseignements pratiques
immédiatement utilisables va in-
tensifier son effort dans ce sens
sur deux points principaux :
l") En signalant toutes les
mesures prises pour juillet cl
août dans le but d'ubaixser les
tarifs, en particulier la création
de forfaits. Nos correspondants
sont chargés de nous transmettre
tontes les informations qu'ils
recueillent à ce sujet. Mais toits
les professionnels peuvent nous
écrire ou nous téléphoner pour
nous signaler les mesures qu'ils
viennent de prendre.
2") En instituant une bourse
d'échange de locations. Pour
diverses raisons — examens re-
tardés notamment — de nom-
breux vacanciers ne pourront
occuper les meublés aux dates
pour lesquelles ils ont déjà ré-
servé et versé des arrhes. Nous
insérons gratuitement, dans la
mesure de la place disponible,
les offres d'échange émanant de
•particuliers abonnés à notre jour-
nal.
Maurice Guillon.
APRÈS LES BAGARRES DES DEUX DERNIERS JOURS
A Belleville, un tract arabe appelle
à la " guerre sainte " contre les juifs
CALME inquiet à Belleville.
Le quartier Israélite a repris
son second souffle dans la
matinée d'hier, mais il se tient
sur ses gardes. Un peu partout,
entre les boulevards de Belleville
et de Ménilmontant, les forces de
l'ordre —• aujourd'hui en calots et
en képis — ont établi un cordon
sanitaire. La violence entre les
deux communautés a été aussi
inattendue que brutale pour que
les autorités les aient prises au
sérieux. Aujourd'hui, on évacue
les commerces qui n'ont pas été
dévastés hier par les • comman-
dos arabes » et il semble que la
tension n'ait pas baissé. Toutefois,
quatre hommes ont tenté d'apai-
ser les esprits : M. André Rakou-
che, ancien délégué à l'Assemblée
algérienne et ancien président de
la Fédération des comités juifs
d'Algérie ; l'ambassadeur de Tu-
nisie, Mohamed Masmoudi, qui,
ce soir encore, est venu convain-
cre ses coreligionnaires de ne pas
commettre de troubles en France;
l'ambassadeur d'Algérie, M. Reda
Malek, et le rabbin Chouchena,
de la sinagogue de Belleville.
Mais les bonnes volontés sont
moins nombreuses que les provo-
cations. Des tracts rédigés en
arabe et des journaux, notamment
distribués par des étudiants algé-
riens, ont semé le trouble dans
ce quartier. Pour la plupart, ils
appelaient à refaire une petite
« guerre sainte » à Paris à la
veille de l'anniversaire de la
guerre des six jours qui tombera
demain.
Au début de la nuit, la nervo-
sité demeurait visible. La plupart
des cafés portant l'étoile de Da-
vid venaient de fermer. Des grou-
pes arabes avaient été signalés
à proximité et les forces de l'or-
dre avaient repris les casques afin
d'éviter, si faire se pouvait, de
nouveaux heurts entre les com-
munautés de ce quartier.
Jean-Jacques Leblond.
UNE DÉCLARATION DE L'AMBASSADEUR D'ALGÉRIE
M. Reda Malek, ambassadeur d'Algérie en France, qui s'est
entretenu avec les autorités religieuses de la communauté
Israélite, vient de rappeler «que la communauté algérienne avait
reçu des consignes pour faire preuve du plus grand sang-froid
et éviter les provocations d'où qu'elles viennent.
> II n'a jamais été question, dit-il, et il ne peut être ques-
tion pour cette communauté laborieuse et pacifique, d'utiliser
certilns anniversaires, comme on l'a dit, pour manifester des
sentiments hostiles à l'égard de quiconque.
» L'ambassade d'Algérie met en garde l'opinion publique
contre les rumeurs qui circulent à ce sujet et qui ne peuvent
servir personne », a précisé M. Malek.
RECHERCHÉ POUR TRAFIC DE DROGUE
Un complice de Josette Bauer
est arrêté à Paris
Genève, 4 juin. <Correspondan-
ce « Figaro ». — Recherché d«ns
plusieurs pays pour trafic de dro-
gue, un citoyen helvétique, tlobert \
Mori, 49 ans, viept d'être arrêt*
dans la région parisienne, ap-
prend-on à Genève.
Mori est impliqué dans l'impor-
Week-end
de la Pentecôte :
110 morts
et 1.152 blessés
Cent dix morts, 1.152 bits-
ses, dont 859 grièvement,
tel est le bilan provisoire
des accidents de la route du
week-end.
L'année dernière, le week-
.end de la Pentecôte avait
fait 148 morts et 4.130 bl«i-
ses.
BOUTIQUE
INSTITUT'DE BEAUTÉ
64
77. RUE OU FAUBOURG S'-HONORÊ
PARIS 8- . 359-26-30
tante affaire de contrebande
d'héroïne ( 13 kilos) qu'avait mon-
tée Josette Bauer, 32 ans. Cette
jeune femme, rappelons-le, avait
en 1957 fait assassiner son père
par son mari. Arrêtée, puis
condamnée, elle avait réussi à
s'évader de l'hôpital de Berne.
Le tribunal de Miami (Etats-
Unis) l'a condamnée en décembre
1967, ainsi que son complice Wil-
ly Lambert, à sept ans de prison
pour importation de stupéfiants.
C'est dans une maison de dé-
tention helvétique, où l'avait en-
voyé une faillite frauduleuse, que
Mori a connu Richard Bauer.
Libéré en 1964, il semble avoir
joué un rôle capital dans l'éva-
sion de la femme de son co-dé-
tenu. Mais la justice helvétique
n'a pas la preuve de cette inter-
vention. Aussi les Etats-Unis ré-
clameront-ils directement à la
France l'extradition du malfai-
teur.
• ALENÇON
UN NOTAIRE DE CONDE-
SUR-BUISNE (ORNE) ARRETE
pour avoir commis des irrégulari-
tés dans l'enregistrement des piè-
ces officielles. Selon une enquête
administrative. Me Gosselin aurait
détourné ainsi plus d'un million
de francs. (Corr. «Figaro».)
• MELUN
DES CAMBRIOLEURS SE
SONT INTRODUITS A L'INTE-
RIEUR DU CHATEAU DE BEAU-
LIEU, à Boissise-la-Bertrand, pro-
priété de M. Dorangeon, habitant
Paris. En l'absence des proprié-
taires, il a été impossible de dres-
ser le bilan du vol.
tri iv JOUR
A L'AUTRE
• PARIS.
Sept incendies volontaires
et sans gravité ont été allumé en
divers endroits de Clichy, endom
mageant une camionnette, un ma
nège d'enfants, des poubelles
etc.
UNE GRENADE LACRY-
MOGÈNE A EXPLOSÉ DANS LE
HALL DE LA STATION « EURO-
PE-1 », 26, rue François-ler. Elle
avait été lancée par des automo-
bilistes qui ont pris la fuite. Les
dégâts sont peu importants.
DOUZE COUPS DE CARA-
BINE 22 LONG RIFLE ont été
tirés sur l'usine « Dassault », 55,
rue Rouget-de-Lisle, à Suresnes,
qui est en grève et inoccupée. Le
tireur était posté dans un immeu
blé voisin.
Vingt mille francs, des bi-
joux et des fourrures volés dans
l'appartement de M. René Badault
directeur de société, demeurant
9, boulevard Suchet (16e).
Les cambrioleurs avaient ouvert
un coffre-fort au chalumeau.
Un ferrailleur grièvemen
blessé de deux balles de pistolet
M. Albert Levesque, 42 ans, avai1
consommé un moment auparavant
avec un inconnu dans un café de
l'avenue de Saint-Ouen.
LE CORPS D'UNE FEMME
DEVETUE, RECOUVERT D'UNE
COUVERTURE, a été découvert
dans une cave, 9, rue Alexis-Pes
non, à Montreuil. La mort semble
remonter à plusieurs jours.
INFORMATIONS RELIGIEUSES
AVANT LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE
LATINO-AMÉRICAINE
"L'Église doit faire
alliance avec les pauvres'
déclare un document préliminaire
Rio de Janeiro, 4 juin. - . Pour que l'Eglise catholique puisse
'.accomplir sa misfion, il est fondamental quelle .fu.s.y «<-.'«•.'«'
nuée les pauvres, afin de se libérer des liens temporels qui l at-
tachent au.r possédants et de s'engager dans une nouvelle IK.'I-
gélisation du continent latino-américain. •
Cette déclaration figure dans un document préliminaire, trans-
mis, à Bogota, à la presse et destiné à être présente, après
mise au point par des évéques et des experts catholiques a
la deuxième conférence du Conseil épiscopal latino-amencam
que Paul VI inaugurera au mois d'août dans la capitale colom-
bienne.
Le texte reproche au clergé catholique de « n'avoir pas
condamné comme il aurait dû le faire les disparités économiques
et sociales qui régnent en Amérique du Sud,_ de n'avoir pas
recommandé les réformes nécessaires et de s'être parfois sou-
danse avec l'ordre établi ».
L'insensibilité qui se manifeste vis-à-vis de la situation dans
laquelle se trouvent « des populations entières » et « l attitude
négative de nombreux chrétiens expliquent », conclut le docu-
ment « les raisons de la crise du christianisme, ainsi que les
progrès constants de l'athéisme et de l'indifférence religieuse ..
Mise en garde de l'Episcopat français
au sujet de Fintercommunion
Le bureau d'études doctrinales
du conseil permanent de l'Epis-
copat français, dans une note sur
l'œcuménisme datée du mois de
mai, mais dont les grèves n'ont
pas encore permis la diffusion,
prend une position très nette sur
la question de l'intercommunion
qui permet d'éclairer la manifes-
tation de dimanche.
Si beaucoup de responsables
d'Eglises, en particulier ceux de
l'Eglise catholique, est-il dit dans
cette note, estiment que l'inter-
communion et même la table de
communion ouverte sont actuel-
lement impossibles, il faut com-
prendre qu'il n'y a pas là une
simple mesure de discipline, mais
qu'il en va de la vérité qui est
en cause, parce qu'elle est par
excellence le < sacrement de
l'unité », l'eucharistie célébrée
et reçue en commun suppose
« déjà réalisée » en ses traits
essentiels et imprescriptibles
l'unité que le Seigneur a voulue
pour son Eglise. Sinon, elle n'en
serait qu'une image, une expres-
sion visible fausse et trompeuse.
La participation à la même eu-
charistie implique donc cette to-
tale communion de vie, de pen-
sées et de sentiments qui se ma-
nifeste dans la confession d'une
même foi et l'appartenance à une
même structure hiérarchique ec-
clésiale sacramentelle.
La note rappelle plus loin que
* l'Eglise catholique a pu déci-
der d'accepter à sa propre com-
munion eucharistique, dans des
circonstances exceptionnelles et
à titre individuel, des fidèles non
catholiques empêchés de la rece-
voir clans leur propre Eglise.
» Elle y met toutefois une cott-
dition : c'est lue h foi de ces
personnes: soit asse: -proche de
celle de l'Eglise catholique pour
que l'obstacle opposé par les ci'-
vergences de leurs communautés
puisse être considéré comme sur-
montable. »
Ceci concerne en particulier les
orthodoxes. Pour les protestants,
ils ne peuvent être admis que
s'ils •< admettent l'enseignement
catholique sur ce sacrement ».
Enfin, la note précise : » !•&
risque o_ue fait courir l'inter-
i-ommunion est que l'on donna
naissance a des * communautés
oecuméniques » se situant à côté
et au-delà des Eglises : une risée
mal éclairée d'unité aboutirait à
des divisions nouvelles. •
Mgr Marty, qui, ainsi que nous
l'avons indiqué, n'a été mis au
courant de la célébration de di-
manche que le lendemain, par
lettre, fera publier, vraisembla-
blement aujourd'hui, un commu-
niqué à ce sujet.
L'archevêque d'Aix-en-Provence
à ses diocésains :
«Participez à la vie
de la communauté politique »
Aix-en-Provence, 4 juin (Corres-
pondance « Figaro »J. — « Parti-
cipez à la vie de la communauté
politique », a demandé Mgr de
Provenchères, archevêque d'A'x
et d'Arles, dans une lettre à ses
diocésains. Il désire ainsi guider
la réflexion des chrétiens avant
les élections. Pour lui, l'Eglise
n'est liée à aucun système poli-
tique, économique ou social. Elle
reconnaît tout ce qui est bon
dans le dynamisme social d'au-
jourd'hui, en particulier le mou-
vement vers l'unité et les pro-
grès d'une saine socialisation.
L'économie doit être mise au ser-
vice de l'homme et l'Eglise favo-
rise l'union des hommes entre
eux.
Mgr de Provenchères conclut
en indiquant que c'est un devoir
pour le chrétien de voter selon
sa conscience préalablement for-
mée et s'inspirant de la doctrine
sociale.
Cette note de l'archevêque
aixois fait écho à un sermon pro-
noncé par le jeune vicaire Char-
les-Guy de Kérimel, le dimanche
de Pentecôte, et qui avait sou-
levé de vives protestations en
l'église Saint-Jean de Malte d'Aix.
Une quarantaine de fidèles avaie.it
quitté l'édifice religieux. Dans
son homélie, le jeune abbé, évo-
quant la crise actuelle, avait dé-
claré que les mouvements de re-
vendications étaient inspirés par
l'Esprit Saint.
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48, RUE PIERRE-CHARRON
MARIAGES
»— Nous rappelons que le mariage
de Roselyne HAREL
avec Richard SCHROEDER
aura lieu le jeudi 6 juin, à midi,
en l'église Saint-Honoré d'Eylau.
Réception, 7, rue Cimarosa, de 17 à
20 heures.
— En raison du décès du lieute-
nant-colonel Gérard Lajouanie,
Mme Edmond HENRY-BIABAUD
et la générale LAJOUANIE
De pourront pas, à leur grand regret,
recevoir après la cérémonie religieuse
du mariage de leurs enfants,
Catherine et Christian SAGLIO, qui
sera célébré comme prévu le vendredi
7 juin, à midi précis, en l'église Saint-
Louis des Invalides.
— On nous prie de rappeler que
!e mariage de
Mlle Marie-Caroline CHATILLON
avec M. Raymond TRICARD
prévu pour le 30 mai, est reporté au
7 juin (même lieu, même heure).
— On nous prie de confirmer que
te mariage de
Mlle Chantai ROCHER
fine de M. Marc Rocher, conserva-
teur des Eaux et Forêts de la France
d'Outre-Mer, et de Mme, née
de Champs,
avec M. François BARATTE
fils de M. Georges Baratte, notaire
à Paris, décédé, et de Mme, née
Delapalme, sera célébré en l'église
Saint - François - Xavier, le samedi
8 juin, à 11 heures.
En raison des circonstances, la
réception n'aura pas lieu à Juziers,
mais à la Maison des Ingénieurs
agronomes, 5, quai Voltaire, après
la cérémonie.
18, rue Nungesser-et-Coli, Paris (16e).
10, rue du Pré-aux-Clercs, Paris (7e).
— M. et Mme André de Berno'n
ont le plaisir de faire part du mariage
de
Mlle Anne de BERNON
avec le capitaine Marcel JAN,
le 8 juin, à 11 heures, en la cathé-
drale de Saint-Malo.
2, rue Feydeau, 35-Saint-Malo.
— De nombreux faire-part s'étant
égarés ou n'étant pas parvenus du
faits des récents événements, on nous
prie de rappeler que le mariage de
Mlle Layrenca ^".'OT
et du comte de GABRIAC
aura 'ieu le samedi 8 juin, à midi, en
l'église Saint-Jean-Baptiste de Neuilly.
.Mme Charles Béjot et la marquise
>'e Gabriac recevront de 18 à 20 heures.
{^ rue Cimarosa, Paris U6').
— Des faire-part n'étant pas par-
venus à destination, on nous prie de
rappeler que le mariage de
Mlle de JOYBERT
avec M. DAVID de DRCZIGUE
sera célébré le 8 juin, à midi, en la
chapelle de l'Ecole militaire.
— En raison des événements le
mariage de
Mlle Claudine CONTI
avec M. Pierre BARTOLI
est reporté au lundi 1er juillet au
lieu du 10 juin.
MESSES-ANNIVERSAIRES
— Pour le dixième anniversaire du
décès de
Mme Jacques DAUCHEZ,
une messe sera célébrée à son inten-
tion, aujourd'hui mercredi 5 juin, à
19 h. 15, en l'église Notre-Dame-de-
l'Assomption.
— Pour le premier anniversaire du
rappel à Dieu de
Bernard DUBOURG,
une messe sera dite à la chapelle
Sainte-Chantal, 70, rue Jouffroy, le
samedi 8 juin, à 8 h. 30.
— Pour le premier anniversaire de
la mort du
colonel Léon DUNAND-HENRY,
promotion « Soldat Inconnu »,
une messe sera célébrée le lundi
10 juin, à 9 heures, en la chapelle de
l'Ecole militaire, 13, place Joffre.
— Aujourd'hui 5 juin,
dixième anniversaire de la mort de
Claude BOWER.
DEUILS
— Le colonel Guy Le Merle de
Beaufond et Mme,
Mlle Hélène Le Merle de Beaufond,
M. Hervé Le Merle de Beaufond,
et toute la famille
ont la douleur de faire part du décès
de la baronne Alfred LE MERLE
de BEAUFOND
née Yvonne de Roussel de Préville
survenu en son domicile le 3 juin, à
l'âge de 80 ans.
La cérémonie religieuse sera célé-
brée en l'église Saint-Médard, Pa-
ris (50, aujourd'hui mercredi 5 juin,
à 8 h. 30.
L'inhumation aura lieu à l'île aux
Moines (Morbihan..
11, boulevard Port-Royal, Paris (13^).
Au Bourg, L'île aux Moines (56).
— M. André Cormier.
Mlles Marie-Yvonne et Bernadette-
Marie Cormier,
M. et Mme Paul Watrelot,
Mme Léon Cormier,
M. et Mme Gérard Watrelot et
leurs enfants.
LE CARNET DU JOUR
REPRODUCTION INTERDITE
M. et Mme J. Houssin et leurs
enfants,
M. et Mme J. Perrot et leurs
enfants,
M. et Mme J. Cormier,
toute la famille
et ses nombreux amis,
ont la douleur de faire part du décès
de Mme André CORMIER
née Chantai Watrelot
Elle s'est endormie subitement dans
la Paix du Seigneur, le 31 mai, à
l'aube de sa 40e année.
Priez pour elle !
La cérémonie religieuse aura lieu
en l'église Saint-Romain, rue de
l'Eglise, à Sèvres (92), aujourd'hui,
mercredi 5 juin, à 9 heures.
L'inhumation se fera au cimetière
Montparnasse, à Paris, vers 10 h. 45
(porte centrale, boulevard Edgar-
Quinet).
Ni fleurs ni couronnes, les rem-
placer par des messes.
41, boulevard Garibaldi, Paris (15e).
32, rue des Bruyères, parc Eiffel.
92-Sèvres.
— La famille Tourtchaninoff a le
regret d'annoncer le décès de
M. Alexandre TOURTCHANINOFF,
président-directeur général
de la Société Contrôle et Applications.
La cérémonie aura Heu en l'église
orthodoxe de a rue Daru, Paris (8*),
aujourd'hui mercredi 5 juin, à 9 h. 30.
— Roubaix.
On nous prie d'annoncer le décès
de M. René LOCHET,
ingénieur E.N.I.A.,
directeur honoraire
de la Sucrerie Coopérative
de Corbeil-en-Gâtinais,
président du conseil d'administration
de la S.I.B.A.C.,
survenu à Lille, le 31 mal, dans sa
68« année, muni des sacrements de
l'Eglise.
De la part de
Mme René Lochet, son épouse,
M. et Mme Guy Lochet et leurs
enfants,
Mlle Francine Lochet,
MM. Bernard et Charles Callens,
M. et Mme Louis Callens et leurs
enfants,
M. et Mme Georges Delhaize et
leurs enfants,
ses enfants et petits-enfants,
les familles Lochet, Danjou, Willot,
Macoine.
Les obsèques religieuses ont lieu ce
jour 5 juin, à 10 heures, su l'
Saint - Germain, à Corbeil • en • Gâti-
nais (45).
Le présent avis tient lieu de
faire-part.
45-Montargis, 71, avenue de Lattre-
de-Tassigny.
— Les familles André Nègre, Pierre
Nègre, Gérard Noack, Etienne Nègre,
Mlle Madeleine Charon
ont la douleur de faire part du décès
de Mme Léopold NÈGRE,
née Suzanne Charon,
leur mère, grand-mère, arrière-grand-
mère et sœur, survenu subitement le
3 juin, dans sa 83" année, en son
domicile, 11, rue Emile-Duclaux, Pa-
ris (15<).
Les obsèques auront lieu aujour-
d'hui 5 juin, dans la plus stricte
intimité.
Cet avis tient lieu de faire-part.
— M. Pierre Couronne et ses en-
fants font part du décès
de Mme Pierre COURONNE
née Marie-Thérèse Mars.
Les obsèques auront lieu en l'église
Notre-Dame du Vaudreuil (27), aujour-
d'hui 5 juin, à 15 h. 30 (messe de
communion).
— On nous prie d'annoncer le décès
de Mlle Françoise de VILLELUME
Ses obsèques auront lieu le ieudi
6 juin, à 9 heures, en la chapelle de
la rue Baronne-Gérard, à Saint-Ger-
main-en-Laye.
— M. l'abbé Robert Lucien, curé
de Saint-Thomas-d'Aquin, fait part du
décès de sa mère,
Mme Georges LUCIEN.
Les obsèques seront célébrées le
jeudi 6 juin, à 10 h. 30, en l'église
Saint-Thomas-d'Aquin.
— Masseret. - Paris.
M. Charles Plumerel,
M. et Mme Marcel Massoulard
et leurs enfants,
et toute la famille
ont la douleur de faire part du décès
de leur très regrettée
Mme Charles PLUMEREL,
née Adélaïde Gourceyrol,
survenu dans sa 81' année.
Les obsèques auront lieu jeudi
6 juin, a 10 h. 30, en l'église de
Masseret (Corrèze).
— On nous prie d'annoncer le décès
survenu à Paris, le samedi 1er juin
de
Mme Georges MAYEUR,
née Victoria Rost.
De la part de
M. Georges Mayeur, son époux, le
docteur et Mme Serge Declercq,
M. Gérard Mayeur, ses enfants, Mlle
Sabine Declercq, sa petite-fille, Mlle
Jeanne Rost, sa sœur,
des familles Goûtés, Mayeur, Rost,
Falck, Thompson, Le Clec'h, ses bel-
les-sœurs, nièces, neveux, cousins, et
de ses amis.
.La cérémonie religieuse et l'inhu-
mation auront lieu le jeudi 6 juin, à
10 h. 30, en l'église de Port-Mort
(Eure).
En raison des circonstances, cet
avis tient litu de faire-part.
18, rue Fouicroy, Paris (18«).
Vivonne (Vienne).
_ Mme Jean Essig,
le commandant et Mme Pierre Juin
et leurs enfants,
M. et Mme Philippe Essig et leurs
enfants,
M. et Mme François Essig et leurs
entants,
le lieutenant-colonel et Mme Jean-
François Dupoux et leur fille,
M. et Mme Antoine Crepy et leur
fils.
Mme Léon Olivier,
Mlles Marguerite et Suzanne Durbise
ont la douleur de iaire part du décès
subit de
M. Jean ESSIG,
ancien élève de l'Ecole polytechnique,
inspecteur générr.l des Finances,
commandeur ue la Légion d'honneur,
endormi dans la paix du Seigneur, à
Beaumontel (Eure), le 2 juin.
Ses obsèques auront lieu en l'église
Saint-Pierre de Chaillot, sa paroisse,
le jeudi 6 juin, à -11 heures.
— On nous prie d'annoncer le décès
de M. Robert DUFOUR,
chevalier de la Légion d'honneur,
Croix de guerre 1914-1918,
vice-président honoraire
de la Fédération française
de Tir à l'Arc,
survenu le 3 juin, dans sa 93" année.
Les obsèques auront lieu le jeudi
C juin, à 15 heures, à Attichy (Oisei.
De la part de se.s entants et petits-
enfants.
3. rue Thiers. Saint-Germain-en-
I ave.
26, rue de la Folife. Vaucresson (92).
— O:i nous prie d'annoncer le décès
de Mm« Eugène MABILLE,
née Marguerite Gangue,
survenu le 3 juin, munie des sacre-
ments de l'Eglise dans sa 82' année.
La cérémonie relieuse sera e*i»'
brée le jeudi 6 juin, à 15 h. 30, en
l'église Saint-Hilaire (103, boulevard
de la Marne), à La Varenne-Saint-
Hilaire (Val-de-Marne).
De la part de ses enfants, petits-
enfants et de toute la famille.
2 bis, rue de Nice, Paris (1").
— Nous sommes priés d'annoncer
le décès survenu subitement le 3 juin,
à Pontoise, de
M. Louis DUBOIS,
chevalier de la Légion d'honneur,
ancien élève de l'Ecole Polytechnique,
directeur général honoraire des
services de la préfecture de la Seine.
Les obsèques seront célébrées en
l'église Notre-Dame de Pontoise, le
vendredi 7 juin, à 9 h. 15.
De la part de Mme Louis Dubois,
son épouse, et de ses enfants.
87, boulevard Saint-Michel, Paris (5").
— Mme Félicien Le Ménestrel, M.
et Mme Jean Cherrière, le lieutenant
de vaisseau Bertrand Le Ménestrel,
Mlle Marie-Claude Le Ménestrel,
Mlles Dominique et Françoise
Cherrière ont la douleur de faire
part du décès accidentel de
M. Félicien LE MENESTREL,
chevalier de la Légion d'honneur,
secrétaire général adjoint de la
Chambre de commerce de Dunkerque,
survenu le 2 juin.
Les obsèques auront lieu le ven-
dredi 7 juin, à 10 h. 30, en l'église
Saint-Martin, à Dunkerque.
20, rue de Flandre, 59-Malo-Ies-Bains.
175, boulevard de la République,
92-Saint-Cloud.
Cet avis tient lieu de faire-part.
— On nous prie d'annoncer le décès
de M. Louis GADELLE
professeur honoraire du lycée
Fustel-de-Coulanges, à Strasbourg,
chevalier de la Légion d'honneur,
officier des palmes académiques,
président de l'Association des
professeurs alsaciens-lorrains,
survenu à Strasbourg le 19 mai.
De la part de MM. Marc, Rollon
et Félix Gadelle. ses fils, et leurs
tamilles, et Mlle Alexandrine Gadelle,
sa sœur.
Strasbourg. Metz, Jouy • en - Josas.
Lisle-sur-Tarn.
— M<r>e Henry van d?r Voort.
M. et Mme Henry Niveau de Ville
dary,
le général et la baronne Alefsen de
Boisredon,
M. et Mme Henry J. van der Voort,
Hubert, Etienne, Bernadette et
Anne Niveau de Villedary.
Françoise Alefsen de Boisredon. en
religion sœur Françoise, des Petites
sœurs de l'Assomption,
M. et Mme Jacques Bouteiller et
Véronique,
Yves et Philippe Alefsen de Bois-
redon,
Henry J. Jr., Maria-Catharina, Elisa-
beth et Peter J. van der Voort
ont la douleur de faire part du décès
de M. Henry van der VOORT,
rappelé à Dieii le 21 mai, à Bordeaux,
dans sa 84" année.
Les obsèques ont été célébrées dans
la plus stricte intimité, en l'église
Saint-Martin de Pauillac (Médoc) sa
paroisse.
Cet avis tient lieu de faire-part.
— M. et Mme Jacques Le Monnier,
M et Mme Pierre Le Monnier et
leur fille,
M. et Mme Bernard Le Monnier et
leur fils,
Mlle Martine Le Monnier,
ses enfants, petits-enfants, arrière-
petits-enfants,
ont la douleur de faire part du décès
de Mme veuve Charles ROBERT-
DUMAS,
née Marcelle Protin.
survenu le 28 mai en son domicile.
Selon la volonté de la défunte, les
obsèques ont eu lieu dans l'intimité.
Le présent avis tient lieu de faire-
Pi5r, rue Antoine-Vollan, Paris (12').
COMMUNICATIONS
DIVERSES
— Anne FRANÇAIS prie ses amis
de lui faire l'honneur d'assister au
vernissage de son exposition « Cannes
et les sexes », qui aura lieu aujour-
d'hui mercredi 5 juin, de 18 heures
à 22 heures, galerie Saint-Placide,
41. rue Saint-Placide, Paris (6').
Cette annonce tient lieu d'invita-
tion, les cartons n'ayant pu être
envoyés.
Exposition jusqu'au 18 juin.
— En raison des circonstances,
Florence HEELEY
a le regret d'annuler la réception de
ce jour, me-vcredi •"> juin.
— Mme Gilbert FOURNIER a le re-
gret d'annuler la réception à l'occa-
sion du mariage de sa fille, qui di-va"
avoir lieu aujourd'hui mercredi
5 juin, au pavillon d'Armenonville.
— En raison des événements, la
réception <iu» Mme J. LAMBIOTTE
devait donner le 6 juin à l'occasion
du mariage de sa petite-fille
Véronique OTTO, avec Jean-Fabien
NORDMANN n'aura pas lieu.
— M. et Mme Edouard BERCK
et M. et Mme Ladislas VARGA
sont heureux d'annoncer que la céré-
monie et la réception prévues pour
le mariage de leurs enfants le 6 juin
sont maintenues.
— La comtesse de GUIGNE,
Ja comtesse Gilles d'ANDIGNÉ
ont le regret d'annuler la réception
du 6 juin.
— La conférence de presse prévuo
le 6 juin à l'occasion de la parution
du premier numéro ci'INFORMATIQUE-
ACTUALITÉS, est reportée à une
date ultérieure. L'équipe de rédac.
lion prie ses invités de bien vouloir
l'excuser.
— La comtesse Joseph de VARAX
a le regret d'annuler la réception
prévue pour le samedi 8 juin.
— En raison des circonstances,
Mme G.-E. BRAUN ne pourra rece-
voir le samedi 8 juin.
— En raison des événements,
M. et Mme Noël LE MARESQUIER
ont le regret d'annuler le déjeuner
qui devait avoir lieu le dimanche
9 juin au château de Chantilly.
— M. et Mme Jacques BARABEAU
— En raison des événements, la
kermesse du groupe scolaire Sophie-
Barat, à Chatenay-Malabry, organisée
par les parents d'élèves et anciennes
élevés du SACRÉ-CŒUR et prévue
pour les 8 et 9 juin, est remise a.
une date ultérieure. «nu&e •»
— _ La réception prévue le dimanche
ri 3 JTiKÏM ?ArS d.' RO«UEMAUREL,
de NADAILLAC et de CASTELLANE
est reportée a une date ultérieure.
— Au CHATEAU DE MALESHFR
BES, dimanche prochain 9 *ul" au™
" leUraCon£é
. La. .onncesse de Robech recevra se i
unîtes après la conférence.
— Le cocktail du SYNDICAT MA
TIONAL de l'ACIDE SULFUmQÏÏÊ"
qui devait avoir lieu le marrii ïi ;„?!,'
au golf de Samt-Nom.lamBretèche '
annule en raison des événements
la tète annuelle du
LE FIGAF— 5 JUIN 1968
NEUF
POURQUOI EUX
ET PAS NOUS ?
Sept propositions
des élèves
du Conservatoire
par Jean-Jacques GAUTIER
JE voudrais dire un mot de nos chers comédiens. Cela
pourrait s'intituler : « La querelle des droits et du
talent. »
II y a eu un mot grandiose au cours de ces inlassables
conciles... dramatiques : « Pourquoi sont-ce toujours les
mêmes qui ont des rôles ? » Parce qu'on les confie encore de
préférence aux gens de talent et que, jusqu'à preuve du
contraire, la valeur professionnelle a plus d'effet sur le public
de théâtre que le zèle des acteurs de meeting.
Aucune réforme ne conférera de la qualité à tel figurant,
fût-il armé des droits les moins contestés. Il aura toute licence
de se dire qu'il est, à certains égards syndicaux ou humains,
l'égal du plus grand interprète, mais, venue l'heure de
paraître sur une scène pour y jouer la comédie, c'est à la
personnalité, c'est à la présence et au talent qu'iront les
bravos de la salle. Et cela reste la consolation des gens qui
prisent ce qui ne s'acquiert point par des motions ou des
résolutions. Les spectateurs de théâtre n'ont pas besoin de
bulletins pour manifester librement leur opinion que
n'influence aucune considération politique.
Ici, le moins contestable des votes se fait à main levée
pour les applaudissements.
Jean-Jacques Gautier.
R EL".VIS en assemblée géné-
rale salle Berlioz, les
élevés du Conservatoire
le musique ont été appelés à
se prononcer sur la reconduc-
tion de la grève jusqu'au retour
de la délégation qui doit rencon-
trer les pouvoirs publics.
Le vote portait également sur
sept propositions « impossibles
à dissocier », précisa l'un des
représentants, à savoir : insti-
tution d'un bureau provisoire
représentatif de l'ensemble des
étudiants du Conservatoire et
d'un conseil paritaire élèves et
professeurs ; gestion autonome ;
augmentation du budget des
affaires culturelles (ce dernier
passant de 0,43% à 1%); ali-
gnement des bourses sur l'aug-
mentation du coût de la vie ;
déblocage des crédits afin de
réaliser, à la Défense, un ensem-
ble culturel équipé d'un centre
d'hébergement pour les étu-
diants de province ; création
d'une faculté des arts.
La « reconduction de la grève »
a obtenu 173 voix. 157 élèves
se sont prononcés pour une
grève illimitée et 60 pour la
reprise du travail.
0 Les représentants du Syndicat
des Acteurs ont rencontré hier,
une nouvelle fois, les membres du
bureau du Syndicat des Directeurs
de Théâtres Priv.es. Aucun accord
n'est intervenu. Les pourparlers
doivent se poursuivre aujourd'hui.
e Rappelons qu'un restaurant est
mis gratuitement à la disposition
des artistes du Spectacle en dif-
ficulté à l'Union Sociale du Spec-
tacle, 2, rue Henri-Rochefort (17e).
CARnot 98-20.
f Deux cents travailleurs du
Spectacle, syndiqués ou non, par-
mi lesquels de nombreux acteurs,
quelques metteurs en scène et
décorateurs, ont protesté contre
la décision prise par le comité
directeur du Syndicat français des
Acteurs d'autoriser les répétitions
pour les festivals.
Une motion a été signée rappe-
lant que la grève générale illi-
mitée avait été décidée par une
assemblée générale et que seule
une assemblée générale ou toute
autre consultation de base pouvait
lever cette grève.
La motion exige, en outre, ]a
« tenue immédiate des Etats géné-
raux des Arts du Spectacle, dont
les conclusions orienteront l'éla-
boration des revendications défi-
nitives ».
0 Les diverses commissions des
Etats généraux du Cinéma ont
abouti à la rédaction d'un rapport
unique qui sera proposé à la ra-
tification d'une assemblée géné-
rale extraordinaire, aujourd'hui
même à 10 heures, salle Albert-
Thomas à Suresnes.
Le rapport de synthèse propose :
Création d'un secteur public de
production et de diffusion (sec-
teur qui n'exclut pas Je secteur
privé), abolition du Centre du
Cinéma et de la censure, création
d'unités de production et d'une
Société nationale de distribution,
planification de l'emploi et du
matériel, salaire minimum garan-
ti, etc.
0 Le « Comité d'action de la
danse », dont les assises se tien-
nent rue Michelet, organise, pa-
rallèlement à ses débats, des cours
dans le gymnase du Conservatoire
de musique. Ainsi, les danseurs
chorégraphes peuvent-ils engager
le dialogue entre deux exercices
à la barre. Thèmes proposés à
leurs méditations : « Enseigne-
ment primaire », « La Danse dans
les lycées » et « Définition du
danseur révolutionnaire ».
Margaret et Dorellik
L'AUTEUR-CHANTEUR italien Johnny Dorelli est le protagoniste
du film... Dorellik réalisé par Sténo sur la Côte d'Azur et
dans les studios de Cinecitta. Sa partenaire est Margaret Lee
dans le rôle de la fiancée du « super-criminel ». Celui-ci, revêtu
de la classique cagoule, entreprend de tuer tous les Dupont de France.
Autres interprètes: Jean-Pierre Zola, Terry-Thomas, Alfred Adam.
Le supplément hebdomadaire
consacré aux programmes des
spectacles parisiens est annulé
cette semaine encore en raison
des circonstances.
Nos lecteurs comprendront
cet empêchement.
COURRIER
MUSICAL
Myriam Birger
Sur les écrans...
A PARTIR D'AUJOURD'HUI
LKS SORCIERES, film franco-ita-
lien de L. Visconti, M. Bolo-
gnini, P. P. Pasolini. F. Rosi,
V. de Sica.
Avec Silvana Mangano, An-
nie Girardot, Toto, Alberto
Sordi.
(Dominique, Escurial, Ber-
thier, Univers.)
T T NE ingénue de seize ans
II qui joue magnifiquement
^•^ du piano, en virtuose ac-
complice et précoce.
Il lui reste encore un long
chemin à parcourir pour deve-
nir une « grande interprète >,
mais Myriam Birger est sur la
bonne voie.
Tous les atouts sont entre ses
mains : souhaitons-lui de gar-
der la tête froide et l'âme cha-
leureuse. (Auditorium 104 de
l'O.R.T.F.)
P.-G. T.
— Le cinéaste américain Andy
\Varhol, blessé à New York, a subi
une opération qui a duré quatre
heures. So<i état est toujours
cou sidéré comme critique. V alerta
Solanis, qui a tenté de le tuer, a
ainsi expliqué son geste : « Je
suis hippie, \\~arhol dominait trop
mon existence. »
PROGRAMME DES SPECTACLES PARISIENS
CINEMAS
ABC, Heiga (ail.)
AMBASSADE. La Belle et le cavalier.
ARGOS Sissl Impératrice.
ARLEQUIN L'Extravagant M. Ruggles.
BALZAC, A chacun son dû.
BERLITZ, La Belle et le cavalier.
BIARRITZ, Je falme, ie t'aime.
BONAPARTE, L'Heure du loup (suéd.),
v.o.
8OSQUET-GAUMONT. te Raoace.
BOUL MICH-. Le Train sifflera 3 fols.
BRETAGNE La Marie* étal) en noir.
CALYPSO, La Planète des singes.
CAMBRONNE, West side story.
CAPRi oens la cnaieui de ia nuit.
CELTIC, Hommage à James Cagney.
— LA TETE DE L'ART —
Les dîners spectacles les plus élégants de Paris
à partir de ce soir
Fernand RAYNAUD
5, avenue de l'Opéra — OPE. 64-45
CALENDRIER DES ORGANISATEURS
DE CONCERTS
Théâtre des
Ch.-Elysées
Concert prévu
ee toir reporté
à une date
ultérieure.
(Werner)
De retour de sa 2* tournée
en U.R.S.S REINE
GIANOLI
BACH -
LISZT
SCHDMANN
DEBUSSY
Théâtre des
Ch.-Elysées
Jeudi
6 juin
21 heures
(Va'malete)
CHOPIN
WEISSENBERG
Théâtre des
Ch.-Elysées
Jeudi
13 juin
21 heures
(ValrnMète)
Pour la l" fola t Paris
Réciial MARTHA
ARGERICH
Bach - Scâumann • Liszt
Chopin • Prokofle»
MONACO
Du 17 juillet
au 11 août
1968
CHARTRES
Sallea l'Italienne
du Musée
(Cath. illuminée)
Samedi
8 juin
à 21 heures
(Kiesgen)
SAMEDIS MUSICAUX
QUINTETTE A VENT
DE PARIS
Rameau,Vivaldi, Françalx, etc
15/6 : Quatuor Lœwengutti
THEATRE
CHAMPS-
ELYSEES
Lundi
10 juin
à 21 h.
(Valmalète-
O.A.l.)
Musique de Chambre
par
ARTHUR
RUBINSTEIN
et le QUATUOR
GUARNERI
SALLE
PLEYEL
Mardi
11
îuin
21 h.
(Valmalète)
A.L.A.P. et ClaJrjots
présentent un RECITAL
Sviatoslav
RICHTER
Bach, Beethoven, Schumann
(7 concerts)
Renseig. :
OPERA
DE MONTE-
CARLO
Tél. : 306931
(p. e.
Dandelot)
CONCERTS
DU PALAIS
PRINCIER
ORCHESTRE NATIONAL
de l'Ogéra de Monte-Carlo
I9or Markevitch
(directeur artistique)
Dir. : S. Bagdo, L. Maazel,
Z. Mehta, p. Paray,
N. Saniogno, G. Sébastian.
Solistes : R. Casadesus,
P. Fournier, F. Gulli,
N. Maaaloff, Y. Menuhln.
MONTREUX
(Suisse)
DU 30 AOUT
AU
6 OCTOBRE
1968
26 concerts
Renseignements
MONTREUX :
Secrétariat
du Festival
PARIS :
Chez Durand
p.e. Dandelot;
FESTIVAL
de MUSIQUE
de Montreux
avec tes ORCHESTRES
PHILR. de NEW YORK
(Dir. L. BERNSTE1N)
RADIO - STMPH BERLIN
(Dir. LORIN MAAZEL)
SUISSE ROMANDE
(Dir. L. STOKOWSKI)
MAI FLORENTIN
(Dir MARIO ROSSI)
HALLE ORCHESTRA
(Dir. Sir. J. BARB1ROLLI)
«t le concours de
solistcb émijients
CAMEO, La Gloire des canailles.
CINEAC-TERNES, Dans la chaleur de B
nuit (am.)j v.o.
CINEMONDE-OPERA, Docteur Jlvago.
CLUNY-fcCOLES, Le Carnaval des truands
CLUNY-PALACE. Helga,
COLISEE. Le Rapace.
DANTON, El Perdido
DRAGON, Je suis curieuse.
ELYSEES, Le Carnaval des truands.
EMPIRE-àlNERAMA, Play Time
ERMITAGE, Vivre la nuit.
FRANÇAIS, Devine qui vient dîner ?
GAUMONT-RIVE GAUCHE. Le Rapace
GAUMONT-PALACE, Sissi face à son
GEORGE-V, La Mariée était en noir.
GIT-LE-CŒUR, La Sorcellerie à travers
les âges (suéd.), v.o.
HELDER, Ne louez pas avec les Martiens.
HOLLYWOOD, Dans la chaleur de la nuit.
IMAGES, La Belle et le cavalier.
IMPERIAL, Je falme, le t'aima.
JEAN-RENOIR, Les èlches.
KINOPANORAMA, Guerre et paix (sov.)
LA ROYALE. L'Extravagant M. Ruggles
LE MARAIS, Le Crime de David Le-
vinstein.
LORD-BYRON, L'Heure du loup (suéd ).
v.o
LUMIERE-GAUMONT Le Rapace
LUXEMBOURG, Cat Ballou; Le Gaucher;
Le Cameraman.
MAC-MAHON, Sangaree
MADELEINE. Heiga (ail.).
MARBEUF. Le Point de non retour Cam.)
v.o.
MARIGNAN, Fermé pour travaux.
MARIVAUX, La Mariée était en noir
MAROTTE, Le Bon, la Brute, le Truand
MAX-LINDER, A chacun son dO.
MAYFAIR, Le Petit baigneur.
MERCURY. Helga (an.)
MIRAMAR, A chacun son dO.
MISTRAL. Le Carnaval des truands
MONTE-CARLO, El Perdido
MOULIN-KOUGE, A chacun'son dû
NAPOLEON, Ces Messieurs de la famille.
NOCTAMBULES, Arava (Dres.J, ».o.
PAGODE, Les Révoltés du < Bounty ».
PANTHEON. Chante duDDies (angi i, vo
PARAMOUNT, Le Carnaval des truands.
PARIS, Devine qui vient dîner ? (am.)
PUBLICIS CHAMPS-ELYSEES, Au teu
les pompiers I (tchéc.), v.o.
PUBLICIS SAINT-GERMAIN, Au teu. le-
pompiers I
QUARTIER-LATIN, Dans la chaleur de te
nuit.
RAC'NE, Le Cameraman
RANELAGH, Qui a peur de Virginia
Woolf ?: Reflets dans un ceil d'or (am )
v.o. {en ait.).
REFLETS, Le Petit baigneur.
REX, Trois cavaliers pour Fort Yuma
RICHELIEU, Ces Messieurs de la tamme
RIO-OPERA, Beniamin
ROTONDE. Vivre la nuit.
ST-GERMAIN L'Heure du loup (suéd >
v.o,
SAIrjT-GERMAIN-HUCHETTE, Le Petit
baigneur.
SAINT-GER/vlAIN-VILLAGE, Les Amants
SAINT-MICHEL. Devine qui vient dîner '
lam.) v.o.
STUDIO ALPHA, Dutchman (am ). vo
STUDIO BERTRAND, Une certaine 'ren-
contre (am.), v.o.; Ma sœur, mon amour
(suéd.), v.o.
STUDIO CUJAS, Boudu sauvé des eaux
STUDIO ETOILE, Le Voyeur (angl.), v.o.
STUDIO DE LA HARPE, Le Bai des
vampires (angl.) v.o.
STUDIO LOGOS, The Servant (angl.), vo
STUDIO MARiGNY. Bedaziied (am.j, ».o
STUDIO PARNASSE, La Taverne de l'Ir-
landais; Du Sang dans le désert
STUDIO MEDICIS, Les Biches.
STUDIO RASPAIL, '.a Source.
STUDIO SAINT-SEVERIN, La Poursuite
infernale
STUDIO UNIVERSEL. Désert vivant.
STUDIO 28 Le Bal des vampires (ansi.).
v.o
TRIOMPHE, Ne louez pas avec les Mar
tiens.
URSULINES, Je r?,!me, le faims.
VAL-DE-GRACE, Un Monde fou, fou, fou.
VEDETTES. Dans ta chaleur de la nuit
(am.).
VENDOME, Au feu, les pompiers I
WEPLER, Ces Messieurs de la famllla. |
LE, COURSES LES COURSES LES COURSES
RÉSURRECTION
NE nous plaignons pjlous sommes ressuscites le treizième
jour, alors qu'on tait craindre le pire. « Pourvu que
ça dure», dirait MLœtitia.
En me retrouvant àtgchamp, en ces jours étranges, j'ai
eu une drôle d'impressicTirréel. Il m'a paru que nos chevaux
galopaient sur un volcatt j'ai trouvé un petit air d'apoca-
lypse à Yves Saint-Mar A part cela, les normes ont été
respectées et le prograti du Tremblay, recueilli par Long-
champ, s'est déroulé sel<e rite du Sport de France.
A noter la gagnante Prix Finlande, l'épreuve la mieux
dotée de la journée et laeux achalandée. Ce fut ROSE TEN-
DRE, peu connue, qui IBorta, venant à la fin régler DAN-
NES, affligée de son bel de prendre la tête dès la moitié
du parcours. MISS MOL petite de taille mais pleine d'une
gentille qualité, finissaiten, ce qui lui valait de s'adjuger
la troisième place, alorsie sa camarade d'entraînement, la
froide et belle ABLIS, p'e en deuxième position, se voyait
aussitôt gênée de telle « qu'elle perdait toute chance rai-
sonnable. Il convient de ir sa course pour inexistante. J. T.
Aujourd'hui, 14 heures, à Enghien
PRIX DE BARCELONNETTE
(Haies - A réclamer - 12.000 F
3.200 mètres)
101 Beida ...:.....
102 Winter Sun ...
103 Rigomartin ...
104 Le Vésuve ....
105 Lalo ..........
106 Gracieuse .....
107 Courbeveille ..
108 Gaston Phoebu.
109 Neranval .....
110 Piped Aboard..
111 Tertullien ___
112 Victor ........
113 Orelio .........
114 Maslura .......
115 Loimwe .......
116 La Ragazza ...
117 Quarteronne ..
llg Horus du Man.
119 Ambre Solaire.
68
66
64
64
C. Fornaroli
A. Yglésias
P. Lee
L. Pélissier
R. Bâtes
J.-J. Declercq 64
D. Merle 64
F. Primel 64
J.P. Philipper. 64
M. Baudouin 64
P. Legilles 64
G. Collet 64
J. Géneau 63
J.P. Perruchot 63
Ph. Lamoine 62
P. Guédon 62
J. Fabre
H. Mathelin
S. Thévenet
304 Guards Cake
305 Soleil d'Or ..
306 Trust! .......
307 Ambre Royal
30g Llancourt ....
309 Ventoux ....
310 Amicu .......
311 Postboy .....
312 Harding .....
313 Scylax ......
314 La Turka ...
B. Scott 66
C. Ruriack 66
, D. Merle 66
J.-J. Declercq 64
P. Costes
J. Biju
S. Thévenet
64
64
64
G. Rougeaux 64
J. Lebrec
64
J.M. Pecqueur 64
R. Gusella 64
PRIX DU PELVOUX
(Steeple - Handicap - 30.000 F
3.800 mètres)
COUPLE II
62
62
62
(Bon terrain)
PRIX SALTARELLE
(A réclamer. 10.000 F 1 000 M )
106 Cordoue (R. Campin) ... G 13
à M. J. Ouaki ........ p )
103 White Rock (H. Mautaïn) .. p )
113 Ray's Daughter (A. Evano) ..P. ]
Jumelé : 3
Distances : 1/2, 3.
PRIX BRIENNE
(Apprentis. 12.000 F. 2.150 M.)
218 Maxence (R. Gouteleau) .. G J
à M. J. Couvre! ........... p ?
205 Sofico (G. Joubert) ...... p )
202 Shark (G. Clerc) .......... p' )
Distances : 1/2, 1 1/2. Jumelé : 5Î
PRIX FRAUDULENT
(Handicap. 15.000 F. 1.950 M.)
301 El Maldito (V. Dupays) ........G. D
I M. M. Fournier ............ p )
314 Trapéziste (M. Giovannelli) . P )
307 Clancy's Fias (P. Wieland) ....p. )
Jumelé : 7i
Distances : tête/ 2.
Rapports « Couplé I - •
(1-14) gagnant, 156,60; place, 48,70
(1-7) placé, 74,80; (7-14) placé, 78,60
PRIX FINLANDE
(40.000 F. 1.850 M.)
416 Rosé Tendre (V. Dupays) ......G. 4)
à Mme J. Laumaln .......... p il
422 Dannes (M. Larraun) ..........p. j
406 Miss Mollv (F. Head) ........P. 5,30
Non partantes : Sweeî Sunny (403), Tube-
rosa (413).
Distances : 1/2, enc.
Rapports < Couplé 11 » :
(16-22) gagnant, 326,80; placé, 160,40
(6-16) placé, 102,80; (6-22) placé, 36,90
PRIX DE NOGENT
(15.000 F. 1.000 M )
510 Culiacan (J.-L. Durry) ...
à M D. Wildenstein .....
506 Ostrac (A. Caron) .......
504 Penang (Y. Saint-Martin)
PRIX LORETO
(Steeple • 20.000 F - 3.400 mètres)
COUPLE I
G.
p
p'
p
4,00
1,SO
2,40
1,50
Jumelé : 13,70
Distances : 1 1/2, cte tête.
Non partante : Bara Yaka (502).
PRIX SAINT-CYR
(Handicap. 15.000 F. 2.150 M.)
601 Savarin (M. Larraun) ..........G.
à Mme R. Hue-Williams ........P.
605 Kertoun (M. Depalmas) ........P.
604 La lia (Y. Saint-Martin) ........P.
Jumelé : 15,70
Distances : 2, 3/4.
Non partant : Le Point du Jour (603).
PRIX CHAPLET
(15.000 F. 2.400 M.)
701 The Drakc (W. B. Pyers) ......G.
a Mme L. Volterra ............P.
704 Agrippa (A. Têtu) ..............P.
715 Moët (R. Jîllu) ................P.
Distances : 1, cte enc.
Non partants : Bombarde (702), Prince
Victor (709), Alfan (711).
9,10
3,20
2,60
2,40
4,40
1,90
5,60
2,40
201 Dominois ..
202 Luronne ___
203 La Bandeda
204 Madame S.G.
205 Petit Loup .
206 Coraline III.
207 Cal S Tie ..
208 Silver Lining
209 Khalif .....
210 Parakandi .
211 Rapine ___
212 Aneto .....
213 Turin ......
214 Femme d.M.
215 Alquitran ..
216 Samarita ...
217 Bator ......
218 Ottawa ....
1 F. Primel
2 J. Biju
3 M. Prod'hom.
4 X
5 P. Lee
6 X
7 J. Seagliola
8 F. Bonni
9 M. Chirol
10 M. Geffroy
11 M. Yglésias
12 J.M. Pecqueur 60
13 J. Géneau 60
14 G. Dupays 60
15 R. Gusella 60
16 J.-J. Chiozzi 60
17 G. Rougeaux 60
18 H. Guérin 60
64
64
62
62
62
62
62
62
62
60
60
PRIX DU MONT CENIS
(Haies • 20.000 F - 3.100 mètres)
301 La Haute Go... F. Primel 66
302 Méjanne ...... H. Guérin 66
303 La Foudre ___ B. Lamalle 66
401 Fanteria ...
402 Kart .......
403 Ambre Pale.
404 Budnik -----
405 Tchana .....
406 Elatur .....
407 Sirmajor ..
408 Volt .......
409 Espartero ..
410 Norkam ....
411 Grognard ..
412 Cap de Long
413 Dontouch ..
414 Miguelito ..
415 Sie Thao ...
416 Le France .
1 J. Géneau
2 A. Yglésias
3 F. Bonni
4 J.-P. Renard
5 F. Primel
6 J. Fabre
7 C. Seguin
8 M. Chirol
9 C. Drieu
10 M. Geffroy
11 P. Guédon
12 Ph. Lamoine
13 M. Prod'hom.
14 C. Delcpine
... G. Dupays
16 S. Baessa
72
71*
69
67
66»
66*
63
65
64
64
631
63"
63
63
62
62
PRIX DE SOSPEL
(Haies - 30.000 F - 2.800 mètres)
COUPLE III
501 Jonfol .....
502 Indian Tonic
503 Marquis d.C.
504 Bon Joli ...
505 Zapata .....
506 serko .
507 Belphég.
508 Astazou ....
509 Gué du L...
510 Boy Scout .
511 Tamira -----
512 Tam'Bisch .
513 Izoard .....
514 Dolmino ...
1 A. Yglésias
2 F. Primel
3 E. Windrif
4 C. Mahé
5 C. Fornaroli
6 M. Chirol
III 7 C. Blampain 64
8 J. Fabre
9 J.-J. Chiozzi
10 J.-P. Renard
11 G. Dupays
12 R. Lautier
13 Y. Gary
14 J. Géneau
64
64
64
64
64
64
64
A CINQ JOURS DU « JOCKEY-CLUB »
Luthier»:roi des ultimes galops de l'espoir
DERNIERS galops sérieu:
hier matin, à Chantilly et;
Maisons-Laffltte, en vue d
Prix du Jockey-Club. Ici et là,
cinq jours du grand rendez-vou
de Chantilly, nombreux étaiei
les observateurs.., et les con
mentaires. Un bruit circulait
celui de la participation possibl
du « crack » irlandais Sir Ivo,
Bruit que l'entraîneur Vincer.
O'Brien, interrogé par téléphon<
n'a ni confirmé ni démenti abso
Jument. En attendant d'être écla-
rés sur ce point, parlonSties pot
lains que nous avons VOI à l'œu
vre sur les pistes.
LUTHIER : Le favorijjrobabit
du Jockey-Club (en cas #àbsen«
de Sir Ivor) a « ira vaille » in com-
pagnie de Francesco (M.MSiovan-
nelli) et de Sandoval (M.lnxime).
Il les a laissés sur place,<«t sans
que Jean Deforge ait (k à le
stimuler beaucoup. <i
TAPALQUE : Le maunis vou-
loir de son entraîneur^lious a
empêchés d'assister au tolop de
ce pouliin. « : ,/£..^j»*-jï, t
TIMMY M>"êOY*:'J(Tu'Kk <y «_».-,
lères et monté par J. Delorge, i
s'est mesuré victorieusement à sep
compagnon d'entraînement Ara-
bian Pan (partant probable éga-
lement).
FELICIO : Au lieu de l'oppo-
ser à Nirboy, autre concurrent
éventuel pour dimanche, son en-
traîneur l'a fait galoper en com-
pagnie du bon Perpétuai et de la
pouliche Mangaratiba, future can-
didate du Prix de Diane. Monté
par J.-L. Durry, le second de
Luthier dans le Prix Lupin a do-
miné ses deux adersaires de très
brillante manière. Un des meil-
leurs galops de la matinée, assu-
rément.
NIRBOY : Lui aussi a accompli
une sortie probante, puisque, sous
la poigne de M. Philipperon, il
a devancé ses aînés Sabelium et
Daiano.
MONDAIN : A poids égal avec
le « quatre ans » Mécréant, il
a pris le pas sur cet adversaire
modeste, sans que Léon Flavien
ait eu à faire preuve de son
énergie habituelle.
VAL D'AOSTE : Sa prestation
trm -lfc.*r-rr-' —• Le
qui ont fait sensiblement jeu égal
avec lui, ne nous a pas paru
être tout à fait à la hauteur de
l'optimisme arboré par son en-
traîneur.
SAIL FISH : Bon galop de ce
poulain en compagnie d'un lea-
der : son entourage se plaît à
vanter ses progrès.
LE MAGNETISME : Son ai-
sance a fait impression. Au sur-
plus, des rumeurs favorables cir-
culent à son propos.
DANOSO : Simple « canter »
pour lui : sa supériorité sur son
i leader » est sans signification.
Son jockey Roger Poincelet n'a
fait aucune déclaration.
VALMY : Le vainqueur du
Prix Hocquart, monté par J. Mas-
sard, a déployé de magnifiques
foulées pour battre sans coup
férir trois modestes compagnons.
CHIMIST'AMBER : Mis à
l'épreuve dans la montée de
l'hippodrome de Chantilly, il a
passé ce « test » de manière
convaincante, terminant sur la
même ligne que le « cinq ans »
Galant Manoir.
SCHERZO : Ce poulain très
froid a été le seul à échouer, hier
matin, contre son leader, en l'oc-
currence le modeste Virgil II.
S'échauffera-t-il plus facilement
dimanche après-midi ?
BELMONDO : Monté par J.-C.
Desaint, il a devancé son leader
Palamon de plusieurs longueurs,
mais son entraîneur a semblé
peu enclin à l'enthousiasme.
VALLANGOUJARD : Sa victoi-
re facile sur trois compagnons
d'écurie a paru séduire beaucoup
son entraîneur, plus < chaud »
à son sujet qu'à propos de
Potron Minet.
POTRON MINET : M. Philip-
peron lui a fait gagner laborieu-
sement un galop assez poussé.
Peut-être l'aube ne convient-elle
pas à Potron Minet...
SOYEUX : Sur l'hippodrome de
Maisons-Laffitte, où il a été seul
à se produire avec Taglietto, ce
poulain a devancé aisément, sur
2.100 mètres, deux leaders. Son
entraîneur l'estime en progrès.
TAGLIETTO : De son côté, le
vainqueur du Prix Boïard a cou-
vert 2.000 mètres, aux côtés de
deux • faire-valoir ». Un galop
qui n'a pas fait monter beaucoup
ses actions...
Daniel Lahalle
et Michel Morice.
515 Fabiano „.. 15 D. Merle 64
516 Tybl B .... 16 J. Seyssel 64
517 Aneto H ... 17 R. Signoret 64
518 Choucroute. 18 F. Bonni 62
519 Nadfine-----19 P. Guédon 62
520 Soft Touch . 20 M. Geffroy 62
PRIX DE FBEJUS
(Attelé - Femelles - 30.000 F
2.200 mètres)
601 Sauvagine B ..
602 Scarlette II ..
603 Silver Moon ...
604 Symphonie M .
605 Symphonie H .
606 Signée Halbran
607 Simona .......
608 Sibylle m -----
609 Soubrette D ...
610 Savigneux ....
611 Silencieuse ...
612 Sissi R ........
613 Sarah V .......
614 Siourte .......
A. Roussel 2200
L. Laloi 2200
H. Cogné 2200
F.-J. Gougeon 2200
Ch. Hachin 2200
A. Poilane 2200
H. Sasse 2200
H. Vandrom. 2200
P. Nivol 2225
R.-C. Auvray 2225
J.-L. Michel 22.V
A. Pichon 2225
M. Perlbarg 2225
R. Perroteau 2225
PRIX DE LEVENS
(Attelé - Mâles - 20.000 F - 2.300
701 Voici .........
702 Vok Oui Dada.
703 Vendredi .....
704 Vorpyl ........
705 Vichnou III ...
706 Viking VI -----
707 Vittorio Veneto
708 Val de Juine .
709 Vavrin ........
710 Very Well -----
711 Va Bien S -----
712 Vin Chinon ...
713 Vae Victis II .
L. Boulard
R. Gayet
P. Céran-Ma.
M. Riaud
J. Vandrom.
J. Richart
H. Cogné
R. Goullier
L. Hanse
Ph. Laroche
M. Sarrazin
J. Rousseau
R. De Wulf
m.)
2300
2300
2300
2300
2300
2325
2325
232.1
2325
2325
2325
2325
2325
PRIX DE DRAGUIGNAN
(Attelé - Amateurs C.A.T.F. - 15.000 F
3.500 mètres)
801 Sirène de Riez.
802 Quettina ......
803 Tendresse IV .
804 Turf Junior ...
805 Saphir D .....
806 Quel Copais ..
807 Riomino ......
808 Quotidien II ..
809 Trawniki .....
810 Très Bien.....
811 Sissl IV .......
J. Ducrot
J. Ferrand
R. Normand
J.d.St-Sauve.
J. Raineau
A. Raineau
R. Leclerc
Ch. Pronier
P.d.St-Sauve.
A. Weisweill.
E. Fosse
3500
3500
3500
3500
3500
3525
3525
3325
3525
3525
3550
NOS PRONOSTICS
Prix de Barcelonnette : Le Vésuve,
Loimwe. — Prix Loreto : Khalif, La
Bandida, Coraline III, Dominois. —
Prix du Mont Cenis : Trusti, Soleil
d'Or. — Prix du Pelvoux : Kart, Bud-
nik, Espartero, Volt. — Prix de Sos-
pel : jônfol, Astazou, Tam'Bisch, Mar-
quis de Cano. — Prix de Fréjus :
Symphonie H, Silencieuse. — Prix de
Levens : Vavrin, Vae Victis II. —
Prix Draguignan : Turf Junior, Rio-
mino.
Sélection : TRUSTI (306)
LOTERIE NATIONALE :
TIRAGE AJOURNÉ
Le tirage de la dix-huitième
tranche de la Loterie nationale
n'aura pas lieu ce mercredi soir.
Il est reporté à une date ulté-
rieure.
Loto ruineux pour l'Etat italien
Rome, 4 juin (A.F.P.). — Le jeu
du loto, très populaire en Italie,
aura, au cours des trois premiers
mois de cette année, rapporté
plus à ses gagnants qu'à l'Etat.
CeluI.cJ, qui a dû verser 24,3 mil-
liards de lires pour les combinai-
sons justes contre 8,4 milliards et
4,6 milliards durant les périodes cor-
respondantes respectivement en 1967
et 1966.
SCIENCES - AVIATION - SCIENCES - AVIATION - SCIENCES
Du nouveau dans l'organisation
de la recherche scientifique en France :
CRÉATION D'UN CONSEIL DE LA RECHERCHE
A la suite de négociations qui
se sont déroulées pendant plu-
sieurs jours entre le ministre de
la Recherche, le délégué général
à la Recherche scientifique et
technique et les syndicats de
chercheurs, d'importantes déci-
sions ont été prises concernant
l'organisation de la rec»e«he
scientifique en France.
L'une des principales décisions
a trait, indique-t-on à la déléga-
tion générale à la Recherche
scientifique et technique 'D.G.
R.S.T.), à la création d'un conseil
provisoire de la recherche qui
se situera simultanément au ni-
veau du ministre de la Re-
cherche et du délégué général
qui est actuellement M. Pierre
Aigrain, ancien directeur des
enseignements supérieurs.
Ce conseil sera composé de
12 personnes élues par les cher-
cheurs et les techniciens de l'en-
semble des organismes de recher-
ches, ainsi que par ceux qui s'oc-
cupent de la recherche dévelop-
pement. Il comprendra égale-
ment les « 12 sages > qui for-
ment le comité consultatif de la
recherche scientifique et tech-
nique et dont les membres sont
choisis par le premier ministre.
L'objet du conseil provisoire
sera l'étude des nouvelles struc-
iures de la recherche, les pro-
blèmes de la coordination entre
les centres de recherches, etc.
C'est lui également qui sera désor-
mais saisi de toutes les questions
concernant la recherche et les
chercheurs qui lui seront sou-
mises par le ministre et le délé-
gué général
La création du conseil provi-
soire de la recherche, dont les
modalités d'élection restent en-
core à élaborer, constitue une
initiative très importante car il
apparaît dès maintenant que
c'est lui qui sera appelé à deve-
nir l'organe de réflexion, de dis-
cussion et d'étude principal s'oc-
cupant des questions de re-
cherche et de chercheurs. La
D.G.R.S.T. assurera le secrétariat
de ce conseil.
RETARDÉ D'UNE SEMAINE
Le Salon de l'aviation de Cannes
aura lieu du 8 au 16 juin
LE Salon international de
l'Aviation privée, qui devait
se tenir du 1er au 9 Juin,
à Cannes, a été reporté d'une se-
maine et se tiendra donc sur
l'aérodrome de Cannes-Mandelieu
du 8 au 16. Ce salon sera, par le
fait, la première manifestation
A la porte de Versailles
RÉOUVERTURE
DU « VILLAGE DE FRANCE »
du jeudi 6
au dimanche 9 juin
Si comme d'autres mani-
festations de la * Quiu:nine
technique », la Foire de
Paris, qui s'est terminée
lundi, a subi un grave pré-
judice imputable aux circons-
tances, elle n'a pas toutefois
manqué de visiteurs et, sur
le plan économique, de* af-
faires substantielles ont été
traitées.
Une des sections qui ont
obtenu le plus de succès est
le « village de France » et,
pour permettre à un plus
grand nombre de personnes
de s'y rendre, les organisa-
teurs ont décidé de le rou-
vrir pendant quatre jours,
du jeudi 6 au dimanche 9
juin.
(Entrée au Parc des Ex-
positions de la porte de Ver-
sailles, par la rue du 4-Sep-
tembre, de 10 heures à la
heures.)
internationale depuis les événe-
ments. Ce sera aussi le salon de
l'amitié, de la confiance et de
l'espoir, car il convient de noter
qu'aucune défection ne s'est pro-
duite parmi le personnel qui pré-
parait, dans des conditions diffi-
ciles, cette grande confrontation
de l'aviation de tourisme, de
sport, de travail et d'affaires, qui
est impatiemment attendue tous
les deux ans.
On sait en effet que le Salon
de Cannes est actuellement la
plus grande confrontation mon-
diale de l'aviation privée.
Aucune défection dans les pré-
paratifs, aucune défection non
plus parmi les participants, qui
seront là au complet, avec leurs
120 appareils dont de nombreuses
nouveautés. Bien entendu toutes
les manifestations et tous les
prix (il y en a pour plusieurs
millions> sont maintenus, y com-
pris l'Oscar de l'homme dans le
vent. Ne s'agit-il pas de construi-
re pour l'avenir ? C'est ce que
pense M. Raymond Reuter, suivi
par la totalité des exposants.
C'est ainsi que la S.O.C.A.T.A.-
Sud-Aviation présentera quinze
avions. C'est bon signe.
Pierre Voisin.
Lancé hier en U.R.S.S.
« Cosmos 224 » décrit
une orbite favorable
à un rendez-vous
automatique
Moscou, 4 juin. — Les techni-
ciens soviétiques ont procédé
aujourd'hui avec succès au lan-
cement d'un nouveau satellite
artificiel, Cosmos-224. Ce nouvel
engin décrit en 89 minutes, entre
200 et 270 km d'altitude, une
orbite inclinée à 51,8 degrés sur
l'équateur terrestre.
D'après l'agence Tass, qui ne
précise pas la mission de Cos-
mos-224, tout va bien à bord de
l'engin.
[Les paramètres de l'orbite de
Cosmos-224 permettent de penser
que ce satellite n'est pas un
simple engin scientifique. En ef-
fet, sa trajectoire est très voisine
de celle que suivait Cosmos-188,
lancé le 30 octobre 1967, et qui
réalisa le premier rendez-vous
automatique avec Cosmos-186 mis
en orbite trois jours plus tôt.
L'orbite de Cosmos-224 est égale-
ment très voisine de celle que
suivait Cosmos-213 qui, lancé le
15 avril dernier, réalisa avec Cos-
mos-212 le deuxième rendez-vous
automatique de l'histoire de l'as-
tronautique. Rappelons également
que tous ces engins ont été lan-
cés sur des orbites dont les ca-
ractéristiques sont très proches
de celles de la trajectoire de la
cabine Soyouz-I à bord de la-
quelle Vladimir Komarov trouva
la mort.]
Greffe du cœur :
Décès de l'opéré argentin
Buenos Aires, 4 juin. — M. An-
tonio Enrique Serrano, sur qui
une greffe du cœur avait été
pratiquée il y a quatre jours, est
mort cette nuit sans avoir ja-
mais repris connaissance.
M. Serrano, qui était âgé de
•^ Le troisième Salon internatio-
nal de l'Aéronautique et de l'Es-
pace s'est ouvert à Turin. Il réu-
nira, jusqu'au 13 juin, trois cents
exposantîi de douze pays : Alle-
magne de l'Ouest, Belgique, Ca-
nada, Egypte, Etats-Unis, France,
Grande-Bretagne. Pays-Bas Italie,
Suède, Suisse et Union soviétique.
Etat toujours satisfaisant
du R.P. Boulogne
« Vingt et un jours après
l'opération, le révérend père
Boulogne entre dans la pha-
se de convalescence, ce qui
permet d'envisager son trans-
fert en milieu non stérile »,
indiquait hier matin un
communiqué de l'hôpital
Broussais.
Le prochain bulletin de
santé sur l'état du malade
sera communiqué lundi
10 juin.
54 ans, avait reçu le cœur d'un
dirigeant syndical de 47 ans. Le
bulletin de l'hôpital déclare que
le nouveau coeur a fonctionné
parfaitement jusqu'au décès de
l'opéré.
LA GUERRE DU NIGERIA
« Après l'échec des négociations,
nous devons donner aux fédéraux
une leçon sur le champ de bataille »
DISENT LES BIAFRAIS
Enugu, 4 juin (A.F.P.).
.. T ES forces biafraises ont
\\ j ^ anéanti un bataillon et
^•"^ deux compagnies appar-
tenant à la 17e brigade nigéria-
ne >, a déclaré lundi un comman-
dant de l'armée biafraise aux
membres de la presse étrangère,
à qui il retraçait les péripéties
de la violente bataille qui vient
de prendre fin dans le secteur
d'Afam. Le commandant faisait
visiter cette région aux journa-
listes, les conduisant à l'usine
électrique d'Afam et à travers les
exploitations pétrolières reprises
aux Nigérians, qui ont été repous-
sés à une vingtaine de kilomètres
au-delà.
« Nous avons pris à l'ennemi
— a poursuivi l'officier biafrais
— 663 fusils, une voiture blindée,
un canon de D.C.A., des bombes
et des obus britanniques et sovié-
tiques, des grenades anti-tanks
britanniques, et rtous avons dé-
truit deux autos blindées. »
Comme les journalistes remar-
quaient l'ardeur déployée dans les
combats par les soldats biafrais,
l'un de ceux-ci a répondu: « Puis-
que les Nigérians ont rompu les
négociations de paix de Kampala,
nous devons leur donner une le-
çon sur le champ de bataille. »
ZBIRI - l'instigateur du putsch contre
Boumedienne - OBTIENT
L'ASILE POLITIQUE EN TUNISIE
Tunis, 4 juin. CA.F.P.-U.PJ.).
.— Le colonel Tahar Zbiri.
ancien chef d'état-major de l'ar-
mée algérienne et principal ani-
mateur de la tentative de putsch
effectuée contre le régime du
colonel Boumedies.ne, le 14 dé-
cembre dernier, bénéficie depuis
quatre jours du droit d'asile en
Tunisie. C'est le 31 mai que
l'ancien colonel de l'armée algé-
rienne s'est présenté à un poste
frontière tunisien. Il s'est en-
gagé, selon l'agence « Tunis
Afrique Presse », à s'abstenir de
toute activité politique en
Tunisie.
Dans les milieux politiques de
Tunis, on se borne à faire
remarquer que le bénéfice du
droit d'asile est une pratique en
usage dans les relations inter
nationales.
La décision tunisienne a ce-
pendant vivement surpris les
observateurs étrangers, à Tunis.
Ceux-ci s'accordent général9-
ment à penser qu'elle ne man-
quera pas d'être suivie de la
réprobation d'Alger et que les
relations entre les deux pays
s'en ressentiront.
A ce propos, le quotidien en
langue française du parti socia-
liste destourien L'Action, trai-
tant ce matin, en éditorial, de
« ia malveillance significative >
de la presse algérienne à l'égard
de la Tunisie et de son prési-
dent, affirmait que « le climat
entre les deux pays n'est mani-
festement pas encore mûr pour
une coopération loyale, fruc-
tueuse et irréversible >.
A propos
de la plaque commémorafive
de la place des Vosges
Après avoir pris connaissance
de l'article publié dans le Figaro
du 4 juin 1968, l'Association vos-
gienne de Paris nous prie de
faire connaître que la plaque ap-
posée place des Vosges en hom-
mage à l'esprit patriotique des
Lorrains n'a pas encore été inau-
gurée.
En effet, la cérémonie inaugu-
rale, fixée pour le 30 mai, a dû
être ajournée pour cause de force
majeure.
L'Association vosgienne de Pa-
ris et le Conseil de Paris convien-
dront prochainement d'une nou-
velle date.
MESSAGES
PERSONNELS
LES MESSAGES DOIVENT
ETRE DEPOSES DANS LE
HALL DU « FIGARO ». Pré-
ciser < Messages personnels >,
bureau 55.
AUZ'ELL'E-GIUSTI Suzie (Florence-
Cerchi). — Sommes en bonne santé.
Parents.
BUYSE M. (« 404 » 1561 CT 51t. —
ESP. bonne santé. Examens ajournés.
Allons tous bien. Christian.
CROQUET Jean (Dakar-La Boule). —
Attendons nouvelles même voie. Atten-
dre transports rétablis. Pau! Cattin.
GU'I'LLO Miahèle (BeauvilleJEauton-
ne). — Téléphoner P.C.V. au besoin.
Utiliser chèque C.C.P. raisonnablement.
Robert.
LAMOUR1 Mohamed (Sousse-Recaso
ment sud). — Suis en bonne santé,
Youssef.
LAPEROUSE M. (Saint-Etienne^iu-
Grè5). — Tout bien. Viendrai dès qw»
possible. Elisabeth.
LE FORESTIER M'me (Guéméné-R»-
don). — Ne t'inquiète pas. T.V.B. Gw-
maine.
WEEK Robert (Wilton-Connectlcut). --
Vous eso. bonne santé. Tout va Men'pour
nous tous. Graniy.
APRÈS LA TEMPÊTE
DE NANTERRE A L'ELYSÉE
Suite de la première page
Là encore, l'incertitude sub-
siste, mais j'ai peine à croire
que M. Seguy ait appelé de
ses vœux les huées qui accueil-
lirent ses propos à Javel ou
à Billancourt. A ce moment,
la C.F.D.T., toujours en flè-
che par rapport à la C.G.T.,
réclamait un autre gouverne-
ment. Le mercredi 29 mai, le
général de Gaulle, silencieux
depuis le vendredi précédent
alors que l'Etat lui-même sem-
blait se dissoudre et que le
parti communiste, de mauvais
gré, réclamait discrètement un
< gouvernement populaire »,
quittait l'Elysée. M. Viansson-
Ponté, dans Le Monde du
mercredi soir, annonçait la re-
traite du général < dans son
village et son chagrin >. En
fait, le chef de l'Etat visait
un tout autre objectif, il s'as-
surait de la fidélité des géné-
raux dans l'éventualité où la
grève générale tournerait à
l'insurrection, en dépit du par-
ti communiste.
Le jeudi 30, le chef de l'Etat
renonçait au référendum et
consentait à des élections —
deux des revendications for-
mulées par l'opposition —
mais sur un ton tel que ses
décisions semblaient issues
d'une volonté souveraine. Aus-
si bien le départ soit du Pré-
sident de la République, soit
du premier ministre ayant été
tenu pour acquis par beaucoup
de Français au cours des jours
précédents, le maintien en
place du pouvoir légal, ratifié
par le défilé aux Champs-
Elysées de centaines de
milliers de Parisiens, marquait
effectivement une victoire du
parti de l'ordre, plus large que
le parti gaulliste, et une dé-
faite des révolutionnaires, si-
non du parti communiste.
Etrange pays qu'un mauvais
discours achève de plonger
dans l'anarchie ; puissance du
verbe et du caractère quanc
le destin hésite.
Le général de Gaulle avait
il attendu le moment oppor-
tun pour frapper le granc
coup ? Le discours du 24, pro-
noncé par un fantôme, n'avait-
il d'autre fin que de mettre
en relief l'allocution du 30,
dont la brutalité, le ton mena-
çant, l'impression de haute
autorité présentaient un dou-
ble avantage : permettre à la
C.G.T. de reprendre en main
ses troupes, faire perdre la
face aux révolutionnaires de
la C.F.D.T. et de l'U.N.E.F.,
ramenés à leur vraie dimen-
sion ? Nul ne le saura jamais,
sauf peut-être quelques ac-
teurs du drame. Tactique sa-
vante et méditée ou bien, plus
probablement, succession de
fausses manœuvres, débou-
chant sur un succès provi-
soire, à peine mérité ?
RESPONSABILITE DES INS-
TITUTIONS ENSUITE. — Après
les émeutes de Berkeley en
Californie, le président de
l'université se retira. Peut-être
le président de Columbia, à
New York, quittera-t-il son
poste dans quelques mois. En
France, le doyen de Nanterre
engageait la responsabilité du
ministère ; le recteur de l'aca-
démie n'appelait pas la police
sans que le ministre lui-même
(ou son directeur de cabinet)
ait donné son approbation.
Finalement, les enragés de
Nanterre mettaient en cause
non pas seulement les autori-
tés universitaires mais le gou-
vernement, le président de la
République, le régime lui-
même.
Le régime n'a pas créé cette
centralisation administrative,
proprement aberrante, mais il
l'a aggravée. De plus, il a
supprimé toutes les soupapes
de sûreté. Il a réduit ou sup-
primé le dialogue avec le Par-
lement, les partis, les syndi-
cats. La France souffre de la
faiblesse de tous les corps
intermédiaires, faiblesse que
le mode gaulliste d'exercice
de l'autorité accentue inévita-
blement. Qui, parmi les étu-
Communiqué
UN CHAUFFE-EAU
DE POCHE
Fc fait » de l'eau chaude Instanta-
nément. H suffit de le fixer à un
robinet et de brancher la prise (Bris-
tol Baby 146,50 F). Société Lelys, 8,
rue de la Fontaine-au-Roi, Paris (11«).
Téléphone : QBE. 39-15.
diants, connaissait M. Sauva-
geot avant mai 1968 ? Quel
universitaire se jugeait repré-
senté par M. Geismar? Le
Syndicat national de l'ensei-
gnement supérieur. S.N.E.-Sup.
groupe moins du quart des
enseignants et ses membres
n'avaient jamais donné mis-
sion à leur secrétaire général
de jouer à la révolution. Mal-
heureusement, et nous som-
mes tous coupables en tant
que citoyens, nous choisissons
ou nous laissons choisir le
plus souvent, pour diriger les
organisations professionnelles,
non des hommes qui s'impo-
sent par leur œuvre ou leur
personnalité, mais des spécia-
listes du syndicalisme ou de
l'agitation, politiciens au petit
pied.
A coup sûr, les responsables,
obsédés par la bataille contre
le dollar, ont trop longtemps
serré les freins. La mutation
de la société française impo-
sait des souffrances non à une
classe déterminée mais, dans
plusieurs régions et plusieurs
catégories, aux victimes de la
croissance nécessaire. Les jeu-
nes qui ne trouvaient pas
d'emploi ne dénonçaient pas,
eux, la société de consomma-
tion.
Il n'en reste pas moins que
l'incendie, même allumé par
des groupuscules révolution-
naires, n'aurait pu s'étendre
s'il n'avait trouvé des maté-
riaux inflammables. Drapeaux
rouges et drapeaux noirs de-
meurent symboles d'espoirs
vagues et illimités. Etudiants
et ouvriers conserveront, une
fois de plus, un souvenir ra-
dieux de ces jours de grève,
de fête, de cortèges, de dis-
cussions sans fin, d'émeutes
— comme si l'ennui de la vie
DIX
5 JUIN 1968
Manifestation
des jeunes gaullistes
du Trocadéro
au Champ • de - Mars
Une fois de plus, la crise
a mis en lumière la précarité
tragique des structures socia- „„„,.,• j;-ni, i,-,. «
les du pays. Même le parti W°l\àiennç, 1 etouffement par
communiste, défié sur sa eau- La ratl°nali.sation technique ou
che, a résisté avec peine. En !>ureaucratique exigeait, de
quelques jours, la façade *,e.mps, a autre> un soudain
d'ordre, de stabilité, de gran- défoulement, comme si les
,ia,,, ,.•„,.«. ~cc__!_.:_ T . _"/.!•. français ne sortaient de
que dans le
révolutionnaire
deur, s'est effondrée. Le crédit
acquis au dehors par la France
s'est dissipé au vent de
l'émeute. Avec satisfaction ou
avec tristesse, les étrangers
la
drame révolutionnaire " (ou
pseudp - révolutionnaire). La
participation, mot vague mais
ont retrouvé la France éter- idée-force, exprime l'aspira-
nelle, peuple léger, brillant, tlon a une vie communautaire
imprévisible, sur lequel per-
sonne ne peut compter, au-
jourd'hui apparemment apa-
thique et demain sur les
barricades, toujours semblable
à lui-même en ses retourne-
ments soudains.
que notre société, hiérarchisée
et cloisonnée, juxtaposition de
privilèges, n'offre aux Fran-
çais que dans les brefs ins-
tants de l'illusion lyrique.
CAUSE PSYCHOLOGIQUE
ENFIN. — L'explosion ne se
serait pas produite si les mé-
contentements, les revendica-
tions ne s'étaient pas accumu-
lyse de la conjoncture écono-
mique appelle une autre étude.
Le tremblement de terre
a-t-il, cette fois, ébranlé les
structures au point de rendre
possible non la substitution
d'une bande à une autre, mais
des réformes, prosaïques à
coup sûr, mais plus authen-
tiques que celles dont rêvent
les intellectuels en délire et
les communistes en attente ?
Raymond ARON.
•locc du Trocadéro, le cortège s'assemble, les banderoles se déplient. (Photographie de Pierre COLACICCO.)
Nette amélioration à Paris
sur le front du nettoiement
Cent arbres abattus pendant les manifestations
U cours d'une conférence
de presse tenue hier à
l'hôtel de ville, M. Mau-
rice Doublet a fait un tour d'ho-
mon sur la situation dans la ca-
pitale.
• SERVICE DES EAUX : La
pression est redevenue normale.
• NETTOIEMENT t Désormais
neuf cents éboueurs sont au tra-
vail. Pour le traitement des or-
dures, trois usines sur quatre
sont en service. Le nombre du
personnel de remplacement pour
le nettoiement est passé de cent
TABAC :
L'APPROVISIONNEMENT
DES DÉBITS
REPREND CE MATIN
« Les bureaux de tabac se-
ront, de nouveau, approvi-
sionnés à partir de ce ma-
tin », indiquait-on hier soir
à la direction du S.E.I.T.A.
(Service d'Exploitation In-
dustrielle des Tabacs et des
Allumettes).
Les négociations, menées
par M. Jacques Chirac, se-
crétaire d'Etat a l'Economie
et aux Finances, avec les
responsables syndicaux, ont
abouti en effet à un accord.
Cet accord, qui a été ap-
prouvé par le personnel, pré-
voit une augmentation glo-
bale de 18,16 % des salaires,
y compris le relèvement de
2,5 % déjà acquis au 1er fé-
vrier. Cet accord prévoit, en
outre, que la durée du tra-
vail sera ramenée à 44 heu-
res à partir du 1er juin.
A la suite de cet accord,
40 établissements du S.E.I.
T.A., dont 20 manufactures
de tabac et 6 manufactures
d'allumettes, reprendront le
travail ce matin.
« Les stocks, précise-t-on
au S.E.I.T.A., sont suffisants
pour assurer l'approvisionne-
ment des débits de tabac. Le
problème qui se pose aux
services de la Régie est d'ali-
menter, dans les meilleurs
délais, le plus grand nombre
de bureaux. Des mesures ex-
ceptionnelles seront prises à
cet effet, en particulier pour
livrer les produits les plus
demandés : Gauloises, Gita-
nes, Scaferlati, etc.
cinq à mille quatre cent quatre-
vingt-quatre. Dix mule tonnes
d'ordures sont en voie d'enlève-
ment. Huit cent cinquante-trois
mille sacs en papier ont été dis-
tribués aux concierges pour en-
treposer les déchets.
• VOIES PUBLIQUES : Au sujet
de la remise en état des voies
publiques, huit mille mètres car-
rés de pavage ont été refaits par
enrobage et cela en moins de
trois jours. Les déblaiements on
porté sur cent arbres abattus
plus de mille grilles d'arbre e
cinq cents panneaux.
• INHUMATIONS : Depuis le
début des grèves, 517 inhuma
tions ont été effectuées dans les
cimetières parisiens.
• RAVITAILLEMENT : Retour
à la normale.
• SITUATION DES PERSON
NELS EN GREVE : Le préfet a
tenu à souligner qu'il s'attachait
à appliquer, dans le plus brei
délai, aux personnels de la vil'.e
de Paris, le protocole d'accord
national sur les salaires.
En ce qui concerne plus parti-
culièrement les éboueurs, les
jours de congés supplémentaires
prévus auront pour résultat de
nécessiter l'embauche de quatre
cents ouvriers supplémentaires.
Des mesures ont été prises pour
le paiement en numéraire
d'acompte aux fonctionnaires et
aux bénéficiaires de l'aide so-
ciale.
A. J.
Vingt mille lycéens et étudiants défilent
brandissants pancartes et drapeaux tricolores
Appel du « Centre français
de protection de l'enfance »
en faveur des femmes
isolées
Le « Centre français de pro-
tection de l'enfance » lance un
appel en faveur de toutes les
femmes seules avec enfants, veu-
ves, abandonnées ou grand-mè-
res isolées, que les événements
actuels ont placées dans une
situation très difficile.
Les dons, en espèces, peuvent
être apportés au Centre, 97, bd
Berthier (17e) ou envoyés par
chèques postaux et bancaires.
Dans ce dernier cas il est de-
mandé de téléphoner, dans la
mesure du possible, pour indi-
quer le montant des dons.
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MADRID 14.
L'âge critique serait de 34 ans
... chez les inudusfriels
américains !
Pasadena (Californie), 4 juin
(Reuter). — Si un homme de
trente-quatre ans harcèle sa
femme, bat ses enfants et quitte
son travail inopinément, tout cela
est normal et un tel homme agit
selon les impératifs de son âge.
C'est du moins ce qu'affirmé un
spécialiste de l'institut de techno-
logie de Pasadena.
Ce spécialiste, M. Lee Stock-
fort, chargé de cours au secteur
« Relations industrielles » de
l'Institut, affirme que 34 ou
35 ans représentent pour un
homme « l'âge critique, celui où il
s'aperçoit que la réalité n'est pas
conforme à ses rêves ».
COMBIEN étaient-ils au dé-
part, répondant à l'appel de
l'Union des Jeunes pour le
Progrès, du Mouvement du 30
mai et des Comités pour la Dé-
fense de la République ? 20.000,
selon les organisateurs. 10.000, se-
lon la préfecture de police. C'est
à notre avis un maximum.
Ils étaient 4.000 à 5.000 sur la
place du Trocaafcr*», »^m W..XN.
tours de 18 heures, émergeant
avec leurs drapeaux et leurs ban-
deroles d'un embouteillage mons-
tre de voitures.
Les organisateurs avaient pré-
vu, au départ, de marcher jus-
qu'à l'ancienne gare Montpar-
nasse, place du 18 Juin. Mais des
contrordres ne tardèrent pas à
surgir. Pour éviter les heurts
avec les étudiants révolution-
naires, au dernier moment, on
décida de ne pas aller au-delà
du Champs-de-Mars, sur la rive
gauche. Cet ordre serait-il res-
pecté ? C'était tout le problème.
Car dans cette manifestation
aussi la « base » poussait. Les
slogans de tête, par exemple,
étaient bien moins violents que
les slogans de fin de cortège. Le
service d'ordre faisait crier :
« Les ieuues sont pour de
Gaulf** », ' De Gaulle n'est pas
seu' , « Allez, de Gaulle, allez de
Gaiille allez ! », « Les jeunes en
arant », ou, sur un petit air guil-
leret : « Mitterrand, c'est râpé ».
Et derrière, en écho, on en-
tendait : « Vidangez la Sor-
bonne », ' Dératisez les facul-
té* », '• La France aux Français »,
< Le Rouquin à Pékin », * Les
cocos chez Mao », et « Libérez
Renault »•..
18-Juin au nom symbolique et
d'où est parti le cortège de
l'U.N.E.F. samedi..
Le nombre des manifestants
s'était alors considérablement
grossi du fait, probablement, qua
beaucoup étaient arrivés en re-
tard, bloqués dans les embouteil-
lages inextricables qui bloquaient
même les voitures-pics de la po-
lice. Les photographes se réga-
lent.
Après avoir lentement descen-
du l'avenue du Président-Wilson,
la tête du cortège a maintenant
atteint la place d'Iéna. La queue
n'a pas encore quitté le Troca-
déro.
La police avec nous
Controverse sur un drapeau
En queue de cortège, on était
même beaucoup plus nerveux.
Les parachutistes S. A. S.
à l'Arc de Triomphe
le 6 juin
Les parachutistef: S.A.S. et.
les commandos de la France.
Libre se rendront demain,
6 juin à 18 h 30, à l'Etoile,
pour l'anniversaire du débar-
quement. Le 6 juin 1944, les
parachutistes S.A.S. et le
commando de la France-Li-
bre étaient, rappelle le com-
muniqué, parmi les premiers
à toucher le sol de France
pour y rétablir les libertés
fondamentales. Leurs survi-
vants, qui n'admettent pas
que ces libertés reconquises
soient menacées par qui que
ce soit, et le dépôt tradition-
nel de leur gerbe à l'Arc de
Triomphe en sera le témoi-
gnage.
C'était « Assiégeons la Sorbon-
ne ! », que criaient les manifes-
tants appartenant à Jeune Nation
et au groupe Occident.
Sur la place du Trocadéro, au
pied de la statue du maréchal
Foch. un détachement de police
protégeait les entrées du T.N.P.
et du musée de l'Homme. Une
multitude de drapeaux tricolores
de toutes dimensions ondulait au-
dessus des têtes. Un drapeau an-
. glais et un drapeau américain.
— Pourquoi ce drapeau ? de-
mande un spectateur.
— Parce que les Américains se
to»t fait tuer pour nous, répli-
que le porte-emblème.
Un jeune Américain, mêlé au
•public, intervient calmement :
— Voua commettez une erreur
fsjic'n illogique, dit-il, L'Amérique
n'« ne» à voir avec ce qui se
• pc.sxc actuellement chez vous...
• Pas d'incident, mais la ban-
nière étoilée disparaît dans un
imperméable.
De temps à autre, une setafette
à moto, partenaire en croupe,
brandissant les trois couleurs,
faisait le tour de la place et
suggérait d'autres slogans, méga-
phone au poing : « La France
est ici ». -< Tous avec de Gaulle. ».
18 h 30. — Un peloton de la
Garde républicaine à cheval dé-
bouche sur la place d'Iéna, accla-
mé par le début du cortège qui
s'engage en direction de la place
de l'Aima. « La police avec nous »,
crient les manifestants.
Il commence à pleuvoir.
Alors les parapluies sortent. Des
filles s'abritent en se couvrant
les cheveux d'un drapeau. Le cor-
tège traverse maintenant la place
de l'Aima. On scande avec vi-
gueur : « Waldeck au crochet *,
• Moscou au clou ». « Pékin aux
requins ». Sur une banderole
flotte une grande inscription :
« Les investitures aux hommes
de progrès ».
Parfois, il y a des sons discor-
dants. Ainsi un groupe passe en
courant et lance : * Capitant n'est
pas gaulliste •>. Et puis derrière
un couple isolé, jeune, agitant
un petit drapeau breton, il y a
les banderoles des lycées, Carnot.
Lavoisier, Camille Sée, But'fon.
Michelet et les étudiants des fa-
cultés de Nanterre, de droit de
Paris, de médecine, de pharmacie.
Encore une banderole qui dé-
tonne : « Oui à une majorité,
non à rinconditionnalité ».
Au fur et à mesure de l'avance
du cortège, les balcons se gar-
nissent et des gens pavoisent,
répondant aux acclamations de la
foule, faisant le V avec deux
doigts, bras tendu.
Une arrière-garde nerveuse
II pleut toujours. Après le pont
d el'Alma. la manifestation passe
au large de la rue Cognacq-Jay ou
se trouvent les studios de la télé-
vision. Un cordon de gendarmes
mobiles en képi, l'arme à la bre-
telle, barre la rue. Les derniers
Derrière Big Charlie
' Courageux Pompidou. »
Les liaisons sont assurées par
talkies-walkies...
Qui manifeste ? Sans contesta-
tion, la moyenne d'âge des parti-
cipants se situe au niveau de la
seconde des lycées et des classes
préparatoires aux grandes écoles.
La génération précédente reste
plutôt sur les trottoirs.
— Les vieux avec nous ! crient
les manifestants.
Il y a quelques parlementaires
U.D. Ve II y a aussi, l'air décidé,
Joséphine Baker toutes décora-
tions dehors. Jacques Dacmine, le
chevalier d'Ôrgeix. Il y a aussi
plusieurs fils de personnalités de
la majorité : Patrice Debré (4'
année de Médecine), Pierre Ha-
bib-Deloncle (Droit et Sciences-
Pô), Patrick Frey (Droit et Scien-
ces-Pô également). Et derrière
eux un flot de banderoles et de
pancartes : * Non à l'anarchie »,
« Assez de violence », « Le pro-
grès, c'est de Gaulle ». Et sur-
tout, brandit par une délégation
de l'O.J.P. : * Toute la jeunesse
avec et derrière Big Charlie. » II
y a des délégations qui arrivent
de Levallois, de Courbevoie, de
Sarcelles. A celle de Boulogne-
Billancourt, on fait un triomphe
Ce contraste entre l'ordre bon-
homme du groupe de tête — où
l'on aperçoit une jeune fille mou-
lée dans une robe tricolore, un
flot romantique de rubans patrio-
tiques noué dans les cheveux au
milieu de manifestants qui ont
épingle des paquets de cigarettes
bleu-blanc-rouge sur le revers de
leur veston — et les manifes-
tants de l'arrière-cortège rassem-
blés autour de chefs de fille est
assez frappant.
Champ de Mars ou place du 18 juin ?
A 18 h. 15, le cortège s'ébranle.
— Oit allez-vous ? demandons-
nous aux organisateurs.
A l'appel
du général Kœnig...
Rassemblement
des anciens combattants
à l'Arc de Triomphe
le 7 juin, à 18 h. 30
Au nom du groupement
des Associations d'Anciens
Combattants et Veuves de
Guerre pour l'Unité natio-
nale, dont il est président,
le général Koenig appelle
tous les anciens combattants
de la région parisienne à se
recueillir, dans le plus grand
silence, sur le tombeau du
Soldat Inconnu, le 7 juin à
18 h 30.
Rassemblement à 17 h 30,
angle Champs-Elysées-rue de
Balzac (décorations recom-
mandées).
Le général Koenig se join-
dra à MM- Barbeau, prési-
dent des Défenseurs du fort
de Vaux, et Mangematin,
président des combattants
des compagnies d'assurances,
pour raviver la flamme.
groupes, plus nerveux que ceux
de tête, scandent en claquant des
mains comme les étudiants révo-
lutionnaires : « U.N.E.F. à Pékin »,
« U.N.E.F. assassin ».
Une pancarte est brandie. Un
seul mot dessus : « Sorbonne ».
Puis il y a des Canadiens portant
l'AtoriHor/l Q fpiiillp d'érable. C'est
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— Champ-de-Mars '. répond l'un.
— Place du 18-Juin ! lance un
autre.
Qui croire ?
La controverse est assez vive,
car. d'une part, il y a le trajet
admis par la préfecture de police
et. d'autre part, cette place du
l'étendard à feuille d'érable. C'est =
là qu'on s'aperçoit qu'aussi bien
dans la foule que chez les diri-
geants le but n'est pas tout à fait
le même.
Avenue Bosquet, un premier
cordon de police barre la rue de
l'Université, côté quartier latin.
Un policier demande aux mani-
festants de tourner à droite. Ils
refusent énergiquement.
— Il faut aller au Champ-de-
Marc par l'avenue Rapp, soutient
le représentant de la préfecture
de police.
— Non ! clament ceux qui sont
en tête du cortège.
Et l'on continue tout droit.
Même scène au commencement
de la rue Saint-Dominique.
— /( faut tourner.
—. Je sais ce que je fais, rétor-
que le président de l'U.J.G.
— C'est une erreur, dit alors
un autre dirigeant du C.D.R.
Et l'on poursuit encore.
Enfin la manifestation débou-
che devant l'Ecole militaire.
Mêmes problèmes. Tout près,
c'est le Champ-de-Mars. Mais un
peu plus loin c'est aussi la place
du 18-Juin. Il pleut beaucoup. Cela
calme peut-être les ardeurs, car
finalement une option est prise :
on manifestera devant l'Ecole mi-
litaire.
Plusieurs petites bagarres ont
éclaté, vite neutralisées par le
service d'ordre. Quelques dizai-
nes de jeunes gens du mouve-
ment Occident voulurent former
un cortège pour aller plus avant
en direction du quartier Latin.
Une échauffourée allait se pro-
duire à la hauteur de l'église
Saint-François-Xavier.
Parmi ceux qui soutiennent ac-
tuellement le général de Gaulle,
il est hors de doute qu'il y a de
nombreuses arrières pensées...
g Reportages de Pierre Ma-
g caigne, Pierre Bois, Yves
1 Cuau, J.-F. Chauvel, Hu-
H guette Debaisieux, Marc
= Hennekinne, L. Miard et
E. Thevenon.
*• A la suite d'une démarche des
syndicats français, les syndicats
belges des industries graphiques
sont intervenus auprès d'une im-
primerie anversoise qui avait
imprimé c L'Express » la semaine
dernière. L'imprimerie a accepté
de ne plus imprimer l'hebdoma-
daire français.
INCIDENTS
Incidents avenue de Tourville. Un groupe de manifestants décide,
après la dislocation du Champ-de-Mars, de se rendre malgré tout à
Montparnasse. Les organisateurs les rattrapent. La voiture-radio fait
entendre un appel au calme : « O?i vous a demandé de TOUS dis-
perser, dispersez-vous. Il faut rester digne du drapeau bleu, blanc,
rouge que vous portez. »
Une altercation oppose Pierre Boutang, héritier spirituel de
Charles Maurras, professeur au lycée Turgot : « Depuis trois semaines,
je n'ai jamais arrêté rues cours. Je l'eus demande de ne pas
continuer. »
Les jeunes gens de l'écoutent pas. Les organisateurs sont débor-
dés. On court sur les trottoirs. Nouveaux regroupements devant
l'église Saint-François-Xavier Puis, carrefour Duroc, où un barrage
d'agents, renforcé de gendarmes, n'arrive pas à stopper des groupes
qui passent en voiture ou à pied. Une automobile passe en sens
inverse et quelqu'un crie : « N'allez pas à Montparnasse, des contre-
manifestants vous attendent. »
\ De l'aube à la nuit
\ Paris a connu hier
\ des embouteillages
* monstres
< De l'essence à profusion —
* ou presque — des Parisiens
J qui rentraient tardivement
? des vacances de Pentecôte,
\ des banlieusards qui gagnaient
J leurs lieux de travail, aux
< fins de voter pour ou contre
t la reprise... Toutes les condi-
5 tions étaient réunies, hier,
} pour affliger la capitale d'em-
bouteillages monstrueux.
La paralysie a commencé
par les portes de la ville. Pare-
chocs contre pare-chocs, les
voitures restaient parfois une
demi-heure sans bouger d'un
mètre. Et puis, le centre à
connu ses premiers bouchons.
L'absence des « contrac-
tuels » y était pour beaucoup.
N'ayant pas la hantise du
procès-verbal, les automobilis-
tes garaient leurs voitures
n'importe où, en double file,
en triple file... Les camions
qui ramassaient les ordures
contribuaient à étrangler les
rues.
Dès la matinée, il fallait
trois heures pour se rendre du
Père-Lachaise aux Champs-
Elysées une heure pour mon-
ter de la place de la Républi-
que au carrefour Barbes-
Rochechouart.
Le défilé organisé l'après-
midi du Palais de Chaillot au
Champ de Mars a fait des
quais de la Seine une nou-
velle plate-forme de vastes
encombrements.
TRANSMISSION DE POUVOIRS
AU QUAI D'ORSAY.
• M. Maurice Couve de Murville,
nouveau ministre de l'Economie
et des Finances, a transmis hier
matin, au Quai d'Orsay, ses pou-
voirs de ministre des At'l'iiirrs
étrangères à son successeur, M.
Michel Debré. Les deux ministres
échangent leurs postes.
LE FIGARO
14, Rond-Point
des Champs-Elysées
Paris (8'1
256-80-00
Télex : 28.912 FIGARO-PARIS
PETITES ANNONCES TÉLÉPHONÉES
I (CARNET DU JOUR EXCEPTÉ) |
I-------- 256-88-44 ——l
nuit et jour, dimanches et jours férié)
(Paris, les six départements
de la Région parisienne,
et la Scinc-et-Marne seulement)
SOCIÉTÉ DU FIGARO :
Jean HA/.'.ELIN
Président-tJirccleur général,
directeur de la publication.
SOCIÉTÉ FERMIÈRE DU FIGARO I
Conseil d'administration ;
Jacques de LACRETÊLLE
de l'Académie Française,
Président.directeur général,
Maurice NOËL
vice-président.
Louis GABRIEL-ROBINET
directeur.
Henri MAS50N-FORESTIER
administrateur général.
André FRANÇOIS-PONCET,
de l'Académie Française,
René CARTIER.
Marcel DODEMAN.
4<s
Composition
du flGAKO
14. rond-point
Paris <!•)
Tiré sur les presses de l'Imprimerie SIRLQ
37. rue du Louvre. Parti
U DODEMAN. imprimeur
LK FIGARO du mardi 4 juin 196g
a été tiré à 535.400 exemplaire»
(non compris les ahonnôs
de la France nu-tropolitainc).
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Le Figaro
Issue
no.7392
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no.7392