L'Enragé

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NOS SEMPRE
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Dl/llOGO,
"Contestations" des étudiants:
trois morts dont un policier
une dizaine de blessés
Rio d« Janeiro, 22 juin. (De
notre envoyé spécial permanent.)
LES étudiants de Rio ont pris
hier soir une initiative bien
dans le style de la nouvells
Sorbonne.
Retranchés dans le Théâtre en
rond de la faculté des sciences
économiques, ils ont forcé vingt
et un professeurs à entamer avec
eux un débat à bâtons rompus
touchant à tous les problèmes
matériels et moraux de l'univer-
sité. Accroissement des crédits,
participation des étudiants à l'éla-
boration des budgets universitai-
res, augmentation du nombre de
places disponibles dans les facul-
tés et, bien entendu, liberté d'or-
ganisation et de manifestations :
telles furent les quatre résolu-
tions qui furent prises, semble-
t-il d'un commun accord, entre les
enseignants présents, appartenant
tous au conseil de l'université,
et les quinze cents étudiants qui
avaient envahi le rectorat pour
organiser leur forum.
Les incidents auraient pu s'en
tenir là, ci la police militaire, em-
busquée à la sortie de l'univer-
sité, n'était Intervenue au mo-
ment où les jeunes manifestants
se dispersaient. Parqués à l'inté-
rieur du stade voisin de Botafogo
et quelque peu molestés, les étu-
diants, qui maintiennent cet après-
midi un climat d'agitation en ville,
assurent qu'ils ne se laisseront
pas intimider par la « répression
brutale et injustifiée de la dicta-
ture ». Trois cents d'entre eux
étaient encore détenus par la po-
lice ce matin. De nouvelles émeu-
tes ont éclaté dans la soirée, fai-
sant trois morts, dont un policier,
et une dizaine de blessés.
Le maintien de l'ordre est
toujours pratiquement assuré à
Rio par l'armée fédérale, et le
général Syzeno Sarmento qui la
commande avait lancé préventive-
ment un sérieux avertissement
aux 'fauteurs de troubles*. Per-
sonne ne doute qu'il donne l'ordre
aux chars de descendre dans la
rue si des manifestations plus im-
portantes devaient se produire
dans le centre de la capitale.
Ce sont les militaires qui sem-
blent ainsi — beaucoup plus que
les étudiants dont les revendica-
tions n'ont pas pris jusqu'à pré-
sent un tour politique bien agres-
sif — vouloir tirer la leçon des
événements parisiens. Leçon a
contrario, cela va sans dire, et la
plupart des observateurs brési-
liens redoutent que ce sentiment
de crainte des autorités militaires
devant tout élargissement possible
de < l'esprit de contestation •, ne
les pousse à envenimer inutile-
ment et dangereusement le conflit
encore latent.
« Si les étudiants sont victimes
de l'infiltration d'agitateurs dans
leurs rangs, on assiste à une in-
filtration 'parallèle des radicaux
de droite dans ceux du gouver-
nement, écrit ce matin le « Cor-
reio da Manha », et comme les
étudiants, ici, sont complètement
désarmés, il ne pourra en sortir
qu'un bain de sang : le massacre
des jeunes. »
LE FIGARO — 22-23 JUIN 1968
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Grâce à Dieu, l'éternel complice
De tous les exterminateurs,
Grâce à Dieu, préfet de police
Des cafards et des exploiteurs,
Grâce à la sainte Providence,
L'ordre moral reprend son pli,
Et tout marche à la décadence:
Grâce à Dieu, l'ordre est rétabli !
Grâce à Dieu, tout rentre dans l'ordre:
La pensée a tari son flux;
Les chiens enragés pourront mordre,
Ceux qu'ils mordront ne crieront plus.
L'état de siège sur la bouche,
La France, l'esprit affaibli,
S'endort après sa fausse-couche:
Grâce à Dieu, l'ordre est rétabli !
Grâce à Dieu, Rouher et sa bande,
Les généraux de l'attentat
Et l'avorton de la légende
Nous mitonnent un coup d'Etat.
Pour reboulonncr la victoire
On hisse l'oncle démoli
Sur le mirliton de la gloire,
Grâce à Dieu, l'ordre est rétabli!
Paris, juin 1871
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Sur les Champs-Elysées,
de Gaulle et le gouvernement Couve, saluent l'armée nouvelle
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I LE DÉFILÉ
DU 14 JUILLET
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Waldeck Rochet : « Les
communistes ne seront
jamais des aventuriers »
Aux Enragés
Bande de fumiers pourris sa-
lopes tout et tout insulté un
homme de beaucoup plus
propre que vous quelle honte
pour la France soyez tran-
quilles on est pas plus con
que vous le jour où il faudra
vous aurez droit aussi aux
mitraillettes fumier encore
pourriture
Chers enragés
Si vous saviez combien je me
défoule en vous lisant, et en
vous écoutant, quoique je
fasse partie des (Vieilles)
60 ans, et pourtant vous ne
pouvez savoir combien nous
comptons sur vous les jeunes
pour nous sortir de cette vie
minable.
Ce que nous vous deman-
dons le gouvernement nous
ayant déjà enterrées.
1°) pas de maison de vieux,
quand la santé n'est pas trop
mauvaise.
2°) Une retraite décente,
non la charité, ni la mendicité.
3°) J'ai 60 ans, travaillé
péniblement depuis l'âge de
12 ans, j'ignore le mot va-
cance.
4°) Je vous affirme sur
l'honneur, l'ayant vu, les
sœurs obligent leurs pension-
naires souvent ingambe, a
voter comme cela les arrange
elles je les détestes elles sont
dures, et font travailler le per-
sonnel auxilnaire a bas prix.
Je lis votre journal avec un
sentiment de revanche qui
me libère.
Je ne signe pas, mais à l'oc-
casionjepeux sou tenir ce que
je vous dis au sujet des sœurs.
Nous les vieilles vous
faisons confiance merci.
WINE PRESS
A Newspaper of thé Uni-
versity of Sussex Union
Dear Sir,
Nous avons reproduit un
dessin de votre journal pour
le journal des étudiants de
l'université de Sussex, qui
s'appelle « VVme Press ».
Nous voudrions vous re-
mercier pour la permission
que voifs avez donnée dans
votre journal.
Nous voudrions, aussi, ex-
primer la solidarité avec vous
en votre lutte contre les pou-
voirs bourgeois et fascistes.
Veuillez trouver avec cette
lettre des numéros de « Wine
Press » au sujet des impres-
sions de quelques étudiants
à Paris et ailleurs, le week-
end passé.
Yours faithfully,
ANDREW LOUDON
L'Editeur Exécutif.
Monsieur
Personne n'a le droit de
salir un drapeau à quelque
pays ou parti auquel il appar-
tient.
Un drapeau est sacré : il
représente trop de choses...
Avis à votre conscience.
Régine
P. S. Ceci dit j'apprécie votre
talent dans d'autres dessins.
Vous oubliez que la croix de
Lorraine a participé le 6 juin
au débarquement en France.
Moi-même je me suis engagé
en Allemagne pour la liberté
de la France.
Le papier hygiénique bleu
blanc rouge, à l'époque je le
portais au bout d'un drapeau.
Je vais m'occuper touf parti-
culièrement de votre cas.
Marcel SIMON
édité par Jean-Jacques Pauvert - imprimerie F.D. Ivry • dépôt légal : 3e trimestre 1968, directeur de la publication : Jean-Jacques Pauvert
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Title
L'Enragé
Issue
no.8
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Publication information
no.8