L'Humanité
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5 heures du matin
SAMEDI
18 MAI 1968
18 MAI 1968
Votrrette série - N* 7308
(139- jour)
(139- jour)
0,50 F
6, bout. Poiisortnttrt
PARIS-*
PARIS-*
S1-S8 - PBO.
ORGANE CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS
PATRONAT ET POUVOIR DEVANT LEURS RESPONSABILITÉS
AVEC OCCUPATION
D 'USINES
LA 6BEYE
S'ÉTEND D'HEURE EH HEURE
LA C. G. T. RAPPELLE LES REVEND/ÇA T/ONS DES TRA BAILLEURS
LA QUESTION
DES EXAMENS :
DES EXAMENS :
préoccupation
Immédiate
Immédiate
de la grande
majorité
majorité
des étudiants
(Page 3)
LES luttes ouvrière» connaissent d'heure en heure de
nouveaux développements. Elle» expriment le mécontente-
ment accumulé au cours des dernières année* cootcc le
pouvoir des monopoles et contre le grand patronat.
nouveaux développements. Elle» expriment le mécontente-
ment accumulé au cours des dernières année* cootcc le
pouvoir des monopoles et contre le grand patronat.
Le Parti Communiste réaffirme ML solidarité totale «vcc les
travailleurs qui combattent poux leur* revendications, comme
avec les étudiant* en lut* pour no* noivcntté modem* et
démocratique.
travailleurs qui combattent poux leur* revendications, comme
avec les étudiant* en lut* pour no* noivcntté modem* et
démocratique.
Le pouvoir actuel e*t tonleftë put va nombre sans cesse
croissant de Françaises et de Français, victimes de s« politique.
Les condition» mûrissent rapidement pour en finir avec
ce pouvoir et promouvoir on* démocratie authentique» moderne,
conforme à l'intérêt du peuple et de la France.
L'UNION des forcée de gauche, notamment de h F.O.D.S.
et du Parti Communiste, a contribué pour une bonne paît
à cette évolution. La candidature unique de la gauche,
Ion de* élections présidentielles, l'accord conclu le 20 décembre
1966 à la veille des élection* législatives, la position commue*
««clamant l'abrogation de» ordonnances de la Sécurité sociale,
M surtout l'accord dn 24 février 1968 qui a provoqué la
hargne du gouvernement en même temps qu'il a donné de*
basés à l'unité d'action de toutes les forces ouvrière* et démo-
cratique* ont été autant de manifestation* positives qui ont aidé
à la prise de conscience de* possibilités réelles d'en finir avec
le pouvoir gaulliste ci de faire triompher oo gouvernement
d'union démocratique.
et du Parti Communiste, a contribué pour une bonne paît
à cette évolution. La candidature unique de la gauche,
Ion de* élections présidentielles, l'accord conclu le 20 décembre
1966 à la veille des élection* législatives, la position commue*
««clamant l'abrogation de» ordonnances de la Sécurité sociale,
M surtout l'accord dn 24 février 1968 qui a provoqué la
hargne du gouvernement en même temps qu'il a donné de*
basés à l'unité d'action de toutes les forces ouvrière* et démo-
cratique* ont été autant de manifestation* positives qui ont aidé
à la prise de conscience de* possibilités réelles d'en finir avec
le pouvoir gaulliste ci de faire triompher oo gouvernement
d'union démocratique.
Le soutien en commun de h grève générale <fa 13 mai,
organisée par le* syndicat* et des manifestations grandioses
de solidarité envers les étudiants victimes des violences poli-
cière* et de la répression gouvernementale, la lutte pour une
université démocratique et la satisfaction des revendications
des travailleurs confirment l'importance de l'union de* forces
de gauche,
organisée par le* syndicat* et des manifestations grandioses
de solidarité envers les étudiants victimes des violences poli-
cière* et de la répression gouvernementale, la lutte pour une
université démocratique et la satisfaction des revendications
des travailleurs confirment l'importance de l'union de* forces
de gauche,
T "EVOLUTION de la sfwarion exige l'évolution correspon-
I dante de* rapports d'union entre le* parti* de gauche,
•*-* notamment du Parti Communiste et de la F.G.D.S. Elle
exige de dépasser le stade de l'accord du 24 février.
I dante de* rapports d'union entre le* parti* de gauche,
•*-* notamment du Parti Communiste et de la F.G.D.S. Elle
exige de dépasser le stade de l'accord du 24 février.
Le Parti Communiste, tout comme la F.G.D.S., souhake
voir disparaître le gouvernement et la majorité actuels contre
lesquels il n'a cessé de lutter. Il oeuvre à l'avènement d'une
majorité de gauche. Il est nécessaire pour cela d'offrir une
•oluaon de «échange, d'ouvrir une perspective aux million* de
Françaises et de Français qui aspirent au changement, mai*
<pri veulent savoir où ils vont C'est pourquoi, le Parti Commu-
niste considère qu'il est urgent d'aboutir à l'accord sur un
programme social avancé, entre le* parti* de gauche et les
organisation* syndicale*, programme tenant lieu de contrat de
majorité.
voir disparaître le gouvernement et la majorité actuels contre
lesquels il n'a cessé de lutter. Il oeuvre à l'avènement d'une
majorité de gauche. Il est nécessaire pour cela d'offrir une
•oluaon de «échange, d'ouvrir une perspective aux million* de
Françaises et de Français qui aspirent au changement, mai*
<pri veulent savoir où ils vont C'est pourquoi, le Parti Commu-
niste considère qu'il est urgent d'aboutir à l'accord sur un
programme social avancé, entre le* parti* de gauche et les
organisation* syndicale*, programme tenant lieu de contrat de
majorité.
CE programme devrait établir avec préctoon, nous en
sommes bien d'accord, « les réformet à* structurel tt
Us amélioration! socMm nécetstùrts tt immédiatement
sommes bien d'accord, « les réformet à* structurel tt
Us amélioration! socMm nécetstùrts tt immédiatement
Ces réforme* profondes doivent tendre a soustraire l'Etat
a l'emprise des monopoles capitaliste*, à la mise en œuvre d'un
plan de développement économique et social, répondant aux
exigences de l'avenir démocratique de 1* France et permettant
de satisfaire progressivement les revendications économiques et
sociales des travailleurs des villes et des campagne», manuels
et intellectuels. Elles doivent tendre à faire participer le*
citoyens aux décision* louchant la vie économique, politique
et culturelle du pays.
a l'emprise des monopoles capitaliste*, à la mise en œuvre d'un
plan de développement économique et social, répondant aux
exigences de l'avenir démocratique de 1* France et permettant
de satisfaire progressivement les revendications économiques et
sociales des travailleurs des villes et des campagne», manuels
et intellectuels. Elles doivent tendre à faire participer le*
citoyens aux décision* louchant la vie économique, politique
et culturelle du pays.
EN vue de réaliser l'accord tut ce* problème* essentiels,
le Parti Communiste souhaite vivement la poursuite des
entretiens avec la Fédération de la Gauche Démocrate et
Socialiste.
le Parti Communiste souhaite vivement la poursuite des
entretiens avec la Fédération de la Gauche Démocrate et
Socialiste.
Si l'entente des partis de gauche ouvre demain une pers-
pective claire, les jour* du régime de pouvoir personnel seront
comptés.
pective claire, les jour* du régime de pouvoir personnel seront
comptés.
Le Bureau Politique du Parti Communiste Français.
Vendredi 17 mai 1968.
vfl vK
rÉAjfcK. •MT PV NI treWmlUUrf QM MMIM
Rwftult à Boulogne Billancourt.
• RENAULT
te mouvement se poursuit dans
l'ensemble des usines
l'ensemble des usines
• S.NC.F.
trafic stoppé dès hier soir sur
les lignes de banlieue
les lignes de banlieue
o BERLIET, RHODIACÉTA
RHONE-POULENC (dans le
Rhône), SCHNEIDER-Le
Creuset, etc à leur tour
occupées
RHONE-POULENC (dans le
Rhône), SCHNEIDER-Le
Creuset, etc à leur tour
occupées
• RÉGION PARISIENNE
des dizaines d'entreprises
concernées (SNKMA, Nord-
A viation, Hispano - Suiza
Râteau, etc
concernées (SNKMA, Nord-
A viation, Hispano - Suiza
Râteau, etc
(Pages 4 *t 5)
Déclaration du Comité
Confédéral National de la C.G.T.
Confédéral National de la C.G.T.
D'HEURE en heure, I» grève avec
occupation d'usines «'étend dans le
pays.
occupation d'usines «'étend dans le
pays.
L'action engagé* à l'initiative de la
CGT et avec d'autres organisations syn-
dicales, crée une situation nouvelle et
revêt une importance exceptionnelle.
CGT et avec d'autres organisations syn-
dicales, crée une situation nouvelle et
revêt une importance exceptionnelle.
Le Comité confédéral national d« la
OGT réuni en session extraordinaire
adresse son salut fraternel aux travail-
leurs déjà en grève pour exiger du gou-
Tenuanent et des patron* la satisfaction
4» leurs revendication».
OGT réuni en session extraordinaire
adresse son salut fraternel aux travail-
leurs déjà en grève pour exiger du gou-
Tenuanent et des patron* la satisfaction
4» leurs revendication».
H appelle tous les trmvalUeur» à se
rassembler dans les entreprises, à élabo-
rer leurs revendications aveo leurs res-
ponaaMes syndicaux, à déterminer les
formes de lutte qu'exiv* la situation
présente et les possmlités nouvelles
qu'elle ouvre, à prendre leur place dans
la lutte.
rassembler dans les entreprises, à élabo-
rer leurs revendications aveo leurs res-
ponaaMes syndicaux, à déterminer les
formes de lutte qu'exiv* la situation
présente et les possmlités nouvelles
qu'elle ouvre, à prendre leur place dans
la lutte.
Le OCTf appelle l'ensemble des organi-
sations confédérée* et des militants à
faire preuve d'esprit de responsabilité
et de hardiesse et à prendre, Immédiate-
ment, tontes les mesures de nature à
élever les conditions de la lutte engagée,
sor la base d'une large consultation des
travailleurs et dans l'unité entre organi-
sation* syndicales.
sations confédérée* et des militants à
faire preuve d'esprit de responsabilité
et de hardiesse et à prendre, Immédiate-
ment, tontes les mesures de nature à
élever les conditions de la lutte engagée,
sor la base d'une large consultation des
travailleurs et dans l'unité entre organi-
sation* syndicales.
DANS cette bataille, ta classe ou-
vrière, en luttant pour l'aboutisse-
ment de ses revendications et
contre les ordonnance» antisociales, place
te pouvoir et le patronat devant leurs
responsabilités.
vrière, en luttant pour l'aboutisse-
ment de ses revendications et
contre les ordonnance» antisociales, place
te pouvoir et le patronat devant leurs
responsabilités.
La OGT exige :
— l'abrogation immédiate des ordon-
nances sur la Sécurité sociale ;
nances sur la Sécurité sociale ;
— la satisfaction des revendications
fondamentales concernant l'augmenta-
tion des salaires et la conclusion de véri-
tables conventions collectives assurant
les droite et les rémunérations des tra-
vailleurs ;
fondamentales concernant l'augmenta-
tion des salaires et la conclusion de véri-
tables conventions collectives assurant
les droite et les rémunérations des tra-
vailleurs ;
— la réduction de la durée du travaH
sans diminution de salaire et la diminu-
tion de l'âge de la retraite ;
sans diminution de salaire et la diminu-
tion de l'âge de la retraite ;
— une véritable politique de l'emploi
garantissant le travail et les ressources ;
garantissant le travail et les ressources ;
— le plein et libre exercice de l'acti-
vité de l'organisation syndicale dans les
•nt»epriM8 et sa reconnaissance légale.
vité de l'organisation syndicale dans les
•nt»epriM8 et sa reconnaissance légale.
POUR ces revendication», les travail-
leurs ont mené d'âpres luttes se
heurtant, de longues années durant,
à l'intransigeance du patronat et du
gouvernement.
leurs ont mené d'âpres luttes se
heurtant, de longues années durant,
à l'intransigeance du patronat et du
gouvernement.
Le mécontentement longtemps accu-
mulé trouve maintenant sa pleine ex-
pression. Les questions posées doivent
aujourd'hui être réglées sérieusement et
& la mesure de leur Importance.
mulé trouve maintenant sa pleine ex-
pression. Les questions posées doivent
aujourd'hui être réglées sérieusement et
& la mesure de leur Importance.
L'évolution de la situation donne une
nouvelle dimension à la lutte entre les
forces ouvrières et démocratiques et un
pouvoir placé devant la faillite de sa
polltlqu*.
nouvelle dimension à la lutte entre les
forces ouvrières et démocratiques et un
pouvoir placé devant la faillite de sa
polltlqu*.
C'est dans un système de démocratie
économique et politique s'appuyant sur
le peuple, où les secteurs clés de l'éco-
économique et politique s'appuyant sur
le peuple, où les secteurs clés de l'éco-
nomie auront été soustraits à lu domi-
nation des puissances d'argent et leurs
responsabilités garanties que résident
l'espoir des travailleurs et le chemin du
progrès social.
nation des puissances d'argent et leurs
responsabilités garanties que résident
l'espoir des travailleurs et le chemin du
progrès social.
Tout en multipliant les efforts pour
porter le niveau de la lutte à la dimen-
sion qui s'impose, le CCN met en garde
les militants et organisations de la OGT.
les travailleurs, contre toutes tentatives
d'immixtion extérieure dans la conduite
des luttes ouvrières, contre tous le»
actes de provocation qui serviraient de
prétexte aux forces de répression pour
tenter de compromettre l'essor d'un mou-
vement en plein développement.
porter le niveau de la lutte à la dimen-
sion qui s'impose, le CCN met en garde
les militants et organisations de la OGT.
les travailleurs, contre toutes tentatives
d'immixtion extérieure dans la conduite
des luttes ouvrières, contre tous le»
actes de provocation qui serviraient de
prétexte aux forces de répression pour
tenter de compromettre l'essor d'un mou-
vement en plein développement.
LE GCW exprime sa solidarité avec la
lutte des étudiants et des ensei-
gnants pour la réforme démocrati-
que de l'enseignement.
lutte des étudiants et des ensei-
gnants pour la réforme démocrati-
que de l'enseignement.
La CGT continuera à prendre toutes
initiatives en recherchant l'unité avec
les autres organisations syndicales pour
développer la lutte, en assurer sa coor-
dination et lui donner la puissance néces-
saire.
initiatives en recherchant l'unité avec
les autres organisations syndicales pour
développer la lutte, en assurer sa coor-
dination et lui donner la puissance néces-
saire.
Le CCBf donne mandat au Buroau
Confédéral d'établir les relations néces-
saires et de prendre, avec l'en«cmb!<> des
forces représentatives de gauche, toutes
dispositions que la situation exige.
Confédéral d'établir les relations néces-
saires et de prendre, avec l'en«cmb!<> des
forces représentatives de gauche, toutes
dispositions que la situation exige.
Il appelle tous les travailleurs à rejoin-
dre massivement les rangs de la CGT.
dre massivement les rangs de la CGT.
PARIS. le 17 mai 19fi8
17 h 30.
17 h 30.
En raison du développement du mouvement reven-
dicatif, la réunion du Comité Central prévue pour le
lundi 20 mai <*t reporté* au JHJOI 23 MAI prochain.
dicatif, la réunion du Comité Central prévue pour le
lundi 20 mai <*t reporté* au JHJOI 23 MAI prochain.
Libérez l'O.R.T.F. !
REALISATEURS, technicien*,
ouvriers de l'O.R.T.F.
se réunissent. Leurs syn-
dicats demandent, unanime*,
la démission du Conseil de
l'O.R.T.F. Mais, d'ordre supé-
rieur — c'est-à-dire d'ordre de
ce même conseil — il est
interdit de diffuser cette nou-
velle désobligeante. La main-
mise sur l'information n'est-
*lle pas aveuglante 1
ouvriers de l'O.R.T.F.
se réunissent. Leurs syn-
dicats demandent, unanime*,
la démission du Conseil de
l'O.R.T.F. Mais, d'ordre supé-
rieur — c'est-à-dire d'ordre de
ce même conseil — il est
interdit de diffuser cette nou-
velle désobligeante. La main-
mise sur l'information n'est-
*lle pas aveuglante 1
Le mot d'ordre de « Libé-
rer l'O.R.T.F. » a été large-
ment applaudi par les foules
du 13 mai. Cette liberté n'est
pas seulement la revendication
de ceux qui ont pour mission
d'informer l'opiwon pisbliqtw,
rer l'O.R.T.F. » a été large-
ment applaudi par les foules
du 13 mai. Cette liberté n'est
pas seulement la revendication
de ceux qui ont pour mission
d'informer l'opiwon pisbliqtw,
c'est-à-dire, dans une larg*
mesure, de la former, et qui
montrent, en ces jours de
lutte, qu'ils ont conscience de
leurs responsabilités. Elle est
l'exigence de tous les démo-
crates.
mesure, de la former, et qui
montrent, en ces jours de
lutte, qu'ils ont conscience de
leurs responsabilités. Elle est
l'exigence de tous les démo-
crates.
La radio et la télévision ne
peuvent pas, ne doivent pas
être une matraque de plus
dans l'arsenal des maîtres de
la police, c Enfoncez - vous
bien ça dans la tête » : ça,
la vérité filtrée, dénaturée,
orientée, falsifiée par « er-
reur » volontaire ou omission
calculée
peuvent pas, ne doivent pas
être une matraque de plus
dans l'arsenal des maîtres de
la police, c Enfoncez - vous
bien ça dans la tête » : ça,
la vérité filtrée, dénaturée,
orientée, falsifiée par « er-
reur » volontaire ou omission
calculée
André WÏÏRMSDL
• SUITE EN PAGE 8.
MANŒUVRIERS
ET DIVISEURS
ET DIVISEURS
m* (Haït
le mouve-
menT étudiant,
c'est qu'il • posé les vrais
problèmes. » Qui parle ainsi ?
M. Pisani, gaulliste.
le mouve-
menT étudiant,
c'est qu'il • posé les vrais
problèmes. » Qui parle ainsi ?
M. Pisani, gaulliste.
« Aujourd'hui les étudiants
ont décidé de renverser cette
politique et de construire eux-
mêmes le* institutions qu'on
leur a ti longtemps refusées. »
Qui parle ainsi ? M. Capitant,
gaulliste.
ont décidé de renverser cette
politique et de construire eux-
mêmes le* institutions qu'on
leur a ti longtemps refusées. »
Qui parle ainsi ? M. Capitant,
gaulliste.
Ce dernier, dans sa foulée,
salue dans la protestation des
étudiants « un phénomène
•uthentiquement révolution-
naire » .11 rend grâce à
M. Pompidou dont «c le coup
de barre énergique » (au sens
figuré) et « le noble discours »
de samedi font luire les plus
grands, espoirs.
salue dans la protestation des
étudiants « un phénomène
•uthentiquement révolution-
naire » .11 rend grâce à
M. Pompidou dont «c le coup
de barre énergique » (au sens
figuré) et « le noble discours »
de samedi font luire les plus
grands, espoirs.
D« leur côté M. Duhamel
tt ses amis centristes rendent
m hommage vibrant »u pré-
tt ses amis centristes rendent
m hommage vibrant »u pré-
mier ministre qui, selon eux,
« sort grandi de l'épreuve ».
« sort grandi de l'épreuve ».
AINSI assiste-t-on de la
part du pouvoir et de
ses aINés à une ma-
nœuvre oblique pour tenter de
« récupérer > le mouvement
des étudiants. Après les avoir
matraqués, on les flatte.
M. Pompidou lui-même les as-
sure, avec un certain retard,
de « ta profonde sympathie ».
part du pouvoir et de
ses aINés à une ma-
nœuvre oblique pour tenter de
« récupérer > le mouvement
des étudiants. Après les avoir
matraqués, on les flatte.
M. Pompidou lui-même les as-
sure, avec un certain retard,
de « ta profonde sympathie ».
L'objectif de la tactique du
premier ministre c'est de divi.
ser le mouvement et de l'iso-
ler de la classe ouvrière "\
utilisant les excès de ceux qui
s'appellent eux-mêmes les « en-
rages ».
premier ministre c'est de divi.
ser le mouvement et de l'iso-
ler de la classe ouvrière "\
utilisant les excès de ceux qui
s'appellent eux-mêmes les « en-
rages ».
Dans la pfiase actuelle, l'at-
titude de M. Cchn-Bendit lui
rend à l'évidence un signaié
service. Le mépris affiché par
ce dernier à l'égard de la
masse des étudiants jugée
moutonnière et donc indigie
6e pafl.ciper au débat, ses
titude de M. Cchn-Bendit lui
rend à l'évidence un signaié
service. Le mépris affiché par
ce dernier à l'égard de la
masse des étudiants jugée
moutonnière et donc indigie
6e pafl.ciper au débat, ses
menace» de frapper l«* mili-
tants ouvriers, ses injures ré-
pétées à l'égard du parti com-
muniste ne peuvent manquer
de comnler les vceux d«
M. Pompidou. Le premier mi-
nistre, C'n s'en souvient, a dé-
clenché, lors des assises UNR
de Lille, une violente cam-
pagne anticommuniste. M ne
refusera aucun auxiliaire, d'où
qu'il vienne, fût-il bénévole.
tants ouvriers, ses injures ré-
pétées à l'égard du parti com-
muniste ne peuvent manquer
de comnler les vceux d«
M. Pompidou. Le premier mi-
nistre, C'n s'en souvient, a dé-
clenché, lors des assises UNR
de Lille, une violente cam-
pagne anticommuniste. M ne
refusera aucun auxiliaire, d'où
qu'il vienne, fût-il bénévole.
L'EXPLOSION de colère des
étudiants, nous l'avons
dit, est un phénomène
positif. Elle est la preuve c*«
la faillite de la politique gaul-
liste en matière d'enseigne-
ment et même une contesta-
tion de l'ordre capitaliste, il
existe une convergence pro-
fonde entre tes aspirations de?
étudiants et la volonté ouvrière.
étudiants, nous l'avons
dit, est un phénomène
positif. Elle est la preuve c*«
la faillite de la politique gaul-
liste en matière d'enseigne-
ment et même une contesta-
tion de l'ordre capitaliste, il
existe une convergence pro-
fonde entre tes aspirations de?
étudiants et la volonté ouvrière.
René ANDRIEU.
• SUITE EN PAGE 6.
DISTRACTION*
2 GRANDS CASINOS
DU SAMEDI 6 JUILLET
AU LUNDI 29 JUILLET
CRAMD FBVTIVAL
AU LUNDI 29 JUILLET
CRAMD FBVTIVAL
D* MU1IQUI - V*IIIIT*S
CBNTRB OMMISPORTS
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BASSIN O1YMPIOHI
de 1M Ma
de 1M Ma
TOUS LES SPORTS NAUTIQUES
PLACI Dl SABLI PIN
ADMIRABLEMENT EQUIPEE
10 RIUNIONS
HIPPIOUIS
HIPPIOUIS
OPPICI •• TOUKIIMB
!«. IM • fut VICHY . TU M 7l M • TNH 1MM
!• J> t • O N •• VICHY
!• J> t • O N •• VICHY
17. MM MM PMIt *. TH. 173.74.11 - TM! JIMlr
I W-S-1968 *
AUJOURD'HUI, A 10 H 30, TROISIEME RENCONTRE
ENTRE VIETNAMIENS ET AMERICAINS
ENTRE VIETNAMIENS ET AMERICAINS
LES ETATS-UNIS S'OBSTINENT
A POSER DES CONDITIONS
A POSER DES CONDITIONS
pour /'arrêt des bombardements contre fa RD V
AUJOURD'HUI, à 10 h 30, les représentants de la République Démocratique du Vietnam et des Etats-Unis se ren-
contrent à nouveau au Centre des Conférences Internationales de l'avenue Kléber. La question qui est posée e*t
la suivante : les Américains vont-ils aborder enfin le sujet des présentes conversations, à savoir l'arrêt total
et inconditionnel des bombardements et autres actes de guerre sur la R.D.V.
contrent à nouveau au Centre des Conférences Internationales de l'avenue Kléber. La question qui est posée e*t
la suivante : les Américains vont-ils aborder enfin le sujet des présentes conversations, à savoir l'arrêt total
et inconditionnel des bombardements et autres actes de guerre sur la R.D.V.
Car les Etats-Unis ont ac-
cepté que les conversations
portent d'abord sur ce sujet,
avant d'aborder les autres
qyestions. Ils ont exprimé leur
accord dans une note officielle
remise au représentant de la
H.D.V. à Vientiane par l'am-
bassadeur américain, et cela
avant la déclaration faite le
3 mai par le ministère des
Affaires étrangères de Hanoi.
Dans une note antérieure, le
gouvernement de la R.D.V.
proposait un lieu : Paris, une
date : le 10 mai. et stipulait
que les conversations officiel.-
les devaient d'abord porter
cepté que les conversations
portent d'abord sur ce sujet,
avant d'aborder les autres
qyestions. Ils ont exprimé leur
accord dans une note officielle
remise au représentant de la
H.D.V. à Vientiane par l'am-
bassadeur américain, et cela
avant la déclaration faite le
3 mai par le ministère des
Affaires étrangères de Hanoi.
Dans une note antérieure, le
gouvernement de la R.D.V.
proposait un lieu : Paris, une
date : le 10 mai. et stipulait
que les conversations officiel.-
les devaient d'abord porter
sur la cessation incondition-
nelle des bombardements et
autres actes de guerre, puiu
sur les autres problèmes inté-
ressant les deux parties.
nelle des bombardements et
autres actes de guerre, puiu
sur les autres problèmes inté-
ressant les deux parties.
Dans leur répons*, les Etats-
Unis acceptèrent les proposi-
tions de la R.D.V. Cependant,
deux rencontres ont eu liea a
Paris, et les Américains n'ont
pas tenu leur engagement,
mettant en avant toutes sortes
de questions — telles que le
statut de la zone démilitarisée,
le Laos et le Cambodge -•
pour ne pas discuter le sujet
premier : l'arrêt d«s bombar-
dements.
Unis acceptèrent les proposi-
tions de la R.D.V. Cependant,
deux rencontres ont eu liea a
Paris, et les Américains n'ont
pas tenu leur engagement,
mettant en avant toutes sortes
de questions — telles que le
statut de la zone démilitarisée,
le Laos et le Cambodge -•
pour ne pas discuter le sujet
premier : l'arrêt d«s bombar-
dements.
Le marchandage américain
La dernière rencontre ayant
eu lieu mercredi dernier, Ave-
rell Harriman a disposé de
deux jours pleins pour consul-
ter son gouvernement. Deux
jours, moins, il est vrai, le
temps qu'il a passé à accorder
des interviews aux chaînes <îe
radio et ie télévision améri-
eu lieu mercredi dernier, Ave-
rell Harriman a disposé de
deux jours pleins pour consul-
ter son gouvernement. Deux
jours, moins, il est vrai, le
temps qu'il a passé à accorder
des interviews aux chaînes <îe
radio et ie télévision améri-
Or les déclarations du chef
de la délégation des Etats-
Unis aux journalistes, n'ap-
portent aucun élément nou-
veau. Pour l'essentiel, il s'est
borné à reprendre l'une des
exigences qu'il avait formu-
de la délégation des Etats-
Unis aux journalistes, n'ap-
portent aucun élément nou-
veau. Pour l'essentiel, il s'est
borné à reprendre l'une des
exigences qu'il avait formu-
lées dans son Intervention de
mercredi : si le Nord-Vietnam
acceptait ses proposition* en
faveur du rétablissement du
statut de la zone démilitari-
sée, cela suffirait pour persua-
der Johnson d'arrêter tous les
bombardements contre le
Nord, a-t-il déclaré à la CBS.
mercredi : si le Nord-Vietnam
acceptait ses proposition* en
faveur du rétablissement du
statut de la zone démilitari-
sée, cela suffirait pour persua-
der Johnson d'arrêter tous les
bombardements contre le
Nord, a-t-il déclaré à la CBS.
Autrement dit, le gouverne-
ment américain entend conti-
nuer à faire de l'arrêt des
bombardements contre la RDV
l'objet d'un marchandage
fondé sur les destruction* que
continue d'opérer l'aviation
U.S.
ment américain entend conti-
nuer à faire de l'arrêt des
bombardements contre la RDV
l'objet d'un marchandage
fondé sur les destruction* que
continue d'opérer l'aviation
U.S.
L'adjoint de Harriman. Cy-
SOUTIEN de tous
les instants au
peuple vietnamien
Une déclaration du Mouvement
Français de fa Paix
Français de fa Paix
Le Mouvement de la Faix
suivante :
suivante :
« Le Mouvement de la Paix,
dès qu'a été connu le choix de
Paris pour les entretiens pré-
liminaires entre le {jouverne-
ment de la République Démo-
cratique du Vietnam et celui
des Etats-Uni? s'est ïélicité de
cet accord. Il souhaite le suc-
cès des entretiens.
dès qu'a été connu le choix de
Paris pour les entretiens pré-
liminaires entre le {jouverne-
ment de la République Démo-
cratique du Vietnam et celui
des Etats-Uni? s'est ïélicité de
cet accord. Il souhaite le suc-
cès des entretiens.
« L'opinion publique fran-
çaise peut contribuer à ce suc-
cès en affirmant toujours da-
vantage son soutien à la juste
cause du peuple vietnamien.
çaise peut contribuer à ce suc-
cès en affirmant toujours da-
vantage son soutien à la juste
cause du peuple vietnamien.
« Dans l'immédiat, l'arrêt
total et inconditionnel des
bombardements américains sur
le territoire de la République
Démocratique du Vietnam,
premier objet des entretiens
de Paris, créerait des condi-
tions favorables pour aborder
d'autres problèmes intéressant
les parties en cause.
total et inconditionnel des
bombardements américains sur
le territoire de la République
Démocratique du Vietnam,
premier objet des entretiens
de Paris, créerait des condi-
tions favorables pour aborder
d'autres problèmes intéressant
les parties en cause.
« ïl convient avant tout, en
suivant avec vigilance le dé-
roulement des pourparlers, de
prolonger et de développer en
France la campagne politique
d'explications sur les événe-
ments du Vietnam. C'est pour-
quoi IÊ Bureau national adres-
se un appel pressant aux Co-
mités départementaux et lo-
caux et leur demande de dé-
ployer une très grande acti-
vité pour faire largement
connaître, dans le pays, les
positions fondamentales du
suivant avec vigilance le dé-
roulement des pourparlers, de
prolonger et de développer en
France la campagne politique
d'explications sur les événe-
ments du Vietnam. C'est pour-
quoi IÊ Bureau national adres-
se un appel pressant aux Co-
mités départementaux et lo-
caux et leur demande de dé-
ployer une très grande acti-
vité pour faire largement
connaître, dans le pays, les
positions fondamentales du
a fait hier la déclaration
ENTRE AUTRES CHOSES...
18 MAI - 3 JUIN
PORTE DE VERSAILLES
Mouvement de la Paix sur les
raisons de la guerre au Viet-
nam et les conditions d'un»
solution pacifique.
raisons de la guerre au Viet-
nam et les conditions d'un»
solution pacifique.
« L'agression des force* ar-
mées des Etats-Unis contre le
peuple vietnamien pour l'em-
pêcher de déterminer libre-
ment son destin a créé la si-
tuation actuelle. La fin de
cette agression, le retrait des
troupes des Etats-Unis, la
pleine indépendance pour Ir
peuple vietnamien sont indis-
pensables pour rétablissement
d'une paix juste au Vietnam
mées des Etats-Unis contre le
peuple vietnamien pour l'em-
pêcher de déterminer libre-
ment son destin a créé la si-
tuation actuelle. La fin de
cette agression, le retrait des
troupes des Etats-Unis, la
pleine indépendance pour Ir
peuple vietnamien sont indis-
pensables pour rétablissement
d'une paix juste au Vietnam
adé
€ Cela a été très clairement
exprimé, à plusieurs reprises,
par la République Démocrati-
que du Vietnam et le Front
National de Libération du
Sud-Vietnam. La légitimité de
leurs demandes est indiscuta-
ble ; le Mouvement d« la
Paix continuera de les soute-
nir alors que s'ouvrent à Pa-
ris les premiers entretiens.
exprimé, à plusieurs reprises,
par la République Démocrati-
que du Vietnam et le Front
National de Libération du
Sud-Vietnam. La légitimité de
leurs demandes est indiscuta-
ble ; le Mouvement d« la
Paix continuera de les soute-
nir alors que s'ouvrent à Pa-
ris les premiers entretiens.
c Les Français avec le Viet-
nam >. mot d'ordre adopté
au Congrès national du Mou-
vement de la Paix, implique
un soutien de tous les instant»
au peuple du Vietnam. C«
soutien doit s'exprimer égale-
ment pour fournir aux Viet-
namiens les médicaments dont
ils ont un besoin urgent et
plus particulièrement aujour-
d'hui des quantités importan-
tes de pénicilline. Uune sous-
cription est ouverte à cet ef-
fet. (Adresser les fonds en
indiquant : « Pénicilline Viet-
nam » au Mouvement de la
Paix. 35, rue de Clichy, Paris
9'. CCP 7019-84.)
nam >. mot d'ordre adopté
au Congrès national du Mou-
vement de la Paix, implique
un soutien de tous les instant»
au peuple du Vietnam. C«
soutien doit s'exprimer égale-
ment pour fournir aux Viet-
namiens les médicaments dont
ils ont un besoin urgent et
plus particulièrement aujour-
d'hui des quantités importan-
tes de pénicilline. Uune sous-
cription est ouverte à cet ef-
fet. (Adresser les fonds en
indiquant : « Pénicilline Viet-
nam » au Mouvement de la
Paix. 35, rue de Clichy, Paris
9'. CCP 7019-84.)
« L'ouverture des pourpar-
lers n'est pas la paix. Que
partout se multiplient les ini-
tiatives pour affirmer la vo-
lonté des Français de soute-
nir le peuple vietnamien
dans sa lutte pour l'indépen-
dance et la paix. »
lers n'est pas la paix. Que
partout se multiplient les ini-
tiatives pour affirmer la vo-
lonté des Français de soute-
nir le peuple vietnamien
dans sa lutte pour l'indépen-
dance et la paix. »
Une lettre
de XUAN THUY
au Mouvement
de ki Paix
En réponse à une lettre du
Mouvement français de la Paix
qui lui adressait son salut cha-
leureux et réaffirmait son sou-
tien le plus total à la just*
cause du peuple vietnamien le
ministre Xuan Thuy a adressé
la lettre suivante :
Mouvement français de la Paix
qui lui adressait son salut cha-
leureux et réaffirmait son sou-
tien le plus total à la just*
cause du peuple vietnamien le
ministre Xuan Thuy a adressé
la lettre suivante :
« Chers amis,
« J'ai bien reçu votre lettre
du S mai, q»l m'a Infiniment
touché.
du S mai, q»l m'a Infiniment
touché.
« Comme il a été dit dana
ma déclaration à la descente
de l'avion, je remercie toutes
1rs couches du peuple de Fran-
ce, toutes les organisations poli-
tique;. toutes les organisation»
de masse, toutes les peraouBa-
lités politiques, culturelles, so-
ciale* et religieuses en France,
l'ensemble du Mouvement
français de la Faix, qui ont,
sous des formes variées, pris
parti pour notre peuple contrt
l'agression américaine.
ma déclaration à la descente
de l'avion, je remercie toutes
1rs couches du peuple de Fran-
ce, toutes les organisations poli-
tique;. toutes les organisation»
de masse, toutes les peraouBa-
lités politiques, culturelles, so-
ciale* et religieuses en France,
l'ensemble du Mouvement
français de la Faix, qui ont,
sous des formes variées, pris
parti pour notre peuple contrt
l'agression américaine.
« Durant mon séjour en
France, je ferai de mon mieux
pour resserrer davantage le*
liens qui unissent n»» éeux
peuple*. »
France, je ferai de mon mieux
pour resserrer davantage le*
liens qui unissent n»» éeux
peuple*. »
XUAN TB«Y.
rus Vance — dont on dit qu'il
a été intégré à la délégation
américaine à la demande pres-
sante des « éperviers » du
Département d'Etat et du
Pentagone — ne s'est pas em-
barrassé de circonlocutions :
a été intégré à la délégation
américaine à la demande pres-
sante des « éperviers » du
Département d'Etat et du
Pentagone — ne s'est pas em-
barrassé de circonlocutions :
« Bien sûr, a-t-il dit, par-
lant des Nord-Vietnamiens,
leur objectif immédiat est
d'obtenir la cessation des
bombardements aériens sur
leur pays. Je peux bien com-
prendre pourquoi Us le veu-
lent : parce qu'ils n'aiment
pas oa... »
lant des Nord-Vietnamiens,
leur objectif immédiat est
d'obtenir la cessation des
bombardements aériens sur
leur pays. Je peux bien com-
prendre pourquoi Us le veu-
lent : parce qu'ils n'aiment
pas oa... »
Ce langage traduit parfaite-
ment l'élévation de pensée de
ment l'élévation de pensée de
Cyrus Vance. « Ils n'aiment
pas ça ». que leurs villes
soient ruinées, leurs villages
Incendié-s, leurs femmes et
leurs enfants tués et mutilés.
pas ça ». que leurs villes
soient ruinées, leurs villages
Incendié-s, leurs femmes et
leurs enfants tués et mutilés.
Cyrut Vance fait erreur
s'il croit que ce cynisme peut
aider ses amfci. Non seulement
les Vietnamiens « n'Aiment
pas ça », mais, dans le monde
entier, les hommes sont indi-
gnés par les crimes que com-
mettent les Américains. Et
aux Etats-Unis, des secteurs
importants de l'opinion s'in-
surgent. Cyrus Vance jette de
i'huile sur le feu. et c'est lui
qui finira par se brûler.
s'il croit que ce cynisme peut
aider ses amfci. Non seulement
les Vietnamiens « n'Aiment
pas ça », mais, dans le monde
entier, les hommes sont indi-
gnés par les crimes que com-
mettent les Américains. Et
aux Etats-Unis, des secteurs
importants de l'opinion s'in-
surgent. Cyrus Vance jette de
i'huile sur le feu. et c'est lui
qui finira par se brûler.
Le statut de la zone démilitarisée
Harriman semble vouloir
eentrer la position américaine
sur la restauration du statut
de la zone démilitarisée. Le
ministre Xuan Thuy lui a
déjà répondu mercredi, rap-
pelant que la zone démilita-
risée était violée en perma-
nence par les troupes,
l'artillerie et l'aviation des
Etats-Uni*.
eentrer la position américaine
sur la restauration du statut
de la zone démilitarisée. Le
ministre Xuan Thuy lui a
déjà répondu mercredi, rap-
pelant que la zone démilita-
risée était violée en perma-
nence par les troupes,
l'artillerie et l'aviation des
Etats-Uni*.
Hier, dans une déclaration
à < United Press », un des
membre» du service de presse
de la délégation de la R.D.V..
Nguyen Van Saa. a apporté
les précisions suivante» :
à < United Press », un des
membre» du service de presse
de la délégation de la R.D.V..
Nguyen Van Saa. a apporté
les précisions suivante» :
« I.e» Etats-Unis ont envoyé
150.000 hommes de troupe au
Sud. Ils ont saboté la confé-
rence de Genève et violé le
statut de la xone démilitarisée
fixé par les Accords de 1954.
Ib ont installé des bases mi-
litaires dans la zone et détruit
le pont qui enjambe la rivière
qui s'y trouve. Par conséquent,
la proposition américaine de
« retrait conjugué » ne cons-
titue qu'une tentative de mas-
quer les actes criminels des
Etats-Unis. Les Etats-Unis ont
saboté la zone démilitarisée et
doivent la restaurer. Il ne
saurait y avoir de « récipro-
cité » sur ce point. »
150.000 hommes de troupe au
Sud. Ils ont saboté la confé-
rence de Genève et violé le
statut de la xone démilitarisée
fixé par les Accords de 1954.
Ib ont installé des bases mi-
litaires dans la zone et détruit
le pont qui enjambe la rivière
qui s'y trouve. Par conséquent,
la proposition américaine de
« retrait conjugué » ne cons-
titue qu'une tentative de mas-
quer les actes criminels des
Etats-Unis. Les Etats-Unis ont
saboté la zone démilitarisée et
doivent la restaurer. Il ne
saurait y avoir de « récipro-
cité » sur ce point. »
C'est un fait que les Amé-
ricains s'efforcent d'effacer
la différence essentielle qu'il
ricains s'efforcent d'effacer
la différence essentielle qu'il
y a entre eux. agresseur», et
le Nord-Vietnam, victime de
l'agression. Pour demander
des « gestes de réciprocité »,
ils établissent des « torts ré-
ciproques » qui n'existent pas.
Bien sûr. ils ne sont pas A
l'aise dans ce jeu, et vont
jusqu'à se contredire eux-
mêmes, niant qu'ils posent des
conditions tout en continuant
à les poser.
le Nord-Vietnam, victime de
l'agression. Pour demander
des « gestes de réciprocité »,
ils établissent des « torts ré-
ciproques » qui n'existent pas.
Bien sûr. ils ne sont pas A
l'aise dans ce jeu, et vont
jusqu'à se contredire eux-
mêmes, niant qu'ils posent des
conditions tout en continuant
à les poser.
Hier soir, le porte-parole de
la délégation américaine, Wil-
liam Jorden, annonçait :
la délégation américaine, Wil-
liam Jorden, annonçait :
« II n'existe pas dans notre
esprit de condition quelconque
à l'arrêt des bombardements.
Le problème de l'arrêt des
bombardements sera discuté
en prenant en considération
la situation dans son en-
semble. »
esprit de condition quelconque
à l'arrêt des bombardements.
Le problème de l'arrêt des
bombardements sera discuté
en prenant en considération
la situation dans son en-
semble. »
Mais un membre de la délé-
gation américaine, interrogé
par la suite à ce sujet, a dé-
claré que les Etats-Unis l'en
tenaient, sur ce point, à la
« formule de San Antonio ».
à savoir que « la cessation
demandée par Hanoi ne peut
être acceptée par Washington
que si le gouvernement nord-
vietnamien entame une déses-
calade de son dispositif mili-
taire et ne tire pas avantage
de l'arrêt des opérations
aériennes et autres contre le
Nord-Vietnam fc.
gation américaine, interrogé
par la suite à ce sujet, a dé-
claré que les Etats-Unis l'en
tenaient, sur ce point, à la
« formule de San Antonio ».
à savoir que « la cessation
demandée par Hanoi ne peut
être acceptée par Washington
que si le gouvernement nord-
vietnamien entame une déses-
calade de son dispositif mili-
taire et ne tire pas avantage
de l'arrêt des opérations
aériennes et autres contre le
Nord-Vietnam fc.
Toujours la formule de San Antonio
L* < formule de San Anto-
nio > a été rejetée par Hanoi.
Son but est d'échanger l'ar-
rêt des bombardements con-
tre un arrêt de l'aide au
Front national de Libération
du Sud-Vietnam. Les forces
armées populaires seraient
privées de ravitaillement en
face de 550.000 militaires
américains qui continueraient
eux à recevoir un flot d'ar-
mée et de matériel de guer-
re.
nio > a été rejetée par Hanoi.
Son but est d'échanger l'ar-
rêt des bombardements con-
tre un arrêt de l'aide au
Front national de Libération
du Sud-Vietnam. Les forces
armées populaires seraient
privées de ravitaillement en
face de 550.000 militaires
américains qui continueraient
eux à recevoir un flot d'ar-
mée et de matériel de guer-
re.
Le porte-parole de John-
son, George Christian, a ré-
affirmé hier à Washington
que les Etats-Unis s'en te-
naient à la «; limitation des
bombardements » annoncée le
31 mars.
son, George Christian, a ré-
affirmé hier à Washington
que les Etats-Unis s'en te-
naient à la «; limitation des
bombardements » annoncée le
31 mars.
Il est difficile aux Etats-
Unis de faire davantage, a-t-il
dit, « alors que la ville de
Saigon est elle-même attaquée
et que d'autres «ctes de vio-
lence à très grande échelle se
produisent à l'instigation de
l'adversaire ».
Unis de faire davantage, a-t-il
dit, « alors que la ville de
Saigon est elle-même attaquée
et que d'autres «ctes de vio-
lence à très grande échelle se
produisent à l'instigation de
l'adversaire ».
Les Etats-Unis demandent-
ils que lee patriotes sud-viet-
namiens arrêtent leur lutte
de libération, acceptent l'oc-
cupation étrangère et le régi-
me pourri de Saigon, se ren-
dent en un mot ?
ils que lee patriotes sud-viet-
namiens arrêtent leur lutte
de libération, acceptent l'oc-
cupation étrangère et le régi-
me pourri de Saigon, se ren-
dent en un mot ?
Tant que le gouvernement
américain s'en tiendra à ce»
« formules » inacceptables,
on ne voit pas comment les
conversations pourraient pro-
gresser.
américain s'en tiendra à ce»
« formules » inacceptables,
on ne voit pas comment les
conversations pourraient pro-
gresser.
Parlant pour là chaîne de
télévision américaine ISTBC,
un membre de la délégation
dp la RDV, Phan Hien. a re-
mis hier les choses au point :
télévision américaine ISTBC,
un membre de la délégation
dp la RDV, Phan Hien. a re-
mis hier les choses au point :
« Si la ce-ssY/fion */PA l)om-
Jtdrdementx de la République
Démocratique du Vietnum
doit être inconditionnelle,
pourquoi decrait-on nous de-
mander q u e Iq u e, chose *n
échange f Le peuple, vietna-
mien vit à A<-x milliers de
'kilomètres des Etats-Unit
d'Amérique et nr fait aucun
mal aux Etats-Unis. Par con-
tre, ce sont les agresseur»
américains qui ont apporté la,
ffiierre dans notre pays, qui
massacrent notre peuple, qui
détruisent nos villes et noi
villages pacifiques. Par con-
séquent, parler de « désesca-
lade mutuelle » c'est mettr*
sur «tn pied d'égalité Vttgres.
seur et la victime de l'agres-
sion. »
Jtdrdementx de la République
Démocratique du Vietnum
doit être inconditionnelle,
pourquoi decrait-on nous de-
mander q u e Iq u e, chose *n
échange f Le peuple, vietna-
mien vit à A<-x milliers de
'kilomètres des Etats-Unit
d'Amérique et nr fait aucun
mal aux Etats-Unis. Par con-
tre, ce sont les agresseur»
américains qui ont apporté la,
ffiierre dans notre pays, qui
massacrent notre peuple, qui
détruisent nos villes et noi
villages pacifiques. Par con-
séquent, parler de « désesca-
lade mutuelle » c'est mettr*
sur «tn pied d'égalité Vttgres.
seur et la victime de l'agres-
sion. »
Jean-Emile VIDAL
La délégation de la R.D.V. change
de résidence
de résidence
La délégation de la République Démocratique
du Vietnam a décidé, pour des raisons de commo-
dité, de quitter l'hôtel Lutétia où elle était installée
depuis son arrivée.
du Vietnam a décidé, pour des raisons de commo-
dité, de quitter l'hôtel Lutétia où elle était installée
depuis son arrivée.
Elle résidera à Choisy-le-Roi, à 1' « Institut
Maurice-Thorez ».
Maurice-Thorez ».
L'ITALIE A LA VEILLE DES ELECTIONS
LES COMMUNISTES LUTTENT
POUR L'AVENEMENT D'UNE
NOUVELLE MAJORITE
POUR L'AVENEMENT D'UNE
NOUVELLE MAJORITE
(De notre envoyé spécial. Antoine ACCU AVI VA.)
ROME, 17 mai (par téléphone). — Depuis midi, la campagne électorale est officiellement close. Les principales formation»
poHttque* Mit lancé aujourd'hui, en fin d'après-midi, un ultime apel aux électeurs. Le Parti Communiste Italien a tenu, place San
Giovanni, un imposant meeting rassemblant des dizaines de milliers de personnes. Le camarade Luigi Longo, secrétaire général, a
exposé le programme du P.C.I. et défini une fois encore les objectifs poursuivis par les communistes italiens.
poHttque* Mit lancé aujourd'hui, en fin d'après-midi, un ultime apel aux électeurs. Le Parti Communiste Italien a tenu, place San
Giovanni, un imposant meeting rassemblant des dizaines de milliers de personnes. Le camarade Luigi Longo, secrétaire général, a
exposé le programme du P.C.I. et défini une fois encore les objectifs poursuivis par les communistes italiens.
Allant au-delà, des revendi-
cations économiques et socia-
les immédiates, il s'est atta-
ché à montrer que la perspec-
tive d'une nouvelle majorité
n'a rien d'illusoire, qu'elle
s'inscrit dan» la réalité du
pays.
cations économiques et socia-
les immédiates, il s'est atta-
ché à montrer que la perspec-
tive d'une nouvelle majorité
n'a rien d'illusoire, qu'elle
s'inscrit dan» la réalité du
pays.
Cette nouvelle majorité de-
vrait englober les communis-
tes, l'ensemble des socialistes,
1* sauche catholique, d'une
manière générale toutes les
forces réellement démocrati-
ques de l'Italie. Le mouvement
populaire devrait servir de
tremplin »n vue d'une action
rénovatrice de la société.
vrait englober les communis-
tes, l'ensemble des socialistes,
1* sauche catholique, d'une
manière générale toutes les
forces réellement démocrati-
ques de l'Italie. Le mouvement
populaire devrait servir de
tremplin »n vue d'une action
rénovatrice de la société.
Une telle majorité est-elle
possible ? Luigi Longo a cité
comme élément de référence
l'accord conclu entre le Parti
Communiste et le Parti Socia-
liste d'Unité Prolétarienne
(P.S.U.P.) qui présentent des
candidats communs pour le
Sénat. Il a encore souligné
comme des facteurs positifs,
la présence sur les listes com-
munes d'une dizaine de repré-
sentante du < Mouvement de
dissidence catholique » (mou-
vement qui, selon toute vrai-
semblance, est appelé à s'éten-
dre), le malaise qui règne à
l'intérieur du parti socialiste,
la crise au sein de l'univer-
sité, et enfin et surtout, le dé-
veloppement des luttes ouvriè-
res dans les centres indus-
triels et les actions des ou-
vriers agricoles dans les cam-
pagnes.
possible ? Luigi Longo a cité
comme élément de référence
l'accord conclu entre le Parti
Communiste et le Parti Socia-
liste d'Unité Prolétarienne
(P.S.U.P.) qui présentent des
candidats communs pour le
Sénat. Il a encore souligné
comme des facteurs positifs,
la présence sur les listes com-
munes d'une dizaine de repré-
sentante du < Mouvement de
dissidence catholique » (mou-
vement qui, selon toute vrai-
semblance, est appelé à s'éten-
dre), le malaise qui règne à
l'intérieur du parti socialiste,
la crise au sein de l'univer-
sité, et enfin et surtout, le dé-
veloppement des luttes ouvriè-
res dans les centres indus-
triels et les actions des ou-
vriers agricoles dans les cam-
pagnes.
L'action de toutes ces for-
ces de gauche, y compris
celles qui se manifestent dans
le monde catholique, a décla-
ré en substance Luigi Longo,
est indispensable pour répon-
dre aux grands problèmes
posée devant le pays, pour éli-
miner les maux et vices du
régime actuel, pour promou-
voir la société socialiste.
ces de gauche, y compris
celles qui se manifestent dans
le monde catholique, a décla-
ré en substance Luigi Longo,
est indispensable pour répon-
dre aux grands problèmes
posée devant le pays, pour éli-
miner les maux et vices du
régime actuel, pour promou-
voir la société socialiste.
L'avènement de la nouvelle
majorité préconisée par les
communistes sera fonction,
dans le proche avenir, des ré-
sultats des élections. Si la dé-
mocratie chrétienne, si les for-
mations qui constituent ]e
gouvernement de « centre-
gauche » sortaient diminuées
de l'épreuve électorale, le rap-
prochement de toutes les for-
ces de gauche pourrait s'en
trouver facilité. Dans le cas
contraire, le processus serait
plus lent, plus difficile.
majorité préconisée par les
communistes sera fonction,
dans le proche avenir, des ré-
sultats des élections. Si la dé-
mocratie chrétienne, si les for-
mations qui constituent ]e
gouvernement de « centre-
gauche » sortaient diminuées
de l'épreuve électorale, le rap-
prochement de toutes les for-
ces de gauche pourrait s'en
trouver facilité. Dans le cas
contraire, le processus serait
plus lent, plus difficile.
La parole est désormais aux
électeurs. Us sont environ
36 millions (19 millions de
femmes et 17 millions d'hom-
mes). Ils sont appelés à élire,
à la proportionnelle, avec ré-
partition des restes, 630 dépu-
tés et 315 sénateurs. Cepen-
dant tous ne participeront pas
électeurs. Us sont environ
36 millions (19 millions de
femmes et 17 millions d'hom-
mes). Ils sont appelés à élire,
à la proportionnelle, avec ré-
partition des restes, 630 dépu-
tés et 315 sénateurs. Cepen-
dant tous ne participeront pas
Podgorny a remis
Tordre de Lénine
à Benoît Frachon
Tordre de Lénine
à Benoît Frachon
MOSCOU. 17 mai (par télé-
phone, de notre envoyé spé-
cial permanent Max Léon.) —
Au cours d'une cérémonie
amicale au Palais du Krem-
lin, Nicolas Podgorny, prési-
dent du Présidium du Soviet
Suprême de l'U.R.S.S. a remis
à notre camarade Benoit Fra-
chon les insignes de l'ordre
de Lénine qui lui avait été
décerné avant-hier.
• Le président de la C.G.T.
était aujourd'hui de passage
à Moscou après un voyage au
Japon où il dirigeait une de-
légation invitée par les syn-
dicats Sohyo.
phone, de notre envoyé spé-
cial permanent Max Léon.) —
Au cours d'une cérémonie
amicale au Palais du Krem-
lin, Nicolas Podgorny, prési-
dent du Présidium du Soviet
Suprême de l'U.R.S.S. a remis
à notre camarade Benoit Fra-
chon les insignes de l'ordre
de Lénine qui lui avait été
décerné avant-hier.
• Le président de la C.G.T.
était aujourd'hui de passage
à Moscou après un voyage au
Japon où il dirigeait une de-
légation invitée par les syn-
dicats Sohyo.
La remise de l'ordre de Lé-
nine à notre camarade s'est
déroulée en présence des di-
rigeants du Conseil Central
des Syndicats Soviétiques,
conduits par Alexandre Che-
lepine. qui l'ont chaudement
félicité.
nine à notre camarade s'est
déroulée en présence des di-
rigeants du Conseil Central
des Syndicats Soviétiques,
conduits par Alexandre Che-
lepine. qui l'ont chaudement
félicité.
Benoît Frachon, ainsi que
Jean-Louis Moynot. secrétaire
de la C.G.T. et Hélène Ma-
bille, secrétaire de la fédéra-
tion des employés, qui fai-
saient partie de la délégation
au Japon, rentreront demain
samedi par avion à Paris.
Jean-Louis Moynot. secrétaire
de la C.G.T. et Hélène Ma-
bille, secrétaire de la fédéra-
tion des employés, qui fai-
saient partie de la délégation
au Japon, rentreront demain
samedi par avion à Paris.
51 "marines" tués près de Danang
Les Américains reconnaissent avoir perdu
183 hélicoptères dans la vallée d'A Shau
183 hélicoptères dans la vallée d'A Shau
SAIGON. 17 mai. — De
violents combats se sont dé-
roulés hier et aujourd'hui
dans le nord du Sud-Vietnam,
autour de la base de Khe
Sanh, où les forces populaires
maintiennent leur pression, et
dans la région de Da Nang.
violents combats se sont dé-
roulés hier et aujourd'hui
dans le nord du Sud-Vietnam,
autour de la base de Khe
Sanh, où les forces populaires
maintiennent leur pression, et
dans la région de Da Nang.
L'engagement le plus im-
portant a eu lieu i 30 km au
sud de Da Nang. En deux
jours. SI « marines » ont été
tués et 37 blessés. Les pertes
sont plus élevées parmi les
troupes du gouvernement fan-
toche de Saigon.
portant a eu lieu i 30 km au
sud de Da Nang. En deux
jours. SI « marines » ont été
tués et 37 blessés. Les pertes
sont plus élevées parmi les
troupes du gouvernement fan-
toche de Saigon.
Près de Khe Sanh, une ïorte
patrouille de « marines » est
tombée dans une embuscade.
Elle a eu 4 tués et 36 blessés.
patrouille de « marines » est
tombée dans une embuscade.
Elle a eu 4 tués et 36 blessés.
A Saigon, un communiqué
officiel annonce qu'au cours
des combats qui se sont dé-
roulés dans la vallée d'A Shau,
les Américains ont perdu 138
hélicoptères, abattus par de.s
canons automatiques de
27 mm à guidage radar. Les
officiel annonce qu'au cours
des combats qui se sont dé-
roulés dans la vallée d'A Shau,
les Américains ont perdu 138
hélicoptères, abattus par de.s
canons automatiques de
27 mm à guidage radar. Les
pertes américaines se sont éle-
vées à 139 morts et 662 blessés.
vées à 139 morts et 662 blessés.
Dans la région de Saigon,
les combats se poursuivent.
Sur la route de Saigon à My-
tho, deux compagnies de la
199' brigade américaine d'in-
fanterie ont été accrochées
par les forces populaires. Il y
a eu trois morts et trois bles-
sés. Un chasseur i 100 et un
hélicoptère ont été abattu*
par le P.N.L.
les combats se poursuivent.
Sur la route de Saigon à My-
tho, deux compagnies de la
199' brigade américaine d'in-
fanterie ont été accrochées
par les forces populaires. Il y
a eu trois morts et trois bles-
sés. Un chasseur i 100 et un
hélicoptère ont été abattu*
par le P.N.L.
Un communiqué des forces
de libération annonce que le
F.N.L. a détruit un important
relais de radio américain, à
deux kilomètres de Saigon. Ce
relais était défendu par une
ceinture de 30 blockhau*.
Deux compagnies, une améri-
caine et une de l'armée fan-
toche, ont été anéantie* au
cours de cette opération.
de libération annonce que le
F.N.L. a détruit un important
relais de radio américain, à
deux kilomètres de Saigon. Ce
relais était défendu par une
ceinture de 30 blockhau*.
Deux compagnies, une améri-
caine et une de l'armée fan-
toche, ont été anéantie* au
cours de cette opération.
Le quartier général des for-
ces australiennes au Sud-
Vietnam annonce que 10 sol-
dats australiens ont été tués
et 45 blessés la semaine der-
ces australiennes au Sud-
Vietnam annonce que 10 sol-
dats australiens ont été tués
et 45 blessés la semaine der-
nière. Ce sont les pertes les
plus élevées subies par le.
contingent australien depuis
le début de la guerre.
plus élevées subies par le.
contingent australien depuis
le début de la guerre.
Les raids contre le Nord-
Vietnam se sont poursuivis
jeudi : 108 missions de bom-
bardement au total, la plupart
dans la région de Vinh.
Vietnam se sont poursuivis
jeudi : 108 missions de bom-
bardement au total, la plupart
dans la région de Vinh.
Les journalistes
lit Saigon menacée de
détention perpétuelle
L' « Assemblée nationale »
de Saigon a approuvé un texte
prévoyant que les journalistes
pourront être condamnés à
une peine de prison allant de
cinq ans à la détention per-
pétuelle si leurs écrits « pre-
pagent les idées du commu-
•ism« «u du neutralisai*
pro-communiste ».
de Saigon a approuvé un texte
prévoyant que les journalistes
pourront être condamnés à
une peine de prison allant de
cinq ans à la détention per-
pétuelle si leurs écrits « pre-
pagent les idées du commu-
•ism« «u du neutralisai*
pro-communiste ».
Un « député » avait même
proposé que les journalistes
«oient exéouM»,
proposé que les journalistes
«oient exéouM»,
à la consultation sénatoriale :
seuls y prendront part les
électeurs et électrices âgés de
plus de 25 ans.
seuls y prendront part les
électeurs et électrices âgés de
plus de 25 ans.
Le scrutin aura lieu diman-
che, de 8 heures à 21 heures,
et lundi, de 8 heures à 14 heu-
res. Les résultats complets ne
seront connus que dans la
journée de mardi.
che, de 8 heures à 21 heures,
et lundi, de 8 heures à 14 heu-
res. Les résultats complets ne
seront connus que dans la
journée de mardi.
En dépit du carrousel as-
sourdissant de voitures à
haut-parleurs, la campagne
électorale s'est déroulée dans
un calme relatif. On a enre-
gistré une certaine désaffec-
tion à l'égard des réunions
publiques. Cela ne semble pas
pour autant signifier que l'in-
térêt pour la politique est
moins vif. Les observateurs
s'accordent à prédire que la
participation aux urnes sera
aussi forte que lors des pré-
cédentes élections politiques
(elle avait été de l'ordre de
92 % en 1963). Ils s'accordent
aussi à prédire qu'il n'y aura
sourdissant de voitures à
haut-parleurs, la campagne
électorale s'est déroulée dans
un calme relatif. On a enre-
gistré une certaine désaffec-
tion à l'égard des réunions
publiques. Cela ne semble pas
pour autant signifier que l'in-
térêt pour la politique est
moins vif. Les observateurs
s'accordent à prédire que la
participation aux urnes sera
aussi forte que lors des pré-
cédentes élections politiques
(elle avait été de l'ordre de
92 % en 1963). Ils s'accordent
aussi à prédire qu'il n'y aura
pas de modification,s substan-
tielles de l'échiquier politique.
Selon diverses estimations for-
mulées avec les réserves d'usa-
ge, il pourrait y avoir un
« glissement vers la gauche ».
Selon ces mêmes estimations,
le Parti Socialiste d'Unité
Prolétarienne pourrait récupé-
rer une partie des suffrages
de l'ancien parti de Nenni et
bénéficier de ceux du mouve-
ment de dissidence catholique.
Un transfert de voix pourrait
ausei s'opérer de l'extrême
droite vers le parti démocrate-
chrétien et d'autres partLs
gouvernementaux.
tielles de l'échiquier politique.
Selon diverses estimations for-
mulées avec les réserves d'usa-
ge, il pourrait y avoir un
« glissement vers la gauche ».
Selon ces mêmes estimations,
le Parti Socialiste d'Unité
Prolétarienne pourrait récupé-
rer une partie des suffrages
de l'ancien parti de Nenni et
bénéficier de ceux du mouve-
ment de dissidence catholique.
Un transfert de voix pourrait
ausei s'opérer de l'extrême
droite vers le parti démocrate-
chrétien et d'autres partLs
gouvernementaux.
Combien d'anciens suffra-
ges nennistes iront-ils aux
communistes ?
ges nennistes iront-ils aux
communistes ?
La présence pour la pre-
mière fois dans l'histoire po-
litique de ces dernières an-
nées d'une formation — le
P.S.U.P. — dont certains élé-
ments entendent se situer à
gauche du P.C.I. constitue
mière fois dans l'histoire po-
litique de ces dernières an-
nées d'une formation — le
P.S.U.P. — dont certains élé-
ments entendent se situer à
gauche du P.C.I. constitue
l'une des inconnues du scru-
tin.
tin.
Les communistes, de l'avis
de nombreux observateurs,
devraient consolider leurs po-
sitions dans le nord et le cen-
tre de l'Italie. Les résultats
seront vraisemblablement plus
différenciés dans le sud en
raison d'une forte émigration
et de l'existence de clientèles
électorales dont le comporte-
ment est déterminé non pas
par des choix politiques es-
sentiels, mais par la distri-
bution de prébendes ou par
dt-s promesses d'emplois pro-
diguées par les formations
gouvernementales. La situa-
tion dans le sud est plus dif-
ficile pour les communistes.
de nombreux observateurs,
devraient consolider leurs po-
sitions dans le nord et le cen-
tre de l'Italie. Les résultats
seront vraisemblablement plus
différenciés dans le sud en
raison d'une forte émigration
et de l'existence de clientèles
électorales dont le comporte-
ment est déterminé non pas
par des choix politiques es-
sentiels, mais par la distri-
bution de prébendes ou par
dt-s promesses d'emplois pro-
diguées par les formations
gouvernementales. La situa-
tion dans le sud est plus dif-
ficile pour les communistes.
En résumé l'opinion la plus
répandue est que les élections
devraient « grosso modo » ex-
primer une certaine stabilité
du corps électoral. Telles sont
les prévisions. Seront-elles
confirmées par les chiffres ?
Réponse mardi.
répandue est que les élections
devraient « grosso modo » ex-
primer une certaine stabilité
du corps électoral. Telles sont
les prévisions. Seront-elles
confirmées par les chiffres ?
Réponse mardi.
Bonn : le vote des lois d'urgence
est un encouragement
pour les néo-nazis
pour les néo-nazis
Le N.P.D. organise le 18 mai, en R.F.A.
une « grande journée de propagande »
une « grande journée de propagande »
(De notre envoyé spécial permanent, Lucien HUGEL.)
BERLIN, 17 mai (par télé-
phone). —• Les groupes parle-
mentaires de la C.D.U. et du
S.P.D. au Bundestag ont as-
suré1 jeudi; après douze jours
de débats. Je vote en deuxième
lecture des textes de loi sur
« l'état d'urgence ». Les jour-
naux de la chaîne Springer
ne cachent pas leur satisfac-
tion, tandis que la « Frank-
furter Rundschau » exprime
l'inquiétude de la majorité de
la population en titrant : « La
décision est prise : la Bun-
deswehr peut combattre l'agi-
tation. »
phone). —• Les groupes parle-
mentaires de la C.D.U. et du
S.P.D. au Bundestag ont as-
suré1 jeudi; après douze jours
de débats. Je vote en deuxième
lecture des textes de loi sur
« l'état d'urgence ». Les jour-
naux de la chaîne Springer
ne cachent pas leur satisfac-
tion, tandis que la « Frank-
furter Rundschau » exprime
l'inquiétude de la majorité de
la population en titrant : « La
décision est prise : la Bun-
deswehr peut combattre l'agi-
tation. »
Le gouvernement du chance-
lier Kiesinger veut mainte-
nant aboutir à une conclusion
rapide : c'est probablement
le 28 mai, après l'accord des
Occidentaux, que les textes
seront adoptés sans change-
ment en troisième et dernière
lecture. La manifestation de
protestation qui a rassemblé
80.000 personnes à Bonn di-
manche dernier, l'élargisse-
lier Kiesinger veut mainte-
nant aboutir à une conclusion
rapide : c'est probablement
le 28 mai, après l'accord des
Occidentaux, que les textes
seront adoptés sans change-
ment en troisième et dernière
lecture. La manifestation de
protestation qui a rassemblé
80.000 personnes à Bonn di-
manche dernier, l'élargisse-
ment du mouvement d'opposi-
tion et les réserves de nom-
breux députés social-démocra-
tes expliquent cette hâte. Tra-
vailleurs et étudiants entrent
toujours plus nombreux en
action et de nombreux syndi-
cats, qui avaient déjà organi-
sé des arrêts de travail, de-
mandent une action plus
énergique de la part du D.G.B
tion et les réserves de nom-
breux députés social-démocra-
tes expliquent cette hâte. Tra-
vailleurs et étudiants entrent
toujours plus nombreux en
action et de nombreux syndi-
cats, qui avaient déjà organi-
sé des arrêts de travail, de-
mandent une action plus
énergique de la part du D.G.B
Les jeunes socialistes dp
Hesse du Sud s'adressent aux
députés social-démocrates et
leur rappellent les décisions
du congrès S.P.D. de Nurem-
berg, décisions violées par
l'approbation des textes sur
1' « état d'urgence ».
Hesse du Sud s'adressent aux
députés social-démocrates et
leur rappellent les décisions
du congrès S.P.D. de Nurem-
berg, décisions violées par
l'approbation des textes sur
1' « état d'urgence ».
Tandis que le gouvernement,
de « grande coalition » C.D.U.-
S.P.D. se hâte d'obtenir les
pouvoirs nécessaires pour éli-
miner toute opposition ouvriè-
re et démocratique, les néo-
nazis du N.P.D. organisent de
leur côté, pour le 18 mai, dans
toute l'Allemagne fédérale, unt-
grande journée de propagan-
de « grande coalition » C.D.U.-
S.P.D. se hâte d'obtenir les
pouvoirs nécessaires pour éli-
miner toute opposition ouvriè-
re et démocratique, les néo-
nazis du N.P.D. organisent de
leur côté, pour le 18 mai, dans
toute l'Allemagne fédérale, unt-
grande journée de propagan-
de. La R.D.A. a vigoureuse-
ment protesté contre cette
nouvelle provocation que le
gouvernement du chancelier
Kiesiïïger encourage par. sa.
politique intérieure et exté-
rieure.
ment protesté contre cette
nouvelle provocation que le
gouvernement du chancelier
Kiesiïïger encourage par. sa.
politique intérieure et exté-
rieure.
A Berlin-Ouest, le Sénat qui
avait déjà mis une salle à la
disposition du N.P.D., a dû
revenir sur sa décision devant
la protestation des syndicats
et des autres forces démocra-
tiques. Il a dû également an-
nuler l'autorisation qu'il avait
accordée aux néo-nazis d'or-
ganiser une caravane publici-
taire à travers les rues de la
ville. Le N.P.D. veut néan-
moins tenir sa « journée ».
Rien qu'à Berlin-Ouest, il en-
tend diffuser 180.000 exem-
plaires de son journal avec-
son programme de revanche
qui. comme Adolf von Thad-
den, leader des néo-nazis, l'a
maintes fois indiqué « ne dif-
fère pas tellement de celui du
gouvernement de Bonn ».
avait déjà mis une salle à la
disposition du N.P.D., a dû
revenir sur sa décision devant
la protestation des syndicats
et des autres forces démocra-
tiques. Il a dû également an-
nuler l'autorisation qu'il avait
accordée aux néo-nazis d'or-
ganiser une caravane publici-
taire à travers les rues de la
ville. Le N.P.D. veut néan-
moins tenir sa « journée ».
Rien qu'à Berlin-Ouest, il en-
tend diffuser 180.000 exem-
plaires de son journal avec-
son programme de revanche
qui. comme Adolf von Thad-
den, leader des néo-nazis, l'a
maintes fois indiqué « ne dif-
fère pas tellement de celui du
gouvernement de Bonn ».
EN 24 HEURES — EN 24 HEURES — EN 24
A. Kossyguine
se rend en Tchécoslovaquie
se rend en Tchécoslovaquie
(De notre envoyée spéciale. PWlippa HENTGES.)
PRAGUE 17 m»i (par téléphone. — Le président du Conseil
des ministres soviétique, Alexandre Kossyg-ume, est arrivé aujour-
d'hui à Prague .
des ministres soviétique, Alexandre Kossyg-ume, est arrivé aujour-
d'hui à Prague .
Il se rend en Tchécoslovaquie pour un court séjour dans une
ville d'eau, mais il aura des entretiens avec l«s dirigeants tchéco-
slovaques sur les questions intéressant les deux pays.
ville d'eau, mais il aura des entretiens avec l«s dirigeants tchéco-
slovaques sur les questions intéressant les deux pays.
Il a été accueilli à l'aérodrome par Alexander Dubcek, secré-
taire général du Parti Communiste de Tchécoslovaquie, Oldnch
Cernik, président du Conseil, et Joseph Smrykovsky, président
de l'Assemblée nationale.
taire général du Parti Communiste de Tchécoslovaquie, Oldnch
Cernik, président du Conseil, et Joseph Smrykovsky, président
de l'Assemblée nationale.
f < Une délégation mili-
taire soviétique
conduite par le
maréchal Gretchko
est arrivée à Prague
taire soviétique
conduite par le
maréchal Gretchko
est arrivée à Prague
PRAGUE, 17 mai. — Une
délégation militaire soviétique,
de huit membres, conduite par
le ministre de la Défense, le
maréchal Gretchko. est arri-
vée aujourd'hui à Prague. La
délégation, qui comprend no-
tamment le général Alexei
Yepichev, se rend ep Tchécos-
lovaquie sur l'invitation du
ministre tchécoslovaque de la
Défense, le général Martin
Dzur.
délégation militaire soviétique,
de huit membres, conduite par
le ministre de la Défense, le
maréchal Gretchko. est arri-
vée aujourd'hui à Prague. La
délégation, qui comprend no-
tamment le général Alexei
Yepichev, se rend ep Tchécos-
lovaquie sur l'invitation du
ministre tchécoslovaque de la
Défense, le général Martin
Dzur.
Les hôtes soviétiques ont été
accueillis par le général Mar-
tin Dzur et Josef Lenart, se-
crétaire du Comité central du
Parti Communiste Tchécoslo-
vaque, Jan Busnak, vice-mi-
nistre des Affaires étrangères,
et Egyd Pepich. chef de l'ad-
ministration politique auprès
de l'armée tchécoslovaque.
accueillis par le général Mar-
tin Dzur et Josef Lenart, se-
crétaire du Comité central du
Parti Communiste Tchécoslo-
vaque, Jan Busnak, vice-mi-
nistre des Affaires étrangères,
et Egyd Pepich. chef de l'ad-
ministration politique auprès
de l'armée tchécoslovaque.
De source officielle, on indi-
que à Prague que les nouveaux
chefs de l'armée tchécoslova-
que discuteront avec la mis-
sion militaire soviétique de
questions d'intérêt commun.
que à Prague que les nouveaux
chefs de l'armée tchécoslova-
que discuteront avec la mis-
sion militaire soviétique de
questions d'intérêt commun.
A Moscou, le journal les
« Izvestia » écrit dans un édi-
torial que le traité d'aide mu-
tuelle conclu entre l'U.B.S S.
et la B.D.A. sert également
les intérêts de la Tchécoslo-
vaquie.
« Izvestia » écrit dans un édi-
torial que le traité d'aide mu-
tuelle conclu entre l'U.B.S S.
et la B.D.A. sert également
les intérêts de la Tchécoslo-
vaquie.
« L'assurance donnée p a i
VU.RS.S. à la R.D.A. de ga-
rantir ses frontières contre les
forces militaristes concentrée:;
en Allemagne occidentale ré-
pond aussi aux intérêts de la
Pologne et de la Tchécoslova-
quie », déclare le journal.
VU.RS.S. à la R.D.A. de ga-
rantir ses frontières contre les
forces militaristes concentrée:;
en Allemagne occidentale ré-
pond aussi aux intérêts de la
Pologne et de la Tchécoslova-
quie », déclare le journal.
• Sept étudiants algé-
riens vont être libé-
rés
riens vont être libé-
rés
De coure* officielle, on ap-
prend que le chef du F.L.N.,
Kaid Ahmed, a annoncé jeudi
à Constantine que sept étu-
diants qui avaient été arrêtés
en février seraient libérés di-
manche. Cette libération, si
elle est confirmée, intervien-
drait le 19 mai, journée natio-
nale des étudiants, en com-
mémoration de l'appel à la
grève lancé le 19 mai 1956 à
l'Université, et les autorités
entendent donner à leur geste
la signification d'une mesure
de clémence à l'occasion de
cet anniversaire.
Kaid Ahmed, a annoncé jeudi
à Constantine que sept étu-
diants qui avaient été arrêtés
en février seraient libérés di-
manche. Cette libération, si
elle est confirmée, intervien-
drait le 19 mai, journée natio-
nale des étudiants, en com-
mémoration de l'appel à la
grève lancé le 19 mai 1956 à
l'Université, et les autorités
entendent donner à leur geste
la signification d'une mesure
de clémence à l'occasion de
cet anniversaire.
L'Union nationale des étu-
diants algériens considère
quant à elle que ces libéra-
tions sont le résultat de la
lutte que continuent à mener
les étudiants algériens et de
l'a c t i o n internationale de
solidarité.
diants algériens considère
quant à elle que ces libéra-
tions sont le résultat de la
lutte que continuent à mener
les étudiants algériens et de
l'a c t i o n internationale de
solidarité.
£ ETATS-UNIS : Le syn-
dicat de l'automobile
exclu de l'A.F.L-C.I.O.
dicat de l'automobile
exclu de l'A.F.L-C.I.O.
WASHINGTON, 17 mai. —
Le syndicat des ouvriers de
l'automobile (UAW), ' le plus
puissant et le plus important
numériquement des syndicats
des Etats-Unis, s'est séparé de
la centrale syndicale APL-
CIO. La séparation est deve-
nue effective hier. l'UAW
ayant cessé depuis trois mois
de verser se» cotisations à la
centrale.
Le syndicat des ouvriers de
l'automobile (UAW), ' le plus
puissant et le plus important
numériquement des syndicats
des Etats-Unis, s'est séparé de
la centrale syndicale APL-
CIO. La séparation est deve-
nue effective hier. l'UAW
ayant cessé depuis trois mois
de verser se» cotisations à la
centrale.
Certains ont voulu voir dans
cette scission une conséquence
du conflit de personnes qui
oppose le vieux leoder de
l'APL-CIO George Meany au
secrétaire général de l'UAW
Walter Reuther. En réalité,
elle s'explique surtout par des
divergences politiques. W. Reu-
ther reproche en effet à la
direction de la centrale sa
politique ultra-réactionnaires,
notamment en ce qui concerne
la guerre du Vietnam et le
problème noir.
cette scission une conséquence
du conflit de personnes qui
oppose le vieux leoder de
l'APL-CIO George Meany au
secrétaire général de l'UAW
Walter Reuther. En réalité,
elle s'explique surtout par des
divergences politiques. W. Reu-
ther reproche en effet à la
direction de la centrale sa
politique ultra-réactionnaires,
notamment en ce qui concerne
la guerre du Vietnam et le
problème noir.
Pour son avant-dernière
journée en Roumanie
journée en Roumanie
De Gaulle
a parcouru
a parcouru
300 km
en voiture
en voiture
BUCAREST, 17 mai. —
Trois cents kilomètres de route
à travers la campagne rou-
maine, de Craiova à Bucarest
et des arrêts à Slatina, Pitesti,
Tirgoviste et Ploiesti, tel a été
le programme de l'avant-der-
nière journée de la visite du
général de Gaulle en Rouma-
nie. De multiples arrêts ; trois
allocutions : l'une au centre de
Slatina, une autre dans celui
de Pitesti et, enfin, à Ploiesti,
le grand centre de production
du pétrole.
Trois cents kilomètres de route
à travers la campagne rou-
maine, de Craiova à Bucarest
et des arrêts à Slatina, Pitesti,
Tirgoviste et Ploiesti, tel a été
le programme de l'avant-der-
nière journée de la visite du
général de Gaulle en Rouma-
nie. De multiples arrêts ; trois
allocutions : l'une au centre de
Slatina, une autre dans celui
de Pitesti et, enfin, à Ploiesti,
le grand centre de production
du pétrole.
A chaque étape du parcours,
les officiels français ont tenu
ie chef de l'Etat informé de
révolution de la situation en
France. Mais jusqu'à présent,
il n'est pas question d'avancer
l'heure du retour.
les officiels français ont tenu
ie chef de l'Etat informé de
révolution de la situation en
France. Mais jusqu'à présent,
il n'est pas question d'avancer
l'heure du retour.
Le principal arrêt de la ca-
ravane officielle — 70 voitu-
res — qui a quitté ce matin
Craiova, ville de l'Oltenie, a
été à Pitesti à l'entrée de la-
quelle le général de Gaulle a
été accueilli par un groupe de
femmes et jeunes filles en cos-
tume folklorique traditionnel.
Au moment' où les voitures
s'arrêtaient, huit bergers ont
donné l'aubade en soufflant
dans des cors de 3 mètres de
long.
ravane officielle — 70 voitu-
res — qui a quitté ce matin
Craiova, ville de l'Oltenie, a
été à Pitesti à l'entrée de la-
quelle le général de Gaulle a
été accueilli par un groupe de
femmes et jeunes filles en cos-
tume folklorique traditionnel.
Au moment' où les voitures
s'arrêtaient, huit bergers ont
donné l'aubade en soufflant
dans des cors de 3 mètres de
long.
Le général, en costume gris,
et tête nue. par une tempéra-
ture de 32 degrés, s'est adressé
à la population, lui disant :
« Je suis venu ici pour étudier
les moyens d'accroître une
coopérai ion étroite et fruc-
tueuse entre la France et la
Roumanie. »
et tête nue. par une tempéra-
ture de 32 degrés, s'est adressé
à la population, lui disant :
« Je suis venu ici pour étudier
les moyens d'accroître une
coopérai ion étroite et fruc-
tueuse entre la France et la
Roumanie. »
Dans sa réponse au général
de Gaulle, Nicolae Caucescu,
chef de l'Etat roumain, a éga-
lement évoqué les solides liens
d'amitié existant entre les
deux pays, mais a tenu à af-
firmer que cela ne signifiait
nullement un relâchement des
liens d'amitié avec les autre»
pays socialistes.
de Gaulle, Nicolae Caucescu,
chef de l'Etat roumain, a éga-
lement évoqué les solides liens
d'amitié existant entre les
deux pays, mais a tenu à af-
firmer que cela ne signifiait
nullement un relâchement des
liens d'amitié avec les autre»
pays socialistes.
-* 1&S496S 3
Etudiants
TOUJOURS LÀ QUESTION DES EXAMENS
LE problème <Ie« examen* inquiète de plu» en plu»
une majorité sans cesse grandissante de» étu-
diant». II est une des préoccupations essentielles
au milieu de la confusion qui persiste dans la plupart
de* facultés, des universités, tant de Pari» que de
province.
une majorité sans cesse grandissante de» étu-
diant». II est une des préoccupations essentielles
au milieu de la confusion qui persiste dans la plupart
de* facultés, des universités, tant de Pari» que de
province.
Cette confusion rend difficile la définition d'une
attitude commune enseignants-étudiants. Dans de
nombreuses facultés, toutefois, s'organisent de» vote»
sur le point de savoir si les examens — aménagés de
toute façon tant dans leur forme que dans lesur
contenu — auront lieu en juin ou s'ils seront repous-
sés en septembre.
attitude commune enseignants-étudiants. Dans de
nombreuses facultés, toutefois, s'organisent de» vote»
sur le point de savoir si les examens — aménagés de
toute façon tant dans leur forme que dans lesur
contenu — auront lieu en juin ou s'ils seront repous-
sés en septembre.
Pratiquement, toue les examens «ont en tout cas
reportés à une date ultérieure. C'est le cas dans des
facultés — comme celles de Droit — que le mouve-
ment actuel a le moins touchées. Ainsi, le concours
d'agrégation (épreuves écrites), prévu pour le 20 mai,
est reporté à une date non précisée, ont décidé hier
les présidents des jurys des facultés de Droit et de
Sciences économiques.
reportés à une date ultérieure. C'est le cas dans des
facultés — comme celles de Droit — que le mouve-
ment actuel a le moins touchées. Ainsi, le concours
d'agrégation (épreuves écrites), prévu pour le 20 mai,
est reporté à une date non précisée, ont décidé hier
les présidents des jurys des facultés de Droit et de
Sciences économiques.
Les commissions étudiants-enseignante et les as-
semblées de professeurs continuent de chercher des
formules. Dans certains cas, \l est décidé que si la
session de juin est repoussée en septembre, les étu-
diants boursiers, sursitaires ou salariés, auront la
possibilité de se présenter en juin à des examens spé-
ciaux, oraux, dans lesquels l'appréciation des ensei.
Knants sur le travail des candidats entrera en ligne
dp compte. Il n'est pas rare que des étudiants deman-
dent leur participation à de tels jurys.
semblées de professeurs continuent de chercher des
formules. Dans certains cas, \l est décidé que si la
session de juin est repoussée en septembre, les étu-
diants boursiers, sursitaires ou salariés, auront la
possibilité de se présenter en juin à des examens spé-
ciaux, oraux, dans lesquels l'appréciation des ensei.
Knants sur le travail des candidats entrera en ligne
dp compte. Il n'est pas rare que des étudiants deman-
dent leur participation à de tels jurys.
Un point essentiel est acquis quoi qu'il arrive :
dans toutes les facultés et instituts de toutes les
universités françaises ainsi que dans toutes les
grandes écoles, îes étudiants participent — et partici-
peront désormais — à la définition et à la mise en
pratique du rôle et de la gestion de l'enseignement
«upérieur. Les discussions sur cette question se pour-
suivent dans les établissements universitaires et les
grandes écoles parallèlement à celles qui ont lieu au
dans toutes les facultés et instituts de toutes les
universités françaises ainsi que dans toutes les
grandes écoles, îes étudiants participent — et partici-
peront désormais — à la définition et à la mise en
pratique du rôle et de la gestion de l'enseignement
«upérieur. Les discussions sur cette question se pour-
suivent dans les établissements universitaires et les
grandes écoles parallèlement à celles qui ont lieu au
nu jet dea examens. Le» < propositions » gouvernemen-
tales de « communions nationales de réforme > AU
« de réflexion » sont accueillie» en général avec
méfiance.
tales de « communions nationales de réforme > AU
« de réflexion » sont accueillie» en général avec
méfiance.
Pendant ce temps, la direction de l'UNEF, qui s'ef-
force d'organiser, pour aujourd'hui, une assemblé*
générale de ses A.G. de Paris et de province, parle
d'un « pouvoir étudiant » avec droit de veto au sein
de l'Université. C'est ce qui ressort de déclarations
faites hier par son président intérimaire, Jacques Sau-
va geot.
force d'organiser, pour aujourd'hui, une assemblé*
générale de ses A.G. de Paris et de province, parle
d'un « pouvoir étudiant » avec droit de veto au sein
de l'Université. C'est ce qui ressort de déclarations
faites hier par son président intérimaire, Jacques Sau-
va geot.
La F.E.N. : « Ne pas sacrifier les
intérêts des étudiants et lycéens »
intérêts des étudiants et lycéens »
Le secrétaire général de la Fédération de l'Edu-
cation Nationale a déclaré hier au sujet de*
exameni :
cation Nationale a déclaré hier au sujet de*
exameni :
« La FKN fera tout son possible pour que les
élèves de» lycée» et le» étudiants ne perdent pas le
bénéfice de leur année scolaire ou universitaire.
élèves de» lycée» et le» étudiants ne perdent pas le
bénéfice de leur année scolaire ou universitaire.
Si impérieux que «oit notre désir, depuis longtemps
exprimé, d'une transformation profonde de l'Cniver-
sité et d'une nécessaire réforme du contrôle de*
connaissance*, il ne peut être question pour non» de
sacrifier l'intérêt de» élèves auxquels nous vottlon»
tout au contraire assurer un avenir meilleur.
exprimé, d'une transformation profonde de l'Cniver-
sité et d'une nécessaire réforme du contrôle de*
connaissance*, il ne peut être question pour non» de
sacrifier l'intérêt de» élèves auxquels nous vottlon»
tout au contraire assurer un avenir meilleur.
La Fédération de l'Ediication Nationale étudie
avec ses syndicats nationaux concerné» les problème»
qui se posent à ce sujet ».
avec ses syndicats nationaux concerné» les problème»
qui se posent à ce sujet ».
De son côté, le Syndicat National des Instituteur»
« partage l'inquiétude des étudiants et des élève» qui,
bien que persuadés de la nécessité d'une refonte du
système actuel de la sanction des études, craignent ce-
pendant, dans l'immédiat, de perdre 1« bénéfice de
longs mois d'efforts et de travail ». En ce qui
concerne ce problème d'ensemble des examens, le
SNI souhaite qu'une solution soit rapidement trouvée.
« partage l'inquiétude des étudiants et des élève» qui,
bien que persuadés de la nécessité d'une refonte du
système actuel de la sanction des études, craignent ce-
pendant, dans l'immédiat, de perdre 1« bénéfice de
longs mois d'efforts et de travail ». En ce qui
concerne ce problème d'ensemble des examens, le
SNI souhaite qu'une solution soit rapidement trouvée.
La situation dans les lycées
Le mouvement qui touche l'enseignement secondaire
depuis l'éclatement de 1» crise à l'Université s'est
essentiellement manifesté hier dans 1rs lycées et col-
lèges techniques de la région parisienne (Boulle, Arts
appliqués, Esticnnc, Lemonnier. Corvisart). Au lycée
technique et économique des Gobelins, un comité syn-
dical de deux élus par classe — de la seconde à la
terminale — » été désigné.
depuis l'éclatement de 1» crise à l'Université s'est
essentiellement manifesté hier dans 1rs lycées et col-
lèges techniques de la région parisienne (Boulle, Arts
appliqués, Esticnnc, Lemonnier. Corvisart). Au lycée
technique et économique des Gobelins, un comité syn-
dical de deux élus par classe — de la seconde à la
terminale — » été désigné.
Le problème du baccalauréat, quand il est soulevé,
est résolu dans la grande majorité des cas pour le
maintien de cet examen à la date prévue. Ainsi, au
lycée Hélène-Boucher, plu» d« 150 lycéennes se sont
prononcées tn ce sens ; le report du bac de 15 jours
a obtenu 5« voix et le report en septembre avec deux
sessions n'a obtenu que 9 voix.
est résolu dans la grande majorité des cas pour le
maintien de cet examen à la date prévue. Ainsi, au
lycée Hélène-Boucher, plu» d« 150 lycéennes se sont
prononcées tn ce sens ; le report du bac de 15 jours
a obtenu 5« voix et le report en septembre avec deux
sessions n'a obtenu que 9 voix.
La J.C. : Etudiants, lycéens
organiser votre action
organiser votre action
Le Mouvement de la Jeunesse Communiste
•'est à nouveau adressé hier par tracts aux
étudiants et »ux lycéens, le» appelant à organiser
leur action pour leurs revendications.
•'est à nouveau adressé hier par tracts aux
étudiants et »ux lycéens, le» appelant à organiser
leur action pour leurs revendications.
La J ('. appelle » l'élection de représentant*
d'élève» au conseil intérieur et de discipline
de» établissements secondaire» et le droit de
réunion entre élèves et avec les professeurs.
Elle souligne que des comités élus ont été dési-
gnés dans de très nombreux endroits. Des pan-
neaux d'affichage ont été obtenus.
d'élève» au conseil intérieur et de discipline
de» établissements secondaire» et le droit de
réunion entre élèves et avec les professeurs.
Elle souligne que des comités élus ont été dési-
gnés dans de très nombreux endroits. Des pan-
neaux d'affichage ont été obtenus.
Le Mouvement de la Jeunesse Communiste a
recueilli en quelques jours plus de 700 adhé-
sions à ses organisations : UEC, UJCF et
tJJFF, essentiellement lycéens et lycéennes
pour ces deux dernières.
recueilli en quelques jours plus de 700 adhé-
sions à ses organisations : UEC, UJCF et
tJJFF, essentiellement lycéens et lycéennes
pour ces deux dernières.
Faculté des Sciences :
Notre Parti parlait hier
à l'amphithéâtre 25
A
LA FACULTE DES SCIENCES, à la Halle aux Vins, à Paris, les meetings succè-
dent aux meetings. Les affiches foisonnent et la
portes des amphis. se fait sans discontinuer. C'est
s'est tenu hier après-midi un meeting de notre Parti.
portes des amphis. se fait sans discontinuer. C'est
s'est tenu hier après-midi un meeting de notre Parti.
distribution de tracts, aux
dans cette atmosphère que
dans cette atmosphère que
Peu après 16 heures, dans
l'enceinte de l'amphi 25, les
étudiants se rassemblent. A la
tribune, Pierre Koublaud, as-
sistant, préside, ayant à ses
côtés, Pierre Bourtayre, assis-
tant, membre du Comité Fédé-
ral de Paris du P.C.F. et Ber-
nard Gibaud, secrétaire de la
section communiste du centre
de chèques postaux, Invité ici
à parler des luttes dans son
entreprise.
l'enceinte de l'amphi 25, les
étudiants se rassemblent. A la
tribune, Pierre Koublaud, as-
sistant, préside, ayant à ses
côtés, Pierre Bourtayre, assis-
tant, membre du Comité Fédé-
ral de Paris du P.C.F. et Ber-
nard Gibaud, secrétaire de la
section communiste du centre
de chèques postaux, Invité ici
à parler des luttes dans son
entreprise.
Bien que le temps ait man-
qué pour bien organiser les
choses (ce meeting ne fut dé-
cidé qu'hier matin1!, i€ succès
est évident. Après une intro-
qué pour bien organiser les
choses (ce meeting ne fut dé-
cidé qu'hier matin1!, i€ succès
est évident. Après une intro-
De ID.H.T.F.
à l'OdÉon
à l'OdÉon
LE mouvement de Cohn-
Bendit et, avec lui, le
président intérimaire de
l'UNEF, Sauvageot et Geis-
mar, du SNE-Sup. avaient ap-
pelé jeudi à une manifesta-
tion prévue pour hier soir de-
Bendit et, avec lui, le
président intérimaire de
l'UNEF, Sauvageot et Geis-
mar, du SNE-Sup. avaient ap-
pelé jeudi à une manifesta-
tion prévue pour hier soir de-
< LIBEREZ
L'O.R.T.F.!>
L'O.R.T.F.!>
(Suite de (a !•• page)
II «st bon que M. Jacques-
Bernard Dupont rende un
juste hommage aux reporters
qui « au péril de leur vie ï>
rapporfenf /es images c/es
manifestations estudiantines et
des brutalités policières ; il
ett inadmissible que ces ima-
ges soient l'objet d'une telle
censure qu'il n'en subsiste,
aux actualités, que les plus
anodines, les très rares ima-
ges qui ne peuvent déplaire
aux matraqueurs et à leurs
chefs. H n'y a pas de liberté
de pensée, dans le monde
moderne surtout, sans liberté
d'information : chacun a pour
premier droit de pouvoir se
déterminer en connaissance
de cause, et tous, nous avons
le droit que nos compa-
triotes ne soient pas égarés,
trompés, à leurs propres frais,
par leur radio et leur télévi-
sion nationales. Il faut en finir,
au plus vite, avec ce détour-
nement quotidien de conscien-
ce...
Bernard Dupont rende un
juste hommage aux reporters
qui « au péril de leur vie ï>
rapporfenf /es images c/es
manifestations estudiantines et
des brutalités policières ; il
ett inadmissible que ces ima-
ges soient l'objet d'une telle
censure qu'il n'en subsiste,
aux actualités, que les plus
anodines, les très rares ima-
ges qui ne peuvent déplaire
aux matraqueurs et à leurs
chefs. H n'y a pas de liberté
de pensée, dans le monde
moderne surtout, sans liberté
d'information : chacun a pour
premier droit de pouvoir se
déterminer en connaissance
de cause, et tous, nous avons
le droit que nos compa-
triotes ne soient pas égarés,
trompés, à leurs propres frais,
par leur radio et leur télévi-
sion nationales. Il faut en finir,
au plus vite, avec ce détour-
nement quotidien de conscien-
ce...
Les Français ne demandent
pas, bien sûr, que « chacun »
s'exprime à la télévision et a
la radio de tous ; ils veulent
que l'U-N.R. ne soit plus dé-
tentrice du monopole de notre
information. On a beaucoup
répété, dans ces réunions de
techniciens, de journalistes et
de réalisateurs une accusation
qui est aussi une explication :
nul n'accède à un poste de
direction s'il ne montre ce
diplôme qui ouvre toutes les
portes, la carte de l'U.N.R.
On dénonçait autrefois « la
république des camarades » ;
il est vrai que le régime des
petits copains du Général
n'est pas la République...
pas, bien sûr, que « chacun »
s'exprime à la télévision et a
la radio de tous ; ils veulent
que l'U-N.R. ne soit plus dé-
tentrice du monopole de notre
information. On a beaucoup
répété, dans ces réunions de
techniciens, de journalistes et
de réalisateurs une accusation
qui est aussi une explication :
nul n'accède à un poste de
direction s'il ne montre ce
diplôme qui ouvre toutes les
portes, la carte de l'U.N.R.
On dénonçait autrefois « la
république des camarades » ;
il est vrai que le régime des
petits copains du Général
n'est pas la République...
On conçoit qu'un tel gang
étouffe la liberté d'expression
et que, pour ne prendre qu'un
exemple, le plus irréfutable,
la C.G.T., l'organisation syn-
dicale de loin la plus repré-
sentative, n'ait accès ni au
micro, ni au petit écran et
que ses points de vue ne
soient exposés aux Français
que... par ses adversaires.
étouffe la liberté d'expression
et que, pour ne prendre qu'un
exemple, le plus irréfutable,
la C.G.T., l'organisation syn-
dicale de loin la plus repré-
sentative, n'ait accès ni au
micro, ni au petit écran et
que ses points de vue ne
soient exposés aux Français
que... par ses adversaires.
Ah, vous êtes libres, ci-
toyens, libres de lire l'Huma-
nité, comme beaucoup, ou la
Nation, comme quelques-uns.
Mais les gens de la Nation
sont libres, eux, de s'attribuer
le plus grand journal de Fran-
ce, celui que sont bien obligés
de « lira » tous les Français-
Un gouvernement qui dispose
de quelques voix de majorité
au Parlement accapare 100°'»
des émissions ! Et voilà dix
ans que cela dure. Dix ans,
cela suffit. Dix ans, c'est trop.
toyens, libres de lire l'Huma-
nité, comme beaucoup, ou la
Nation, comme quelques-uns.
Mais les gens de la Nation
sont libres, eux, de s'attribuer
le plus grand journal de Fran-
ce, celui que sont bien obligés
de « lira » tous les Français-
Un gouvernement qui dispose
de quelques voix de majorité
au Parlement accapare 100°'»
des émissions ! Et voilà dix
ans que cela dure. Dix ans,
cela suffit. Dix ans, c'est trop.
Le groupe communiste i
l'Assemblée a proposé un sta-
tut démocratique de l'O.R.T.F.
qui, en instaurant une admi-
nistration élue et en règle*
mentant Fa part de la propa-
gande gouvernementale et les
droits de chaque courant
d'opinion, ferait de Ta radio
•t de la télé, non plus l'ins-
trument J'un clan, mais un
moyen honnête et efficace de
connaissance. La loi est prête.
l'Assemblée a proposé un sta-
tut démocratique de l'O.R.T.F.
qui, en instaurant une admi-
nistration élue et en règle*
mentant Fa part de la propa-
gande gouvernementale et les
droits de chaque courant
d'opinion, ferait de Ta radio
•t de la télé, non plus l'ins-
trument J'un clan, mais un
moyen honnête et efficace de
connaissance. La loi est prête.
Le moment «st venu, pour
le pouvoir, de renoncer aux
privilèges, aux prébendes, et
à la monarchie absolue. Et ce
moment ressemble fort J celui
d'un choix fameux : >• sou-
mertr* ea n démettre.
le pouvoir, de renoncer aux
privilèges, aux prébendes, et
à la monarchie absolue. Et ce
moment ressemble fort J celui
d'un choix fameux : >• sou-
mertr* ea n démettre.
A.W.
vant les locaux de la télévi-
sion, rue Cognacq-Jay.
sion, rue Cognacq-Jay.
Mais jeudi soir, peu après
21 heures, les diverses radios
diffusaient le communiqué de
la CGT dénonçant notam-
ment : « Cette entreprise qui
n'a rien à voir avec une ac-
tion efficace pour imposer
l'objectivité de l'information
qu'exigent les travailleurs. »
21 heures, les diverses radios
diffusaient le communiqué de
la CGT dénonçant notam-
ment : « Cette entreprise qui
n'a rien à voir avec une ac-
tion efficace pour imposer
l'objectivité de l'information
qu'exigent les travailleurs. »
Etait également diffusé le
texte qui allait être publié
dans l'Humanité de vendredi
appelant « les ouvriers et la
jeunesse à ne pas tomber dans
cette provocation » suscepti-
ble de « donner au pouvoir
gaulliste l'occasion inespérée
de se livrer à de nouvelles
violences et de porter des
coups au mouvement des
masses en plein développe-
ment ».
texte qui allait être publié
dans l'Humanité de vendredi
appelant « les ouvriers et la
jeunesse à ne pas tomber dans
cette provocation » suscepti-
ble de « donner au pouvoir
gaulliste l'occasion inespérée
de se livrer à de nouvelles
violences et de porter des
coups au mouvement des
masses en plein développe-
ment ».
A Ja Sorborine et à l'Odéon,
ces deux mises en garde eu-
rent immédiatement leurs ré-
percussions.
ces deux mises en garde eu-
rent immédiatement leurs ré-
percussions.
A 2 h. 30 du matjn, les or-
ganisateurs de la manifesta-
tion devaient annuler leur
appel.
ganisateurs de la manifesta-
tion devaient annuler leur
appel.
Le « Monde » écrivait hier
à ce propos que si l'allocution
de Pompidou « a eu, semble-
t-il, pour effet de faire renon-
cer — du moins en principe
— certains animateurs du
mouvement étudiant à leur
intention de « prendre
l'ORTF » et d'abord de mani-
fester devant les studios..., on
savait cependant déjà que la
CGT et le Parti Communiste
désavouaient cette initiative. »
à ce propos que si l'allocution
de Pompidou « a eu, semble-
t-il, pour effet de faire renon-
cer — du moins en principe
— certains animateurs du
mouvement étudiant à leur
intention de « prendre
l'ORTF » et d'abord de mani-
fester devant les studios..., on
savait cependant déjà que la
CGT et le Parti Communiste
désavouaient cette initiative. »
D'autre part, l'occupation
du Théâtre de l'Odéon par
certains groupes d'étudiants
est désapprouvée dans de nom-
breux milieux. Après le Syn-
dicat Français des Acteurs, la
Fédération nationale du Spec-
tacle CGT « insiste sur la né-
cessité de ne pas céder à des
entreprises qui pourraient ser-
vir à propager la confusion et
la division parmi les travail-
leurs du spectacle ». Enfin,
c'est le bureau national de
l'Union nationale des Etu-
diants de France qui a précisé
à ce sujet, dans la journée
d'hier, que l'action entreprise
dans le cadre de l'Odéon-
Théâtre de France * n'a pas
été lancée, sur son initiative ».
En conséquence * il décline
toute rvitponxabilitf dans le
processus qui s'y est engagé.»
du Théâtre de l'Odéon par
certains groupes d'étudiants
est désapprouvée dans de nom-
breux milieux. Après le Syn-
dicat Français des Acteurs, la
Fédération nationale du Spec-
tacle CGT « insiste sur la né-
cessité de ne pas céder à des
entreprises qui pourraient ser-
vir à propager la confusion et
la division parmi les travail-
leurs du spectacle ». Enfin,
c'est le bureau national de
l'Union nationale des Etu-
diants de France qui a précisé
à ce sujet, dans la journée
d'hier, que l'action entreprise
dans le cadre de l'Odéon-
Théâtre de France * n'a pas
été lancée, sur son initiative ».
En conséquence * il décline
toute rvitponxabilitf dans le
processus qui s'y est engagé.»
Le S.N.E.S.: les intérêts des lycéens et
de leurs maîtres sont inséparables
de leurs maîtres sont inséparables
ANS un communiqué, le
syndicat national des
enseignants du second
degré (S.N.E.S.) souligne no-
tamment que « les intérêts
des lycéens et ceux de leurs
maîtres sont inséparables et
Qu'ils sont étroitement liés à
ceux de l'ensemble des tra-
vailleurs ».
syndicat national des
enseignants du second
degré (S.N.E.S.) souligne no-
tamment que « les intérêts
des lycéens et ceux de leurs
maîtres sont inséparables et
Qu'ils sont étroitement liés à
ceux de l'ensemble des tra-
vailleurs ».
Le S.N.E.S. appelle « les en-
seignants du second degré à
être présents dans les établis-
sements et à participer avec
les élèves aux discussions qui
doivent permettre de dégager
seignants du second degré à
être présents dans les établis-
sements et à participer avec
les élèves aux discussions qui
doivent permettre de dégager
les objectifs communs aux
élèves, aux enseignants, aux
parents, aux travailleurs dans
la perspective d'un enseigne-
ment vraiment démocratique •
1°) La démocratisation de
la vie des établissements, les
élèves doivent pouvoir élirent
leurs délégués, leurs représen-
tants aux différents conseils
des établissements, ils doivent
pouvoir, grâce au développe-
ment des foyers socio-cultu-
rels, disposer des moyens
d'aborder et de discuter de
tous les problèmes qui sont
élèves, aux enseignants, aux
parents, aux travailleurs dans
la perspective d'un enseigne-
ment vraiment démocratique •
1°) La démocratisation de
la vie des établissements, les
élèves doivent pouvoir élirent
leurs délégués, leurs représen-
tants aux différents conseils
des établissements, ils doivent
pouvoir, grâce au développe-
ment des foyers socio-cultu-
rels, disposer des moyens
d'aborder et de discuter de
tous les problèmes qui sont
De quelques affirmations
de M. Cohn-Bendit
de M. Cohn-Bendit
Pas un jour ne se passe
sans que le dénommé Cohn-
Bendit ne lance <a calomnie
anticommuniste.
sans que le dénommé Cohn-
Bendit ne lance <a calomnie
anticommuniste.
Le Nouvel Observateur en a
cette semain» recueilli obli-
geamment quelques-unes au
cours d'une interview.
cette semain» recueilli obli-
geamment quelques-unes au
cours d'une interview.
« Le P.C. a été obligé... de
lancer un mot d'ordre de grè-
ve générale, tons préavis, à la
remorgue du mouvement étu-
diant. T>
lancer un mot d'ordre de grè-
ve générale, tons préavis, à la
remorgue du mouvement étu-
diant. T>
Le Parti Communiste Fran-
çais n'est À la remorque de
personne. C'est un grand parti
responsable qui décide lui-
même de ses mots d'ordre et
de sa conduite, guidé par le
seul souci des intérêts de la
classe ouvrière et du peuple
laborieux.
çais n'est À la remorque de
personne. C'est un grand parti
responsable qui décide lui-
même de ses mots d'ordre et
de sa conduite, guidé par le
seul souci des intérêts de la
classe ouvrière et du peuple
laborieux.
La manifestation du 13 mai
fut une magnifique démonstra-
tion d'union décidée par les
organisations syndicales repré-
sentatives de la classe ouvriè-
re, des enseignants et des étu-
diants.
fut une magnifique démonstra-
tion d'union décidée par les
organisations syndicales repré-
sentatives de la classe ouvriè-
re, des enseignants et des étu-
diants.
M. Cohn - Rendit s'efforç*
vainement de la dévoyer —
au mépris des décisions arrê-
tées en commun par les orga-
nisateurs — en appelant les
travailleurs et les étudiants a
ne pas se disperser à Denfert-
Rachereau, comme prévu, mais
vainement de la dévoyer —
au mépris des décisions arrê-
tées en commun par les orga-
nisateurs — en appelant les
travailleurs et les étudiants a
ne pas se disperser à Denfert-
Rachereau, comme prévu, mais
» le suivre au Crump-oV
Mars.
Mars.
Ce mot d'ordre eut le suc-
cès que l'on sait. Puisque re-
morque ij y a, M. Cohn-Ben-
dit n'entraîna a la sienne qu'à
peine I 0/0 des participant*
i la manifestation.
cès que l'on sait. Puisque re-
morque ij y a, M. Cohn-Ben-
dit n'entraîna a la sienne qu'à
peine I 0/0 des participant*
i la manifestation.
« Le P.C. a eu une attitude
honteuse è notre égard », dit-
il.
honteuse è notre égard », dit-
il.
Le Parti Communiste ne
confond pas M. Cohn-Bendit
et la masse des étudiants. Il
est avec les étudiants pour
leurs revendications justes,
pour une université démocra-
tique. Il est contre les provo-
cations dont M. Cohn-Bendit
est coutumier. Il les a dénon-
cées. Il continuera à le faire.
Troisième affirmation de
l'anarchiste de Nanterre :
« i«s mots d'ordre du Parti
n'ont donc plus aucune prise
sur les jeunes. »
confond pas M. Cohn-Bendit
et la masse des étudiants. Il
est avec les étudiants pour
leurs revendications justes,
pour une université démocra-
tique. Il est contre les provo-
cations dont M. Cohn-Bendit
est coutumier. Il les a dénon-
cées. Il continuera à le faire.
Troisième affirmation de
l'anarchiste de Nanterre :
« i«s mots d'ordre du Parti
n'ont donc plus aucune prise
sur les jeunes. »
II a suffi de deux lignes
de mise en garde contre
l'aventure dans un communi-
qué du Bureau Politique de
notre Parti ; il a suffi que la
C.G.T. déclare que la mani-
festation projetée à l'O.R.T.F.
prenait « l'allure, d'une provo-
cation », pour que ses initia-
teurs en annoncent l'annula-
tion et que M. Cohn-Bendit
s'y résigne.
de mise en garde contre
l'aventure dans un communi-
qué du Bureau Politique de
notre Parti ; il a suffi que la
C.G.T. déclare que la mani-
festation projetée à l'O.R.T.F.
prenait « l'allure, d'une provo-
cation », pour que ses initia-
teurs en annoncent l'annula-
tion et que M. Cohn-Bendit
s'y résigne.
l'objet de leurs préoccupa-
tions ;
tions ;
2. L'amélioration du sys-
tème, des examens et, en par-
ticulier, du baccalauréat. Le
travail d'une année ne. doit. .
en aucun cas, être perdu. De
nouvelles dispositions doivent
sans délai être mises en place
Qui, loin de. favoriser des me-
sures d'orientation autoritai-
res et d'élimination à l'entrée
de. L'enseignement supérieur
doivent, au contraire, garan-
tir l'avenir -universitaire, ou
l'emploi professionnel corres-
pondant à la quali/icalion ac-
quise.
tème, des examens et, en par-
ticulier, du baccalauréat. Le
travail d'une année ne. doit. .
en aucun cas, être perdu. De
nouvelles dispositions doivent
sans délai être mises en place
Qui, loin de. favoriser des me-
sures d'orientation autoritai-
res et d'élimination à l'entrée
de. L'enseignement supérieur
doivent, au contraire, garan-
tir l'avenir -universitaire, ou
l'emploi professionnel corres-
pondant à la quali/icalion ac-
quise.
3. Les concours de recrute-
ment des professeurs du se-
cond degré doivent être très
largement ouverts. Le nom-
bre des pinces mises à ces
concours pour 1968 doit être
très sensiblement augmenté
•pour faire - face aux besoins
réels des enseignements de
second degré, ce nombre doit
être doublé. Cela implique, la
création d'un nombre corres-
pondant des postes dans les
oenlres pédagogiques régio-
ment des professeurs du se-
cond degré doivent être très
largement ouverts. Le nom-
bre des pinces mises à ces
concours pour 1968 doit être
très sensiblement augmenté
•pour faire - face aux besoins
réels des enseignements de
second degré, ce nombre doit
être doublé. Cela implique, la
création d'un nombre corres-
pondant des postes dans les
oenlres pédagogiques régio-
naux. En même temps doivent
être créés en yrand nombre
des postes de. personnel d'édu-
cation et de conseillers psy-
chologiques, l'auxiliarisation
doit être résorbée par la ti-
tularisation massive des per-
sonnels auxiliaires selon leur
qualification.
être créés en yrand nombre
des postes de. personnel d'édu-
cation et de conseillers psy-
chologiques, l'auxiliarisation
doit être résorbée par la ti-
tularisation massive des per-
sonnels auxiliaires selon leur
qualification.
4. De meilleurea conditions
de trarail pour les élèves et
les maîtres so?ii de toute évi-
dence indispensables. Un en-
seignement, rénoré disposant
de tous les moi/ens d'une pé-
dagogie moderne ne peut se
concevoir sans que les effec-
tifs des classes soient ramenés
au minimum pédagogique de
25. D'une façon générale, la
démocratisation de l'enseigne-
ment exige que des moyens
supplémentaires très impor-
tants soient inis à la dispo-
sition de l'Education natio-
nale. Les enseignants du se-
cond degré développeront leur
action en liaison étroite avec
les organisations des travail-
leurs pour une nouvelle poli-
tique scolaire, sociale et éco-
nomique.
de trarail pour les élèves et
les maîtres so?ii de toute évi-
dence indispensables. Un en-
seignement, rénoré disposant
de tous les moi/ens d'une pé-
dagogie moderne ne peut se
concevoir sans que les effec-
tifs des classes soient ramenés
au minimum pédagogique de
25. D'une façon générale, la
démocratisation de l'enseigne-
ment exige que des moyens
supplémentaires très impor-
tants soient inis à la dispo-
sition de l'Education natio-
nale. Les enseignants du se-
cond degré développeront leur
action en liaison étroite avec
les organisations des travail-
leurs pour une nouvelle poli-
tique scolaire, sociale et éco-
nomique.
Le syndicat C.G.T. Renault
s'est adressé aux étudiants
s'est adressé aux étudiants
Hier, 16 heures. Les milliers
d'étudiants qui stationnent
sur le boulevard Saint-Michel,
ainsi qu'à l'intérieur et aux
alentours de la Sorbonne, «e
manifestent aucune animation
particulière. C'e.st Ja foule ha-
bituelle depuis plusieurs jours
au quartier Latin... Puis, vers
16 h 30, des groupes de quel-
ques dizaines se forment de
plus en plus nombreux. Des
groupes où les discussions
«ont animées. Au centre de
presque toutes les discussions
tin tract sur papier jaune qui
vient d'être distribué. Un tract
qui est signé du « syndicat
CGT Renault ».
d'étudiants qui stationnent
sur le boulevard Saint-Michel,
ainsi qu'à l'intérieur et aux
alentours de la Sorbonne, «e
manifestent aucune animation
particulière. C'e.st Ja foule ha-
bituelle depuis plusieurs jours
au quartier Latin... Puis, vers
16 h 30, des groupes de quel-
ques dizaines se forment de
plus en plus nombreux. Des
groupes où les discussions
«ont animées. Au centre de
presque toutes les discussions
tin tract sur papier jaune qui
vient d'être distribué. Un tract
qui est signé du « syndicat
CGT Renault ».
On lit partout avec un
Rrand intérêt le texte de ce
tract : « Nous apprenons l'or-
ganisation d'une manifestation
de« étudiants et des ensei-
gnants cet après-midi en di-
rection des usines Renault de
Billancourt, Cette décision a
été prise »ans consultation ries
Rrand intérêt le texte de ce
tract : « Nous apprenons l'or-
ganisation d'une manifestation
de« étudiants et des ensei-
gnants cet après-midi en di-
rection des usines Renault de
Billancourt, Cette décision a
été prise »ans consultation ries
UN STATUT DEMOCRATIQUE DE LMT.F.
exigent les personnels de l'office dans des assemblées générales
H
1ER encore, les person-
nels de l'ORTF ont exa-
miné le problème de l'ob-
jectivité des informations sur
les ondes nationales et, d'une
façon plus générale, l'action
nécessaire pour que l'Office
obtienne une autonomie réelle
vis-à-vis du pouvoir. A l'heure
où ces lignej sont écrites (ven-
dredi soir), les personnels de
la région parisienne sont as-
semblés à l'appel des syndicats
dans un studio des Buttes-
Chaumont.
nels de l'ORTF ont exa-
miné le problème de l'ob-
jectivité des informations sur
les ondes nationales et, d'une
façon plus générale, l'action
nécessaire pour que l'Office
obtienne une autonomie réelle
vis-à-vis du pouvoir. A l'heure
où ces lignej sont écrites (ven-
dredi soir), les personnels de
la région parisienne sont as-
semblés à l'appel des syndicats
dans un studio des Buttes-
Chaumont.
Depuis 0 heure vendredi, len
réalisateurs et producteurs de
télévision s'étaient mis en
grève à l'appel de leur syn-
dicat. Leur décision avait été
rendue publique au cours
d'une réunion du personnel
des studios de Cognac-Jay qui
s'était terminée tard dans la
nuit de jeudi à vendredi. Cette
assemblée avait eu pour con-
séquence la suppression de
l'émission des Actualités télé-
visées de 23 h 30.
réalisateurs et producteurs de
télévision s'étaient mis en
grève à l'appel de leur syn-
dicat. Leur décision avait été
rendue publique au cours
d'une réunion du personnel
des studios de Cognac-Jay qui
s'était terminée tard dans la
nuit de jeudi à vendredi. Cette
assemblée avait eu pour con-
séquence la suppression de
l'émission des Actualités télé-
visées de 23 h 30.
Le personnel de la Maison
de la Radio, lui, a tenu une
assemblée le matin. Environ
mille travailleurs, employés,
ouvriers, journalistes, ont dis-
cuté de la mission de l'ORTF ;
ils se sont prononcés notam-
ment pour la réforme démo-
cratique du ttatut de l'Officp.
DeJeur côté, tes journalistes
de !%'actualité télévisée (qui
de la Radio, lui, a tenu une
assemblée le matin. Environ
mille travailleurs, employés,
ouvriers, journalistes, ont dis-
cuté de la mission de l'ORTF ;
ils se sont prononcés notam-
ment pour la réforme démo-
cratique du ttatut de l'Officp.
DeJeur côté, tes journalistes
de !%'actualité télévisée (qui
sont au nombre de 80 envi-
ron) ont exprimé dans un
communiqué leur refus de
toute tutelle. « Ils rejettent
notamment toute reprise de
contact avec le SLl » (Ser-
vice de Liaison interministé-
rielle pour l'Information), or-
ganisme gouvernemental de
censure et d'orientation des
informations. Ces journalistes
affirment « leur détermina-
tion de donner nu public, par
l'image et par la parole, une
information honnête et impar-
tiale. »
ron) ont exprimé dans un
communiqué leur refus de
toute tutelle. « Ils rejettent
notamment toute reprise de
contact avec le SLl » (Ser-
vice de Liaison interministé-
rielle pour l'Information), or-
ganisme gouvernemental de
censure et d'orientation des
informations. Ces journalistes
affirment « leur détermina-
tion de donner nu public, par
l'image et par la parole, une
information honnête et impar-
tiale. »
La grande centrale syndi-
cale de notre pays, la CGT,
doit s'exprimer sur les an-
tennes de la télévision. EH«
l'a solennellement exigé. La
réponse du pouvoir sera un
cale de notre pays, la CGT,
doit s'exprimer sur les an-
tennes de la télévision. EH«
l'a solennellement exigé. La
réponse du pouvoir sera un
test essentiel d*ns la voie de
l'objectivité de l'information
télévisé*.
l'objectivité de l'information
télévisé*.
• LES PERSONNELS du
Centre de Télé d'Issy-les-
Moulineaux, réunis À l'appel
d« tous les Syndicat*- « consi-
dèrent comme dissous le
Conseil d'administration ac-
tuel et propose à l'assemblée
générait, qui doit *e tenir ce
soir à, 19 heures, de décider
la mue en place d'un Conseil
provisoire représentatif des
personnels et des organisa-
tions d'auditeurs et téléspec-
tateurs de toutes tendances,
en attendant l'instauration d"
structures futures véritable"
ment démocratique! pour
faire respecter l'objectivité de
l'information >.
Centre de Télé d'Issy-les-
Moulineaux, réunis À l'appel
d« tous les Syndicat*- « consi-
dèrent comme dissous le
Conseil d'administration ac-
tuel et propose à l'assemblée
générait, qui doit *e tenir ce
soir à, 19 heures, de décider
la mue en place d'un Conseil
provisoire représentatif des
personnels et des organisa-
tions d'auditeurs et téléspec-
tateurs de toutes tendances,
en attendant l'instauration d"
structures futures véritable"
ment démocratique! pour
faire respecter l'objectivité de
l'information >.
TELE-LIBERTE : « Les centrales syndi-
cales doivent pouvoir s'exprimer sur
les ondes nationales »
cales doivent pouvoir s'exprimer sur
les ondes nationales »
< Le moment est venu de
donner à la radio-téléyision
sa véritable mission, déclare
l'association Télé-Liberté dans
un communiqué du 17 mai à
9 heures. Tous ceux qui se
sont montrés incapables de la
lui faire remplir doivent s'en
aller. Un nouveau conseil d'ad-
ministration dans lequel le
public et l»s personnels d»
1 Office »u«»t enfin 1» place
donner à la radio-téléyision
sa véritable mission, déclare
l'association Télé-Liberté dans
un communiqué du 17 mai à
9 heures. Tous ceux qui se
sont montrés incapables de la
lui faire remplir doivent s'en
aller. Un nouveau conseil d'ad-
ministration dans lequel le
public et l»s personnels d»
1 Office »u«»t enfin 1» place
qui leur revient doit rapide-
ment entrer en fonction et dé-
signer notamment une nou-
velle direction générale qui
sera entièrement responsable
devant lui.
ment entrer en fonction et dé-
signer notamment une nou-
velle direction générale qui
sera entièrement responsable
devant lui.
Telles sont, de l'avis de
Télé-Liberté, les première*
conditions d'une véritable in-
dépendance de l'Office de
Radio-Télévision Français*.
Télé-Liberté, les première*
conditions d'une véritable in-
dépendance de l'Office de
Radio-Télévision Français*.
vot Itttra*, mo-
tions et résolutions à Télé-
Liberté, gui les remettra aux
intéressés en délégations. >
(15 rue Montmartre, Paiis-
ler. CEN. 55-12.)
Liberté, gui les remettra aux
intéressés en délégations. >
(15 rue Montmartre, Paiis-
ler. CEN. 55-12.)
De son côté, l'Association
pour la Liberté d'Expression à
la Radio-Télévision < s'indigne
de la partialité et de la passi-
vité de FO.R.T.F. qui, durant
près d'une semaine, n'a donné
des graves événements Qui se
déroulaient à Paris que des
imagé* et des comptes rendus
trongué$ et orientés.
pour la Liberté d'Expression à
la Radio-Télévision < s'indigne
de la partialité et de la passi-
vité de FO.R.T.F. qui, durant
près d'une semaine, n'a donné
des graves événements Qui se
déroulaient à Paris que des
imagé* et des comptes rendus
trongué$ et orientés.
> Elle note avec satisfaction
la ténacité et la résistance au
mensonge et à l'arbitraire des
journalistes et réalisateurs de
ÏO.R.T.F.
la ténacité et la résistance au
mensonge et à l'arbitraire des
journalistes et réalisateurs de
ÏO.R.T.F.
DERNIERE MINUTE
L'ensemble des personnel»
«te l'O.R.T.F. de la région pa-
rinieiuie réuni en assemblée
générale (près de 3.000 per-
«onneg au Studio 15 de« But-
t«*-Chaumont) a adopté une
plateforme d'action exigeant
notamment :
«te l'O.R.T.F. de la région pa-
rinieiuie réuni en assemblée
générale (près de 3.000 per-
«onneg au Studio 15 de« But-
t«*-Chaumont) a adopté une
plateforme d'action exigeant
notamment :
L'abrogation de la loi
portant création de l'O.R.T.F.
portant création de l'O.R.T.F.
-— I/obtention de l'autono-
mie de l'Offife vis-à-vis des
ministère» de l'Information et
d«« finances ainsi que de tous
le» autres ministères et orga-
nismes gouvernementaux.
mie de l'Offife vis-à-vis des
ministère» de l'Information et
d«« finances ainsi que de tous
le» autres ministères et orga-
nismes gouvernementaux.
I-a démission du «•nnseil
fTadministiration, «le l'Office
«t d« la direction générale.
fTadministiration, «le l'Office
«t d« la direction générale.
organisation!! syndicales CGT,
CFDT et FO.
CFDT et FO.
« Nous apprécions vivement
la solidarité des étudiants et
dfs enseignants dans le coni.
bat contre le pouvoir person-
nel et le patronat.
la solidarité des étudiants et
dfs enseignants dans le coni.
bat contre le pouvoir person-
nel et le patronat.
« Nous somme;» opposés à
toute initiative inconsidérée
qui pourrait compromettre
notre mouvement en plein
développement et faciliter
une provocation amenant un»
diversion gouvernementale.
toute initiative inconsidérée
qui pourrait compromettre
notre mouvement en plein
développement et faciliter
une provocation amenant un»
diversion gouvernementale.
« Nous déconseillons vive-
ment les Initiateurs de cette
marche de maintenir cette ini-
tiative. »
ment les Initiateurs de cette
marche de maintenir cette ini-
tiative. »
« Nous entendons, avec les
travailleurs en lutte pour leurs
revendications, diriger notre
grève pt nous nous refusons
à toute ingérence extérieure
conformément à la déclara-
tion commune, des trois syn-
dicats C.G.T., C.F.D.T., F.O.
gui a été approuvée ce matin,
par vingt-trois mille travail-
leurs de l'usine au cours d'un
meeting. »
travailleurs en lutte pour leurs
revendications, diriger notre
grève pt nous nous refusons
à toute ingérence extérieure
conformément à la déclara-
tion commune, des trois syn-
dicats C.G.T., C.F.D.T., F.O.
gui a été approuvée ce matin,
par vingt-trois mille travail-
leurs de l'usine au cours d'un
meeting. »
A l'évidence, ce texte amène
beaucoup de garçons et de
filles à réfléchir, à s'interro-
ger, à discuter longuement sur
l'initiative de la marche lan-
cée par le mouvement de
Cohn-Bendit, l'U-N.E.F. et le
beaucoup de garçons et de
filles à réfléchir, à s'interro-
ger, à discuter longuement sur
l'initiative de la marche lan-
cée par le mouvement de
Cohn-Bendit, l'U-N.E.F. et le
S.N.E.SUP.
Le résultat de ces multi-
ples débats va se faire sentir
vers IV heures. Ils ne seront
que 1.500 environ à se rendre
à Billancourt où le président
intérimaire de l'U.N.K.F. leur
dira notamment : « La force
essentielle dans ce combat
c'est la force des travailleurs...
Il n'est pas Question pour nous
d'avoir des actions contraires
à ce que décident les travail-
leurs. >
ples débats va se faire sentir
vers IV heures. Ils ne seront
que 1.500 environ à se rendre
à Billancourt où le président
intérimaire de l'U.N.K.F. leur
dira notamment : « La force
essentielle dans ce combat
c'est la force des travailleurs...
Il n'est pas Question pour nous
d'avoir des actions contraires
à ce que décident les travail-
leurs. >
Assemblée
inhabituelle
à Nanterre
inhabituelle
à Nanterre
Plus d'un millier d'étudiants
de la Faculté des Lettres de
Nanterre se sont rassemblés
hier après-midi pour écouter
une délégation syndicale CGT
des travailleurs en grève de
Renault. Ces travailleurs
avaient en effet eu connais-
sance d'une manifestation or-
ganisée en direction des usines
Renault.
Nanterre se sont rassemblés
hier après-midi pour écouter
une délégation syndicale CGT
des travailleurs en grève de
Renault. Ces travailleurs
avaient en effet eu connais-
sance d'une manifestation or-
ganisée en direction des usines
Renault.
Ils sont venus expliquer aux
étudiants pourquoi, tout en
appréciant vivement la solida-
rité des étudiants et des en-
seignants dans leur combat
contre le pouvoir personnel et
le patronat, ils entendent diri-
ger eux-mêmes leur grève
sans ingérence extérieure à
l'usine.
étudiants pourquoi, tout en
appréciant vivement la solida-
rité des étudiants et des en-
seignants dans leur combat
contre le pouvoir personnel et
le patronat, ils entendent diri-
ger eux-mêmes leur grève
sans ingérence extérieure à
l'usine.
Il ont ensuite répondu à de
iH'tnbî euses questions posées
par les étudiants.
iH'tnbî euses questions posées
par les étudiants.
La délégation a été accueil-
lie à la tribune par des mili-
tants de l'UEC qui ont enre-
gistré hier 11 adhésions et ont
vendu 220 « Humanité ».
lie à la tribune par des mili-
tants de l'UEC qui ont enre-
gistré hier 11 adhésions et ont
vendu 220 « Humanité ».
Le mouvement de Cohn-
Bendit à Nanlerre. avait dé-
claré qu'il tiendrait sur le
stade un rassemblement, mais
il a dû finalement 7 renoncer.
Bendit à Nanlerre. avait dé-
claré qu'il tiendrait sur le
stade un rassemblement, mais
il a dû finalement 7 renoncer.
ductioii du camarade Bour-
tayra qui fait un tableau du
mouvement de grève qui
s'amplifie dana les usines, les
questions fusent, pour l'essen-
tiel sur la politique de notre
Parti :
« Quelle hitte -mènent les
tayra qui fait un tableau du
mouvement de grève qui
s'amplifie dana les usines, les
questions fusent, pour l'essen-
tiel sur la politique de notre
Parti :
« Quelle hitte -mènent les
continu nixte-x f *, demande
une étudiante en physique-
chimie : « Quelle est la place
des ouvriers et des étudiants
dans la lutte de classe ? > ;
« Que devons-nous faire à
présent ? », interroge un autre
étudiant. Beaucoup de ques-
tions qui montrent l'intérêt
grandissant des étudiants en-
vers l'attitude des communis-
tes face aux événements de ces
derniers jours et des solutions
qu'ils proposent en vue d'un
renouveau démocratique.
On sent également un besoin
de dialogue et de clarification,
un souci de rigueur et de re-
flexion qui sont loin du < fol-
klore > d'autres réunions.
une étudiante en physique-
chimie : « Quelle est la place
des ouvriers et des étudiants
dans la lutte de classe ? > ;
« Que devons-nous faire à
présent ? », interroge un autre
étudiant. Beaucoup de ques-
tions qui montrent l'intérêt
grandissant des étudiants en-
vers l'attitude des communis-
tes face aux événements de ces
derniers jours et des solutions
qu'ils proposent en vue d'un
renouveau démocratique.
On sent également un besoin
de dialogue et de clarification,
un souci de rigueur et de re-
flexion qui sont loin du < fol-
klore > d'autres réunions.
Malgré des confusions, les
étudiants veulent. — et ils le
disent comme ils le pensent,
dans la langue qu'ils connais-
sent — participer en masse
aux combats de notre peuple
contre le pouvoir gaulliste.
Quoi détonnant alors si les
militants du Parti et de l'UEL
doivent répondre, jour après
Jour, aux interrogations dont
ils «ont l'objet.
étudiants veulent. — et ils le
disent comme ils le pensent,
dans la langue qu'ils connais-
sent — participer en masse
aux combats de notre peuple
contre le pouvoir gaulliste.
Quoi détonnant alors si les
militants du Parti et de l'UEL
doivent répondre, jour après
Jour, aux interrogations dont
ils «ont l'objet.
Ce meeting d'hier a montré
son efficacité. Il a permis
d'expliquer de façon concrète
notre politique et de contri-
buer au renforcement de nos
rangs.
son efficacité. Il a permis
d'expliquer de façon concrète
notre politique et de contri-
buer au renforcement de nos
rangs.
Hier après-midi, les ques-
tions, pendant des heures, se
sont bousculées. Mai.s le dé-
bat n'est pas clos. Il conti-
nuera dans l'action dans les
semaines qui vont .suivre.
tions, pendant des heures, se
sont bousculées. Mai.s le dé-
bat n'est pas clos. Il conti-
nuera dans l'action dans les
semaines qui vont .suivre.
Lucien CURZI.
Vives discussions
au Palais
de justice
au Palais
de justice
Une réunion organisée pour
discuter des problèmes ac-
tucls des institutions et du
fonctionnement de la justice
à l'initiative d'avocats démo-
crates et progressistes s'est
réunie, hier après-midi, salle
des criées, au Palais de Jus-
tice de Paris. Elle a été per-
turbée par des avocats réac-
tionnaires, qui ont tenté de
l'Interrompre.
discuter des problèmes ac-
tucls des institutions et du
fonctionnement de la justice
à l'initiative d'avocats démo-
crates et progressistes s'est
réunie, hier après-midi, salle
des criées, au Palais de Jus-
tice de Paris. Elle a été per-
turbée par des avocats réac-
tionnaires, qui ont tenté de
l'Interrompre.
Le bâtonnier Claude Lus-
san est intervenu et a admis
qu'il existait des problèmes
« qui ne peuvent laisser in-
sensibles l'ordre des avocats ».
Il a proposé alors à « ceux
qui veulent faire quelque
chose » de le rejoindre dans
son cabinet afin de mettre
sur pied un ordre du jour.
san est intervenu et a admis
qu'il existait des problèmes
« qui ne peuvent laisser in-
sensibles l'ordre des avocats ».
Il a proposé alors à « ceux
qui veulent faire quelque
chose » de le rejoindre dans
son cabinet afin de mettre
sur pied un ordre du jour.
Le Conseil général de
la Seine-Sainf-Denis
la Seine-Sainf-Denis
solidaire
des travailleurs
et étudiants
L« Conseil général de la
Seine-Saint-Penis a adopté à.
l'unanimité (les deux; conseil-
lers UD-V4 étaient absents),
sur proposition des groupe*
communiste et F<ÎDS, un
vœu qui « affaire les travail-
leurs, les enseignants, 7c»
étudiants, les lycéens, les col-
légiens, les apprentis de m
compléta solidarité > et qui
demande < que toit procédé à
une. augmentation générale d*»
xnlaii-cft. que sort réduite 7/i
itiuée du travail txini ritmi-
tiMfio» de salaire,
abroyff/i les o
prixf* contre la Sénivité sn-
^ite Je.» libertés tyndi-
unirersitairex, tom-mu-
ft départemental**
soient sauvegardées r.t «Bo-r-
i/ies, qus la, rtform* <jp. FtTnt-
i-ei-*t/<* t'oriente rer* rfftt
me*ur».t démocratique* et
>
Seine-Saint-Penis a adopté à.
l'unanimité (les deux; conseil-
lers UD-V4 étaient absents),
sur proposition des groupe*
communiste et F<ÎDS, un
vœu qui « affaire les travail-
leurs, les enseignants, 7c»
étudiants, les lycéens, les col-
légiens, les apprentis de m
compléta solidarité > et qui
demande < que toit procédé à
une. augmentation générale d*»
xnlaii-cft. que sort réduite 7/i
itiuée du travail txini ritmi-
tiMfio» de salaire,
abroyff/i les o
prixf* contre la Sénivité sn-
^ite Je.» libertés tyndi-
unirersitairex, tom-mu-
ft départemental**
soient sauvegardées r.t «Bo-r-
i/ies, qus la, rtform* <jp. FtTnt-
i-ei-*t/<* t'oriente rer* rfftt
me*ur».t démocratique* et
>
cinle,
c/ilf.t
nalc.t
c/ilf.t
nalc.t
Des gymnases parisiens
transformés en
casernes pour C.R.S.
casernes pour C.R.S.
Les élus communiste*
du Conseil municipal de
Paris viennent d'adresser
une question écrite au
préfet pour protester
contre l'occupation des
gymnases par des C.R.S.
du Conseil municipal de
Paris viennent d'adresser
une question écrite au
préfet pour protester
contre l'occupation des
gymnases par des C.R.S.
« Depuis plusieurs jours,
sept gymnases de Paris
sont occupés par les
C.R.S. (...">. Cette occu-
pation, ajoutent-ils, est
faite en violation fla-
grante des promesses for-
melles qui avaient été
formulées et sans consul-
tation du Conseil de Pa-
ris. Les gymnases ne
sont pas des casernes, »
sept gymnases de Paris
sont occupés par les
C.R.S. (...">. Cette occu-
pation, ajoutent-ils, est
faite en violation fla-
grante des promesses for-
melles qui avaient été
formulées et sans consul-
tation du Conseil de Pa-
ris. Les gymnases ne
sont pas des casernes, »
Demandant au préfet
de Paris de faire éva-
cuer les établissements
occupés, les conseillers
communistes « attirent
l'attention des autorités
responsables sur l'impo-
pularité de l'utilisation
des gymnases par les
C.R.S. et sur les inci-
dents qui pourraient se.
produire ».
de Paris de faire éva-
cuer les établissements
occupés, les conseillers
communistes « attirent
l'attention des autorités
responsables sur l'impo-
pularité de l'utilisation
des gymnases par les
C.R.S. et sur les inci-
dents qui pourraient se.
produire ».
Une provocation anticommuniste s'effondre
NON - LIEU POUR
Ginette ROUSSELOT
Ginette ROUSSELOT
(DE L'USINE RATEAU A LÀ COURNEUVE)
Le juge d'instruction de la
Cour de sûreté de l'Etat vieni
de rendre un non-lieu en fa-
veur de Ginette Rou-'selet, qui
était employée à l'époque à
l'usine Râteau de La Cour-
neuve et avait été accusée, en
mai 196Y, par la D.S.T., d'es-
Cour de sûreté de l'Etat vieni
de rendre un non-lieu en fa-
veur de Ginette Rou-'selet, qui
était employée à l'époque à
l'usine Râteau de La Cour-
neuve et avait été accusée, en
mai 196Y, par la D.S.T., d'es-
s'écroule une provocation si
évidente qu'elle avait soulevé
dès les premiers jours l'indi-
gnation cies travailleurs de
chez Râteau. Ceux-ci, infor-
més par leurs organisations
syndicales CGT. CFDT et CGC,
avaient effectué un débrayage
évidente qu'elle avait soulevé
dès les premiers jours l'indi-
gnation cies travailleurs de
chez Râteau. Ceux-ci, infor-
més par leurs organisations
syndicales CGT. CFDT et CGC,
avaient effectué un débrayage
s-ggrs*»3*
II y a un an, ces journaux consacraient des titres énorme*
à cette'affaire et calomniaient... Aujourd'hui, que diront-ils?
à cette'affaire et calomniaient... Aujourd'hui, que diront-ils?
pionnage économique au pro-
fit de la Tchécoslovaquie.
fit de la Tchécoslovaquie.
Le prétexte sur lequel s'ap-
puyait la D.S.T. pour monter
sa machination anticommu-
niste était que Ginette Rous-
sel et — dont le défenseur est
M' Roland Weyl — s'était ren-
diio dans ce pays il y a trou
ans.
puyait la D.S.T. pour monter
sa machination anticommu-
niste était que Ginette Rous-
sel et — dont le défenseur est
M' Roland Weyl — s'était ren-
diio dans ce pays il y a trou
ans.
Avec >• / non-lie» rendu
massif, et des protestation».
,-ous les formes le? plus diver-
ses, avaient été élevées par les
travailleurs de La Courncuve.
Le pouvoir, sa police poii-
tiquf et certains journaux a
.«a dévotion qui avaient, \
l'époque, e-sayé de jeter le
discrédit sur le Parti Commu-
niste à cette occasion, en «ont,
une foi» de plus, pour "leur
courte -honte.
,-ous les formes le? plus diver-
ses, avaient été élevées par les
travailleurs de La Courncuve.
Le pouvoir, sa police poii-
tiquf et certains journaux a
.«a dévotion qui avaient, \
l'époque, e-sayé de jeter le
discrédit sur le Parti Commu-
niste à cette occasion, en «ont,
une foi» de plus, pour "leur
courte -honte.
F
4 18-5-1868
GREVES ET OCCUPATIONS D'USINES
™ï . f:;;ï j
:- H M ^^^'"^^ ^i^<^::'M ^M^'jjfffc^^1^:»'^1^ '•
CERTAINS qui glosaient naguère sur la passivité de fa
classe ouvrière feignent aujourd'hui de mettre l'am-
pleur des grèves qui se développent d'heure en heure
»v compte d'on ne sait quel réveil miraculeux.
classe ouvrière feignent aujourd'hui de mettre l'am-
pleur des grèves qui se développent d'heure en heure
»v compte d'on ne sait quel réveil miraculeux.
Comme si le mouvement actuel sortait du néant, et non
pas de ce travail patient et persévérant qui, sous la direction
des organisations syndicales, permet d'aller avec sûreté vers
les grandes batailles.
pas de ce travail patient et persévérant qui, sous la direction
des organisations syndicales, permet d'aller avec sûreté vers
les grandes batailles.
Renault est stoppé. Mais à Billancourt, et seulement depuis
mars, on y avait dénombré quatre-vingt-dix débrayages pour
des revendications très précises.
mars, on y avait dénombré quatre-vingt-dix débrayages pour
des revendications très précises.
Berliet cesse le travail. Mais ses ouvriers au bonus ont
multiplié pendant des semaines les arrêts pour leurs salaires,
tandis que tout le personnel se dressait contre les méthodes
que Citroën-Michelin, récemment introduit dans l'affaire, veut
instaurer à Vénissieux.
multiplié pendant des semaines les arrêts pour leurs salaires,
tandis que tout le personnel se dressait contre les méthodes
que Citroën-Michelin, récemment introduit dans l'affaire, veut
instaurer à Vénissieux.
Hispano-Suiza descend dans l'arène. Mais des actions •—' y
compris des manifestations de rue — s'y sont récemment
déroulées pour la garantie de l'emploi.
compris des manifestations de rue — s'y sont récemment
déroulées pour la garantie de l'emploi.
Sud-Aviation aussi, dans toutes les usines, a mené combat
pour la garantie des ressources et de l'emploi.
pour la garantie des ressources et de l'emploi.
Quant à Rhodiacéfa, faut-il rappeler la dure grève soutenue
à Besançon, puis dans la région lyonnaise, l'an dernier 1
à Besançon, puis dans la région lyonnaise, l'an dernier 1
On pourrait aligner d'autres exemples.
Il *uffit de feuilleter la collection de l'Humanité pour véri-
fier que jamais la classe ouvrière n'a perdu pied dans son
combat quotidien pour ses salaires, ses conditions de travail.
fier que jamais la classe ouvrière n'a perdu pied dans son
combat quotidien pour ses salaires, ses conditions de travail.
H y a tout juste un an, le 17 mai, elle manifestait contre
les pleins pouvoirs et les ordonnances qui allaient mutiler
la Sécurité sociale et qu'elle n'a pas davantage acceptées
qu'elle n'acceptait les autres atteintes à son niveau de vie
et À ses droits.
les pleins pouvoirs et les ordonnances qui allaient mutiler
la Sécurité sociale et qu'elle n'a pas davantage acceptées
qu'elle n'acceptait les autres atteintes à son niveau de vie
et À ses droits.
Aujourd'hui sa lutte prend une vigueur nouvelle, prolonge-
ment de maints et maints efforts qui, pour avoir eu moins
d'éclat, ft'en révèlent pas moins aujourd'hui leur efficacité.
ment de maints et maints efforts qui, pour avoir eu moins
d'éclat, ft'en révèlent pas moins aujourd'hui leur efficacité.
Nelly FELD.
• Le mouvement de grève avec occu-
pation d'usines, nettement amorcé
jeudi par les métallos des usines
Renault, s'est étendu hier avec beau-
coup d'ampleur.
pation d'usines, nettement amorcé
jeudi par les métallos des usines
Renault, s'est étendu hier avec beau-
coup d'ampleur.
• Des dizaines d'usines, des centaines
peut-être étaient occupées, hier soir, par
les travailleurs en grève.
peut-être étaient occupées, hier soir, par
les travailleurs en grève.
• La métallurgie est encore en pointe
mais d'autres branchée d'industries,
chimiques notamment, sont entrée* à
leur tour dans la lutte. Aux usines
Renault, sont venus se joindre d'autres
grands noms de la métalhirgi* :
S.N.E.C.M.A., Sud-Aviation, Nord-
Aviation. Hispano-Suiza, Râteau, Bab-
cock, Schneider au Creusot, Berliet
mais d'autres branchée d'industries,
chimiques notamment, sont entrée* à
leur tour dans la lutte. Aux usines
Renault, sont venus se joindre d'autres
grands noms de la métalhirgi* :
S.N.E.C.M.A., Sud-Aviation, Nord-
Aviation. Hispano-Suiza, Râteau, Bab-
cock, Schneider au Creusot, Berliet
Chantier naval des Batignofle*.
Des décisions semblables paraissent
imminente dans de nombreuses autres
usine*.
imminente dans de nombreuses autres
usine*.
• Le mouvement a débordé hier, l'in-
dustrie privée. Des décisions de grève
ont été prises, en effet, à la SNCF,
notamment sur les lignes de banlieue.
dustrie privée. Des décisions de grève
ont été prises, en effet, à la SNCF,
notamment sur les lignes de banlieue.
• Grèves encore dans les PTT, à Air
France, etc.
• La région parisienne est un des
centres industriels où le mouvement
s'est propagé le plus rapidement. Le
mouvement est important également
en Seine-Maritime, dans la région
lyonnaise, en Loire-Atlantique, etc.
centres industriels où le mouvement
s'est propagé le plus rapidement. Le
mouvement est important également
en Seine-Maritime, dans la région
lyonnaise, en Loire-Atlantique, etc.
RENAULT : le mouvement se poursuit o Billoncourt
où les travailleurs restent dans l'entreprise
(Reportage : Pierre DURAND)
PRES de 25.000 travailleurs de» usines Renault de Bil-
lancourt, réunis hier après-midi dans l'usine occupée
depuis jeudi soir, ont décidé, à l'unanimité, au cours
d'un meeting qui s'est déroulé à partir de 15 heures dans
une ambiante extraordinaire d'unité, de confiance et de
discipline, de poursuivre leur grève et de rester dans l'en-
treprise, dont ils assurent la sécurité.
lancourt, réunis hier après-midi dans l'usine occupée
depuis jeudi soir, ont décidé, à l'unanimité, au cours
d'un meeting qui s'est déroulé à partir de 15 heures dans
une ambiante extraordinaire d'unité, de confiance et de
discipline, de poursuivre leur grève et de rester dans l'en-
treprise, dont ils assurent la sécurité.
T_'ne entrevue des représentants de la CGT, de la CFDT
et de FO avec la direction, au cours de l'après-midi, a fait
apparaître l'opposition du gouvernement (il ne faut pas
oublier que Renault est une Régie nationale) aux revendi-
cations des travailleurs. Les syndicats ont demandé que de
véritables négociations s'ouvrent dès ce matin sans condi-
tions préalables de la part de la direction.
et de FO avec la direction, au cours de l'après-midi, a fait
apparaître l'opposition du gouvernement (il ne faut pas
oublier que Renault est une Régie nationale) aux revendi-
cations des travailleurs. Les syndicats ont demandé que de
véritables négociations s'ouvrent dès ce matin sans condi-
tions préalables de la part de la direction.
Le personnel se prononcera ce matin, à 9 heures, sur 1»
poursuite de l'action qu'il est bien déterminé à mener jus.
qu'à son but, à moins que d'ici là des promesses sérieuses
et fermes lui aient été faites.
poursuite de l'action qu'il est bien déterminé à mener jus.
qu'à son but, à moins que d'ici là des promesses sérieuses
et fermes lui aient été faites.
En attendant les travailleurs se sont organisés pour
éviter tout incident et toute provocation, en maintenant
l'occupation de l'usine dont ils interdisent l'entrée à toute
ix-rsoime étra.nsère à la Régie. Hans le même souci, le
syndicat CGT a déconseillé aux étudiants, dont certains
éviter tout incident et toute provocation, en maintenant
l'occupation de l'usine dont ils interdisent l'entrée à toute
ix-rsoime étra.nsère à la Régie. Hans le même souci, le
syndicat CGT a déconseillé aux étudiants, dont certains
dirigeants avaient préconisé une « marche sur Billancourt »,
de réaliser cette intention.
de réaliser cette intention.
Les travailleurs n'en expriment cependant pas moins
leur sympathie aux universitaires en lutte et c'est avec
chaleur qu'ils ont applaudi l'annonce d'un don de 200.000 AF
à leurs syndicats, fruit d'une collecte organisée par des
étudiants au cours de la nuit de jeudi à vendredi. Ils font
une différence très nette entre la marche des étudiants et
certains aventuriers qui s'étaient présentés à eux, il y a
48 heures, en leur disant : « Laissez-nous entrer dans l'usine.
Nous allons vous aider à tout casser.» L*s ouvriers conscients
n'ont pas l'habitude de « tout casser » et ils ne confondent
pas le vandalisme avec la lutte de classe.
leur sympathie aux universitaires en lutte et c'est avec
chaleur qu'ils ont applaudi l'annonce d'un don de 200.000 AF
à leurs syndicats, fruit d'une collecte organisée par des
étudiants au cours de la nuit de jeudi à vendredi. Ils font
une différence très nette entre la marche des étudiants et
certains aventuriers qui s'étaient présentés à eux, il y a
48 heures, en leur disant : « Laissez-nous entrer dans l'usine.
Nous allons vous aider à tout casser.» L*s ouvriers conscients
n'ont pas l'habitude de « tout casser » et ils ne confondent
pas le vandalisme avec la lutte de classe.
Au cours de ce meeting de l'après-midi, l'extension des
grèves à différentes usines et, parmi elles, celle qui affecte
le Centre de Recherche technique de Rueil, dépendant de Re-
nault, ou plus de 50 % du personnel est composé de cadres
et d'ingénieurs, qui a décidé par 88,8 c'r des voix — à
bulletin secret — la grève totale, a été acclamée avec en-
thousiasme. Le nom de de Gaulle a été accueilli par une
tempête de coups de sifflet. Et c'est par « L'Internationale »
que s'est terminée une réunion d'une puissance et d'une
discipline exemplaires.
grèves à différentes usines et, parmi elles, celle qui affecte
le Centre de Recherche technique de Rueil, dépendant de Re-
nault, ou plus de 50 % du personnel est composé de cadres
et d'ingénieurs, qui a décidé par 88,8 c'r des voix — à
bulletin secret — la grève totale, a été acclamée avec en-
thousiasme. Le nom de de Gaulle a été accueilli par une
tempête de coups de sifflet. Et c'est par « L'Internationale »
que s'est terminée une réunion d'une puissance et d'une
discipline exemplaires.
TOUT avait commencé
dans le vent glacial qui
fouettait l'eau grise de la
Seine et rougissait les doigts.
Vers les six heures déjà, de
nombreux travailleurs se
groupaient dans les rues me-
nant à l'usine. Un tract ro-
néotypé dans la nuit, après
une réunion entre responsa-
bles des syndicats CGT CP
DT et FO. qui étaient tombés
d'accord pour mener ensemble
la lutte déclenchée la vei'.le
sur initiative de la CGT, pas-
sait de main en main : « Tous
daim Vile Seguin à sept heu-
res ! ».
dans le vent glacial qui
fouettait l'eau grise de la
Seine et rougissait les doigts.
Vers les six heures déjà, de
nombreux travailleurs se
groupaient dans les rues me-
nant à l'usine. Un tract ro-
néotypé dans la nuit, après
une réunion entre responsa-
bles des syndicats CGT CP
DT et FO. qui étaient tombés
d'accord pour mener ensemble
la lutte déclenchée la vei'.le
sur initiative de la CGT, pas-
sait de main en main : « Tous
daim Vile Seguin à sept heu-
res ! ».
Seul les possesseurs de
leur carte de la Régie...
leur carte de la Régie...
Sept heures, c'est l'ouver-
ture habituelle des portes.
Quatre d'entre elles seule-
ment sont particables ce
matin. Par haut-parleurs por-
tatifs, les militants expliquent:
ture habituelle des portes.
Quatre d'entre elles seule-
ment sont particables ce
matin. Par haut-parleurs por-
tatifs, les militants expliquent:
— Seuls entreront dans
l'usine les •porteurs de leur
carte de la Régie. Nous ne
l'usine les •porteurs de leur
carte de la Régie. Nous ne
donnerons pas le inoindre pré-
texte à provocation de la part
de la direction. Nous remer-
cions tons ceux qui nous té-
moignent leur sympathie,
mais nous devons faire preu-
ve de discipline. Camarades,
entrez, nous vous dirons où
nous en sommes, vous discute-
rez ensuite, et cet après-midi,
compte tcutt fie rotre opinion,
démocratiquement exprimée,
nous prendrons les mesures
nécessaires.
texte à provocation de la part
de la direction. Nous remer-
cions tons ceux qui nous té-
moignent leur sympathie,
mais nous devons faire preu-
ve de discipline. Camarades,
entrez, nous vous dirons où
nous en sommes, vous discute-
rez ensuite, et cet après-midi,
compte tcutt fie rotre opinion,
démocratiquement exprimée,
nous prendrons les mesures
nécessaires.
A coté de moi une femme
dit :
dit :
•— Et si on entre, on pourra
ressortir après ?
ressortir après ?
La réponse tombe, publique,
du haut-parleur :
du haut-parleur :
— Quelle que soit la déci-
sion que nous prendrons en-
semble, personne ne sera em-
pêché de quitter l'usine s'il le
désire. Tout se passera démo-
cratiquement.
sion que nous prendrons en-
semble, personne ne sera em-
pêché de quitter l'usine s'il le
désire. Tout se passera démo-
cratiquement.
Autour de l'ouvrière, un pe-
tit groupe d'hésitants se dé-
cide. Vers les huit heures,
pratiquement tout le monde
est entré dans l'usine, filtré
tit groupe d'hésitants se dé-
cide. Vers les huit heures,
pratiquement tout le monde
est entré dans l'usine, filtré
Au meeting: de l'île Seguin, tous attentifs...
La situation dans
la région parisienne
la région parisienne
Des usines
occupées
occupées
LA COURNEUVE. — Dans
cinq usines de La Courneuve,
la grève illimitée avec occu-
pation des locaux a été dé-
cidée niée. Il s'agit de Sud-
Aviation, Bateau (près de
2.000 travailleurs, appel CGT,
CFDT), Babcok (près de 2.000
travailleurs), Couthon (envi-
ron 140 travailleurs, appel
CGT), et Samafor (une cin-
quantaine de travailleurs
Inorganisés.
cinq usines de La Courneuve,
la grève illimitée avec occu-
pation des locaux a été dé-
cidée niée. Il s'agit de Sud-
Aviation, Bateau (près de
2.000 travailleurs, appel CGT,
CFDT), Babcok (près de 2.000
travailleurs), Couthon (envi-
ron 140 travailleurs, appel
CGT), et Samafor (une cin-
quantaine de travailleurs
Inorganisés.
NOISY-LE-SEC. — La grè-
ve illimitée avec occupation
de l'usine est effective depuis
hier après-midi chez Vallou-
rec et à la société Desraves.
ve illimitée avec occupation
de l'usine est effective depuis
hier après-midi chez Vallou-
rec et à la société Desraves.
SAINT-OUEN. — Les tra-
vailleurs de la société Tun-
zini, et de l'Alsthorn à Saint-
Ouen, sont en grève depuis
hier et occupent l'usine.
vailleurs de la société Tun-
zini, et de l'Alsthorn à Saint-
Ouen, sont en grève depuis
hier et occupent l'usine.
BOIS-COLOMBES. — Au
milieu de l'après-midi, les tra-
vailleurs de chez Hispano, à
Bois-Colombes, se sont réunis
pour décider de se mettre en
grève et d'occuper l'usine.
milieu de l'après-midi, les tra-
vailleurs de chez Hispano, à
Bois-Colombes, se sont réunis
pour décider de se mettre en
grève et d'occuper l'usine.
ARGENTEUIL. — Au cen-
tre de recherche Renault et
chez Dassault.
tre de recherche Renault et
chez Dassault.
LE BOURGET. — Dans
trois entreprises, Workington,
Canton, Somasser et C.E.M.
trois entreprises, Workington,
Canton, Somasser et C.E.M.
GENNEVILLIERS. — SNEC
MA et Chausson.
MA et Chausson.
ISSY - LES - MOULINEAUX.
— A la C.S.P.
— A la C.S.P.
CHATILLON. — ONERA et
Nord-Aviation.
Nord-Aviation.
BOULOGNE. —. PARMAN,
arrêt total avec accord CGT,
CFDT, A 13 h 30, occupation.
Soulié (ascenseur) arrêt total,
occupation.
arrêt total avec accord CGT,
CFDT, A 13 h 30, occupation.
Soulié (ascenseur) arrêt total,
occupation.
RUEIL. — Grève illimitée
à la RNURA avec occupation.
à la RNURA avec occupation.
Les installations d'Orly-Nord
occupées
occupées
L« personnel d'Air France
à Orly-Nord a déclenché un
mouvement de grève illimitée
«t occupe les Installations.
à Orly-Nord a déclenché un
mouvement de grève illimitée
«t occupe les Installations.
Partout
des débrayages
des débrayages
SARTROUVILLE : Débraya-
ge à la Thomson où l'occu-
pation semble envisagée. Chez
Hurel-Dubois, occupée, les
syndicats sont reçus lundi.
VILLACOUBLAY : A la
Thomson, débrayage d'une
demi-heure.
ge à la Thomson où l'occu-
pation semble envisagée. Chez
Hurel-Dubois, occupée, les
syndicats sont reçus lundi.
VILLACOUBLAY : A la
Thomson, débrayage d'une
demi-heure.
GENNEVILLIERS : Thom-
son, SPERMA, grève totale.
COURBEVOIE : Sud-Avia-
tion, Electrolux, GST, Saint-
Chamond, Berliet, SFENA,
MAAG.
son, SPERMA, grève totale.
COURBEVOIE : Sud-Avia-
tion, Electrolux, GST, Saint-
Chamond, Berliet, SFENA,
MAAG.
NANTERRE : Assemblée des
travailleurs et discussion en
vue de prendre une décision
chez : Solex, ESI, Sapratin,
Antec, Télémécanique.
BOULOGNE : Chez Dassault,
grève illimitée.
travailleurs et discussion en
vue de prendre une décision
chez : Solex, ESI, Sapratin,
Antec, Télémécanique.
BOULOGNE : Chez Dassault,
grève illimitée.
MALAKOFP : A l'Oxhy-
drique, grève à 100 % des
horaires et 99 % des men-
suels. Chez Engel, grève à
90 % des travailleurs qui
veulent occuper l'usine. Une
prise de parole a eu lieu à
17 h devant l'entreprise.
drique, grève à 100 % des
horaires et 99 % des men-
suels. Chez Engel, grève à
90 % des travailleurs qui
veulent occuper l'usine. Une
prise de parole a eu lieu à
17 h devant l'entreprise.
Au centre de tri
des P.T.T.
des P.T.T.
de Paris Sud-Est
Depuis 17 heures, a l'appel
des syndicats C.G.T., C.F.D.T.,
P.O., le personnel des P.T.T.
du bureau-gare de Paris PLM
tri Sud-Est a décidé la cessa-
tion du travail avec occupa-
tion des services.
des syndicats C.G.T., C.F.D.T.,
P.O., le personnel des P.T.T.
du bureau-gare de Paris PLM
tri Sud-Est a décidé la cessa-
tion du travail avec occupa-
tion des services.
Caisse primaire centrale
de Sécurité sociale
de Sécurité sociale
à Paris
Le personnel travaillant au
siè^e de la Caisse primaire
de Sécurité sociale de Paris a
débrayé vendredi après-midi
(appel de la C.G.T., C.F.D.T.
et F.O). Plusieurs centaines
d'employés ont envahi la salle
du Conseil d'administration
qui siégeait. Les administra-
teurs C.G.T., C.P.D.T., sala-
riés, se sont solidarisés avec
siè^e de la Caisse primaire
de Sécurité sociale de Paris a
débrayé vendredi après-midi
(appel de la C.G.T., C.F.D.T.
et F.O). Plusieurs centaines
d'employés ont envahi la salle
du Conseil d'administration
qui siégeait. Les administra-
teurs C.G.T., C.P.D.T., sala-
riés, se sont solidarisés avec
l'action du personnel, tandis
que les administrateurs F.O.,
C.F.T.C., C.G.C. faisaient
cause commune avec le pa-
tronat.
que les administrateurs F.O.,
C.F.T.C., C.G.C. faisaient
cause commune avec le pa-
tronat.
La grève
se poursuit
aux Messageries
de presse
La grève s'est poursuivie hier
aux Nouvelles Messageries de
la Presse Parisienne. Au mo-
ment où nous mettons sous
presse, le comité intersyndi-
cal du Livre parisien (CGT)
était en discussion avec le syn-
dicat de la presse parisienne
pour débattre des revendica-
tions des messageries.
aux Nouvelles Messageries de
la Presse Parisienne. Au mo-
ment où nous mettons sous
presse, le comité intersyndi-
cal du Livre parisien (CGT)
était en discussion avec le syn-
dicat de la presse parisienne
pour débattre des revendica-
tions des messageries.
Les jeunes communistes
de la Régie dans la grève
de la Régie dans la grève
* Comme l'ensemble des
travailleurs, nous avons de
sérieuses raisons de mani-
fester notre mécontent «-
travailleurs, nous avons de
sérieuses raisons de mani-
fester notre mécontent «-
ment », disent les jeunes
communistes de l'usine Re-
nault de Billancourt dans
pun texte distribué à leur*
camarades.
communistes de l'usine Re-
nault de Billancourt dans
pun texte distribué à leur*
camarades.
Ils soulignent les reven-
dications des jeunes : Avec
l'augmentation des salaires,
la réduction du temps de
travail, la qualification des
PI avec CAP ; la possibilité
d'être P2, P3 avant le ser-
vice militaire ; des cours de
perfectionnement pendant
le temps de travail ; une
prime de 100 francs par
mois pendant le servie*
militaire ; la réintégration
(poste et qualification) au
retour du service militaire ;
des prêts sans intérêt pour
les jeunes ménages ; la 5"
semaine de congés payés
pour les moins de 21 ans ;
5 heures de sport payées
par semaine.
dications des jeunes : Avec
l'augmentation des salaires,
la réduction du temps de
travail, la qualification des
PI avec CAP ; la possibilité
d'être P2, P3 avant le ser-
vice militaire ; des cours de
perfectionnement pendant
le temps de travail ; une
prime de 100 francs par
mois pendant le servie*
militaire ; la réintégration
(poste et qualification) au
retour du service militaire ;
des prêts sans intérêt pour
les jeunes ménages ; la 5"
semaine de congés payés
pour les moins de 21 ans ;
5 heures de sport payées
par semaine.
Ils réclament
de la ville de
de la ville de
également
Boulogne-
Boulogne-
Billancourt, la mise à la
disposition du COB d'un
terrain pour construire un
ensemble sportif pour le-
quel ies crédits existent.
disposition du COB d'un
terrain pour construire un
ensemble sportif pour le-
quel ies crédits existent.
Ils déclarent également :
« Nous voulons prendre
nos responsabilités ave*
l'éligibilité à 18 ans, le
droit de vote à 16 ans pour
les élections professionnel-
les. »
nos responsabilités ave*
l'éligibilité à 18 ans, le
droit de vote à 16 ans pour
les élections professionnel-
les. »
Et ils concluent :
« En luttant pour nos
droits nous agissons pour
l'instauration d'un gouver-
nement populaire : un gou-
vernement qui travaillera
pour et avec la jeunesse.
Les jeunes communistes
n'ont qu'un* ambition :
être parmi les meilleurs
dans la grève.
droits nous agissons pour
l'instauration d'un gouver-
nement populaire : un gou-
vernement qui travaillera
pour et avec la jeunesse.
Les jeunes communistes
n'ont qu'un* ambition :
être parmi les meilleurs
dans la grève.
Jeunes travailleurs de la
Régie, adhérez en niasse i
la jeunesse communiste, la
jeunesse révolutionnaire de
notre tem'ps, la seule orga-
nisation qui rassemble mas-
sivement les jeunes travail-
leurs, les étudiants, les
lycéens, les jeunes pay-
sans. »
Régie, adhérez en niasse i
la jeunesse communiste, la
jeunesse révolutionnaire de
notre tem'ps, la seule orga-
nisation qui rassemble mas-
sivement les jeunes travail-
leurs, les étudiants, les
lycéens, les jeunes pay-
sans. »
SNECMA : quatre usines occupées
Les deux usines de la Snec-
m»-Billancourt (salle du quai
du Point-du-Jour et salle de
la rue de Silly) sont occupées
par les métallos en grève.
m»-Billancourt (salle du quai
du Point-du-Jour et salle de
la rue de Silly) sont occupées
par les métallos en grève.
A l'usine de la Snecma-Gpn-
nevllliers. occupation de l'usi-
ne pour une durée illimitée. A
la Snecma-Corbeil, dépôt, des
revendications a la direction
prévu lundi 4 8 h 30. A la
•uita d'uûe «semblé*, hier
nevllliers. occupation de l'usi-
ne pour une durée illimitée. A
la Snecma-Corbeil, dépôt, des
revendications a la direction
prévu lundi 4 8 h 30. A la
•uita d'uûe «semblé*, hier
après-midi, les travailleurs ont
décidé l'occupation de l'usine.
A la Snecma-Suresnes, les
métallos réunis hier après-
midi ont, décidé l'occupation de
l'usine pendant le week-end.
décidé l'occupation de l'usine.
A la Snecma-Suresnes, les
métallos réunis hier après-
midi ont, décidé l'occupation de
l'usine pendant le week-end.
A la Snpcma-Villaroche: dé-
brayage hier tappel CGT. SN
CIM. CFDT) et rassemble-
ment avec la participation de
nombreux cadres.
brayage hier tappel CGT. SN
CIM. CFDT) et rassemble-
ment avec la participation de
nombreux cadres.
Les syndicats C.G.T. et C.FD.T. des métaux parisiens
La conséquence de plusieurs
années de refus patronaux
années de refus patronaux
Les Unions syndicales de la
métallurgie de la région pari-
sienne C.G.T. et C.F.D.T. sou-
tiennent les travailleurs en
grève. « Cette détermination
des travailleurs est la consé-
quence du rejus patronal de-
puis des années de négocier
réellement les revendications
essentielles malgré les propo-
sitions maintes /ois renouve-
lées par nos organisation!;.
métallurgie de la région pari-
sienne C.G.T. et C.F.D.T. sou-
tiennent les travailleurs en
grève. « Cette détermination
des travailleurs est la consé-
quence du rejus patronal de-
puis des années de négocier
réellement les revendications
essentielles malgré les propo-
sitions maintes /ois renouve-
lées par nos organisation!;.
Les patrons portent l'entiè-
re responsabilité des événe-
ments actuels. Les travailleurs
exigent la satisfaction de leurs
revendications. Ils veulent des
changements profonds qui ne
peuvent intervenir que par
une démocratisation de la vie
sociale, économique et politi-
que permettant entre autres
l'intervention active des tra-
vailleurs dans les entreprises. »
re responsabilité des événe-
ments actuels. Les travailleurs
exigent la satisfaction de leurs
revendications. Ils veulent des
changements profonds qui ne
peuvent intervenir que par
une démocratisation de la vie
sociale, économique et politi-
que permettant entre autres
l'intervention active des tra-
vailleurs dans les entreprises. »
Les Unions syndicales C.G.T.
et C.P.D.T. i appellent l'en-
semble des travailleurs de Ici
métallurgie à multiplier et
amplifier leurs action* dans
chaque entreprise. Elles de-
mandent à leurs organisations
df rassembler rapidement le*
travailleurs sur If lieu du tra-
>'nil afin de préciser nvec eux
leur* revendication* et df dé-
cider la action» qui t'impo-
sent ».
et C.P.D.T. i appellent l'en-
semble des travailleurs de Ici
métallurgie à multiplier et
amplifier leurs action* dans
chaque entreprise. Elles de-
mandent à leurs organisations
df rassembler rapidement le*
travailleurs sur If lieu du tra-
>'nil afin de préciser nvec eux
leur* revendication* et df dé-
cider la action» qui t'impo-
sent ».
La C.F.D.T. : * Elargir le mouvement »
la démocra-
Le Bureau confédéral de la
C.F.D.T.. réuni hier, salue
« les dizaines de milliers de
travailleurs en grève et occu-
pant les usines » et félicite le
personnel de l'O.R.T.F. « en
lutte pour la démocratisation
du service public de l'informa-
tion ». La C.F.D.T. oui rap-
pelle que son communiqué du
C.F.D.T.. réuni hier, salue
« les dizaines de milliers de
travailleurs en grève et occu-
pant les usines » et félicite le
personnel de l'O.R.T.F. « en
lutte pour la démocratisation
du service public de l'informa-
tion ». La C.F.D.T. oui rap-
pelle que son communiqué du
16 mai a placé
tisation des entreprises au
premier rang des objectifs en-
gagés », appelle ses organisa-
tions et les travailleurs à
prendre toutes dispositions
« pour élargir le mouvement
en cours par l'extension des
grèves ».
tisation des entreprises au
premier rang des objectifs en-
gagés », appelle ses organisa-
tions et les travailleurs à
prendre toutes dispositions
« pour élargir le mouvement
en cours par l'extension des
grèves ».
La F.E.N. : « Le gouvernement responsable
« Le gouvernement supporte
seul la responsabilité de la
crise aiguë dans laquelle est
plongée l'Université » déclare
la F.E.N. dans un communi-
qué. « La F.E.N., y est-il dit,
n'a cevxé de dénoncer l'atti-
tude du gouvernement qui a
laissé s'accumuler des reven-
dications non satisfaites et
seul la responsabilité de la
crise aiguë dans laquelle est
plongée l'Université » déclare
la F.E.N. dans un communi-
qué. « La F.E.N., y est-il dit,
n'a cevxé de dénoncer l'atti-
tude du gouvernement qui a
laissé s'accumuler des reven-
dications non satisfaites et
s'est toujours re/usé à de» né-
gociations valables avec les or-
ganisations syndicales repré-
sentatives. La, Fédération de
l'Education Nationale, qui res-
te en contact étroit avec les
confédérations ouvrières ap-
pelle nés adhérents à la plus
extrême vigilance. »
gociations valables avec les or-
ganisations syndicales repré-
sentatives. La, Fédération de
l'Education Nationale, qui res-
te en contact étroit avec les
confédérations ouvrières ap-
pelle nés adhérents à la plus
extrême vigilance. »
F.O. : La réaction des travailleurs était inévitable »
« La réaction des travail-
leur* était, inévitable » déclara
la Confédération F.O. qui rap-
pell« qu'elle n'a cessé < d'at-
tirer l'attention dît potrt'erré*-
mtnt et du patronat twr les
dangers réfultant te l'accu-
leur* était, inévitable » déclara
la Confédération F.O. qui rap-
pell« qu'elle n'a cessé < d'at-
tirer l'attention dît potrt'erré*-
mtnt et du patronat twr les
dangers réfultant te l'accu-
mulation (les revendication*
non satisfaites tt conduisant.
à un mécontentement général
justifié, 9 Lft commission exe-
cuttv» ds F.O. est convoquée
pour ee matin samedi.
non satisfaites tt conduisant.
à un mécontentement général
justifié, 9 Lft commission exe-
cuttv» ds F.O. est convoquée
pour ee matin samedi.
par un service d'ordre impor-
tant. Les journalistes — seule
exception — sont autorisés à
y pénétrer également.
tant. Les journalistes — seule
exception — sont autorisés à
y pénétrer également.
La Babel unie
des exploités
des exploités
Bientôt, dans le hall im-
mense de l'île Seguin, où
s'amoncellent en piles des
morceaux de carrosseries sous
les chaine.s transporteuses, une
foule énorme .s'entasse. Dans
le murmure confus qui monte
vers la voûte de cette cathé-
drale de métal, des mots
d'arabe, de portugais, d'espa-
gnol, que sais-je encore, ré-
sonnent sur un fond de fran-
çais. C'est la Babel unie des
exploités. Les jeunes sont, les
plus nombreux. Dans un coin,
.sur une machine bizarre, trois
hommes cassent la croûte. Ils
sont là depuis hier matin.
Cette nuit, ils n'ont pas dormi.
Dan.s l'usine occupée, ils veil-
laient.
mense de l'île Seguin, où
s'amoncellent en piles des
morceaux de carrosseries sous
les chaine.s transporteuses, une
foule énorme .s'entasse. Dans
le murmure confus qui monte
vers la voûte de cette cathé-
drale de métal, des mots
d'arabe, de portugais, d'espa-
gnol, que sais-je encore, ré-
sonnent sur un fond de fran-
çais. C'est la Babel unie des
exploités. Les jeunes sont, les
plus nombreux. Dans un coin,
.sur une machine bizarre, trois
hommes cassent la croûte. Ils
sont là depuis hier matin.
Cette nuit, ils n'ont pas dormi.
Dan.s l'usine occupée, ils veil-
laient.
Tout là-haut, au balcon
d'une sorte de poste de com-
mande qui domine le hall
Aimé Albeher. le secrétaire rie
la CGT Renault prend la pa-
role au nom des trois orga-
nisations syndicales. Le silen-
ce a succédé à la rumeur, im-
pressionnant. La voix qui
vient de cette dunette pour
capitaine est claire, jeune.
Les mots sont simples, sages,
résolus.
d'une sorte de poste de com-
mande qui domine le hall
Aimé Albeher. le secrétaire rie
la CGT Renault prend la pa-
role au nom des trois orga-
nisations syndicales. Le silen-
ce a succédé à la rumeur, im-
pressionnant. La voix qui
vient de cette dunette pour
capitaine est claire, jeune.
Les mots sont simples, sages,
résolus.
Les trois syndicats propo-
sent. In direction rie l'uwnr'
ayant repoussé les revendica-
tions ouvrières au cours d'une
entrevue qui a eu lieu vers
deux heures du matin :
sent. In direction rie l'uwnr'
ayant repoussé les revendica-
tions ouvrières au cours d'une
entrevue qui a eu lieu vers
deux heures du matin :
- - de ne pas reprendre le
travail ;
travail ;
— d'élire dans chaque « dé-
partement ». sous la respon-
sabilité des organisations syn-
dicales, des comités de grève ;
partement ». sous la respon-
sabilité des organisations syn-
dicales, des comités de grève ;
— de discuter dans cha-
que atelier en vue de connaî-
tre l'opinion de tous les tra-
vailleurs ; de roter sur la
poursuite de l'action dans
chaque « département » de
l'usine ;
que atelier en vue de connaî-
tre l'opinion de tous les tra-
vailleurs ; de roter sur la
poursuite de l'action dans
chaque « département » de
l'usine ;
— de tenir une nouvelle
réunion au début de l'après-
midi pour décider tous ensem-
ble de la conduite à tenir.
réunion au début de l'après-
midi pour décider tous ensem-
ble de la conduite à tenir.
Les applaudissements qui
éclatent disent que la cause
est entendue. Mais on passe
au vote. Une forêt noire de
bras se lève pour dire l'ac-
cord de tous. Il n'y a pas df
voix contraire. Une énorme
acclamation roule sur l'île
Seguin.
éclatent disent que la cause
est entendue. Mais on passe
au vote. Une forêt noire de
bras se lève pour dire l'ac-
cord de tous. Il n'y a pas df
voix contraire. Une énorme
acclamation roule sur l'île
Seguin.
Veillez sur vos outils...
— Notre action doit s'nrga-
nixer dans le calme, poursuit
maintenant l'orateur, arec If-
sérieux qui caractérise, la
classe ouvrière. Vous vous op-
poserez à toute tentative de
vandalisme, vous veillerez sur
vos outils, sur l'hygiène et
la propreté...
nixer dans le calme, poursuit
maintenant l'orateur, arec If-
sérieux qui caractérise, la
classe ouvrière. Vous vous op-
poserez à toute tentative de
vandalisme, vous veillerez sur
vos outils, sur l'hygiène et
la propreté...
De nouveaux applaudisse-
ments saluent ces conseils.
L'extraordinaire maturité po-
litique de la classe ouvrièrp
s'exprime ici avec une net-
teté, une clarté qui forcent
l'admiration. Et qui donnent
confiance.
ments saluent ces conseils.
L'extraordinaire maturité po-
litique de la classe ouvrièrp
s'exprime ici avec une net-
teté, une clarté qui forcent
l'admiration. Et qui donnent
confiance.
Des orateurs des différen-
tes centrales syndicales prpn-
i.rnt ensuitp la parole. Et.
puis la foule reflue vers 1rs
afeliers où les discussions
commencent. Au début, de
l'après-midi, c'est le nouveau
meeting et la décision que
l'on sait.
tes centrales syndicales prpn-
i.rnt ensuitp la parole. Et.
puis la foule reflue vers 1rs
afeliers où les discussions
commencent. Au début, de
l'après-midi, c'est le nouveau
meeting et la décision que
l'on sait.
REiN'AULT A BILLANCOURT : 25.000 comme eux au ras-
semblement de l'île Seguin.
semblement de l'île Seguin.
LE MANS : CRÉATION DE COMITÉS
POUR LE SOUTIEN DE LA LUTTE
POUR LE SOUTIEN DE LA LUTTE
Au Mans, la grève générale
des 7.500 ouvriers se poursuit
dans l'enthousiasme. Les tra-
vailleurs font le? 3 8 pour
garder l'usini'. Un meeting
s'est déroulé hier après-midi
qui groupait l'ensemble du
personnel. ' y compris les men-
suels qui ont tenu, en suivant,
une réunion particulière. Au
meeting, les représentants d<:
la CGT. puis de la CFDT ont
pris la parole.
des 7.500 ouvriers se poursuit
dans l'enthousiasme. Les tra-
vailleurs font le? 3 8 pour
garder l'usini'. Un meeting
s'est déroulé hier après-midi
qui groupait l'ensemble du
personnel. ' y compris les men-
suels qui ont tenu, en suivant,
une réunion particulière. Au
meeting, les représentants d<:
la CGT. puis de la CFDT ont
pris la parole.
A l'exemple du département
82 (alliage des pignons i ou
P'US, de trois cents travailleurs
se sont réunis, des « comité^
de défense pour le soutien de
la lutte • se créent dans tous
les secteurs de l'ufir.e.
82 (alliage des pignons i ou
P'US, de trois cents travailleurs
se sont réunis, des « comité^
de défense pour le soutien de
la lutte • se créent dans tous
les secteurs de l'ufir.e.
L'organisation des piquets
de grève pour tout le week-
end ?'est faite sans problè-
mes. Les représentants syndi-
caux, qui avaient demandé à
rencontrer le directeur, ont été
contraints de lui écrire a son
domicile, c:> dernier ayant dis-
paru de l'usine depuis de déb'Jt
de la grève.
de grève pour tout le week-
end ?'est faite sans problè-
mes. Les représentants syndi-
caux, qui avaient demandé à
rencontrer le directeur, ont été
contraints de lui écrire a son
domicile, c:> dernier ayant dis-
paru de l'usine depuis de déb'Jt
de la grève.
A noter que, dans l'après-
midi d'hier, une adhésion coi-
lective de 100 travailleurs est
parvenu à ]a CGT. Elle éma-
nait -'le la succursale Renault
du Mans (vente et après
vente i où la grève pst égale-
ment totale.
midi d'hier, une adhésion coi-
lective de 100 travailleurs est
parvenu à ]a CGT. Elle éma-
nait -'le la succursale Renault
du Mans (vente et après
vente i où la grève pst égale-
ment totale.
FLINS : un meeting
de foute l'usine
de foute l'usine
Nuit calme aux usines de
Flins où 500 travailleurs assu-
raient lé piquet de grève. Tout
est prêt pour qu'il en soit ain-
si pendant tout le week-end.
Un meeting rassemblant ;a
quasi-totalité du personnel s'es
tenu tôt hier matin (plus de
7.000 personnes). Il a été dé-
cidé que la grève se poursui-
vrait tant que les revendica-
tions ne seraient pas satisfai-
tes.
Flins où 500 travailleurs assu-
raient lé piquet de grève. Tout
est prêt pour qu'il en soit ain-
si pendant tout le week-end.
Un meeting rassemblant ;a
quasi-totalité du personnel s'es
tenu tôt hier matin (plus de
7.000 personnes). Il a été dé-
cidé que la grève se poursui-
vrait tant que les revendica-
tions ne seraient pas satisfai-
tes.
Dans la nuit, des drapeaux
rouges supplémentaires ont
fleuri sur les grilles de l'usine,
ainsi que de nombreuses pan-
rouges supplémentaires ont
fleuri sur les grilles de l'usine,
ainsi que de nombreuses pan-
cartes portant des slogans invi-
tant à la grève : « tous unis
pour la virtoirp », •• Nos 40
heures *, « Unité syndical» »,
tant à la grève : « tous unis
pour la virtoirp », •• Nos 40
heures *, « Unité syndical» »,
etc.
Tandis que ceux qui en
avaient la charge occupaient
l'usine, plusieurs milliers d'ou-
vriers, par petits groupes, res-
taient toute la journée massés
à l'extérieur, commentant la
situation, suivant son évolu-
tion en écoutant les bulletins
d'information dp la radi;i. Le
moral était, bien sûr, au beau
fixe.
avaient la charge occupaient
l'usine, plusieurs milliers d'ou-
vriers, par petits groupes, res-
taient toute la journée massés
à l'extérieur, commentant la
situation, suivant son évolu-
tion en écoutant les bulletins
d'information dp la radi;i. Le
moral était, bien sûr, au beau
fixe.
SANDOUYILLE comme CLEON
A Cléon, les oOO travailleurs
de l'entreprise poursuivent
leur mouvement et s'apprê-
taient hier soir à passer leur
troisième nuit à l'intérieur de
l'usine, attendant toujours de
pouvoir discuter avec le direc-
teur de l'usine, toujours main-
tenu à l'intérieur.
de l'entreprise poursuivent
leur mouvement et s'apprê-
taient hier soir à passer leur
troisième nuit à l'intérieur de
l'usine, attendant toujours de
pouvoir discuter avec le direc-
teur de l'usine, toujours main-
tenu à l'intérieur.
Mais à Sandouville (Seine-
Maritime), les métallos do chez
Renault cessaient le travail
jeudi soir et après une entre-
vue de leurs représentants
avec la direction, décidaient la
grève et occupaient l'usine.
Hier matin, les 1.700 ouvrier?
assurant le premier quart rie
la journée sont venus... pour
relever leurs camarades occu-
pant les locaux depuis la
veille. Une délégation a été
reçue par le sous-préfet du
Havre.
Maritime), les métallos do chez
Renault cessaient le travail
jeudi soir et après une entre-
vue de leurs représentants
avec la direction, décidaient la
grève et occupaient l'usine.
Hier matin, les 1.700 ouvrier?
assurant le premier quart rie
la journée sont venus... pour
relever leurs camarades occu-
pant les locaux depuis la
veille. Une délégation a été
reçue par le sous-préfet du
Havre.
Enfin, depuis h»>r matin
9 heures, les 800 salariés de la
9 heures, les 800 salariés de la
succursale orléanaise de la
Régie Renault étaient aussi
en grève et occupaient les lo-
caux.
Régie Renault étaient aussi
en grève et occupaient les lo-
caux.
Il Humanité!
6' bd Poissonnière, Paris-9*
— Tél. : PHO. 73-38 «t 91-59 —
*
*
DIRECTEUR:Etienne FAJON
FONDATEUR i JtOU. JAURES
"cSES?,1 Marcel CACHIN
REDACTEUR EN CHEF U92S-1937) :
VAILLANT-COUTURIER
Le syndicat des Métaux C.G.T.
demande l'ouverture de discussions
sur les revendications
L'Union des syndicats C.G.T. dPs métaux de la région
parisienne a décidé de s'adresser au groupe patronal pour
la discussion en priorité d'une véritable convention collec-
tive répondant aux préoccupations essentielles des métal-
lurgistes et comportant notamment :
parisienne a décidé de s'adresser au groupe patronal pour
la discussion en priorité d'une véritable convention collec-
tive répondant aux préoccupations essentielles des métal-
lurgistes et comportant notamment :
— L'augmentation des salaires.
— La sécurité de l'emploi.
— La réduction du terni* de travail MMM diminution
têt rçMourcec.
têt rçMourcec.
— L'abaiMtnteat de l'àfe 6> la retraita.
• • L'extension de« droite «yndieatix dan* !«• entreprise».
Abonnements .... 1 an : 110 F -
6 mais : 60 F - 3 mai* : 31 F -
Abonnement de soutien : 200 F
Etranger : 1 «m : 185 F
« HUMANITE »
•t « HUMANITE.DIMANCHE »
I un i 152 F - S moi» t SI F -
3 moi» t 41 F . Etr. : 1 an : 241 F
Peur 1» abonnement» seulement :
C.C.P. Paris 5.297-03
Pour tous les autres versements i
C.C.P. Paru 24-18
Vente au numéro
Belgique : 8.00 FB - Suit» : 0,80
Tunisie : 0,53 m. - Algérie : 0,47 d.
Italie : 100 1. Autres par* I 0.5» F
Belgique : 8.00 FB - Suit» : 0,80
Tunisie : 0,53 m. - Algérie : 0,47 d.
Italie : 100 1. Autres par* I 0.5» F
Peur toute «emMs* «* chinée.
ment é"«a>»s» bleu sreciier
l'uiefanne «t II neunlfe einue
einil eue !• curf* » khiir» 1 t
peur (et fuit.——
ment é"«a>»s» bleu sreciier
l'uiefanne «t II neunlfe einue
einil eue !• curf* » khiir» 1 t
peur (et fuit.——
HIER
* 18-5-1968 5
MOUVEMENT S'EST ETENDU
Les travailleurs ont compris
que le moment était venu
de régler certains comptes
que le moment était venu
de régler certains comptes
déclare Georges SEGUY, au cours d'une
conférence de presse de la C.G.T.
conférence de presse de la C.G.T.
LA CGT a donné hier, en fin d'après-midi une confé-
rence de presse. Bien avant qu'elle ne commence on
en mesura toute l'importanc» par le nombre des jour-
nalistes de la presse française et étrangère qui se pres-
saient devant le siège de la Confédération.
rence de presse. Bien avant qu'elle ne commence on
en mesura toute l'importanc» par le nombre des jour-
nalistes de la presse française et étrangère qui se pres-
saient devant le siège de la Confédération.
Le Comité confédéral national, réuni en session extra-
ordinaire depuis le début de l'après-midi, n'est pas encore
terminé lorsque Georges Séguy, entouré des secrétaires
confédéraux, se présente devant la soixantaine de journa-
listes présents. Auparavant, il avait accordé une interview
au reporter de l'ORTF.
ordinaire depuis le début de l'après-midi, n'est pas encore
terminé lorsque Georges Séguy, entouré des secrétaires
confédéraux, se présente devant la soixantaine de journa-
listes présents. Auparavant, il avait accordé une interview
au reporter de l'ORTF.
Le secrétaire général de la CGT indique tout d'abord
que le matin, lorsqu'il s'adressait aux jeunes travailleurs
réunis à Pantin, on comptait 100.000 travailleurs en grève
qui occupaient les usines. Au début du C.C.N. ils étaient
200.000 et à l'heure de la conférence de presse 300.000. Il
rappelle la position de la CGT en regard du mouvement
étudiant et la réaction de la classe ouvrière après la
répression policière. Les travailleurs, dit-Il, ont compris
que le pouvoir sortait affaibli de l'épreuve, qu'il était de-
venu vulnérable, que le moment était venu de régler cer-
tains comptes.
que le matin, lorsqu'il s'adressait aux jeunes travailleurs
réunis à Pantin, on comptait 100.000 travailleurs en grève
qui occupaient les usines. Au début du C.C.N. ils étaient
200.000 et à l'heure de la conférence de presse 300.000. Il
rappelle la position de la CGT en regard du mouvement
étudiant et la réaction de la classe ouvrière après la
répression policière. Les travailleurs, dit-Il, ont compris
que le pouvoir sortait affaibli de l'épreuve, qu'il était de-
venu vulnérable, que le moment était venu de régler cer-
tains comptes.
«c Nous n« comptons pas, a-t-il poursuivi, sur l« mou-
vement des étudiants pour faire aboutir nos revendications,
bien que nous ne sous-estimions pas ce mouvement qui a
donné le signal du déclenchement de la lutte ouvrière. »
vement des étudiants pour faire aboutir nos revendications,
bien que nous ne sous-estimions pas ce mouvement qui a
donné le signal du déclenchement de la lutte ouvrière. »
Certains spéculent sur la séquestration de directions
d'usines qui, bien souvent, ne sont pas les véritables pa-
trons. La CGT n'approuve pas ces initiatives, pag plus
qu'elle ne laissera dévoyer le mouvement de ses objectifs.
d'usines qui, bien souvent, ne sont pas les véritables pa-
trons. La CGT n'approuve pas ces initiatives, pag plus
qu'elle ne laissera dévoyer le mouvement de ses objectifs.
G. Séguy aborde alors les décisions du C.C.N. On pou-
vait attendre de nous un ordre de grève générale. Ceux-
là seront déçus. « Nous préférons de beaucoup, dit-il, la
prise de responsabilité des travailleurs eux-mème« qui
décident des propositions qui leur sont faites par les
syndicats. »
vait attendre de nous un ordre de grève générale. Ceux-
là seront déçus. « Nous préférons de beaucoup, dit-il, la
prise de responsabilité des travailleurs eux-mème« qui
décident des propositions qui leur sont faites par les
syndicats. »
« Nous attachons beaucoup de prix, ajoute-t-il, à ce que
le mouvement engagé soit bien entre les mains des tra-
vailleurs et de leurs organisations. »
le mouvement engagé soit bien entre les mains des tra-
vailleurs et de leurs organisations. »
A propos des rapports avec les autres centrales syn-
dicales, G. Séguy a précisé qu'à chaque étape de* déci-
sions elles avaient été mises au courant, même si dans
certaines circonstances il avait fallu agir rapidement.
« Le front syndical commun que nous préconisons, dit-il,
est plus que jamais une nécessité impérieuse. »
dicales, G. Séguy a précisé qu'à chaque étape de* déci-
sions elles avaient été mises au courant, même si dans
certaines circonstances il avait fallu agir rapidement.
« Le front syndical commun que nous préconisons, dit-il,
est plus que jamais une nécessité impérieuse. »
Daniel MATERNE.
BERLIET, RHODIACETA, RHONE-POULENC..
Développement impressionnant
du mouvement dons le Rhône
du mouvement dons le Rhône
(De notre correspondant particulier Je VAREILLE)
LYON. — Dans l'agglomé-
ration lyonnaise et le dépar-
tement du Rhône, le mouve-
ment revendicatif des travail-
leurs, impulsé par lea organi-
sations CGT, a connu dan»
la journée de vendredi un
développement impression-
nant.
ration lyonnaise et le dépar-
tement du Rhône, le mouve-
ment revendicatif des travail-
leurs, impulsé par lea organi-
sations CGT, a connu dan»
la journée de vendredi un
développement impression-
nant.
A 19 heure», jeudi soir, les
cheminots du dépôt de Ba-
dan-Grigny se sont mis en
grève, à l'appel de la CGT,
pour empêcher le licencie-
ment d'un de leurs jeunes
camarades. En même temps
ite réitéraient leurs revendi-
cations et décidaient bientôt
d'occuper les installations
ferroviaires. Vendredi matin,
les cheminots du service ma-
chines, aux ateliers d'OuI-
ling. débrayaient pour les
cheminots du dépôt de Ba-
dan-Grigny se sont mis en
grève, à l'appel de la CGT,
pour empêcher le licencie-
ment d'un de leurs jeunes
camarades. En même temps
ite réitéraient leurs revendi-
cations et décidaient bientôt
d'occuper les installations
ferroviaires. Vendredi matin,
les cheminots du service ma-
chines, aux ateliers d'OuI-
ling. débrayaient pour les
Appels de
PLUSIEURS FEDERATIONS
PLUSIEURS FEDERATIONS
Plusieurs fédérations
CGT, approuvant pleine-
ment les décisions du bu-
•eau confédéral, demandent
à leurs organisations de
représenter dans les usines
les directives de la CGT.
ment les décisions du bu-
•eau confédéral, demandent
à leurs organisations de
représenter dans les usines
les directives de la CGT.
Des appels dans ce sens
ont été lancés par len fé-
dérations du papier-carton.
4u textile, des transports,
du sous-sol.
ont été lancés par len fé-
dérations du papier-carton.
4u textile, des transports,
du sous-sol.
SEINE-MARITIME : Comme
une tramée de poudre
une tramée de poudre
La Seine - Maritime parait
être une des régions de France
où le mouvement de grève
avec occupation des usines
«'est propagé avec le plus de
rapidité dans la journée d'hier.
être une des régions de France
où le mouvement de grève
avec occupation des usines
«'est propagé avec le plus de
rapidité dans la journée d'hier.
Aux usines Renault de Cléon
«t de SandouviUe, déjà en
grève depuis jeudi, le mouve-
ment s'est poursuivi hier. Au-
tour de ces deux usines, la
grève s'est développée comme
une traînée de poudre : depuis
le matin 9 heures, le travail
cessait aux chantiers et ate-
liers navals du Trait et les
«t de SandouviUe, déjà en
grève depuis jeudi, le mouve-
ment s'est poursuivi hier. Au-
tour de ces deux usines, la
grève s'est développée comme
une traînée de poudre : depuis
le matin 9 heures, le travail
cessait aux chantiers et ate-
liers navals du Trait et les
travailleurs (CGT, CFDT,
FÔ) restaient sur les lieux de
travail.
FÔ) restaient sur les lieux de
travail.
La même décision était pri-
se presque simultanément aux
usines CIPEL à Elbeuf et
Caudebec, chez Kléber-Colom-
bes à. Caudebec ; chez Rhône-
Poulenc à Saint-Aubin-les-El-
beuf ; aux usines Dreffer-
Dujardin au Havre, ANCA
(sous-traitant de Simca) à
Elbeuf ; Sidélor à Deville-les-
Rouen ; Euroclin à Elbeuf ;
aux ateliers et chantiers du
se presque simultanément aux
usines CIPEL à Elbeuf et
Caudebec, chez Kléber-Colom-
bes à. Caudebec ; chez Rhône-
Poulenc à Saint-Aubin-les-El-
beuf ; aux usines Dreffer-
Dujardin au Havre, ANCA
(sous-traitant de Simca) à
Elbeuf ; Sidélor à Deville-les-
Rouen ; Euroclin à Elbeuf ;
aux ateliers et chantiers du
Havre à Harfleur ; aux chan-
tiers de Normandie au Havre;
chez Ferml au Havre ; aux
usines Goullard; au Contrôle-
Application l'occupation est en
discussion, ainsi qu'à la CO-
GER, service technique de la
Transat.
tiers de Normandie au Havre;
chez Ferml au Havre ; aux
usines Goullard; au Contrôle-
Application l'occupation est en
discussion, ainsi qu'à la CO-
GER, service technique de la
Transat.
Chez Roclaine, àSt-Etienne-
du-Rouvray, une augmenta-
tion de 6 % a été obtenue,
ainsi que la garantie de l'em-
ploi jusqu'au 1er janvier 1969,
après un débrayage de deux
heures trente.
du-Rouvray, une augmenta-
tion de 6 % a été obtenue,
ainsi que la garantie de l'em-
ploi jusqu'au 1er janvier 1969,
après un débrayage de deux
heures trente.
mêmes motifs durant quatre
heures et manifestaient de-
vant les bureaux de la direc-
tion. Ceux du service voitu-
res cessaient le travail à leur
tour dans l'après-midi.
heures et manifestaient de-
vant les bureaux de la direc-
tion. Ceux du service voitu-
res cessaient le travail à leur
tour dans l'après-midi.
Vendredi matin également,
les ouvriers des deux grande*
usinée de l'agglomération.
Berliet à Vénissieux (13.000
travailleurs) et Rhodiacéta à
Lyon - Vaise (6.000 travail-
leurs) débrayaient à l'appel
de la CGT. Ceux de Berliet
se réunissaient d'abord par
atelier, puis comme ceux de
Rhodiacéta tenaient vin mee-
ting au début de l'après-midi.
Dans les deux cas, l'occupa-
tion des ateliers était décidée
par le personnel et immédia-
tement appliquée.
les ouvriers des deux grande*
usinée de l'agglomération.
Berliet à Vénissieux (13.000
travailleurs) et Rhodiacéta à
Lyon - Vaise (6.000 travail-
leurs) débrayaient à l'appel
de la CGT. Ceux de Berliet
se réunissaient d'abord par
atelier, puis comme ceux de
Rhodiacéta tenaient vin mee-
ting au début de l'après-midi.
Dans les deux cas, l'occupa-
tion des ateliers était décidée
par le personnel et immédia-
tement appliquée.
Occupation décidée égale-
ment par les 1.800 travail-
leurs des tracteurs Richard-
Vpntinental à Villeurbanne.
Là, des étudiants lyonnais se
sont présentés aux portes de
l'entreprise. Ils ont été reçus
à l'extérieur par les travail-
leurs et, après discussion
avec les responsables CGT, re
se sont retirée.
ment par les 1.800 travail-
leurs des tracteurs Richard-
Vpntinental à Villeurbanne.
Là, des étudiants lyonnais se
sont présentés aux portes de
l'entreprise. Ils ont été reçus
à l'extérieur par les travail-
leurs et, après discussion
avec les responsables CGT, re
se sont retirée.
Pendant ce temps, les 700
travailleurs de la Société
métallurgique d'Irigny (Ar-
senal), mensuels compris,
après débrayage, décidaient,
eux aussi, d'occuper les lieux
jusqu'à satisfaction de leurs
revendications.
travailleurs de la Société
métallurgique d'Irigny (Ar-
senal), mensuels compris,
après débrayage, décidaient,
eux aussi, d'occuper les lieux
jusqu'à satisfaction de leurs
revendications.
Chez Délie à Villeurbanne,
les 1.200 travailleurs ont fait
grève toute la journée tenant
des réunions dans les ateliers.
Les 800 de SIGMA à Vénis-
sieux ont débrayé et exigent
une réponse pour lundi. Dé-
brayage, rassemblement et dis-
cussions des 1.000 travailleurs
de la Compagnie Electro-mé-
canique. Débrayage de 200 ou-
vriers de la Compagnie géné-
rale d'entreprise d'électricité à
Villeurbanne. Dans la même
localité, les 500 travailleurs de
Gendron ont cessé le travail
les 1.200 travailleurs ont fait
grève toute la journée tenant
des réunions dans les ateliers.
Les 800 de SIGMA à Vénis-
sieux ont débrayé et exigent
une réponse pour lundi. Dé-
brayage, rassemblement et dis-
cussions des 1.000 travailleurs
de la Compagnie Electro-mé-
canique. Débrayage de 200 ou-
vriers de la Compagnie géné-
rale d'entreprise d'électricité à
Villeurbanne. Dans la même
localité, les 500 travailleurs de
Gendron ont cessé le travail
En raison de l'ampleur
prise par le mouvement
dt grève et de l'énorme
q u a n tité d'informations
que nous avons à traiter,
nous demandons à nos
correspondants de nous
informer, le plus tôt pos-
sible, dès le début de
l'après-midi.
prise par le mouvement
dt grève et de l'énorme
q u a n tité d'informations
que nous avons à traiter,
nous demandons à nos
correspondants de nous
informer, le plus tôt pos-
sible, dès le début de
l'après-midi.
S.N.C.F. : premières grèves
A la S.N.C.F. où les procé-
dure* Toutée ont laissé tou-
tes lès revendications en sus-
pens, un grand mouvement
de protestation se dessine.
« Rassemblez - voua dans les
services, recommandait jeudi
un communiqué de la Fédé-
ration C.G.T., pour que les
exigences formulées le 13 mai
deviennent réalité. »
dure* Toutée ont laissé tou-
tes lès revendications en sus-
pens, un grand mouvement
de protestation se dessine.
« Rassemblez - voua dans les
services, recommandait jeudi
un communiqué de la Fédé-
ration C.G.T., pour que les
exigences formulées le 13 mai
deviennent réalité. »
Dè« jeudi après-midi la gare
de triage de Baban (Rhône)
«'est mise en grève. Le mou-
vement, suivi à 98 0/0, a été
reconduit hier matin ; une
trentaine de trains eont blo-
qués par cette grève.
de triage de Baban (Rhône)
«'est mise en grève. Le mou-
vement, suivi à 98 0/0, a été
reconduit hier matin ; une
trentaine de trains eont blo-
qués par cette grève.
Au dépôt d'Achères (Yve-
lines), les cheminots, (CGT,
CFDT et autonomes) se sont
mis en grève hier à midi et
occupent les lieux.
lines), les cheminots, (CGT,
CFDT et autonomes) se sont
mis en grève hier à midi et
occupent les lieux.
Puis, dans l'après-midi, les
nouvelles se succédaient, an-
nonçant le ralliement à la
grève de nombreux centres
importants. Le mouvement
commençait généralement dès
la décision de grève.
nouvelles se succédaient, an-
nonçant le ralliement à la
grève de nombreux centres
importants. Le mouvement
commençait généralement dès
la décision de grève.
Gare Montparnasse, grève
sur la banlieue et dans les
services exploitation ; les
agents de conduite et les sé-
dentaires du dépôt de Mont-
rouge.
sur la banlieue et dans les
services exploitation ; les
agents de conduite et les sé-
dentaires du dépôt de Mont-
rouge.
Gare Saint-Lazare, grève
sur la banlieue.
sur la banlieue.
Gare de Lyon, grève sur la
banlieue.
banlieue.
Région du Nord, plusieurs
dépôts sont en grève, dont ce-
lui de Longueau.
dépôts sont en grève, dont ce-
lui de Longueau.
Invalides, grève.
GARK DE L'EST l La di-
rection en a décidé la ferme-
ture.
rection en a décidé la ferme-
ture.
PARIS - AUSTERLITZ :
Grève sur la banlieue et les
grandes lignes.
Grève sur la banlieue et les
grandes lignes.
DIJON, MANTES, VER-
SAILLES, etc. : Grèves.
SAILLES, etc. : Grèves.
GARE SAINT-LAZARE:
La grève a commencé à
16 heures. Mais, pour per-
mettre aux banlieusards
de rentrer chez eux, le
comité de grève a décidé
d'assurer une partie du
trafic de 18 à 20 heures.
La grève a commencé à
16 heures. Mais, pour per-
mettre aux banlieusards
de rentrer chez eux, le
comité de grève a décidé
d'assurer une partie du
trafic de 18 à 20 heures.
SUD-AVIATION :
renforts attendus
renforts attendus
Manœuvriers et diviseurs
(Suite de la page 1)
U classe ouvrière n'a pas
a faire preuve de paternalism»
« l'égard des étudiants dont
le mouvement, malgré les su-
renchères et les provocations
de qualques-uns, a montré sa
puissance, sa combativité, son
originalité. Il appartient à l'en-
semble des étudiants de régler
eux-mêmes leurs propres af-
faires.
a faire preuve de paternalism»
« l'égard des étudiants dont
le mouvement, malgré les su-
renchères et les provocations
de qualques-uns, a montré sa
puissance, sa combativité, son
originalité. Il appartient à l'en-
semble des étudiants de régler
eux-mêmes leurs propres af-
faires.
En revanche, si certains élé-
ments ultras parmi eux espè-
rent mettre la classe ouvrière
en tutelle, lui dicter ses mots
d'ordre et la placer « dans
le remorque », ils se trom-
pe rrt.
ments ultras parmi eux espè-
rent mettre la classe ouvrière
en tutelle, lui dicter ses mots
d'ordre et la placer « dans
le remorque », ils se trom-
pe rrt.
Cela doit être clair, même
peur ceux qui débordent des
meilleures intentions du
monde « I» elêste ouvrière est
majeure et elle n'a pas besoin
de tuteur. Il y a quelques
jours, un chroniqueur de radio
s'émerveillait du bon ouvrier,
si « pur >, qu'il avait entendu
dans un amphi de la Sorbonnc.
On se serait cru au XVIII* siè-
ete «u temps où la bourgeoisie
progressiste s'extasiait sur* les
faons
peur ceux qui débordent des
meilleures intentions du
monde « I» elêste ouvrière est
majeure et elle n'a pas besoin
de tuteur. Il y a quelques
jours, un chroniqueur de radio
s'émerveillait du bon ouvrier,
si « pur >, qu'il avait entendu
dans un amphi de la Sorbonnc.
On se serait cru au XVIII* siè-
ete «u temps où la bourgeoisie
progressiste s'extasiait sur* les
faons
NOUS sommes en 1968.
La classe ouvrière fran-
çaise est puissante, or-
ganisée et elle sait ou elle va.
Elle est la force décisive, la seu-
le classe révolutionnaire jus-
qu'au bout car elle n'a rien à
perdre que ses chaînes. Certains
qui la découvrent aujourd'hui
avec ravissement l'accusaient
hier de dormir. En oubliant
que dès 1958, c'est dans ses
rangs que s'éleva la première
protestation résolue contre le
gaullisme.
La classe ouvrière fran-
çaise est puissante, or-
ganisée et elle sait ou elle va.
Elle est la force décisive, la seu-
le classe révolutionnaire jus-
qu'au bout car elle n'a rien à
perdre que ses chaînes. Certains
qui la découvrent aujourd'hui
avec ravissement l'accusaient
hier de dormir. En oubliant
que dès 1958, c'est dans ses
rangs que s'éleva la première
protestation résolue contre le
gaullisme.
M est clair que le déclenche-
ment du mouvement étudiant
ê été favorisé par le dévelop-
pement de l'union et par la
montée des luttes ouvrières et
démocratiques contre le pou-
voir gaulliste au cours de ces
dernières années.
ment du mouvement étudiant
ê été favorisé par le dévelop-
pement de l'union et par la
montée des luttes ouvrières et
démocratiques contre le pou-
voir gaulliste au cours de ces
dernières années.
En retour l« mouvement
étudiant » créé un climat pro-
pice a la relance des grandes
luttes ouvrières.
étudiant » créé un climat pro-
pice a la relance des grandes
luttes ouvrières.
Unir étroitement l'action des
uns *t celle d«s autres tel est
le gage de la victoire com-
mune.
uns *t celle d«s autres tel est
le gage de la victoire com-
mune.
R. A.
A l'usine Sud-Aviation de
Nantes-Bouguènais les ou-
vriers ont connu hier leur
quatrième jour de grève. Les
locaux sont toujours occupés
et le directeur « consigné »
dans «on bureau.
Nantes-Bouguènais les ou-
vriers ont connu hier leur
quatrième jour de grève. Les
locaux sont toujours occupés
et le directeur « consigné »
dans «on bureau.
Ce qu'il y a de nouveau,
c'est que du renfort est at-
tendu d'autres usines de Sud-
Aviation. A Courbevoie, grève
et occupation de l'usine depuis
hier matin 10 heures. A Ma-
rignane, le» 6.000 travailleurs
ont ténu un meeting hier
après-midi.
c'est que du renfort est at-
tendu d'autres usines de Sud-
Aviation. A Courbevoie, grève
et occupation de l'usine depuis
hier matin 10 heures. A Ma-
rignane, le» 6.000 travailleurs
ont ténu un meeting hier
après-midi.
Lundi matin, un référendum
sera organisé pour détermi-
ner l'action à poursuivre la
semaine prochaine. Une « pla-
te-forme » revendicative com-
mune aux organisations syn-
dicales a été élaborée. Une
délégation intersyndicale com-
mune s'est rendue hier soir
à Toulouse pour déterminer,
avec les représentant* de
cette usine les formes d'ac-
tion pour les 14.000 travail-
leurs des deux établissements.
sera organisé pour détermi-
ner l'action à poursuivre la
semaine prochaine. Une « pla-
te-forme » revendicative com-
mune aux organisations syn-
dicales a été élaborée. Une
délégation intersyndicale com-
mune s'est rendue hier soir
à Toulouse pour déterminer,
avec les représentant* de
cette usine les formes d'ac-
tion pour les 14.000 travail-
leurs des deux établissements.
A Saint-Naaaire, l'usine Sud-
Aviation a également décidé
de faire grève. Au cours de
deux débrayages, hier matin,
les ouvriers ont défilé à tra-
vers les différents ateliers de
1' u s i n e. Les travailleur*
pourraient décider l'occupa-
tion de l'usine si leurs reven-
dications, notamment sur la
compensation des ressources,
ne sont pas satisfaites.
Aviation a également décidé
de faire grève. Au cours de
deux débrayages, hier matin,
les ouvriers ont défilé à tra-
vers les différents ateliers de
1' u s i n e. Les travailleur*
pourraient décider l'occupa-
tion de l'usine si leurs reven-
dications, notamment sur la
compensation des ressources,
ne sont pas satisfaites.
Nord-Aviation
aux Mureaux
aux Mureaux
Depuis 8 h 30, hier matin, à
l'appel des organisations CGT,
FO et CFDT, les 1.800 mem-
bres du personnel de l'usine
Nord-Aviation, aux Mureaux,
sont en grève illimitée et
occupent les locaux. Ils récla-
ment la satisfaction de leurs
revendications : salaires,
temps de travail, libertés
syndicales, et aussi un pro-
gramme aéronautique permet-
tant le plein emploi et le
paiement de» Journées de
grève.
l'appel des organisations CGT,
FO et CFDT, les 1.800 mem-
bres du personnel de l'usine
Nord-Aviation, aux Mureaux,
sont en grève illimitée et
occupent les locaux. Ils récla-
ment la satisfaction de leurs
revendications : salaires,
temps de travail, libertés
syndicales, et aussi un pro-
gramme aéronautique permet-
tant le plein emploi et le
paiement de» Journées de
grève.
Une autre entrepris*, 1«
Profil (800 ouvriers), qui fa-
brique des accessoires automo-
biles, est également eh grève
depuU hier matin.
Profil (800 ouvriers), qui fa-
brique des accessoires automo-
biles, est également eh grève
depuU hier matin.
A l'Institut
de la Statistique :
solidarité
Réuni le 17 mai, le person-
nel de la direction générale
de l'Institut de la statistique
a adopté deux premières déci-
sions. Il condamne la répres-
sion policière qui s'est abattue
sur les étudiants, exige une
amnistie totale et la démission
des responsables. D'autre part,
exprimant sa solidarité avec
les travailleurs en grève dans
de nombreuses usines, il décide
de verser à, ces travailleurs
une journée de salaire.
nel de la direction générale
de l'Institut de la statistique
a adopté deux premières déci-
sions. Il condamne la répres-
sion policière qui s'est abattue
sur les étudiants, exige une
amnistie totale et la démission
des responsables. D'autre part,
exprimant sa solidarité avec
les travailleurs en grève dans
de nombreuses usines, il décide
de verser à, ces travailleurs
une journée de salaire.
M. JULIEN FRANÇOIS,
président de l'hôtellerie
française, a dû faire appel
à. des « extras », hier pour
servir le déjeuner à ses
180 invités ; les 450 élèves
de l'Ecole hôtelière de
Paris, en grève depuis la
veille, ont refusé de tervir
les hôtes de l'Ecole...
président de l'hôtellerie
française, a dû faire appel
à. des « extras », hier pour
servir le déjeuner à ses
180 invités ; les 450 élèves
de l'Ecole hôtelière de
Paris, en grève depuis la
veille, ont refusé de tervir
les hôtes de l'Ecole...
Grève illimitée à la Société
des Eaux de Contrexeville
des Eaux de Contrexeville
, Les travailleurs des Eaux de
Contrexeville, dans les Vos-
ges, sont en grève illimitée de-
puis mardi soir avec occupa-
tion de l'usine. Tout le per-
sonnel (un millier de person-
nes environ) suit le mouve-
ment, cadres compris.
Contrexeville, dans les Vos-
ges, sont en grève illimitée de-
puis mardi soir avec occupa-
tion de l'usine. Tout le per-
sonnel (un millier de person-
nes environ) suit le mouve-
ment, cadres compris.
A noter que dans cette en-
treprise, créée en 1956, et qui
appartient au groupe Périer.
il n'y avait jamais eu de grève
jusqu'à ce jour. Le personnel
a décidé de continuer la grè-
ve Jusqu'à satisfaction des re-
vendications posées. La C.G.T.
a enregistré plus de quatre-
vingts adhésions.
treprise, créée en 1956, et qui
appartient au groupe Périer.
il n'y avait jamais eu de grève
jusqu'à ce jour. Le personnel
a décidé de continuer la grè-
ve Jusqu'à satisfaction des re-
vendications posées. La C.G.T.
a enregistré plus de quatre-
vingts adhésions.
Toujours dans les Vosges,
un mouvement de grève a été
déclenché hier matin dans
une entreprise d'ameublement
à Hymont - Mattaincourt (400
ouvriers).
un mouvement de grève a été
déclenché hier matin dans
une entreprise d'ameublement
à Hymont - Mattaincourt (400
ouvriers).
Group* communiste
è l'Assemblé* national*
è l'Assemblé* national*
Réunion du groupe mardi
3l mai, à 14 h 30. 7- buréatv
3l mai, à 14 h 30. 7- buréatv
et ont décidé l'occupation
effective; également à l'usine
Berliet de Lyon - Monplaisir
depuis quinze heures.
effective; également à l'usine
Berliet de Lyon - Monplaisir
depuis quinze heures.
On signale encore deux heu-
res de débrayage à l'usine
J.-J. Carnaud.
res de débrayage à l'usine
J.-J. Carnaud.
Dans la Chimie, à Saint-
Fons, trois des principales usi-
nes sont occupées par les tra-
vailleurs en grève : Rhône-
Poulenc - Nord, Rhône - Pou-
lenc-Sud (3.000 ouvriers au
total) et Rhodiacéta Belle-
Etoile (2.500). Même décision
d'occupation prise par les gré-
vistes de l'usine Fives-Lille à
Givors et à la Société Nou-
velle des Taliers de Vénis-
sieux.
Fons, trois des principales usi-
nes sont occupées par les tra-
vailleurs en grève : Rhône-
Poulenc - Nord, Rhône - Pou-
lenc-Sud (3.000 ouvriers au
total) et Rhodiacéta Belle-
Etoile (2.500). Même décision
d'occupation prise par les gré-
vistes de l'usine Fives-Lille à
Givors et à la Société Nou-
velle des Taliers de Vénis-
sieux.
Chez les municipaux et hos-
pitaliers de Lyon, le syndicat
CGT appelait vendredi soir le
personnel à se réunir et à
examiner les formes d'action
les meilleures pour faire abou-
tir rapidement les revendica-
tions.
pitaliers de Lyon, le syndicat
CGT appelait vendredi soir le
personnel à se réunir et à
examiner les formes d'action
les meilleures pour faire abou-
tir rapidement les revendica-
tions.
A la Rhodiacéta-
Besançon
Besançon
A la Rhodiacéta-Besançon
les travailleurs ont débrayé à
16 h 30 et décidé d'occuper
l'usine. Chez Bourgeois où il
n'y a pas de syndicat, les tra-
vailleurs ont débrayé égale-
ment durant tout l'après-midi.
les travailleurs ont débrayé à
16 h 30 et décidé d'occuper
l'usine. Chez Bourgeois où il
n'y a pas de syndicat, les tra-
vailleurs ont débrayé égale-
ment durant tout l'après-midi.
La Conférence nationale
de la Jeunesse
reportée à une date ultérieure
Hier matin à 9 heures, au
gymnase Hasen-Fratz, à
Pantin. Huit cents jeunes
travailleurs, filles et garçons,
venus de toute la France, dé-
légués par leurs camarades
de travail à la IV' Conféren-
ce Nationale, organisée par
la C.G.T., discutaient avec
passion des derniers événe-
ments de l'actualité.
gymnase Hasen-Fratz, à
Pantin. Huit cents jeunes
travailleurs, filles et garçons,
venus de toute la France, dé-
légués par leurs camarades
de travail à la IV' Conféren-
ce Nationale, organisée par
la C.G.T., discutaient avec
passion des derniers événe-
ments de l'actualité.
Les grèves suivies, un peu
partout en France, de l'oc-
cupation des usines, étaient
commentées dans toutes les
délectations. Que se passait-
il au pays ? Comment se
comportaient les copains de
l'atelier, du chantier ou du
partout en France, de l'oc-
cupation des usines, étaient
commentées dans toutes les
délectations. Que se passait-
il au pays ? Comment se
comportaient les copains de
l'atelier, du chantier ou du
bureau ? C'est donc dans une
atmosphère de fièvre que
Georges Séc/uy, secrétaire gé-
néral de la C.G.T. fut ac-
cueilli lorsqu'il prit place à
la tribune et demanda aux
congressistes dp reporter
leurs travaux à une date ul-
térieure :
atmosphère de fièvre que
Georges Séc/uy, secrétaire gé-
néral de la C.G.T. fut ac-
cueilli lorsqu'il prit place à
la tribune et demanda aux
congressistes dp reporter
leurs travaux à une date ul-
térieure :
<t II est impensable, devait-
il dire, qu'au moment déci-
sif, la C.G.T. tienne comme
.si rien ne se passait une tel-
le rencontre et qu'elle prive
les travailleurs du concours
des milliers d'entre ses meil-
leurs qui se trouvent ici. La
(trêve avec occupation des
usines s'étend. Déjà plus dp
il dire, qu'au moment déci-
sif, la C.G.T. tienne comme
.si rien ne se passait une tel-
le rencontre et qu'elle prive
les travailleurs du concours
des milliers d'entre ses meil-
leurs qui se trouvent ici. La
(trêve avec occupation des
usines s'étend. Déjà plus dp
cent mille ouvriers sont en
grève à travers la France.
Dans de telles circonstances,
la place de tous les respon-
sables est sur les lieux de
travail. La C.G.T. les appelle
à organiser des milliers d'as-
semblées et de grèves sur les
lieux de travail. »
grève à travers la France.
Dans de telles circonstances,
la place de tous les respon-
sables est sur les lieux de
travail. La C.G.T. les appelle
à organiser des milliers d'as-
semblées et de grèves sur les
lieux de travail. »
Peu âpres, les huit cents
militants approuvaient cette
proposition à l'unanimité et
adoptaient un Appel à la
j c un e s s e travailleuse de
France, que nous publions ci-
dessous.
militants approuvaient cette
proposition à l'unanimité et
adoptaient un Appel à la
j c un e s s e travailleuse de
France, que nous publions ci-
dessous.
Puis, on se séparait 7>ers
10 h 30 au chant de « l'In-
ternationale ».
10 h 30 au chant de « l'In-
ternationale ».
Un appel aux jeunes travailleurs de France
Voici le texte de l'Appel aux Jeunes
Travailleurs de France :
Travailleurs de France :
« En raison de la situation caractérisée
par l'extension du mouvement de grève, les
délégués de la C.G.T., réunis en Conférence
nationale de la Jeunesse approuvent la pro-
position du Bureau confédéral de suspendre
ses travaux et font confiance au COMITE
CONFEDERAL, NATIONAL pour prendre
les décisions qui s'imposent concernant les
manifestations de samedi et de dimanche,
prévues dans le cadre du Festival.
par l'extension du mouvement de grève, les
délégués de la C.G.T., réunis en Conférence
nationale de la Jeunesse approuvent la pro-
position du Bureau confédéral de suspendre
ses travaux et font confiance au COMITE
CONFEDERAL, NATIONAL pour prendre
les décisions qui s'imposent concernant les
manifestations de samedi et de dimanche,
prévues dans le cadre du Festival.
« Ils décident de regagner leur centre res-
pectif, aujourd'hui même, pour assumer tou-
tes leurs responsabilités dans la lutte enga-
gée.
pectif, aujourd'hui même, pour assumer tou-
tes leurs responsabilités dans la lutte enga-
gée.
« Alors que le mouvement de grève avec
occupation des usines prend de l'ampleur, la
Conférence nationale appelle tous les jeu-
occupation des usines prend de l'ampleur, la
Conférence nationale appelle tous les jeu-
nes travailleurs de France à participer mas-
sivement aux réunions et consultations en
cours pour déterminer les mots d'ordre de
revendications et d'action.
sivement aux réunions et consultations en
cours pour déterminer les mots d'ordre de
revendications et d'action.
« Dans le grand mouvement en dévelop-
pement, les jeunes travailleurs répondront
à l'appel de la C.G.T., agiront avec déter-
mination pour qu'il aboutisse à la satisfac-
tion des revendications de la jeunesse tra-
vailleuse.
pement, les jeunes travailleurs répondront
à l'appel de la C.G.T., agiront avec déter-
mination pour qu'il aboutisse à la satisfac-
tion des revendications de la jeunesse tra-
vailleuse.
« La Conférence nationale appelle les
jeunes travailleurs à rallier en masse les
rangs de la C.G.T. qui a pris en main la
défense de leurs intérêts et l'initiative rie
la lutte actuelle.
jeunes travailleurs à rallier en masse les
rangs de la C.G.T. qui a pris en main la
défense de leurs intérêts et l'initiative rie
la lutte actuelle.
« Elle assure le mouvement syndical étu-
diant de la solidarité de la jeunesse ouvrière.»
TOUS UNIS DANS LA LUTTE !
VIVE LA C.G.T. »
diant de la solidarité de la jeunesse ouvrière.»
TOUS UNIS DANS LA LUTTE !
VIVE LA C.G.T. »
DANS TOUTE
LA FRANCE
LA FRANCE
• MOSELLE : Aux fonderies
d'Ars-sur-Moselle U78 ou-
vriers), les travailleurs ont
décidé l'occupation des locaux
jusqu'à ce Que leurs revendi-
cations soient satisfaites.
d'Ars-sur-Moselle U78 ou-
vriers), les travailleurs ont
décidé l'occupation des locaux
jusqu'à ce Que leurs revendi-
cations soient satisfaites.
D'autre part, à l'usine
« Claas » de Woippy, spécia-
lisée dans la construction de
machines agricoles, 500 ou-
vriers sur un total de 700
poursuivent leur grève dé-
clenchée il y a quatre jours.
« Claas » de Woippy, spécia-
lisée dans la construction de
machines agricoles, 500 ou-
vriers sur un total de 700
poursuivent leur grève dé-
clenchée il y a quatre jours.
• MEURTHE-ET-MOSELLE :
A la verrerie de Vannes-le-
Chatel (720 ouvriers), une
grève a été déclenchée hier
matin à la suite de la déci-
sion prise par la direction de
supprimer la prime de va-
cances.
A la verrerie de Vannes-le-
Chatel (720 ouvriers), une
grève a été déclenchée hier
matin à la suite de la déci-
sion prise par la direction de
supprimer la prime de va-
cances.
• ARDENNES, — Grève aux
usines Demangel (forges et
estampages) à Charleville-Mé-
zières pour les salaires.
usines Demangel (forges et
estampages) à Charleville-Mé-
zières pour les salaires.
• HAUT-RHIN : une grève
tournante a commencé jeudi
dans les mines domaniales de.s
potasses d'Alsace. La grève,
qui n'affectait avant-hier que
la mine de Wittelsheim, a
touché hier la mine Théodore.
tournante a commencé jeudi
dans les mines domaniales de.s
potasses d'Alsace. La grève,
qui n'affectait avant-hier que
la mine de Wittelsheim, a
touché hier la mine Théodore.
• NORD : Aux usines chimi-
ques de La Grande Paroisse
de Waziers (400 ouvriers) et de
Frais-Marais (200 ouvriers) la
grève est quasi totale depuis
jeudi, et pour une durée illi-
mitée. A la fabrique de céra-
miques de Landrecies, le dé-
brayage est également total et
pour une durée illimitée.
ques de La Grande Paroisse
de Waziers (400 ouvriers) et de
Frais-Marais (200 ouvriers) la
grève est quasi totale depuis
jeudi, et pour une durée illi-
mitée. A la fabrique de céra-
miques de Landrecies, le dé-
brayage est également total et
pour une durée illimitée.
• COUTRAS (Gironde; : A la
fabrique de bottes en caout-
chouc Baudou (500 ouvriers),
les ouvriers occupent toujours
l'usine.
fabrique de bottes en caout-
chouc Baudou (500 ouvriers),
les ouvriers occupent toujours
l'usine.
• BAYONNE : A la manu-
facture d'armes les 132 ou-
vriers, techniciens et cadres
occupent toujours les locaux
où ils retiennent M. Maurice
Dangou, directeur général, et
M. Estribats, membre du Con-
seil d'administration de la so-
ciété. Le conflit durait déjà
depuis plusieurs semaines.
facture d'armes les 132 ou-
vriers, techniciens et cadres
occupent toujours les locaux
où ils retiennent M. Maurice
Dangou, directeur général, et
M. Estribats, membre du Con-
seil d'administration de la so-
ciété. Le conflit durait déjà
depuis plusieurs semaines.
• LA SEYNE. -- Les ouvriers
des Chantiers Navals et In-
dustriels de La Seyne ont dé-
brayé cet après-midi à 13 h 30
et ont quitté les ateliers.
des Chantiers Navals et In-
dustriels de La Seyne ont dé-
brayé cet après-midi à 13 h 30
et ont quitté les ateliers.
• NANTES. — Tandis que la
grève se poursuit à Sud-Avia-
tion (Bouguenais), l'usine des
Batignolles (1.750 ouvriers) a
été occupée par les ouvriers.
grève se poursuit à Sud-Avia-
tion (Bouguenais), l'usine des
Batignolles (1.750 ouvriers) a
été occupée par les ouvriers.
• ORLEANS. — Avec les
usines Renault, l'usine U.N.E.
L.E.C. est en grève.
usines Renault, l'usine U.N.E.
L.E.C. est en grève.
TARBES (Hautes-Pyrénées)
• A l'Alsthom. les travailleurs
ont arrêté hier après-midi le
travail. Des décisions nouvel-
les seront prises lundi.
ont arrêté hier après-midi le
travail. Des décisions nouvel-
les seront prises lundi.
• A la SOCATA (dépendant
de Sud-Aviation) arrêt de
travail lundi matin à 10 heu-
res.
de Sud-Aviation) arrêt de
travail lundi matin à 10 heu-
res.
• A la SMF, arrêt de travail
hier à 17 heures.
hier à 17 heures.
Schneider au Creusot :
les ateliers occupés
les ateliers occupés
A la suite d'une réunion des
ouvriers des services mécani-
ques et sidérurgiques à l'inté-
rieur des usines S. F. A. C.
Schneider au Creusot, où sont
empoyés 8.000 travailleurs, la
décision de grève illimitée
avec occupation des ateliers a
été prise hier après-mid.
ouvriers des services mécani-
ques et sidérurgiques à l'inté-
rieur des usines S. F. A. C.
Schneider au Creusot, où sont
empoyés 8.000 travailleurs, la
décision de grève illimitée
avec occupation des ateliers a
été prise hier après-mid.
TRAFIC PRATIQUEMENT
PARALYSÉ SUR LES AEROPORTS
par la grève des techniciens
de la navigation aérienne
La grève des techniciens de
la navigation aérienne déclen-
chée jeudi à 19 heures a consi-
dérablement perturbé et même
pratiquement paralysé l'acti-
vité aérienne dès le début de
la journée d'hier. A Air-Intrr
80 % des vols ont été annulés.
A Air-France, tous les départs
des moyens-courriers étaient
annulés jusqu'à midi, tandis
que l'escale de certains lons?-
courriers était reportée sur
Bruxelles.
la navigation aérienne déclen-
chée jeudi à 19 heures a consi-
dérablement perturbé et même
pratiquement paralysé l'acti-
vité aérienne dès le début de
la journée d'hier. A Air-Intrr
80 % des vols ont été annulés.
A Air-France, tous les départs
des moyens-courriers étaient
annulés jusqu'à midi, tandis
que l'escale de certains lons?-
courriers était reportée sur
Bruxelles.
Malgré les pressions et les
tentatives d'intimidation de la
part de? pouvoirs publics, les
consignes d'arrêt de travail «1
de grève du zèle ont été mas-
sivement suivies par les per-
sonnels de la navigation
aérienne qui démontrent ainsi
le rôle important qu'ils tien-
nent dans le transport aérien
et leur volonté de voir abou-
tentatives d'intimidation de la
part de? pouvoirs publics, les
consignes d'arrêt de travail «1
de grève du zèle ont été mas-
sivement suivies par les per-
sonnels de la navigation
aérienne qui démontrent ainsi
le rôle important qu'ils tien-
nent dans le transport aérien
et leur volonté de voir abou-
Pour le respect des libertés
syndicales chez CITROEN
syndicales chez CITROEN
Nouvelle intervention des députés communistes
Dans une question au mi-
nistre des Affaires sociales,
notre camarade Léon Feix,
au nom du groupe commu-
niste, rappelle que des élec-
tions de délégués au comité
d'établissement des usines Ci-
troën doivent avoir lieu à par-
tir du 21 mai et que, devant
les violations flagrantes des
règles légales élémentaires lors
de toutes les élections profes-
sionnelles, un comité pour le
respect des libertés syndicales
et individuelles vient de se
créer.
nistre des Affaires sociales,
notre camarade Léon Feix,
au nom du groupe commu-
niste, rappelle que des élec-
tions de délégués au comité
d'établissement des usines Ci-
troën doivent avoir lieu à par-
tir du 21 mai et que, devant
les violations flagrantes des
règles légales élémentaires lors
de toutes les élections profes-
sionnelles, un comité pour le
respect des libertés syndicales
et individuelles vient de se
créer.
« Les juristes et autres per-
sonnalités d'opinions diverses,
membres du comité, estiment
que la poursuite des pratiques
jusqu'ici utilisées chez Citroën
serait, surtout dans la périodv
présente de puissant dévelop-
pement du mouvement démo-
cratique, une véritable provo-
cation et pourrait aboutir à
des conséquences graves dont
les pouvoir, publics porte-
raient, avec la direction de
l'entreprise, l'entière responsa-
bilité. »
sonnalités d'opinions diverses,
membres du comité, estiment
que la poursuite des pratiques
jusqu'ici utilisées chez Citroën
serait, surtout dans la périodv
présente de puissant dévelop-
pement du mouvement démo-
cratique, une véritable provo-
cation et pourrait aboutir à
des conséquences graves dont
les pouvoir, publics porte-
raient, avec la direction de
l'entreprise, l'entière responsa-
bilité. »
Léon Feix lui demande :
1. Four quelles raisons ses
services ont décidé de consi-
dérer les diverses usines Ci-
troën de la région parisienne
comme un seul établissement,
en contradiction avec la déci-
sion du tribunal d'instance du
15' arrondissement de Paris
statuant que les élections de
délégués du personnel s'effec-
tueraient par établissement
distinct.
dérer les diverses usines Ci-
troën de la région parisienne
comme un seul établissement,
en contradiction avec la déci-
sion du tribunal d'instance du
15' arrondissement de Paris
statuant que les élections de
délégués du personnel s'effec-
tueraient par établissement
distinct.
2. S'il estime que le nombre
de délégués titulaires, ramené
de 27 en 1946 à 11 en 1968,
permet d'accomplir correcte-
ment la mission définie par la
loi du 18 juin 1966 alors que
les attributions de ces délégués
rayonnent sur 40.000 travail-
leurs (contre 25.000 en 194fi)
dispersés dans huit grands
centres (Paris 15', Paris 13',
Levallois, Nanterre, Saint -
Denis - Aubervilliers, Clichy,
Saint - Ouen, Asnières-Oennc-
villiers).
de délégués titulaires, ramené
de 27 en 1946 à 11 en 1968,
permet d'accomplir correcte-
ment la mission définie par la
loi du 18 juin 1966 alors que
les attributions de ces délégués
rayonnent sur 40.000 travail-
leurs (contre 25.000 en 194fi)
dispersés dans huit grands
centres (Paris 15', Paris 13',
Levallois, Nanterre, Saint -
Denis - Aubervilliers, Clichy,
Saint - Ouen, Asnières-Oennc-
villiers).
3. Les mesures qu'il compte
prendre d'urgence pour faire
respecter la légalité en vigueur
en matière d'élections profes-
sionnelles à l'occasion de» élec-
tions qui débutent le 21 mai
1968.
prendre d'urgence pour faire
respecter la légalité en vigueur
en matière d'élections profes-
sionnelles à l'occasion de» élec-
tions qui débutent le 21 mai
1968.
tir leurs revendications. Le
mouvement se poursuivra au-
jourd'hui jusqu'à la prise de
service du soir.
mouvement se poursuivra au-
jourd'hui jusqu'à la prise de
service du soir.
Les organisations syndicales
CGT, CFDT, FO. CFTC et CGC
« sffBlîgnent nrte nouvelle foij
les responsabilités du eouver-
nement qui refuse d>nga-S*r
avec leurs représentants de
véritables discussions en vue
d'aboutir aux réformes néces-
saires. Elles affirment leur
dérision de poursuivre la lutte
engagée ».
CGT, CFDT, FO. CFTC et CGC
« sffBlîgnent nrte nouvelle foij
les responsabilités du eouver-
nement qui refuse d>nga-S*r
avec leurs représentants de
véritables discussions en vue
d'aboutir aux réformes néces-
saires. Elles affirment leur
dérision de poursuivre la lutte
engagée ».
Réunions
syndicales
syndicales
BATIMENT : l'Union régio-
nale (CGT) de la région pa-
risienne demande à tous ses
militants de réunir et de
consulter les travailleurs pour
définir et développer l'action
dans toutes les entreprises.
Une permanonr-t? est assurée
au siège des URP. samedi et.
dimanche. Une assemblée dp
tous 1rs militari!? aura HPU
mardi prochain à 11 h 30 à la
Bourse du Travail rie Paris.
nale (CGT) de la région pa-
risienne demande à tous ses
militants de réunir et de
consulter les travailleurs pour
définir et développer l'action
dans toutes les entreprises.
Une permanonr-t? est assurée
au siège des URP. samedi et.
dimanche. Une assemblée dp
tous 1rs militari!? aura HPU
mardi prochain à 11 h 30 à la
Bourse du Travail rie Paris.
HAUTS-DE-SEINE : réu-
nion dos militants à l'UD, es
matin à 8 h 30, 208. avenu0
de la RcDiihliqup à Xanterrr
nion dos militants à l'UD, es
matin à 8 h 30, 208. avenu0
de la RcDiihliqup à Xanterrr
TRANSPORTS CGT : pour
les transports routiors. réu-
nion aujourd'hui à lô h, rus
du Château-d'Eau.
les transports routiors. réu-
nion aujourd'hui à lô h, rus
du Château-d'Eau.
ALIMENTATION : réunion
des militants de la région pa-
risienne aujourd'hui à 17 h 3f>
à la Bourse du Travail.
des militants de la région pa-
risienne aujourd'hui à 17 h 3f>
à la Bourse du Travail.
A l'oppel du M.01E.F. et de lo F1S.E1
manifestations paysannes
manifestations paysannes
dans toute la France le 24 mai
La Fédération Nationale
des Syndicats d'Exploitants
Agricoles (FNSEA) et le
Mouvement de Défense des
Exploitants Familiaux
(MODEF) ont décidé hier
d'organiser le 24 mai, jour
de l'allocution télévisée du
général de Gaulle, une jour-
née de manifestations pay-
sannes dans toute la France.
des Syndicats d'Exploitants
Agricoles (FNSEA) et le
Mouvement de Défense des
Exploitants Familiaux
(MODEF) ont décidé hier
d'organiser le 24 mai, jour
de l'allocution télévisée du
général de Gaulle, une jour-
née de manifestations pay-
sannes dans toute la France.
Les manifestations qui in-
téressent l'ensemble des
agriculteurs en raison des
nombreuses revendications
en suspens, notamment rel-
ies des producteurs de lait
et de viande, prendront des
formée diverse» selon les dé-
téressent l'ensemble des
agriculteurs en raison des
nombreuses revendications
en suspens, notamment rel-
ies des producteurs de lait
et de viande, prendront des
formée diverse» selon les dé-
partements. La FNSEA lais-
se toute latitude aux fédé-
rations départementales pf.
régionales pour fixer le ca-
ractère et l'ampleur des ma-
nifestations et prendre éven-
tuellement contact avec les
autres organisations syndi-
cales (ouvrières, enseignan-
tes, etc.).
se toute latitude aux fédé-
rations départementales pf.
régionales pour fixer le ca-
ractère et l'ampleur des ma-
nifestations et prendre éven-
tuellement contact avec les
autres organisations syndi-
cales (ouvrières, enseignan-
tes, etc.).
Les organisations paysan-
nes soulignent que l'amélio-
ration de la situation des
agriculteurs dépend aussi
du développement économi-
que général et «n particulier
de la. création d'emplois
pour l«t jeunes. Elle» insis-
nes soulignent que l'amélio-
ration de la situation des
agriculteurs dépend aussi
du développement économi-
que général et «n particulier
de la. création d'emplois
pour l«t jeunes. Elle» insis-
aussi sur le fait que
les enfants df paysans sont
défavorisés par l'enseigne-
ment.
les enfants df paysans sont
défavorisés par l'enseigne-
ment.
Le président de la FNSEA
a demandé une entrevue à
M. Pompidou.
a demandé une entrevue à
M. Pompidou.
Enfin la FNSEA a annon-
cé qu'elle participera à une
manifestation, le 27 mai. à
Bruxelles, lors de la réunion
des ministres de l'Agricul-
ture du Marché commun.
• La Fédération des Exploi-
tants d'IIle-et-Vilaine se dé-
clare solidaire des travail-
leurs, enseignants et étu-
diante.
cé qu'elle participera à une
manifestation, le 27 mai. à
Bruxelles, lors de la réunion
des ministres de l'Agricul-
ture du Marché commun.
• La Fédération des Exploi-
tants d'IIle-et-Vilaine se dé-
clare solidaire des travail-
leurs, enseignants et étu-
diante.
TAPIS
DU
MONDE ENTIER
moquettes
et revêtements
de sols
LARGE CHOIX
à la
FOIRE
DE PARIS
DE PARIS
PORTE DE VERSAILLES
18 MAI-3 JUIN 1968
6 18-5-1968 *
OUVRIERS
ÉTUDIANTS
Une "TABLE RONDE" de "l'Humanité
L J ï
L'Intervention massive, le 13 mai, de la classe ou-
vrière, qui a tant contribué à donner à cette journée
son ampleur, sa dignité, sa discipline, puis la puissance
des grèves ouvrières en cours, et qui pèsent d'un tel
poids dans le développement de la lutte, ont mis à l'ordre
du jour la question des rapports entre ouvriers et
étudiants.
vrière, qui a tant contribué à donner à cette journée
son ampleur, sa dignité, sa discipline, puis la puissance
des grèves ouvrières en cours, et qui pèsent d'un tel
poids dans le développement de la lutte, ont mis à l'ordre
du jour la question des rapports entre ouvriers et
étudiants.
C'est pour débattre de ce thème que « l'Humanité »
• réuni autour de son micro deux étudiants, Michel Jouet
• réuni autour de son micro deux étudiants, Michel Jouet
(Sorbonne Lettres), Alain Gaudric (Médecine); deux pro-
fesseurs, Denise Maldidier, assistante à la Faculté des
Lettres de Nanterre, François Blanchard, professeur de
lycée technique, militant du S.N.E.S., ainsi que Henri
Krasucki, secrétaire de la C.G.T.
fesseurs, Denise Maldidier, assistante à la Faculté des
Lettres de Nanterre, François Blanchard, professeur de
lycée technique, militant du S.N.E.S., ainsi que Henri
Krasucki, secrétaire de la C.G.T.
Notre collaborateur, Georges Bouvard, leur a posé
quelques questions sur ce thème : Ouvriers et étudiants
dans la lutte actuelle.
quelques questions sur ce thème : Ouvriers et étudiants
dans la lutte actuelle.
o Une alliance qui repose sur
des raisons profondes
des raisons profondes
— L'HUMANITE t Quelles
sont les raisons profondes de
la solidarité de lutte entre
ouvriers et étudiants ?
sont les raisons profondes de
la solidarité de lutte entre
ouvriers et étudiants ?
— Michel JOUET : A pre-
mière vue, quelques-unes des
plus générales : l'indignation
commune contre la répression
policière du pouvoir ; le fait
qu'ouvriers et étudiants sont
victimes de la même politique
du pouvoir, non seulement
sous ses aspects universitaires,
mais également sous ses as-
pects économiques, sociaux :
difficulté pour l'emploi, par
exemple.
mière vue, quelques-unes des
plus générales : l'indignation
commune contre la répression
policière du pouvoir ; le fait
qu'ouvriers et étudiants sont
victimes de la même politique
du pouvoir, non seulement
sous ses aspects universitaires,
mais également sous ses as-
pects économiques, sociaux :
difficulté pour l'emploi, par
exemple.
Disons que l'avenir du pays
préoccupe la masse des étu-
diants et les mène tout natu-
rellement à se tourner vers
les forces d'avenir, vers la
classe ouvrière.
préoccupe la masse des étu-
diants et les mène tout natu-
rellement à se tourner vers
les forces d'avenir, vers la
classe ouvrière.
— L'HUMANITE t Ne peut-
•n préciser davantage ?
•n préciser davantage ?
— Henri KRASUCKI : Le
premier aspect, c'est évidem-
ment la répression. Les tra-
vailleurs n'admettent pas
qu'on use de la force contre
les revendications des étu-
diants. Ils savent, par expé-
rience, ce que signifie la ré-
pression. Maintes fois, ils ont
eu à subir de telles violences
dans des conditions tout aussi
difficiles, sinon pires. Sous
l'aspect politique plus pro-
fond, les travailleurs ont réa-
gi en songeant à l'alliance de
toutes les victimes de la po-
litique du pouvoir- Us ont
éprouvé le besoin d'intervenir
massivement dans cette lutte
contre le pouvoir oui les
touche directement.
ment la répression. Les tra-
vailleurs n'admettent pas
qu'on use de la force contre
les revendications des étu-
diants. Ils savent, par expé-
rience, ce que signifie la ré-
pression. Maintes fois, ils ont
eu à subir de telles violences
dans des conditions tout aussi
difficiles, sinon pires. Sous
l'aspect politique plus pro-
fond, les travailleurs ont réa-
gi en songeant à l'alliance de
toutes les victimes de la po-
litique du pouvoir- Us ont
éprouvé le besoin d'intervenir
massivement dans cette lutte
contre le pouvoir oui les
touche directement.
Mais il faut préciser qu'il y
a également un intérêt très
grand chez les travailleurs
pour les problèmes de l'en-
seignement.
a également un intérêt très
grand chez les travailleurs
pour les problèmes de l'en-
seignement.
— L'HUMANITE : Peux-tu
préciser ces raisons ?
préciser ces raisons ?
— Henri KRASUCKI : Oui,
les travailleurs sont intéres-
les travailleurs sont intéres-
sés au premier chef par la
démocratisation de l'ensei-
gnement.
démocratisation de l'ensei-
gnement.
Pour les travailleurs, la dé-
mocratisation, c'est d'abord
l'accès de l'enseignement pour
leurs enfants, y compris l'ac-
cès à l'enseignement supé-
rieur. Et quand ils voient les
étudiants être favorables à cet
aspect des choses, ils s'en fé-
licitent. Il convient de mettre
les enfants de travailleurs à
égalité de chances pour l'en-
seignement supérieur. Pour
cela, il faut prendre une série
de mesures pour donner des
possibilités réelles aux en-
fanta de travailleurs dont
l'immense masse, actuelle-
ment, n'a aucune chance
d'accéder à l'université. Il
faut, en particulier, faire que
les adolescents, d'origine ou-
vrière, ne soient plus obligés
d'effectuer un travail profes-
sionnel pour subsister en
même temps qu'ils font des
études.
mocratisation, c'est d'abord
l'accès de l'enseignement pour
leurs enfants, y compris l'ac-
cès à l'enseignement supé-
rieur. Et quand ils voient les
étudiants être favorables à cet
aspect des choses, ils s'en fé-
licitent. Il convient de mettre
les enfants de travailleurs à
égalité de chances pour l'en-
seignement supérieur. Pour
cela, il faut prendre une série
de mesures pour donner des
possibilités réelles aux en-
fanta de travailleurs dont
l'immense masse, actuelle-
ment, n'a aucune chance
d'accéder à l'université. Il
faut, en particulier, faire que
les adolescents, d'origine ou-
vrière, ne soient plus obligés
d'effectuer un travail profes-
sionnel pour subsister en
même temps qu'ils font des
études.
Il s'asrtt ensuite des ré-
formes à réaliser à l'universi-
té. Le pouvoir cherche une
adaptation de renseignement
aux intérêts étroits et à
court terme des monopoles.
Cette conception conduit à
une spécialisation prématurée,
bornée. Or, nous compre-
nons 1s besoin d'une spécia-
lisation, mais ils ressent aussi
la nécessité de connaissances
générales étendues, d'une véri-
table culture, base de toute
spécialisation ultérieure.
formes à réaliser à l'universi-
té. Le pouvoir cherche une
adaptation de renseignement
aux intérêts étroits et à
court terme des monopoles.
Cette conception conduit à
une spécialisation prématurée,
bornée. Or, nous compre-
nons 1s besoin d'une spécia-
lisation, mais ils ressent aussi
la nécessité de connaissances
générales étendues, d'une véri-
table culture, base de toute
spécialisation ultérieure.
Démocratisation, cela signi-
fie aussi pour les travailleurs :
Adaptation du contenu et
de l'université. H est évident
que ces problèmes sont com-
plexes et que des recherches
fécondes peuvent être con-
duites en confrontant les
points de vue. H est évident
aussi qu'un tri doit s'opérer.
Nous ne pouvons soutenir
n'importe quelle revendica-
tion estudiantine actuellement
émise.
fie aussi pour les travailleurs :
Adaptation du contenu et
de l'université. H est évident
que ces problèmes sont com-
plexes et que des recherches
fécondes peuvent être con-
duites en confrontant les
points de vue. H est évident
aussi qu'un tri doit s'opérer.
Nous ne pouvons soutenir
n'importe quelle revendica-
tion estudiantine actuellement
émise.
— L'HUMANITE : Lesquel-
les, par exemple ?
les, par exemple ?
— Henri KRASUCKI : Je
veux parler, par exemple, de
certaines propositions déma-
gogiques qui, je le sais, ne
sont pas partagées par la
certaines propositions déma-
gogiques qui, je le sais, ne
sont pas partagées par la
masse des étudiant* I sup-
pression immédiate «t totale
des examens, voire, suppres-
sion des professeurs eux-
mêmes...
pression immédiate «t totale
des examens, voire, suppres-
sion des professeurs eux-
mêmes...
— L'HUMANITE t Ne con-
vient-il pas, au sujet des exa-
mens, de rappeler qu'en
pleine période de la libéra-
tion, à une époque donc bien
autrement difficile, le souci
a été, non pas de supprimer
les examens, mais, au con-
traire, de donner à tous les
étudiants engagés dans les
combats, les possibilités,
adaptées à la situation, de les
préparer, de les passer ?
vient-il pas, au sujet des exa-
mens, de rappeler qu'en
pleine période de la libéra-
tion, à une époque donc bien
autrement difficile, le souci
a été, non pas de supprimer
les examens, mais, au con-
traire, de donner à tous les
étudiants engagés dans les
combats, les possibilités,
adaptées à la situation, de les
préparer, de les passer ?
— Henri KRASUCKI : Par-
faitement. Les travailleurs, en
tout cas, ne peuvent soutenir
de telles revendications, même
s'il convient, ce dont je suis
persuadé, de changer profon-
dément, dans l'avenir, le sys-
tème même des examens.
faitement. Les travailleurs, en
tout cas, ne peuvent soutenir
de telles revendications, même
s'il convient, ce dont je suis
persuadé, de changer profon-
dément, dans l'avenir, le sys-
tème même des examens.
Ils ne peuvent non plus
soutenir l'illusion que la réno-
vation de la société passe par
celle de l'université. Un cilot
socialiste» à l'université est
inconcevable, aussi inconce-
vable que les conceptions de
ceux qui disent qu'il est pos-
sible de créer un «îlot socia-
liste » dans une entreprise
simplement en modifiant les
rapports patrons-ouvriers.
soutenir l'illusion que la réno-
vation de la société passe par
celle de l'université. Un cilot
socialiste» à l'université est
inconcevable, aussi inconce-
vable que les conceptions de
ceux qui disent qu'il est pos-
sible de créer un «îlot socia-
liste » dans une entreprise
simplement en modifiant les
rapports patrons-ouvriers.
— François BLANCHARD :
La crise de l'université »
éclaté parce que le pouvoir
n'a pas du tout répondu «ux
besoins, non seulement des
étudiants, mais aussi plus pro-
fondément des élèves de la
maternelle, de l'école primaire,
du secondaire...
éclaté parce que le pouvoir
n'a pas du tout répondu «ux
besoins, non seulement des
étudiants, mais aussi plus pro-
fondément des élèves de la
maternelle, de l'école primaire,
du secondaire...
— L'HUMANITE : Donc, en
particulier des enfants de
travailleurs ?
particulier des enfants de
travailleurs ?
— François BLANCHARD :
C'est cela. La démocratisation,
pour être réelle, doit com-
prendre des transformations à
ce niveau. Elle passe par nos
pour être réelle, doit com-
prendre des transformations à
ce niveau. Elle passe par nos
propres revendications pour
obtenir des postes d'ensei-
gnants, une qualification suf-
fisante des maîtres dans le
primaire, dans le secondaire.
Je crois aussi que la raison
de la solidarité ouvriers-étu-
diants vient du fait qu'il est
bien impossible de distinguer
entre la politique scolaire du
pouvoir et sa, politique écono-
mique et sociale.
obtenir des postes d'ensei-
gnants, une qualification suf-
fisante des maîtres dans le
primaire, dans le secondaire.
Je crois aussi que la raison
de la solidarité ouvriers-étu-
diants vient du fait qu'il est
bien impossible de distinguer
entre la politique scolaire du
pouvoir et sa, politique écono-
mique et sociale.
Un exemple : les débou-
chés, pour les élèves qui sor-
tent des lycées techniques,
posent le problème de l'emploi
des travailleurs. Des élèves
qui ont obtenu le C.A.P. sont
chômeurs avant d'avoir tra-
vaillé comme certains étu-
diante. Parfois dans la pro-
portion des deux tiers pour
certaines spécialités. Ces pro-
blèmes sont ressentis de la
même façon par les jeunes
travailleurs, par les plus âgés
aussi qui sont écartés de la
production sans possibilité de
se reconvertir.
chés, pour les élèves qui sor-
tent des lycées techniques,
posent le problème de l'emploi
des travailleurs. Des élèves
qui ont obtenu le C.A.P. sont
chômeurs avant d'avoir tra-
vaillé comme certains étu-
diante. Parfois dans la pro-
portion des deux tiers pour
certaines spécialités. Ces pro-
blèmes sont ressentis de la
même façon par les jeunes
travailleurs, par les plus âgés
aussi qui sont écartés de la
production sans possibilité de
se reconvertir.
— Denise MALDIDIER t
L'effervescence actuelle a
permis une grande discussion
autouf de tous ces problèmes.
Même si tout cela est souvent
mal formulé, confus, exprimé
sous des formes peu accepta-
bles, le mouvement traduit le
désir profond des étudiants de
s'interroger sur les structures
actuelles et, surtout, leur refus
de s'intégrer au système. Tou-
tes ces aspirations ont pris un
poids nouveau.
permis une grande discussion
autouf de tous ces problèmes.
Même si tout cela est souvent
mal formulé, confus, exprimé
sous des formes peu accepta-
bles, le mouvement traduit le
désir profond des étudiants de
s'interroger sur les structures
actuelles et, surtout, leur refus
de s'intégrer au système. Tou-
tes ces aspirations ont pris un
poids nouveau.
Si je compare à mes souve-
nirs d'étudiante, une évolution
très importante s'est accom-
plie. Nous étions alors une
toute petite minorité qui
osions ressentir le caractère
insuffisant de l'enseignement,
osions poser les questions de
sa transformation dans un
sens plus scientifique. Quand,
pour la première fois, nous
avions soulevé à l'intérieur de
l'Université les thèses du
marxisme, celt. a provoqué
une véritable bataille.
nirs d'étudiante, une évolution
très importante s'est accom-
plie. Nous étions alors une
toute petite minorité qui
osions ressentir le caractère
insuffisant de l'enseignement,
osions poser les questions de
sa transformation dans un
sens plus scientifique. Quand,
pour la première fois, nous
avions soulevé à l'intérieur de
l'Université les thèses du
marxisme, celt. a provoqué
une véritable bataille.
Nous étions isolés, mal
compris. L'idéologie régnante
n'était pas alors mise en
question.
compris. L'idéologie régnante
n'était pas alors mise en
question.
Que ces problèmes du
contenu de la culture soient
aujourd'hui si largement res-
sentis me semble un fait très
important.
contenu de la culture soient
aujourd'hui si largement res-
sentis me semble un fait très
important.
Ne pas laisser dévoyer le
mouvement
mouvement
— L'HUMANITE : Ce refus
de s'intégrer au système, si
vif chez les étudiants, ne re-
joint-il pas celui des travail-
leurs dans la mesure même
où les grandes mutations en
cours des forces productives,
la révolution technologique,
comme on l'appelle, a déjà
changé, pour les travailleurs
eux-mêmes la notion même de
qualification professionnelle,
devenue plus élevée, avec,
comme le disait Henri Kra-
sucki, un besoin de connais-
sances plus étendues, et aussi
un besoin d'initiatives plus
larges ? Tout cela n'entre-t-il
pas en contradiction violente
avec l'obligation impérieuse
faite par les tenants du sys-
tème, les hommes du grand
capital, d'obéir de manière
inconditionnelle à leurs objec-
tifs de rentabilité, d'accrois-
sement du profit ?
de s'intégrer au système, si
vif chez les étudiants, ne re-
joint-il pas celui des travail-
leurs dans la mesure même
où les grandes mutations en
cours des forces productives,
la révolution technologique,
comme on l'appelle, a déjà
changé, pour les travailleurs
eux-mêmes la notion même de
qualification professionnelle,
devenue plus élevée, avec,
comme le disait Henri Kra-
sucki, un besoin de connais-
sances plus étendues, et aussi
un besoin d'initiatives plus
larges ? Tout cela n'entre-t-il
pas en contradiction violente
avec l'obligation impérieuse
faite par les tenants du sys-
tème, les hommes du grand
capital, d'obéir de manière
inconditionnelle à leurs objec-
tifs de rentabilité, d'accrois-
sement du profit ?
— Henri KRASUCKI : Ceci
ressort du développement aigu
des luttes des cadres, des in-
génieurs, des chercheurs
scientifiques, des intellectuels
de toutes disciplines. La
C.G.T. a parfaitement
conscience des problèmes nou-
veaux qui se trouvent ainsi
posés. Elle soutient de telles
luttes qui rejoignent celles des
travailleurs pour une qualifi-
cation plus élevée, indispensa-
ble, dans le monde actuel,
pour leur permettre de s'adap-
ter à révolution rapide deo
sciences et des techniques.
ressort du développement aigu
des luttes des cadres, des in-
génieurs, des chercheurs
scientifiques, des intellectuels
de toutes disciplines. La
C.G.T. a parfaitement
conscience des problèmes nou-
veaux qui se trouvent ainsi
posés. Elle soutient de telles
luttes qui rejoignent celles des
travailleurs pour une qualifi-
cation plus élevée, indispensa-
ble, dans le monde actuel,
pour leur permettre de s'adap-
ter à révolution rapide deo
sciences et des techniques.
— Michel JOUET : D'une
certaine manière, ce problème
se retrouve dans la question
des examens. Là, se manifes-
tent, en effet, plusieurs in-
certaine manière, ce problème
se retrouve dans la question
des examens. Là, se manifes-
tent, en effet, plusieurs in-
quiétudes chez les étudiants.
Inquiétudes quant à la possi-
bilité de poursuiyre leurs étu-
des, avec un système d'examen
qui a pour base l'élimination.
Inquiétude quant aux débou-
chés, pas seulement pour l'em-
ploi, mais aussi pour le genre
de travail qui sera offert aux
étudiants au sortir de leurs
études.
Inquiétudes quant à la possi-
bilité de poursuiyre leurs étu-
des, avec un système d'examen
qui a pour base l'élimination.
Inquiétude quant aux débou-
chés, pas seulement pour l'em-
ploi, mais aussi pour le genre
de travail qui sera offert aux
étudiants au sortir de leurs
études.
_ L'HUMANITE i En effet,
des étudiants en sociologie
peuvent-ils se réjouir des pers-
pectives que leur offre le ré-
gime actuel, même s'ils trou-
vent un emploi t se borner à
effectuer des « sondages »
pour telle ou telle grande en-
treprise, ou pour le gouver-
nement ? Etudier pour une
direction d'entreprise, les
réactions du personnel ?
des étudiants en sociologie
peuvent-ils se réjouir des pers-
pectives que leur offre le ré-
gime actuel, même s'ils trou-
vent un emploi t se borner à
effectuer des « sondages »
pour telle ou telle grande en-
treprise, ou pour le gouver-
nement ? Etudier pour une
direction d'entreprise, les
réactions du personnel ?
— Michel JOUET : C'est
évident, les sociologues, par
exemple, ne tiennent pas du
tout à tenir le rôle dont tu
parles. Ils ne veulent pas être
réduits à un rôle qui consiste
à essayer d'atténuer les
conflits sociaux. Ils pensent
qu'ils ont un travail autre-
ment créateur à effectuer.
évident, les sociologues, par
exemple, ne tiennent pas du
tout à tenir le rôle dont tu
parles. Ils ne veulent pas être
réduits à un rôle qui consiste
à essayer d'atténuer les
conflits sociaux. Ils pensent
qu'ils ont un travail autre-
ment créateur à effectuer.
— Alain GAUDRIC : Les
étudiants sont en train de
découvrir — et nous nous fé-
licitons d'avoir, par notre lutte
depuis tant d'années, contri-
bué à cet éveil de conscience
—• que les réformes du pou-
voir nuisent à leur intérêt
immédiat, à leur avenir per-
sonnel et aussi à l'intérêt plus
général de la société.
découvrir — et nous nous fé-
licitons d'avoir, par notre lutte
depuis tant d'années, contri-
bué à cet éveil de conscience
—• que les réformes du pou-
voir nuisent à leur intérêt
immédiat, à leur avenir per-
sonnel et aussi à l'intérêt plus
général de la société.
L'exemple frappant est ce.
lui de la médecine. Il est
vraiment extraordinaire de
voir les étudiants en méde-
cine discuter aujourd'hui de
tant de problèmes, et s'aper-
cevoir que les réformes du
lui de la médecine. Il est
vraiment extraordinaire de
voir les étudiants en méde-
cine discuter aujourd'hui de
tant de problèmes, et s'aper-
cevoir que les réformes du
pouvoir n'ont même pas
abouti à résoudre la question
de la formation médicale, à
définir de manière large les
fonctions hospitalières.
abouti à résoudre la question
de la formation médicale, à
définir de manière large les
fonctions hospitalières.
Les étudiants constatent
qu'à toutes leurs revendica-
tions, le pouvoir n'a cessé
d'opposer un refus brutal.
D'où l'explosion actuelle, la
volonté d'établir un nouvel
ordre, conforme au progrès
scientifique, aux possibilités
modernes d'enseignement.
qu'à toutes leurs revendica-
tions, le pouvoir n'a cessé
d'opposer un refus brutal.
D'où l'explosion actuelle, la
volonté d'établir un nouvel
ordre, conforme au progrès
scientifique, aux possibilités
modernes d'enseignement.
— Denise MALDIDIER : Je
voudrais revenir à, cette ques-
tion du contenu de la culture.
Le refus auquel on assiste
actuellement de continuer à
accepter uns certaine idéolo-
gie, la dénonciation du carac-
tère archaïque de l'Universi-
té, d'une culture coupée de la
vie. de la spécialisation ou-
trancière, tout cela est très
positif. Le mouvement actuel
doit permettre d'aboutir à un
certain nombre de change-
ments intéressants. Cepen-
dant il ne faut pas méconnaî-
tre certains excès actuels et
nous devons mettre en garde
les étudiants contre eux. A
Nanterre par exemple on en-
tend beaucoup de choses.
C'est normal dans le bouil-
lonnement actuel. Certains
vont jusqu'à nier le rôle pro-
gressiste qu'a pu jouer, que
joue encore, une très ancienne
tradition de franchises univer-
sitaires, de libertés critiques
que la bourgeoisie, au cours des
âges, a dû ménager sous pei-
ne de mettre en cause la re-
cherche fondamentale et fina-
lement le développement de
la connaissance.
tion du contenu de la culture.
Le refus auquel on assiste
actuellement de continuer à
accepter uns certaine idéolo-
gie, la dénonciation du carac-
tère archaïque de l'Universi-
té, d'une culture coupée de la
vie. de la spécialisation ou-
trancière, tout cela est très
positif. Le mouvement actuel
doit permettre d'aboutir à un
certain nombre de change-
ments intéressants. Cepen-
dant il ne faut pas méconnaî-
tre certains excès actuels et
nous devons mettre en garde
les étudiants contre eux. A
Nanterre par exemple on en-
tend beaucoup de choses.
C'est normal dans le bouil-
lonnement actuel. Certains
vont jusqu'à nier le rôle pro-
gressiste qu'a pu jouer, que
joue encore, une très ancienne
tradition de franchises univer-
sitaires, de libertés critiques
que la bourgeoisie, au cours des
âges, a dû ménager sous pei-
ne de mettre en cause la re-
cherche fondamentale et fina-
lement le développement de
la connaissance.
Cette liberté critique, ce
heurt d'idées constituent la
condition du développement
de la connaissance.
heurt d'idées constituent la
condition du développement
de la connaissance.
Or, actuellement, nous en-
tendons certains étudiants
proclamer que l'Université
doit avoir pour rôle essentiel
celui de la formation de ce
qu'ils appellent, eux, des
« cadres révolutionnai!-»» •»,
que tout* discussion doit étra
tendons certains étudiants
proclamer que l'Université
doit avoir pour rôle essentiel
celui de la formation de ce
qu'ils appellent, eux, des
« cadres révolutionnai!-»» •»,
que tout* discussion doit étra
essentiellement politique. De
telles conceptions risqueraient
de mettre en cause l'acquisi-
tion même de la connaissance
scientifique, indispensable,
comme le soulignait Henri
Krasucki, à la formation d'es-
prits véritablement révolu-
tionnaires.
telles conceptions risqueraient
de mettre en cause l'acquisi-
tion même de la connaissance
scientifique, indispensable,
comme le soulignait Henri
Krasucki, à la formation d'es-
prits véritablement révolu-
tionnaires.
— Henri KRASUCKI : 11
y a longtemps que des socio-
logues bourgeois ou petits-
bourgeois s'ingénient à cher-
cher un prolétariat qui ne
soit pas la classe ouvrière.
Marcuse. Touraine viennent
après bien d'autres. Le fait
que les ouvriers du bâtiment
ne portent plus la ceinture
de flanelle rouge, la vue du
frigidaire ou de l'automobile
les affolent ; ils en font un
critère fondamental des
rapports sociaux. Ce n'est
pas sérieux. La société
capitaliste n'est pas carac-
térisée principalement par
les biens de consommation
qu'elle crée, mais par lea rap-
ports de production qui sont
sa base t les rapports de pro-
priété. Bien loin de diminuer,
la classe ouvrière se renforce
actuellement, en nombre ; la
grande production moderne
la rassemble ; el!e reçoit
l'apport de nouvelles couche*
de travailleurs, dont la con-
dition d'exploitée se rappro-
che de celle des ouvriers. Ces
jours-ci sont marqués par
l'intervention massive, puis-
sante, de la classe ouvrière,
avec les grèves qui se déve-
loppent et les occupations
d'usines. Il s'agit de l'inter-
vention de la classe ouvrière
organisée et sous la direction
de ses organisations, notam-
ment de la CGT. Cela va
prendre un grand développe-
ment. Voilà qui est évidem-
ment difficile à comprendre
pour ceux qui n'ont pas eu
d'autres références pour l'étu-
de des problèmes sociaux
réels que cette littérature-là.
Au passage, je veux signaler
la, responsabilité de certain»
journaux «t certaine» publi-
cations bourgeotoea ou petits»
logues bourgeois ou petits-
bourgeois s'ingénient à cher-
cher un prolétariat qui ne
soit pas la classe ouvrière.
Marcuse. Touraine viennent
après bien d'autres. Le fait
que les ouvriers du bâtiment
ne portent plus la ceinture
de flanelle rouge, la vue du
frigidaire ou de l'automobile
les affolent ; ils en font un
critère fondamental des
rapports sociaux. Ce n'est
pas sérieux. La société
capitaliste n'est pas carac-
térisée principalement par
les biens de consommation
qu'elle crée, mais par lea rap-
ports de production qui sont
sa base t les rapports de pro-
priété. Bien loin de diminuer,
la classe ouvrière se renforce
actuellement, en nombre ; la
grande production moderne
la rassemble ; el!e reçoit
l'apport de nouvelles couche*
de travailleurs, dont la con-
dition d'exploitée se rappro-
che de celle des ouvriers. Ces
jours-ci sont marqués par
l'intervention massive, puis-
sante, de la classe ouvrière,
avec les grèves qui se déve-
loppent et les occupations
d'usines. Il s'agit de l'inter-
vention de la classe ouvrière
organisée et sous la direction
de ses organisations, notam-
ment de la CGT. Cela va
prendre un grand développe-
ment. Voilà qui est évidem-
ment difficile à comprendre
pour ceux qui n'ont pas eu
d'autres références pour l'étu-
de des problèmes sociaux
réels que cette littérature-là.
Au passage, je veux signaler
la, responsabilité de certain»
journaux «t certaine» publi-
cations bourgeotoea ou petits»
Bourgeoises largement, lue»
par les étudiants ou dans les
milieux intellectuels et qui
ont été constamment à la re-
cherche de tout ce qui peut
jeter la confusion. Ils ont été,
même quand certains se con-
sidèrent de gauche, constam-
ment plus préoccupés de la
crainte de la classe ouvrière
et d'anticommunisme que du
sens de leurs responsabilités
devant les étudiants et de-
vant la lutte.
par les étudiants ou dans les
milieux intellectuels et qui
ont été constamment à la re-
cherche de tout ce qui peut
jeter la confusion. Ils ont été,
même quand certains se con-
sidèrent de gauche, constam-
ment plus préoccupés de la
crainte de la classe ouvrière
et d'anticommunisme que du
sens de leurs responsabilités
devant les étudiants et de-
vant la lutte.
— L'HUMANITE : Qu'est-ce,
par exemple, que le mot d'or-
dre du « pouvoir étudiant » ?
Qu'en pensez-vous ?
par exemple, que le mot d'or-
dre du « pouvoir étudiant » ?
Qu'en pensez-vous ?
— Alain GAUDRIC : A
mon avis, une illusion réfor-
miste. Je trouve absurde de
croire qu'à l'intérieur d'une
Faculté les étudiants peuvent
exercer le pouvoir et que par
l'intermédiaire de la direction
des Facultés ou de l'Université
ils peuvent diriger aussi la
vie sociale dans le pays. Au-
tour de ce mot d'ordre de
« pouvoir étudiant » on écha-
faude des idées tout à fait no-
cives. On oppose le pouvoir
étudiant aux professeurs, par
exemple. On détourne ainsi les
étudiants du conflit essentiel,
qui les oppose aux mesures
gouvernementales. On les em-
pêche de consolider leur lutte,
d'affermir l'unité des étu-
diants et des forces démocra-
tiques pour combattre les res-
ponsables de la situation,
r'est-à-dire le pouvoir gaul-
liste.
miste. Je trouve absurde de
croire qu'à l'intérieur d'une
Faculté les étudiants peuvent
exercer le pouvoir et que par
l'intermédiaire de la direction
des Facultés ou de l'Université
ils peuvent diriger aussi la
vie sociale dans le pays. Au-
tour de ce mot d'ordre de
« pouvoir étudiant » on écha-
faude des idées tout à fait no-
cives. On oppose le pouvoir
étudiant aux professeurs, par
exemple. On détourne ainsi les
étudiants du conflit essentiel,
qui les oppose aux mesures
gouvernementales. On les em-
pêche de consolider leur lutte,
d'affermir l'unité des étu-
diants et des forces démocra-
tiques pour combattre les res-
ponsables de la situation,
r'est-à-dire le pouvoir gaul-
liste.
— Denise MALDIDIER :
Je suis frappée par toutes les
oppositions que l'ont lente de
créer pour masquer la conver-
gence d'intérêt de toutes les
catégories lésées par le pou-
voir. Nous voyons même re-
surgir de vieilles idées : l'op-
position entre les vieux et les
jeunes. Elle a été symbolisée
particulièrement à Nanterre
par par les slogans qu'on a
vus apparaître vers le 22 mars :
« Professeurs vous êtes vieux,
votre culture aussi ». Actuelle-
ment, l'opposition va encore
plus loin. Les gens du 23 mars
à Nanterre proposent de divi-
ser désormais la Faculté en
deux groupes : d'un côté les
professeurs et étudiants pro-
gressistes, sans aucun rapport
avec les professeurs et étu-
diants dits « conservateurs ».
La vraie ligne de démarca-
tion doit passer entre tous
ceux qui voient la responsa-
bilité où elle est, et mettent
en cause le véritable respon-
sable, e'est-à-dire le Pouvoir,
et ceux qui cherchent à faire
diversion. Alors on s'aperçoit
que les oppositions proposées
sont fausses et démagogiques
et tendent à détourner la lutte
de son objectif principal.
créer pour masquer la conver-
gence d'intérêt de toutes les
catégories lésées par le pou-
voir. Nous voyons même re-
surgir de vieilles idées : l'op-
position entre les vieux et les
jeunes. Elle a été symbolisée
particulièrement à Nanterre
par par les slogans qu'on a
vus apparaître vers le 22 mars :
« Professeurs vous êtes vieux,
votre culture aussi ». Actuelle-
ment, l'opposition va encore
plus loin. Les gens du 23 mars
à Nanterre proposent de divi-
ser désormais la Faculté en
deux groupes : d'un côté les
professeurs et étudiants pro-
gressistes, sans aucun rapport
avec les professeurs et étu-
diants dits « conservateurs ».
La vraie ligne de démarca-
tion doit passer entre tous
ceux qui voient la responsa-
bilité où elle est, et mettent
en cause le véritable respon-
sable, e'est-à-dire le Pouvoir,
et ceux qui cherchent à faire
diversion. Alors on s'aperçoit
que les oppositions proposées
sont fausses et démagogiques
et tendent à détourner la lutte
de son objectif principal.
— Francis BLANCHARD :
Je crois que le « pouvoir étu-
diant » est tout simplement
un slogan de diversion. Il
existe des projets très précis
de gestion démocratique. Ils
proposent une gestion où l'ad-
ministration, les profession-
nels du service et les usagers
auraient leur mot à dire. Cela
se traduirait à l'école primai-
re et peut-être dans les pre-
mières années du secondaire
par une gestion t.ripartite :
administration, enseignants,
parents. Dans le technique
par une gestion qui fasse appel
diant » est tout simplement
un slogan de diversion. Il
existe des projets très précis
de gestion démocratique. Ils
proposent une gestion où l'ad-
ministration, les profession-
nels du service et les usagers
auraient leur mot à dire. Cela
se traduirait à l'école primai-
re et peut-être dans les pre-
mières années du secondaire
par une gestion t.ripartite :
administration, enseignants,
parents. Dans le technique
par une gestion qui fasse appel
à ers composantes et aux syn-
dicats ouvriers, ainsi qu'a
une représentation profession-
nelle. A l'Université est à pré-
voir la participation des étu-
diants.
dicats ouvriers, ainsi qu'a
une représentation profession-
nelle. A l'Université est à pré-
voir la participation des étu-
diants.
Une participation réelle doit
être prévue, y compris pour les
lycéens ; je pense notamment
aux lycéens du second cycle :
il est urgent et légitime de
leur reconnaître des droits ; le
droit à une discussion libre et
non pas le voile jeté sur de.s
problèmes qu'on veut tabous,
par exemple, les problèmes
politiques ; le drott aussi de
s'organiser dans l'indépen-
dance pour défendre leurs
légitimes revendications • le
droit aussi de participer aux
différents conseils qui doivent
être créés dans les lycées «t,
d'y être représentés démocra-
tiqaement.
être prévue, y compris pour les
lycéens ; je pense notamment
aux lycéens du second cycle :
il est urgent et légitime de
leur reconnaître des droits ; le
droit à une discussion libre et
non pas le voile jeté sur de.s
problèmes qu'on veut tabous,
par exemple, les problèmes
politiques ; le drott aussi de
s'organiser dans l'indépen-
dance pour défendre leurs
légitimes revendications • le
droit aussi de participer aux
différents conseils qui doivent
être créés dans les lycées «t,
d'y être représentés démocra-
tiqaement.
— L'HUMANITE i N'est-il
pas surprenant d'entendre
certaines gens parler au nom
de la classe ouvrière, sans
d'ailleurs appartenir à cette
classe ni être déléguées par
elle comme porte-parole et
par-dessus la tête des orga-
nisations de la classe ou-
vrière ?
pas surprenant d'entendre
certaines gens parler au nom
de la classe ouvrière, sans
d'ailleurs appartenir à cette
classe ni être déléguées par
elle comme porte-parole et
par-dessus la tête des orga-
nisations de la classe ou-
vrière ?
— Henri KRASUCKI : On
enfile des mots: «pouvoir étu-
diant », « pouvoir de l'imagi-
nation », pouvoir de je ne sais
quoi encore. On vide de sens
le concept de pouvoir et on
jette la confusion dans les
esprits. Le pouvoir est poli-
diant », « pouvoir de l'imagi-
nation », pouvoir de je ne sais
quoi encore. On vide de sens
le concept de pouvoir et on
jette la confusion dans les
esprits. Le pouvoir est poli-
tique K économique ; ceux qui
le détiennent nous le font bien
le détiennent nous le font bien
sentir. La lutte pour le pou-
voir vise à substituer au pou-
voir des forces dominantes du
capital et de ceux qui les
représentent sur le plan poli-
tique, pouvoir de la classe
ouvrière et de ses alliés avec
les autres couches du peuple
qui ont les mêmes intérêts,
pour promouvoir d'abord une
démocratie économique et po-
litique et aller vers la trans-
formation socialiste de la so-
ciété. Voilà le pouvoir. Quand
su manifestent chez les étu-
diants l'aspiration au change-
ment de la société et un attrait
pour la classe ouvrière, nous
le comprenons, nous l'appré-
cions. Nous nous en réjouis-
sons. Dans la mesure où les
étudiants ressentent que la
société capitaliste n'est pas
capable de répondre aux pro-
blèmes posés par le monde
moderne, il est bon qu'il.';
éprouvent de la sympathie à
l'égard de la classe ouvrière
dans leur masse, une masse
importante. Cela ne signifie
pas d'emblée que tout soit
clair. Cela dit. peut-être faut-
il rappeler les choses simples
qu'on tente d'embrouiller :
Dans la lutte pour la trans-
formation de la société, la
force sociale décisive est la
classe ouvrière. C'est elle qui
a le plus grand intérêt, uu
intérêt immédiat, quotidien :
et elle représente la force
susceptible d'amener ce chan-
gement et de le conduire. Evi-
demment, elle ne prétend pas
le faire seule, mais en rassem-
blant avec elle tous ceux qui
sont intéressés à cette trans-
formation. C'est autour de la
classe ouvrière que pt>ur, s'opé-
rer ce rassemblement. Voilà la
réalité.
voir vise à substituer au pou-
voir des forces dominantes du
capital et de ceux qui les
représentent sur le plan poli-
tique, pouvoir de la classe
ouvrière et de ses alliés avec
les autres couches du peuple
qui ont les mêmes intérêts,
pour promouvoir d'abord une
démocratie économique et po-
litique et aller vers la trans-
formation socialiste de la so-
ciété. Voilà le pouvoir. Quand
su manifestent chez les étu-
diants l'aspiration au change-
ment de la société et un attrait
pour la classe ouvrière, nous
le comprenons, nous l'appré-
cions. Nous nous en réjouis-
sons. Dans la mesure où les
étudiants ressentent que la
société capitaliste n'est pas
capable de répondre aux pro-
blèmes posés par le monde
moderne, il est bon qu'il.';
éprouvent de la sympathie à
l'égard de la classe ouvrière
dans leur masse, une masse
importante. Cela ne signifie
pas d'emblée que tout soit
clair. Cela dit. peut-être faut-
il rappeler les choses simples
qu'on tente d'embrouiller :
Dans la lutte pour la trans-
formation de la société, la
force sociale décisive est la
classe ouvrière. C'est elle qui
a le plus grand intérêt, uu
intérêt immédiat, quotidien :
et elle représente la force
susceptible d'amener ce chan-
gement et de le conduire. Evi-
demment, elle ne prétend pas
le faire seule, mais en rassem-
blant avec elle tous ceux qui
sont intéressés à cette trans-
formation. C'est autour de la
classe ouvrière que pt>ur, s'opé-
rer ce rassemblement. Voilà la
réalité.
Un «pouvoir étudiant»?
— L'HUMANITE : Elle est
la seule qui a intérêt à aller
jusqu'au bout.
la seule qui a intérêt à aller
jusqu'au bout.
— Henri KRASUCKI t Ab-
solument — certains tentent
de jeter la confusion dans
cette prise de conscience très
positive de la masse des
étudiants. J'ai entendu à.
« Zoom » certains porte-
parole de groupements étu-
diants. Quelques-uns n'étaient
que des éléments que nous
considérons comme provoca-
teurs. D'autres m'ont davan-
tage surpris, car ils sont des
dirigeants d'organisations
d'étudiants, et aussi de pro-
fesseurs. En substance, ils ont
dit qu'ils voulaient bien consi-
dérer la classe ouvrière comme
étant les jambes et ils nous
offraient modestement leurs
cerveaux pour diriger la lutte.
La classe ouvrière a ses ca-
dres, ses dirigeants formés de
longue date et elle a aussi
une certaine expérience de la
lutte sociale.
solument — certains tentent
de jeter la confusion dans
cette prise de conscience très
positive de la masse des
étudiants. J'ai entendu à.
« Zoom » certains porte-
parole de groupements étu-
diants. Quelques-uns n'étaient
que des éléments que nous
considérons comme provoca-
teurs. D'autres m'ont davan-
tage surpris, car ils sont des
dirigeants d'organisations
d'étudiants, et aussi de pro-
fesseurs. En substance, ils ont
dit qu'ils voulaient bien consi-
dérer la classe ouvrière comme
étant les jambes et ils nous
offraient modestement leurs
cerveaux pour diriger la lutte.
La classe ouvrière a ses ca-
dres, ses dirigeants formés de
longue date et elle a aussi
une certaine expérience de la
lutte sociale.
— L'HUMANITE : Elle l'a
d'ailleurs payée de nombreux
morts.
d'ailleurs payée de nombreux
morts.
— Henri KRASUCKI : Le
temps est bien passé où la
classe ouvrière pouvait être
entraînée comme le fer de
lance d'une lutte pour les in-
térêts d'autres classes socia-
les. Elle lutte pour ses intérêts
immédiats et d'avenir. Et il se
trouve que ses intérêts immé-
diats, et plus encore d'avenir,
correspondent aux nécessités
de révolution de la société.
classe ouvrière pouvait être
entraînée comme le fer de
lance d'une lutte pour les in-
térêts d'autres classes socia-
les. Elle lutte pour ses intérêts
immédiats et d'avenir. Et il se
trouve que ses intérêts immé-
diats, et plus encore d'avenir,
correspondent aux nécessités
de révolution de la société.
Nous ne proposons pas de
fournir nos cadres, ceux des
travailleurs, ceux de la C.G.T.
aux étudiants et à leurs orga-
nisations ni aux professeurs.
Nous considérons qu'ils ont
leurs problèmes spécifiques.
Mais il y a des intérêts qui
nous sont communs. Nous at-
fournir nos cadres, ceux des
travailleurs, ceux de la C.G.T.
aux étudiants et à leurs orga-
nisations ni aux professeurs.
Nous considérons qu'ils ont
leurs problèmes spécifiques.
Mais il y a des intérêts qui
nous sont communs. Nous at-
tachons beaucoup d'impor-
tance au mouvement étudiant,
nous lui faisons confiance.
Nous faisons confiance à la
masse des étudiants, à la
masse des professeurs pour
trouver la voie qui donne à
leur mouvement la conscience,
des buts clairs, réalistes, et
qui contribuent à réaliser
l'alliance avec la classe ou-
vrière et ses forces organisées,
capables d'agir de façon res-
ponsable.
tance au mouvement étudiant,
nous lui faisons confiance.
Nous faisons confiance à la
masse des étudiants, à la
masse des professeurs pour
trouver la voie qui donne à
leur mouvement la conscience,
des buts clairs, réalistes, et
qui contribuent à réaliser
l'alliance avec la classe ou-
vrière et ses forces organisées,
capables d'agir de façon res-
ponsable.
— Denise MALDIDIER. —
Je veux rassurer notre cama-
rade sur ce point. Nombre de
nos collègues sont étonnés,
pour ne pas dire plus, de l'at-
titude qu'on peut leur prêter
à travers celle de certains res-
ponsables. C'est un problème,
il appartient à l'ensemble des
professeurs de le résoudre.
rade sur ce point. Nombre de
nos collègues sont étonnés,
pour ne pas dire plus, de l'at-
titude qu'on peut leur prêter
à travers celle de certains res-
ponsables. C'est un problème,
il appartient à l'ensemble des
professeurs de le résoudre.
— Michel JOUET : II faut
bien voir l'aspiration de la
masse des étudiants à lutter
aux côtés de la classe ouvrière.
Aspiration dénuée de toute
arrière-pensée pour la masse
des étudiants. Cette aspiration
résulte de la prise r.: conscien-
ce, par les étudiants, que leurs
problèmes ne trouveront de
solution qu'avec la classe
ouvrière.
bien voir l'aspiration de la
masse des étudiants à lutter
aux côtés de la classe ouvrière.
Aspiration dénuée de toute
arrière-pensée pour la masse
des étudiants. Cette aspiration
résulte de la prise r.: conscien-
ce, par les étudiants, que leurs
problèmes ne trouveront de
solution qu'avec la classe
ouvrière.
Hier, dans la cour de la Sor-
bonne. l'enthousiasme était
très grand quand a été connue
la nouvelle de la grève de Re-
nault, bien que certains élé-
ments aient essayé de cacher
que l'action était entreprise à
l'appel de la C.G.T., contre
laquelle ces mêmes éléments
mènent campagne.
bonne. l'enthousiasme était
très grand quand a été connue
la nouvelle de la grève de Re-
nault, bien que certains élé-
ments aient essayé de cacher
que l'action était entreprise à
l'appel de la C.G.T., contre
laquelle ces mêmes éléments
mènent campagne.
— L'HUMANITE : Connaît-
on, chez les étudiants, le cli-
mat de Renault en grève ?
Cet ordre, cette discipline, ce
souci des travailleurs en
lutte, de renforcer en mêm«
temps leur organisation. L»
on, chez les étudiants, le cli-
mat de Renault en grève ?
Cet ordre, cette discipline, ce
souci des travailleurs en
lutte, de renforcer en mêm«
temps leur organisation. L»
fait que, dans Renault occupé,
les mots d'ordre sont : < Veil-
lez aux machines, soignez vos
outils ? »
les mots d'ordre sont : < Veil-
lez aux machines, soignez vos
outils ? »
— Michel JOUET : Voilà
en effet, comment luttent les
travailleurs.
en effet, comment luttent les
travailleurs.
— Henri KRASUCKI :
Nous sommes très sensibles à
tout ce que cet énorme
bouillonnement peut apporter
de positif. L'indignation des
étudiants, leur volonté de
changement restent l'essentiel.
Il y a là de quoi déterminer
une base d'action commune et
d'alliance véritable entre la
classe ouvrière, ses organisa-
tions et les étudiants, ceux qui
les représentent vraiment.
tout ce que cet énorme
bouillonnement peut apporter
de positif. L'indignation des
étudiants, leur volonté de
changement restent l'essentiel.
Il y a là de quoi déterminer
une base d'action commune et
d'alliance véritable entre la
classe ouvrière, ses organisa-
tions et les étudiants, ceux qui
les représentent vraiment.
Mais nous voyons très clai-
rement aussi les activités dan-
gereuses de certains groupes.
au sein de ce contre-mouve-
ment. La CGT a eu l'occasion
déjà de dénoncer, de la ma-
nière la plus ferme, la mani-
festation qui avait été envi-
sagée par ces éléments autour
de l'ORTF. Nous l'avons dé-
noncée comme une dangereuse
provocation. Ce faisant, nous
ne confondons nullement ces
quelques éléments à mon avis
très minoritaires, avec la
masse des étudiants et ses
saines aspirations.
rement aussi les activités dan-
gereuses de certains groupes.
au sein de ce contre-mouve-
ment. La CGT a eu l'occasion
déjà de dénoncer, de la ma-
nière la plus ferme, la mani-
festation qui avait été envi-
sagée par ces éléments autour
de l'ORTF. Nous l'avons dé-
noncée comme une dangereuse
provocation. Ce faisant, nous
ne confondons nullement ces
quelques éléments à mon avis
très minoritaires, avec la
masse des étudiants et ses
saines aspirations.
Nous ne les confondons
pas, mais pensons qu'il est
de notre devoir de dire aux
étudiants que ces gens-là leur
portent un grand préjudice.
pas, mais pensons qu'il est
de notre devoir de dire aux
étudiants que ces gens-là leur
portent un grand préjudice.
Nous témoignons notre
confiance aux étudiants
quand nous le leur disons.
confiance aux étudiants
quand nous le leur disons.
C'est aux étudiants et,
disons-le, aux professeurs de
veiller à ce que de telles ac-
tivités ne viennent pas jeter
le trouble sur un mouvement
tout à fait remarquable, de
vriller à ce que rien ne vienne
gêner la convergence, je di-
rais plus, l'alliance dans la
lutte entre la classe ouvrière,
disons-le, aux professeurs de
veiller à ce que de telles ac-
tivités ne viennent pas jeter
le trouble sur un mouvement
tout à fait remarquable, de
vriller à ce que rien ne vienne
gêner la convergence, je di-
rais plus, l'alliance dans la
lutte entre la classe ouvrière,
ses forces organisées et 1«
mouvement de masse des étu-
diants.
mouvement de masse des étu-
diants.
— Denise MALDIDIER i
Personnellement, moi aussi je
suis optimiste au sujet de la
prise de conscience réelle de
la masse des étudiants. Cer-
tains ont essayé d'opposer IR
dynamisme d'une minorité
agissante au caractère
« amorphe » de la masse. Pour
ma part, j'ai pu constater à
Nanterre. après avoir parti-
cipé durant toute la semaine
à tant de discussions, à quel
point la conscience des réali-
tés devient celle d'une grande
masse d'étudiants. Je pense
tout particulièrement à ces
étudiants qui, au début de
l'année, ne sa posaient guère
de questions. Puis qui ont
commencé à lutter, en no-
vembre, pour obtenir des
améliorations matéri elles.
Mais, encore, sans perspec-
tives. Ils n'étaient pas encore
mûrs pour comprendre que \f.
véritable responsable c'était le
gouvernement. Ces étudiants
ont réfléchi, continuent de
beaucoup réfléchir. Cette ré-
flexion va dans un sens posi-
tif. Elle leur permettra de re-
joindre la véritable lutte au
côté de la classe ouvrière.
suis optimiste au sujet de la
prise de conscience réelle de
la masse des étudiants. Cer-
tains ont essayé d'opposer IR
dynamisme d'une minorité
agissante au caractère
« amorphe » de la masse. Pour
ma part, j'ai pu constater à
Nanterre. après avoir parti-
cipé durant toute la semaine
à tant de discussions, à quel
point la conscience des réali-
tés devient celle d'une grande
masse d'étudiants. Je pense
tout particulièrement à ces
étudiants qui, au début de
l'année, ne sa posaient guère
de questions. Puis qui ont
commencé à lutter, en no-
vembre, pour obtenir des
améliorations matéri elles.
Mais, encore, sans perspec-
tives. Ils n'étaient pas encore
mûrs pour comprendre que \f.
véritable responsable c'était le
gouvernement. Ces étudiants
ont réfléchi, continuent de
beaucoup réfléchir. Cette ré-
flexion va dans un sens posi-
tif. Elle leur permettra de re-
joindre la véritable lutte au
côté de la classe ouvrière.
— Alain GAUDRIC I Dans
sa masse, le milieu étudiant
commence à éprouver uns
sympathie naturelle pour la
classe ouvrière, même si ppur
la masse des étudiants, cette
classe ouvrière est un peu
mythique. Notre rôle d'étu-
diants communistes est s.
mon sens, de faire connaître
la réalité de la lutte de la
classe ouvrière et de ses orga-
nisations ; nous devons mon-
trer quelles sont les chances
pour les étudiants de voir
aboutir leurs revendications.
De plus, il convient de tra-
vailler à orienter le mouve-
ment afin qu'il s'unisse réelle-
ment et concrètement à la
lutte de la classe ouvrière.
sa masse, le milieu étudiant
commence à éprouver uns
sympathie naturelle pour la
classe ouvrière, même si ppur
la masse des étudiants, cette
classe ouvrière est un peu
mythique. Notre rôle d'étu-
diants communistes est s.
mon sens, de faire connaître
la réalité de la lutte de la
classe ouvrière et de ses orga-
nisations ; nous devons mon-
trer quelles sont les chances
pour les étudiants de voir
aboutir leurs revendications.
De plus, il convient de tra-
vailler à orienter le mouve-
ment afin qu'il s'unisse réelle-
ment et concrètement à la
lutte de la classe ouvrière.
O Le facteur décisif pour l'en-
semble du mouvement :
la lutte de la classe ouvrière
semble du mouvement :
la lutte de la classe ouvrière
— L'HUMANITE : Présen-
tement, les choses changent
de jour en jour. Quelles vous
semblent être les perspecti-
ves les plus immédiates ?
tement, les choses changent
de jour en jour. Quelles vous
semblent être les perspecti-
ves les plus immédiates ?
— Michel JOUET : Chez les
étudiants, la première ques-
tion est de fixer les objectifs
revendicatifs qui sont les leurs
dans cette période : structu-
res, méthodes et contenu de
l'enseignement, conditions de
vie et d'étude, qui sont parmi
les questions les plus impor-
tantes à l'heure actuelle ; et
la vie démocratique à l'uni-
versité. Mais le combat ne
s'arrête pas là — La question
est posée d'en finir avec le
pouvoir personnel et de per-
mettre ainsi de réaliser une
véritable réforme démocrati-
que de l'enseignement. La
question est donc pour les étu-
diants de participer plus acti-
vement encore à ce combat,
de s'organiser pour lutter aux
côtés de la classe ouvrière
pour un gouvernement popu-
étudiants, la première ques-
tion est de fixer les objectifs
revendicatifs qui sont les leurs
dans cette période : structu-
res, méthodes et contenu de
l'enseignement, conditions de
vie et d'étude, qui sont parmi
les questions les plus impor-
tantes à l'heure actuelle ; et
la vie démocratique à l'uni-
versité. Mais le combat ne
s'arrête pas là — La question
est posée d'en finir avec le
pouvoir personnel et de per-
mettre ainsi de réaliser une
véritable réforme démocrati-
que de l'enseignement. La
question est donc pour les étu-
diants de participer plus acti-
vement encore à ce combat,
de s'organiser pour lutter aux
côtés de la classe ouvrière
pour un gouvernement popu-
laire, d'aider à la réalisation
urgente d'un programme com-
mun entre les partis de gau-
che et ainsi hâter la réalisa-
tion de leurs objectifs propres.
urgente d'un programme com-
mun entre les partis de gau-
che et ainsi hâter la réalisa-
tion de leurs objectifs propres.
— François BLANCHARD :
II faut éviter deux écueils :
soit s'engager dans une lutte
du tout ou rien qui subordon-
nerait toutes revendications
concrètes à l'élimination du
pouvoir personnel, soit entre-
tenir l'illusion qu'il est possi-
ble de tout obtenir dans le
cadre du pouvoir actuel. Le
moyen de refuser une impasse
de ce genre consiste à adopter
une attitude responsable, qui
intègre la défense des reven-
dications quotidiennes dans
une perspective de lutte pour
l'élimination du pouvoir. Por-
ter le maximum de coups au
pouvoir permet à la fois d'ob-
tenir le maximum de résultats
actuels et d'aider à accélérer
la prise de conscience de
l'ensemble des forces qui peu-
vent mettre fin à ce pouvoir.
soit s'engager dans une lutte
du tout ou rien qui subordon-
nerait toutes revendications
concrètes à l'élimination du
pouvoir personnel, soit entre-
tenir l'illusion qu'il est possi-
ble de tout obtenir dans le
cadre du pouvoir actuel. Le
moyen de refuser une impasse
de ce genre consiste à adopter
une attitude responsable, qui
intègre la défense des reven-
dications quotidiennes dans
une perspective de lutte pour
l'élimination du pouvoir. Por-
ter le maximum de coups au
pouvoir permet à la fois d'ob-
tenir le maximum de résultats
actuels et d'aider à accélérer
la prise de conscience de
l'ensemble des forces qui peu-
vent mettre fin à ce pouvoir.
— Henri KRASUCKI : Le
mécontentement accumulé par
les principales couches de la
les principales couches de la
population depuis tant d'an-
nées contre le pouvoir gaul-
liste s'exprime avec une force
sans précédent, pour ne pas
dire explose. C'est le grand
événement, par-delà les as-
pects que les événements ont
pu prendre au fil des jours.
La classe ouvrière s'engage
dans un vaste mouvement qui
va prendre beaucoup d'am-
pleur. Son action sera le fac-
teur déterminant de l'ensem-
ble du mouvement. Elle le fait
pour des revendications
concrètes et élevées, celles
pour lesquelles elle lutte de-
puis déjà tant d'années. En
même temps, un pareil mou-
vement exprime nécessaire-
ment la volonté de change-
ments plus profonds, dans le
sens de substituer au pouvoir
personnel ce qu'on a appelé,
dans les manifestations, un
gouvernement populaire, ce
qui signifie pour nous un gou-
vernement de l'union des for-
ces de gauche pour des objec-
tifs concrets, sur la base d'un
programme bien établi et d'un
contenu social avancé.
nées contre le pouvoir gaul-
liste s'exprime avec une force
sans précédent, pour ne pas
dire explose. C'est le grand
événement, par-delà les as-
pects que les événements ont
pu prendre au fil des jours.
La classe ouvrière s'engage
dans un vaste mouvement qui
va prendre beaucoup d'am-
pleur. Son action sera le fac-
teur déterminant de l'ensem-
ble du mouvement. Elle le fait
pour des revendications
concrètes et élevées, celles
pour lesquelles elle lutte de-
puis déjà tant d'années. En
même temps, un pareil mou-
vement exprime nécessaire-
ment la volonté de change-
ments plus profonds, dans le
sens de substituer au pouvoir
personnel ce qu'on a appelé,
dans les manifestations, un
gouvernement populaire, ce
qui signifie pour nous un gou-
vernement de l'union des for-
ces de gauche pour des objec-
tifs concrets, sur la base d'un
programme bien établi et d'un
contenu social avancé.
L«B étudiants, Jes ensei-
gnants, de leur côté, trsduii
sent au fond la même aspira-
tion, à partir de préoccupa-
tions qui naturellement leur
sont plus particulièrement
sensibles. Le inonde paysan,
lui non plus, n'est pas étran-
ger à tout ce bouillonnement
populaire.
sent au fond la même aspira-
tion, à partir de préoccupa-
tions qui naturellement leur
sont plus particulièrement
sensibles. Le inonde paysan,
lui non plus, n'est pas étran-
ger à tout ce bouillonnement
populaire.
Avec un tel mouvement, la
clarté se fera avec plus d'ai-
sance encore. Les tentatives
ne manqueront pas, avec 1«
pouvoir qui est intéressé, pour
dévoyer le mouvement, le
diviser. Lea tentatives, pour-
tant, sont vouées à l'échec
dans la mesure où H s'agit
non pas d'un mouvement
d'avant-garde mate d'un pro-
fond mouvement qui entrain*
les grandes masses de la classe
ouvrière et aussi du peuple.
Ainsi mûrissent rapidement
les conditions des change-
ments politiques qui sont, en
réalité, la clef du problèm*
pour l'avenir du pays tout en-
tier et. par conséquent, l'ave-
nir de la classe ouvrière, oehii
des étudiante, d«i eneeignansi
et de toutes leurs prmctoafcs
aspiration».
clarté se fera avec plus d'ai-
sance encore. Les tentatives
ne manqueront pas, avec 1«
pouvoir qui est intéressé, pour
dévoyer le mouvement, le
diviser. Lea tentatives, pour-
tant, sont vouées à l'échec
dans la mesure où H s'agit
non pas d'un mouvement
d'avant-garde mate d'un pro-
fond mouvement qui entrain*
les grandes masses de la classe
ouvrière et aussi du peuple.
Ainsi mûrissent rapidement
les conditions des change-
ments politiques qui sont, en
réalité, la clef du problèm*
pour l'avenir du pays tout en-
tier et. par conséquent, l'ave-
nir de la classe ouvrière, oehii
des étudiante, d«i eneeignansi
et de toutes leurs prmctoafcs
aspiration».
* 18-5-1968 7
piiiiiffimiiMMifiiffiminiiimmiimiimiiiiiiiiiim
r
LA COTE DES SPECTACLES
Au fou /•• pompiers
Le dernier film de Milos
format» où le jeune cinéaste
tchèque, laissant libre court
à ta verve, part du parti-
culier (un bal des pompiers)
pour aboutir au général fia
tociété). Acide.
format» où le jeune cinéaste
tchèque, laissant libre court
à ta verve, part du parti-
culier (un bal des pompiers)
pour aboutir au général fia
tociété). Acide.
CV.o. dans les salles Ven-
dôme, Publicis Saint-Ger-
main, PublicU Champs-
Elysées.)
dôme, Publicis Saint-Ger-
main, PublicU Champs-
Elysées.)
L'Hmr* dm loup
De film en film Bergman
traque son angoisse. Tou-
jours magistral.
traque son angoisse. Tou-
jours magistral.
(V.o. dans les salles Saint-
Germain Studio, Bonaparte.
Lord Byron.)
Germain Studio, Bonaparte.
Lord Byron.)
Chor/ie Bubbles
Réalisé et joué par Albert
rtnney (Tom Jones). Deux
jours de la vie d'un écri-
vain à tucces. marquée au
coin du doute de soi. Atta-
chant.
rtnney (Tom Jones). Deux
jours de la vie d'un écri-
vain à tucces. marquée au
coin du doute de soi. Atta-
chant.
(V.o. dans les salles Pan-
théon et Plaza.)
théon et Plaza.)
Le Bal des vampires
Virtuosité et talent du
Polonais PolansM dans ce
' film anglo-américain savou-
reux et drolatique. Dans un
château effrayant la danse
des fils du comte Dracula,
Polonais PolansM dans ce
' film anglo-américain savou-
reux et drolatique. Dans un
château effrayant la danse
des fils du comte Dracula,
(V.o. à l'Hollywood.)
La Barrière
Troisième long métrage
du Polonais Skolimowski.
Comment la fuite tête bais-
sée d'un jeune homme en
quête d'idéal sera stoppée
par l'amour. Au même pro-
gramme Deux hommes et
une armoire, du ci-dessus
Polanski.
du Polonais Skolimowski.
Comment la fuite tête bais-
sée d'un jeune homme en
quête d'idéal sera stoppée
par l'amour. Au même pro-
gramme Deux hommes et
une armoire, du ci-dessus
Polanski.
(V.o. à La Pagode.)
Les fiches
Claude Chabrol au meil-
leur de sa forme. Une ami-
tié particulière entre deux
jeunes femmes troublées par
l'arrivée d'un homme. La
folie au bout.
leur de sa forme. Une ami-
tié particulière entre deux
jeunes femmes troublées par
l'arrivée d'un homme. La
folie au bout.
(La Marotte, Studio Mé-
dicis. Marbeuf, Jean Renoir,
Reflets.)
dicis. Marbeuf, Jean Renoir,
Reflets.)
Le Cameraman
Buster Keaton dans un film
<de 1928. L'homme qui ne sou-
rit jamais incite à rire aux
éclats. Le cinéma se prenant
lui-même comme tête de
turc. Génial littéralement.
(Racine, Luxembourg III).
<de 1928. L'homme qui ne sou-
rit jamais incite à rire aux
éclats. Le cinéma se prenant
lui-même comme tête de
turc. Génial littéralement.
(Racine, Luxembourg III).
La Condition
de /'homme
de /'homme
(Pas de plus grand amour)
Premier épisode du film le
plus long du monde (10 heu-
res au total) réalisé par le
japonais Masaki Kobayashi.
Une œuvre de démiurge.
Premier épisode du film le
plus long du monde (10 heu-
res au total) réalisé par le
japonais Masaki Kobayashi.
Une œuvre de démiurge.
(V.O. au Studio de l'Etoi-
le.).
le.).
Devine qo/ vient dîner
Conflit dans une famille
américaine quand la fille
veut épouser un noir fSidney
Poitier). Les parents sont
Spencer Tracy et Katharine
Hepburn ; un film de Stan-
ley Kramer f* La chaîne»).
américaine quand la fille
veut épouser un noir fSidney
Poitier). Les parents sont
Spencer Tracy et Katharine
Hepburn ; un film de Stan-
ley Kramer f* La chaîne»).
«En v.o. dans les salles St-
Michel et Paris, v.f. au Fran-
çais).
Michel et Paris, v.f. au Fran-
çais).
Orale de /eu
La Résistance par Roger
Vailland et Pierre Kast. In-
tellioent et dépouillé. Le goût
du bonheur personnel se cou-
lant dans la lutte collective.
Vailland et Pierre Kast. In-
tellioent et dépouillé. Le goût
du bonheur personnel se cou-
lant dans la lutte collective.
(Luxembourg I).
Dufcfcman
Parabole en forme de hur-
lement de haine sur le ra-
cisme. Un film d'Anthony
Harvey, d'après la pièce de
théâtre de l'écrivain noir
américain Leroi Jones.
lement de haine sur le ra-
cisme. Un film d'Anthony
Harvey, d'après la pièce de
théâtre de l'écrivain noir
américain Leroi Jones.
(V.O. au Studio Alpha).
Je t'aime, /e t'aime
Alain Resnais poursuit son
exploration de la mémoire
et de l'oubli. Scénario de
Jacques Sternberg. Claude
Rcih : son plus grand rôle.
En employant le mot avec
des pincettes, un chef-d'oeu-
vre...
exploration de la mémoire
et de l'oubli. Scénario de
Jacques Sternberg. Claude
Rcih : son plus grand rôle.
En employant le mot avec
des pincettes, un chef-d'oeu-
vre...
(Impérial, Ursulines, Biar-
ritz.)
ritz.)
En raison des difficultés techniques liées
au mouvement de grève, nos lecteurs ne trou-
veront pas dans ce numéro certaines de leurs
rubriques habituelles.
au mouvement de grève, nos lecteurs ne trou-
veront pas dans ce numéro certaines de leurs
rubriques habituelles.
Nous les prions de bien vouloir nous en
excuser.
excuser.
30 MARS J6 MAI
BOIS DE VINCENNES
Pelouse de Reuilly
Pelouse de Reuilly
ARLEQUIN LITS!2s
CLAUDE MAURIAC (UFfgmUtteran)
Si vous voulez rire,
ce qui s'appelle rire, allez voir :
_ unfilmde
LEOMcCAREY
CHARLES LAUGHTON
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•Gentlemen Jim'«To b» ornot tqb»1
obtient lis fameuses et rares
MATCH
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FESTIVAL DU MARAIS
LOCATION PAR TELEPHONE)
•« 4 Juin M 13 Juillet, ehi«ie Mir,
un ou plusieurs spectacle» de Danse,
de Théâtre, te Musique, w de Variétés,
seront présentés dans les cadres îllv-
minés des nttels de Kohait, de Sully et
d'Aumont, ainsi que dans lei églises
Sauit-Merri, Saint-Gervais at Sainte-
Marie.
un ou plusieurs spectacle» de Danse,
de Théâtre, te Musique, w de Variétés,
seront présentés dans les cadres îllv-
minés des nttels de Kohait, de Sully et
d'Aumont, ainsi que dans lei églises
Sauit-Merri, Saint-Gervais at Sainte-
Marie.
Au total 40 spectacles différents
seront donnés au cours de 93 représen-
tations.
TROIS FORMULES DE LOCATION :
seront donnés au cours de 93 représen-
tations.
TROIS FORMULES DE LOCATION :
1. — Par téléphone : à partir du
15 Mai au 272.99-15 } 18 (de 10 h.
a M h.).
15 Mai au 272.99-15 } 18 (de 10 h.
a M h.).
2. — Directement a la Maison do
festival . 48, rua François-Minn à
PARIS-IV. Métro Hôtel-de-Ville ou
Saint-Paul. Chez Durand 4, place de la
Madeleine et dans toutes les agences
de Paris.
festival . 48, rua François-Minn à
PARIS-IV. Métro Hôtel-de-Ville ou
Saint-Paul. Chez Durand 4, place de la
Madeleine et dans toutes les agences
de Paris.
3. — Par correspondance : envoi de
dépliants et de formulaires sur deman-
de. Ecrire : Maison du Festival -
44, rue François-Miron à PARIS-IV»
(feindre une enveloppe timbré* et
dépliants et de formulaires sur deman-
de. Ecrire : Maison du Festival -
44, rue François-Miron à PARIS-IV»
(feindre une enveloppe timbré* et
du 10 au 24 mai
FESTIVAL
INTERNATIONAL,
DU FILM !
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CANNES 1968 \
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___mondial du cinéma. ;
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POUR TOUS RENSEIGNEMENTS ;
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près SENLIS
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Animation permanente et gratuite'
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JOHN IRELAND • MICHEL CONSTANTIN
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-~*-M LA GLOIRE
* "DES
CANAILLES
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ADOLFO CELI
ALBERTO DE MARTINO
ALBERTO DE MARTINO
Toute la lumière
sur les activités
des services
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ANTOINE
dn 22 mai an 8 juin
PICCOLO TEATRO
DE MILAN
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Location ouverte
BLANC-MESNIL
Dimanche 19 Mai
à 15 h. 30
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FESTIVAL
INTERNATIONAL
DE FANFARES
500 musiciens
RICHELIEU Gaumont O WEPLER Pathé • MONTROUGE Gaumont
Ces personnages sont dangereux :
ils vous feront MOURIR de RIRE !
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MICHEL
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FRANCIS
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CES MESSIEURS
DE LA FAMILLE
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A LECOUTE..A LECOUTE...
Samedi 18 mai
FRANCE-INTER
FRANCE-INTER
9.5 Samedi chez vous. — 12.18
Appelez-moi Olympe. — 12.46 Le
jeu des mille francs. — 13. Inter
opinion». — 19.15 Hit parade. —
20.22 Feux de joie. — 21.30 Inter
têtes de bois. — 22.30 Juke-bor
international.
Appelez-moi Olympe. — 12.46 Le
jeu des mille francs. — 13. Inter
opinion». — 19.15 Hit parade. —
20.22 Feux de joie. — 21.30 Inter
têtes de bois. — 22.30 Juke-bor
international.
INTER.VARIETES
20.22 En sécurité. — 20.40 Le
Grenier de Montmartre. — 21.10
Inter-guide. — 22.25 Aux quatre
vent». — 22.45 Détruisez votre
légende. — 23. Concert de mu-
sique, légère.
Grenier de Montmartre. — 21.10
Inter-guide. — 22.25 Aux quatre
vent». — 22.45 Détruisez votre
légende. — 23. Concert de mu-
sique, légère.
FRANCE-CULTURE
14.10 Analyse spectrale de l'Oc-
cident : « Biologie et médecine ».
cident : « Biologie et médecine ».
— 16.10 Musique de chambre. —
17. La rond* des livres et des
disques. •— 17.30 Grandes repri-
ses r ad ioph uniques : « Le Survi-
vant des Thermopyles » de Ada
F. Kay, grand prix de la radio-
diffusion anolaise. — 19.30 Ciné-
ma vérité. — 20.15 « L* Miroir »
d'Armand Salacrou. — 22.15 L*
livre d'or : Teresa Llacuna, pia-
niste. — 23.15 Connaître le jazz.
17. La rond* des livres et des
disques. •— 17.30 Grandes repri-
ses r ad ioph uniques : « Le Survi-
vant des Thermopyles » de Ada
F. Kay, grand prix de la radio-
diffusion anolaise. — 19.30 Ciné-
ma vérité. — 20.15 « L* Miroir »
d'Armand Salacrou. — 22.15 L*
livre d'or : Teresa Llacuna, pia-
niste. — 23.15 Connaître le jazz.
FRANCE-MUSIQUE
12. Récital d'orgue par Denise-
Françoise Rogé. — 13.10 Alla
Brève : harpe. — 13.30 Concours
international de guitare 1968. —
14. Nouveaux talents, premiers
sillons. — 15. Petits ensembles
et grand» musiques. — 17 55
Orch. de chambre de Toulouse
sous la direction de Louis Auria-
combe. — 18.20 Récital de piano.
Françoise Rogé. — 13.10 Alla
Brève : harpe. — 13.30 Concours
international de guitare 1968. —
14. Nouveaux talents, premiers
sillons. — 15. Petits ensembles
et grand» musiques. — 17 55
Orch. de chambre de Toulouse
sous la direction de Louis Auria-
combe. — 18.20 Récital de piano.
— 18.50 Jazz, s'il vous plaît. —
20.30 Au concert avec... Jean-
Christophe Benoît. — 22. Petite
chronique musicale de la Vienne
romantique. — 23. Aux sources
des musiques : l'inspiration et
Tchécoslovaquie.
20.30 Au concert avec... Jean-
Christophe Benoît. — 22. Petite
chronique musicale de la Vienne
romantique. — 23. Aux sources
des musiques : l'inspiration et
Tchécoslovaquie.
LUXEMBOURG
11.30 Le problème de George*
de Caunes. — 12.30 Les jeux de
midi, avec Jacques Bénéîin. —
13. Tournai inattendu de R.T.L. :
Mgr Marty. — 14. Jean Bardin
avec. Evelyne : Luxembourg - dé-
pannage. — 14.10 Le visiteur d»
l'après-midi. — 14.30 Cyber et
les femmes. — 15.5 Ménie Gré-
goire. — 15.30 Le conteur du
jour. — 16. La discothèque de
papa, avec André Torrent. — 21.
Surprise-party, animée par Rosko.
midi, avec Jacques Bénéîin. —
13. Tournai inattendu de R.T.L. :
Mgr Marty. — 14. Jean Bardin
avec. Evelyne : Luxembourg - dé-
pannage. — 14.10 Le visiteur d»
l'après-midi. — 14.30 Cyber et
les femmes. — 15.5 Ménie Gré-
goire. — 15.30 Le conteur du
jour. — 16. La discothèque de
papa, avec André Torrent. — 21.
Surprise-party, animée par Rosko.
EUROPE I
6. Jean-Pierre Foucault. — 7.30
Robert Vilar. — 11.30 Jacques
Martin. — 12.25 Marcel Haedrich.
Robert Vilar. — 11.30 Jacques
Martin. — 12.25 Marcel Haedrich.
— 12.45 Europe-midi, les audi-
teurs sont invités. — 13.15 Harold
Kay. — 14. Jacques Ourevitch.
teurs sont invités. — 13.15 Harold
Kay. — 14. Jacques Ourevitch.
— 18.30 Hubert. — 19. Europe
soir. — 20. Campus. — 22. Pepsi-
boum. — 22.30 Etienne Mougeotte.
soir. — 20. Campus. — 22. Pepsi-
boum. — 22.30 Etienne Mougeotte.
MONTE-CARLO
6. à 12. Soleil-matin. — 9.10 à
12. Maurice Gardett. — 13.35 à
17.2 Moins vingt. — 18.35 Jean-
Michel Desieunes. — 19.25 Ques-
tion sans réponse, Jean Sas. —
23.2 La discothèque.
12. Maurice Gardett. — 13.35 à
17.2 Moins vingt. — 18.35 Jean-
Michel Desieunes. — 19.25 Ques-
tion sans réponse, Jean Sas. —
23.2 La discothèque.
Dimanche 19 mai
FRANCE-INTER
FRANCE-INTER
9.35 T.S.F. 68. — 12.46 Le jeu
des mille francs. — 19.30 Le petit
conservatoire d» la chanson. —
20.22 Le masque «t la plume. —
21.30 Le club des poètes. — 22.8
La fin» fleur de la chanson
française. — 23.3 Jazz sur (cène.
des mille francs. — 19.30 Le petit
conservatoire d» la chanson. —
20.22 Le masque «t la plume. —
21.30 Le club des poètes. — 22.8
La fin» fleur de la chanson
française. — 23.3 Jazz sur (cène.
INTER.VARIETES
20.30 La tribun» de l'Histoire.
Ils ont tu* Jaurès. — 21.15 Une
saison d'opéra. — 22. Théâtre de
l'étrange : « Le« Valentini » de
Gloria Alcorta. — 22.45 Alain
Romans et son piano. — 23. Mu-
sique aux Champs-Elysées. —
23.30 Ne les laissez pas échapper.
Ils ont tu* Jaurès. — 21.15 Une
saison d'opéra. — 22. Théâtre de
l'étrange : « Le« Valentini » de
Gloria Alcorta. — 22.45 Alain
Romans et son piano. — 23. Mu-
sique aux Champs-Elysées. —
23.30 Ne les laissez pas échapper.
FRANCE-CULTURE
14.10 Tricentenaire d« L#«ao* :
Comédie - François» : « Cris pin
rival d» son maître », comédie
en un acte de Lesage; « Un Cri-
me de bon ton », comédie nou-
velle de Marcelle Mithois. —
16.15 « La Princesse des Cana-
ries », opéra bouffe en 3 actes
de Charles Lecoccr — 17.35 Quin-
zaine François Couperin pour le
XO* anniversaire de sa naissance.
Comédie - François» : « Cris pin
rival d» son maître », comédie
en un acte de Lesage; « Un Cri-
me de bon ton », comédie nou-
velle de Marcelle Mithois. —
16.15 « La Princesse des Cana-
ries », opéra bouffe en 3 actes
de Charles Lecoccr — 17.35 Quin-
zaine François Couperin pour le
XO* anniversaire de sa naissance.
— 20. Musique de chambre. —
21. Lesage spectateur de la co-
médie humaine. —- 22.20 Au cours
de ces instants.
21. Lesage spectateur de la co-
médie humaine. —- 22.20 Au cours
de ces instants.
FRANCE-MUSIQUE
14. Barricades mystérieuses. —
15.15 Tribune des critiques de
disques : Lieder eins faherenden
gesellen de Mahler. — 16.15 Ac-
tualité du microsillon. — 17.42
En stéréo : Concert symphoni-
que : Symph, n° 6 en ut mai.
de Schubert, Concerto pour cla-
rinette et orch. n° 2 en mi bémol
mai. de Weber, Le Tsar Saltan
de Hirasky-Korsakov, les Tréteaux
de Maître Pierre de Manuel de
Falla. — 19.25 En stéréo : Ren-
dez-vous avec le jazz. — 20.30
En stéréo : Pour le centenaire
d'un faux paresseux : Rossini. —
21,45 L'âge d'or du romantisme.
15.15 Tribune des critiques de
disques : Lieder eins faherenden
gesellen de Mahler. — 16.15 Ac-
tualité du microsillon. — 17.42
En stéréo : Concert symphoni-
que : Symph, n° 6 en ut mai.
de Schubert, Concerto pour cla-
rinette et orch. n° 2 en mi bémol
mai. de Weber, Le Tsar Saltan
de Hirasky-Korsakov, les Tréteaux
de Maître Pierre de Manuel de
Falla. — 19.25 En stéréo : Ren-
dez-vous avec le jazz. — 20.30
En stéréo : Pour le centenaire
d'un faux paresseux : Rossini. —
21,45 L'âge d'or du romantisme.
— 22.30 Panorama de la musi-
que 1900-1914 : l'heure espagnole
de Maurice Ravel. — 23.30 Musi-
ques pour vos images.
que 1900-1914 : l'heure espagnole
de Maurice Ravel. — 23.30 Musi-
ques pour vos images.
LUXEMBOURG
T0.30 Jean Yanne. — 12.30 Ls
firelipot, l'air mystérieux. — 13.30
Fabrice. — 17. Le président Ros-
ko, — 21.2 Grand orcixstre :
George Malcorn dirige le Concer-
to grosso en si mai- de Haendel,
dirige et interprète le Concerlo
en ré mai. pour clavecin et orch.
de Haydn et la Sérénade en ré
min. de Dvorak.
firelipot, l'air mystérieux. — 13.30
Fabrice. — 17. Le président Ros-
ko, — 21.2 Grand orcixstre :
George Malcorn dirige le Concer-
to grosso en si mai- de Haendel,
dirige et interprète le Concerlo
en ré mai. pour clavecin et orch.
de Haydn et la Sérénade en ré
min. de Dvorak.
EUROPE I
9. Musique et météo. — 10.
Les kangourous. — 13. Musico-
Les kangourous. — 13. Musico-
. — ]7, Jacquei Br»l en
liberté. — 20. Guy Bonterapelli,
liberté. — 20. Guy Bonterapelli,
MONTE-CARLO
8 45 Plaisance sur les ondes.
— 112 Gardett-Party dimanche.
— 12. Midi à 14 heures. — 14.30
Sports-dimanche. — 17. Sacha
Distel. — 20.10 Show surpris». —
21. La discothèque avec Chris-
tian.
Sports-dimanche. — 17. Sacha
Distel. — 20.10 Show surpris». —
21. La discothèque avec Chris-
tian.
Les émissions
stéréophoniques
de France-Musique
LUNDI 20 MAI, 20 h 30 :
Soirée de musique ancienne,
par Claude Lehmann. « Her-
cule », de Haëndel.
Soirée de musique ancienne,
par Claude Lehmann. « Her-
cule », de Haëndel.
MARDI, 14 h 10 : Les gran-
dates du Théâtre lyrique,
par Jacques Bourgeois : « La
Bohème », de Puccni. —
— 20 h 30 : Prestige de la
musique, concert donné par
l'Orchestre National de l'OR
TF, direction : Lorin Maazel.
« Le Crépuscule des Dieux •
(2« et 3' actes).
dates du Théâtre lyrique,
par Jacques Bourgeois : « La
Bohème », de Puccni. —
— 20 h 30 : Prestige de la
musique, concert donné par
l'Orchestre National de l'OR
TF, direction : Lorin Maazel.
« Le Crépuscule des Dieux •
(2« et 3' actes).
MERCREDI, 15 h SO : Lu-
thiers et facteurs d'instru-
ments, une émission de De-
nise Megevand. — 18 h 30 :
M.F. Service. — 20 heures :
Soirée lyrique, une émission
de Jean de Sglliers « Le
Triptyque », de Puccini.
thiers et facteurs d'instru-
ments, une émission de De-
nise Megevand. — 18 h 30 :
M.F. Service. — 20 heures :
Soirée lyrique, une émission
de Jean de Sglliers « Le
Triptyque », de Puccini.
JEUDI. 16 h 30 : M.F. Ser-
vice. — 20 h : Concert donné
par l'Orchestre National de
l'ORTF sous la direction de
Edouard Van Remoortel, avec
le concours de Thierry de
Brunhoff.
vice. — 20 h : Concert donné
par l'Orchestre National de
l'ORTF sous la direction de
Edouard Van Remoortel, avec
le concours de Thierry de
Brunhoff.
10.12 Télé scolaire : Mathématique».
li.30 Au-delà de l'écran.
13. Télé-Midi.
li.30 Au-delà de l'écran.
13. Télé-Midi.
18.80 Je voudrais savoir, c Les varices >.
14.-14.30 R.T.S. Promotion.
14.25 Voyage «ans passeport « La Bohètn« ».
16.40 Magazine féminin.
14.-14.30 R.T.S. Promotion.
14.25 Voyage «ans passeport « La Bohètn« ».
16.40 Magazine féminin.
16.55 Concert. Orchestre National de l'OBTF BOUS la
direction de Léopold Ludwig, avec le concours de
Jacques Nelz, violoncelliste et Micheline Lemoine,
altiste.
17.40 A la vitrine du libraire.
direction de Léopold Ludwig, avec le concours de
Jacques Nelz, violoncelliste et Micheline Lemoine,
altiste.
17.40 A la vitrine du libraire.
18. L'avenir est à VOUB. « Une Tchèque à Paris K
18JO Villes et villages. Baudrecourt (Moselle).
18JO Villes et villages. Baudrecourt (Moselle).
19. Micros et caméras.
19.20 La Maison de Toutou.
19.% Actualités régionales.
19.40 Accords d'accordéon.
80. Télé-Soir.
19.20 La Maison de Toutou.
19.% Actualités régionales.
19.40 Accords d'accordéon.
80. Télé-Soir.
20.30 A vous de choisir.
20.32 Feuilleton : « Les Chevalier» du Ciel » (No 7).
21.2 LA vie des animaux.
.18 CHUT. CHUT. MARCEAU
Avec : le mime Marceau, Guy Béart, Régine,
Philippe Clay, Les Ballets de Jean Guélis.
Philippe Clay, Les Ballets de Jean Guélis.
....... Réalisation : Pierre Desfond.
22.18 Bonnes adresses pour rêver. Ce soir : Mont«-
Christo », avec la participation d'Alain Decaux.
Christo », avec la participation d'Alain Decaux.
23.18 Télé-Nuit.
18.16 Couleur : Bouton rouge.
19. Journal à 1» demande.
19.40 Couleur et noir : 34 heures actualité*.
19.55 Couleur : Télé Sports.
19.55 Couleur : Télé Sports.
20. Couleur : Provinces. « La Coupe » (No 3). Ile-
de-France).
de-France).
20.30 Couleur
S0.32 Couleur
S0.32 Couleur
A vous de choisir.
Un partenaire en or. Un« émission de
jeu de Guy Lux.
21.2 Couleur : Diversion.
21.18 Couleur : « Le Corso des tireurs » (première
partie). D'après le roman d'Ange Bastiani. Avec :
Paulette" Dubost, Evelyne Eiffel, Murielle Baptiste,
Monique David, Anne-Marie Peysson, Henri Vil-
bert, Fulbert Janin, Alfred Adam.
Réalisation : Philippe Ducrest.
partie). D'après le roman d'Ange Bastiani. Avec :
Paulette" Dubost, Evelyne Eiffel, Murielle Baptiste,
Monique David, Anne-Marie Peysson, Henri Vil-
bert, Fulbert Janin, Alfred Adam.
Réalisation : Philippe Ducrest.
22.45 Couleur : Qui marions-nous ? Avec : Cristina,
Jacqueline Huet, Rika Zarai, Jean-Jacques Debout
et Françoise Pourcel, Joe Dassin, Enrico Macias,
Michèle Arnaud. Avec Jean-Marie Proslier. Réali-
sation : Raoul Sangla.
Jacqueline Huet, Rika Zarai, Jean-Jacques Debout
et Françoise Pourcel, Joe Dassin, Enrico Macias,
Michèle Arnaud. Avec Jean-Marie Proslier. Réali-
sation : Raoul Sangla.
. luxémbourg^
18.30 L'Ouest aux deux visages : « Le lâche ». —
19. Les Pierrafeu : < Le monstre des étangs de Gau~
dron ». — 19.25 Attendu que... « ou le Tribunal »', Mé-
téo. — 19.50 Les contes du soleil. — 20. Journal. —
20.30 L*heure du théâtre : « N'te promène donc pas
toute nue », de Feydeau. — 22. Grand écran. — 22.30
Journal.
19. Les Pierrafeu : < Le monstre des étangs de Gau~
dron ». — 19.25 Attendu que... « ou le Tribunal »', Mé-
téo. — 19.50 Les contes du soleil. — 20. Journal. —
20.30 L*heure du théâtre : « N'te promène donc pas
toute nue », de Feydeau. — 22. Grand écran. — 22.30
Journal.
BELGIQUE
Emission française
14.30 Football. — 17. 15 Lectures pour tous. —i
18.25 Ce pays est à vous. — 19-25 Bonhommet et Tila-
pin. — 19.30 Le jardin extraordinaire. — 20.00 Jour-
nal. — 20. 30 La preuve par quatre. — 21.00 Le ten-
dre piège (film). — 22.45 Paris Jazz Festival.
18.25 Ce pays est à vous. — 19-25 Bonhommet et Tila-
pin. — 19.30 Le jardin extraordinaire. — 20.00 Jour-
nal. — 20. 30 La preuve par quatre. — 21.00 Le ten-
dre piège (film). — 22.45 Paris Jazz Festival.
Emission flamande
18.55 Le marchand de sable. — 19.00 L'ours Ben.
— 19.25 Autorama. — 20.00 Journal. — 20.25 L'amour
BOUS un toit. — 20.50 Festival de Montrai*. — 22.05
Mission Impossible.
— 19.25 Autorama. — 20.00 Journal. — 20.25 L'amour
BOUS un toit. — 20.50 Festival de Montrai*. — 22.05
Mission Impossible.
9. Tous en forme.
9.30 Emissions religieuses.
12. La séquence du spectateur : « Les Espions », de
Henri-Georges Clouzot ; " La loi, c'est la loi »,
de Christian Jacque ; « Tout l'or du monde »,
de René Clair.
Henri-Georges Clouzot ; " La loi, c'est la loi »,
de Christian Jacque ; « Tout l'or du monde »,
de René Clair.
12 30 Discorama. Avec : Les Formule Trois ; Jean
Dréjac ; Jacqueline Dulac ; Gaby, Jean et
Robert Casadesus : « Concerto pour 3 pianos »
(Robert Casadesus).
Dréjac ; Jacqueline Dulac ; Gaby, Jean et
Robert Casadesus : « Concerto pour 3 pianos »
(Robert Casadesus).
13. Télé-Midi.
13.15 Art actualité.
13.30 Sept et deux.
13.15 Art actualité.
13.30 Sept et deux.
14. « L'Ouest aux deux visages » : « L'Exécution ».
14.30 Télé-Dimanche avec Annie Cordy et Line et
14.30 Télé-Dimanche avec Annie Cordy et Line et
\Viily. — Cyclisme : Trophée Peugeot à Valen-
tigny.
tigny.
17.15 « l.es Compagnons de la nouba ». Un film d«
W. Geiter. Avec : Laurel et Hardy.
W. Geiter. Avec : Laurel et Hardy.
18.20 Hollywood Panorama : « Bing Crosby ».
18.45 Histoires sans paroles : « Nouvelle ruée vers
l'or ».
l'or ».
19.25 La maison de Toutou.
19.30 Feuilleton : « Les Secrets de la mer Bouge » :
« Les Pirates Zaranigs », de Henry de Mon-
freid. Avec : Pierre Massiml, Benjamin-Jules
Rosette, Gabriel Jabbour, Mounir Maasri, Jean-
Claude Marel.
« Les Pirates Zaranigs », de Henry de Mon-
freid. Avec : Pierre Massiml, Benjamin-Jules
Rosette, Gabriel Jabbour, Mounir Maasri, Jean-
Claude Marel.
20. Télé-Soir.
20.20 Sports Dimanche.
20.47 « Le Passage du Rhin ». Un film d'André
Cayatte. Avec : Charles Aznavour, Nicole Cour-
cel, Georges Rivière, Jean Marchât, Georges
Chamarat, Michel Etcheverry, Cordula Tran-
tow. (Lion d'Or de la Biennale de Venise 1960).
22.45 Un certain regard. Ce soir : Lopez-Ibor, psy-
chiatre.
chiatre.
23.30 Télé-Nuit.
9. B.T.S. Promotion.
14.80 Aventures et Voyages.
15. Film : « L'or de la Nouvelle-Guinée », film d«
L.R. Forster.
L.R. Forster.
16.30 Images et Idées. « Lire » (No 19).
17.15 Sports.
17.55 Le petit dimanche illustré.
18.40 Série : « La Grande Caravane » : « Le survi-
vant d'Alamo ».
vant d'Alamo ».
19.32 24 heures actualités.
19.45 Regards sur Picasso. Un film de Nelly Kaplan.
20.47 « Le Corso des Tireurs » (2" partie), d'après la
roman d'Ange Bastiani.
roman d'Ange Bastiani.
22.5 Couleur du temps.
22.45 Série : « Sur la piste du crime » : « La Ven-
geance ».
geance ».
17. « Le retour de Mar-cellino », film espagnol de
Roman Barreto (1963) avec Pablito Calvo, Jardel
Filho, Enzo Viena Ubaldo Martinez. — 18.30 Satur-
nin le petit canard. — 19. Route 66. — 20. Nouvelles
et Sports. — 20.10 « Histoires interdites », film ita-
lien d'Augusto Genina (1952), avec Eleonora Rossi-
Dragp, Antonella Lualdi, Lia Amanda, Isa Pola, Gino
Cervi, Frank Latimore.
Roman Barreto (1963) avec Pablito Calvo, Jardel
Filho, Enzo Viena Ubaldo Martinez. — 18.30 Satur-
nin le petit canard. — 19. Route 66. — 20. Nouvelles
et Sports. — 20.10 « Histoires interdites », film ita-
lien d'Augusto Genina (1952), avec Eleonora Rossi-
Dragp, Antonella Lualdi, Lia Amanda, Isa Pola, Gino
Cervi, Frank Latimore.
BELGIQUE
Emission française
15.00 Feuilleton. — 17.45 Le concours musical In-
ternational Reine Elizabeth. — 18.10 Nos lettres fran-
çaises. — 18-30 Promotion 68. — 20.30 Feuilleton :
« Au cours du temps ». — 21.15 Les sentiers du
monde. — 22.25 Journal télévisé.
ternational Reine Elizabeth. — 18.10 Nos lettres fran-
çaises. — 18-30 Promotion 68. — 20.30 Feuilleton :
« Au cours du temps ». — 21.15 Les sentiers du
monde. — 22.25 Journal télévisé.
Emission flamande
15.00 Ail et le chameau. — 15.15 A l'intérieur et
& l'extérieur. — 17.15 Concert. — 18.10 Petit bambin.
& l'extérieur. — 17.15 Concert. — 18.10 Petit bambin.
— 20.15 Week-end sportif. — 20.40 Show Rudi Carrel.
— 21.25 Quiconque se retourne. — 21.55 Les descen-
dants
dants
S«C:TACILE,SELECTION
Cinémas
2* arrondissement. — Le Petit Baigneur (Berlitz}. — J» t'aime, le
t'aime (Impérial). — Les Biches (La Marotte). — La Mariée
était en noir (Marivaux). — Les Amante (Gaumont-ïbéatre). —
La 317" Section (Rio-Opera).
t'aime (Impérial). — Les Biches (La Marotte). — La Mariée
était en noir (Marivaux). — Les Amante (Gaumont-ïbéatre). —
La 317" Section (Rio-Opera).
*• arrondissement. — Le 17» Parallèle (Marais). — Alexandre le
bienheureux (Rivoli).
bienheureux (Rivoli).
S* arrondissement. — Le train sifflera trois lois, T.O. (Boul* Mich').
-r Festival M. Monroe, v.o. (Celtic). — Oscar (Monoe). —
Correspondant 17, v.o. (Noctambules). — Charlie Bubbles, v.o.
(Panthéon). — Les Amants (Saint-Germain Village). — Dutch-
man, v.o. (Studio Alpha). — La Passagère, v.o. (Cuias). —
Bedazzled, v.o. (La Harpe). — Je t'aime, je t'aime (Ursulines).
-r Festival M. Monroe, v.o. (Celtic). — Oscar (Monoe). —
Correspondant 17, v.o. (Noctambules). — Charlie Bubbles, v.o.
(Panthéon). — Les Amants (Saint-Germain Village). — Dutch-
man, v.o. (Studio Alpha). — La Passagère, v.o. (Cuias). —
Bedazzled, v.o. (La Harpe). — Je t'aime, je t'aime (Ursulines).
— Drôle de jeu ; Les Désarrois de l'élève Toerless, v.o. (Logos).
— Les Biches (Médicis).
0* arren<»ies»m«ml. — La Mariée était en noir (Bretagne). — Le
Rapace (Gaumont-Rive gauche). — Drôle de jeu (Luxembourg I).
Rapace (Gaumont-Rive gauche). — Drôle de jeu (Luxembourg I).
— Le Cameraman (Luxembourg III, Racine). — La Sorcellerie
* travers les âges (Studio Git-le-Cceur). — Le Banni, T.O. j
Johnny Guitare, v.o. (Parnasse).
* travers les âges (Studio Git-le-Cceur). — Le Banni, T.O. j
Johnny Guitare, v.o. (Parnasse).
7* arrondissement. — Le Rapace (Bosquet). — La Barrière, T.O.
(Pagode). — Les Cracks (Sèvres).
e» arrondisemsnt. — Le Petit Baigneur (Ambassade). — Je t'aime,
e» arrondisemsnt. — Le Petit Baigneur (Ambassade). — Je t'aime,
je t'aime (Biarritz). — Le Scandale (Elysées). — Le Rapace
(Colisée). — La Mariée était en noir (George-V). — Les Biches
(Marbeut).
0e arrondissement. — Bedazzled, v.o. (Studio Marlany).
9* arrondissement. — Les Biches (I.-Renoir). — Le Rapace (Lumière).
9* arrondissement. — Les Biches (I.-Renoir). — Le Rapace (Lumière).
— Benjamin (Royal-Haussmann). — Festival Ingmar Bergman,
v.o. (Studio 43). — Les Amants (Studio Saint-Lazare).
v.o. (Studio 43). — Les Amants (Studio Saint-Lazare).
10» arrondissement. — Juliette des esprits, v.o. (Saint-Martin). —
Les Grandes Vacances (Château-d'Eau). — Les Cracks
(République).
11- arrondissement. — Le Crime de David Levinstein (Bataclan). •—
11- arrondissement. — Le Crime de David Levinstein (Bataclan). •—
Ivan le Terrible, v.o. (Studio République).
1* arrondissement. — Les Cracks (Athéna, Liberté). — Alexandre
1* arrondissement. — Les Cracks (Athéna, Liberté). — Alexandre
le bienheureux (Rambouillet).
1> «nondiesement. — La Planète des singes (Translux).
14« arrondissement. — Le train sifflera trois fois (MaiesKc). — Le
14« arrondissement. — Le train sifflera trois fois (MaiesKc). — Le
Petit Baigneur (Montparnasse. Orléans). — Dans la chaleur de
la nuit (Translux).
— 9u«lee et Paix (v.o.), évite et lin (1
panorama). — Hommage à H. Langlois (Saint-Lambert). >-
West side storr, v.o. (Arc-en-Ciel).
18« arrondissement. — Guerre et Paix (Auteuil). — Les Amants
18« arrondissement. — Guerre et Paix (Auteuil). — Les Amants
(Maylair). — Picnic, v.o. (Passy). — Les Cracks (Saint-Cloud,
Royal-Passy ).
1> arrondissement. — Les Grandes Manœuvres (Batignolles, Royal-
1> arrondissement. — Les Grandes Manœuvres (Batignolles, Royal-
Villiers). — Les Risques du métier (Berthier, Demours). — Les
Amants (Calypso). — Playtime (Empire). — Le train eifflera
trois iois (Mirages). — Festival Marilyn Monroe (Maillot). —
Les Biches (Reflets).
M* arrondissement. — Le Petit Baigneur (Images). — Les Grandes
M* arrondissement. — Le Petit Baigneur (Images). — Les Grandes
Manoeuvres (Marcadet). — Les Cracks (Ordener). — Benjamin
(Studio 28).
»• arrondissemmt. — Les Cracks (Crimée, Sècrétan-Palace). —
»• arrondissemmt. — Les Cracks (Crimée, Sècrétan-Palace). —
Vera Cruz (Provence).
10* arrondissement. — Des tziganes heureux (Mambo). — Les
10* arrondissement. — Des tziganes heureux (Mambo). — Les
Cracks (Palais Avron). — Guerre et Paix (Féenauei.
Théâtres
Opéra (20 h 15) : Lucia de Lammermoor. — Opéra-Comique (20 h 45) :
Madame Butterfly. — Comédie-Française (21 h) : Le Bourgeois
gentilhomme. — T.N.P. (20 h 15) : La Baye. — T.E.P. (20 h 30) :
Les Treize Soleils de la rue Saint-Biaise.
Madame Butterfly. — Comédie-Française (21 h) : Le Bourgeois
gentilhomme. — T.N.P. (20 h 15) : La Baye. — T.E.P. (20 h 30) :
Les Treize Soleils de la rue Saint-Biaise.
SUH LES AUTRES SCENES. — Ail. Française (21 h) : Mangeront-
ils ? — Alpha 347 (21 h) : Fin de partie. — Ambassadeurs
(21 h) : Le Cheval évanoui. — Antoine (21 h) : La prochaine
fois je vous le chanterai. — Atelier (21 h) : Château en Suède.
ils ? — Alpha 347 (21 h) : Fin de partie. — Ambassadeurs
(21 h) : Le Cheval évanoui. — Antoine (21 h) : La prochaine
fois je vous le chanterai. — Atelier (21 h) : Château en Suède.
— Bouffes-Parisiens (21 h) : Adieu Berthe. — Cirque de Mont-
martre (21 h) : Le Songe d'une nuit d'été. — Gaîté-Montparnasse
Cil h) : Arlequin valet de deux maîtres. — La Bruyère (21 h). :
Quoat-Quoat. — Lutèce (21 h) : Que ferez-vous en novembre T
martre (21 h) : Le Songe d'une nuit d'été. — Gaîté-Montparnasse
Cil h) : Arlequin valet de deux maîtres. — La Bruyère (21 h). :
Quoat-Quoat. — Lutèce (21 h) : Que ferez-vous en novembre T
— Madeleine (21 h) : Quarante Carats. — Mangny (21 h) : La
Puce à l'oreille. — Montparnasse (21 h) : Black Comedy. —
Œuvre (21 h) : Pygmalion. — Plaisance (21 h) : Arrabal-Loroa,
Puce à l'oreille. — Montparnasse (21 h) : Black Comedy. —
Œuvre (21 h) : Pygmalion. — Plaisance (21 h) : Arrabal-Loroa,
— Saint-Georges (21 h) : Interdit au public.
Danse
Th. de Paris (21 h) : J. Charrat.
Opérettes
Châtelet (20 h 30) : Le Prince de Madrid.
Vienne chante et danse.
Vienne chante et danse.
— Mogador (20 h 30)
Music-halls
Bobina (15 et 21 h): F. Leclerc-I. Aubret. — Casino de Paris (20 h 45):
Désirs. — Folies Bergère (20 h 30) : Ft vive la folie ! — Mayol
(15 h 15 et 21 h 15) : Nu... burlesque ! — Olympia (21 h) :
J. Baker. — Studio Ch.-Elysées (21 h) : P. Louki.
Désirs. — Folies Bergère (20 h 30) : Ft vive la folie ! — Mayol
(15 h 15 et 21 h 15) : Nu... burlesque ! — Olympia (21 h) :
J. Baker. — Studio Ch.-Elysées (21 h) : P. Louki.
A LA PORTE DE VERSAILLES
lo 5? Foire de Poris ouvre
ses portes oujourd'hui
ses portes oujourd'hui
LA Foire de Parts, 57* du
nom, ouvrira ses portes
aujourd'hui au parc des
expositions de la porte de
VersaUtes.
nom, ouvrira ses portes
aujourd'hui au parc des
expositions de la porte de
VersaUtes.
Cette année, trois grands
thèmes la dominent : loge-
ment, aménagement du foyer
et tafBÊrs.
thèmes la dominent : loge-
ment, aménagement du foyer
et tafBÊrs.
En effet le 9* selon Interna-
•tonal du Tourisme y tiendra
one grande place et sera plus
peptioutièreinent orienté sur
les BOhvticM d'hébergement
•tonal du Tourisme y tiendra
one grande place et sera plus
peptioutièreinent orienté sur
les BOhvticM d'hébergement
En marge de la Foire, sur
» grande terrasse, séparée du
Paire Principal par l'avenue
Ernest-Renan, s'ouvriront la
Biennale de l'Equipement
Etectrique (du 20 au 30 mai)
et Europain, salon de la Bou-
Jangerie-pâ'asserie-trfsculterie
.Mu 18 au 30 mai).-
» grande terrasse, séparée du
Paire Principal par l'avenue
Ernest-Renan, s'ouvriront la
Biennale de l'Equipement
Etectrique (du 20 au 30 mai)
et Europain, salon de la Bou-
Jangerie-pâ'asserie-trfsculterie
.Mu 18 au 30 mai).-
Soixante mille baguettes
seront fabriquées sous les
yeux des visiteurs pendant
iBexposition Europain.
seront fabriquées sous les
yeux des visiteurs pendant
iBexposition Europain.
Vingt à trente tonnes de
ifarine y seront employées et
cent mètres carrés de surface
chauffante de fours seront en
•ervice. De plus cent cin-
quante sociétés ont décidé de
présenter leur matériel.
ifarine y seront employées et
cent mètres carrés de surface
chauffante de fours seront en
•ervice. De plus cent cin-
quante sociétés ont décidé de
présenter leur matériel.
Le pain français y sera à
nwraieur grâce à sa réputa-
tion internationale. Des
étrangers viendront en effet
aprendre à le fabriquer, ai
connaître les farines de qua-
lité particulière qui le compo-
sent et le matériel artisanal
mal» modamt qui permet de
le réaliser.
nwraieur grâce à sa réputa-
tion internationale. Des
étrangers viendront en effet
aprendre à le fabriquer, ai
connaître les farines de qua-
lité particulière qui le compo-
sent et le matériel artisanal
mal» modamt qui permet de
le réaliser.
Un retraité écrasé
par le métro
à la station Pasteur
à la station Pasteur
Uh retraité de la préfecture
de la Seine, M. Albert Millot,
demeurant 6-8. villa de la
Crolx-Nivert (Paris-XV), est
tombé hier matin à 10 heures
sous une rame de métro de la
ligne n" 6, à la station Pas-
teur.
de la Seine, M. Albert Millot,
demeurant 6-8. villa de la
Crolx-Nivert (Paris-XV), est
tombé hier matin à 10 heures
sous une rame de métro de la
ligne n" 6, à la station Pas-
teur.
Le malheureux a succombé.
On Ignore encore s'il a voulu
ce suicider ou s'il a été pris
d'un malaise. Le trafic a été
interrompu pendant un quart
d'heure.
On Ignore encore s'il a voulu
ce suicider ou s'il a été pris
d'un malaise. Le trafic a été
interrompu pendant un quart
d'heure.
Les dernières nouveautés de
fours, silos, façoraieuses et
pétrins seront présentées ain-
si que les tout derniers appa-
reils pour la congélation du
pain et ceux qui ralentissent
ou arrêtent la fermentation
de la pâte afin de faciliter
l'organisation du travail.
pétrins seront présentées ain-
si que les tout derniers appa-
reils pour la congélation du
pain et ceux qui ralentissent
ou arrêtent la fermentation
de la pâte afin de faciliter
l'organisation du travail.
L'elbor en vedette
Pour la première fois à Pa-
ris, dans le cadre de l'exposi-
tion soviétique, sera présentée
une nouvelle matière synthé-
tique extra-dure : l'elbor.
ris, dans le cadre de l'exposi-
tion soviétique, sera présentée
une nouvelle matière synthé-
tique extra-dure : l'elbor.
L'elbor est le plus dur des
matériaux abrasifs connus à
ce Jour (8.000 à 10.000 kilos
par mm2). Les aciers de tou-
tes marques et ténacité qui ne
se laissent pas travailler par
le diamant, les semi-conduc-
teurs et les alliages sont faci-
lement usinés par les meules
à liants organiques et cérami-
ques, les burins et les pâtes
fabriqués avec ce nouveau
matériau.
matériaux abrasifs connus à
ce Jour (8.000 à 10.000 kilos
par mm2). Les aciers de tou-
tes marques et ténacité qui ne
se laissent pas travailler par
le diamant, les semi-conduc-
teurs et les alliages sont faci-
lement usinés par les meules
à liants organiques et cérami-
ques, les burins et les pâtes
fabriqués avec ce nouveau
matériau.
Deux mille produits
Dix - sept entreprises de
commerce extérieur de la
République Démocratique Al-
lemande exposeront environ
2.000 produits de 300 fabriques.
commerce extérieur de la
République Démocratique Al-
lemande exposeront environ
2.000 produits de 300 fabriques.
L'électrotechnique, •- l'électro-
nique et l'automation indus-
trielle représenteront les at-
tractions principales de
l'exposition collective de la
R.D.A. La construction de
machines-outils et de machi-
nes polygraphiques et textiles,
ainsi que la construction d'ins-
tallations chimiques y seront
aussi représentées par des
produits pilotes. Y seront ex-
posés, de plus, des machines
de bureau, des produits de la
mécanique de précision et de
l'optique, des caméras.
nique et l'automation indus-
trielle représenteront les at-
tractions principales de
l'exposition collective de la
R.D.A. La construction de
machines-outils et de machi-
nes polygraphiques et textiles,
ainsi que la construction d'ins-
tallations chimiques y seront
aussi représentées par des
produits pilotes. Y seront ex-
posés, de plus, des machines
de bureau, des produits de la
mécanique de précision et de
l'optique, des caméras.
• 1» Foire de Paris est
ouverte du 18 mai au 3
juin, de 9 h 30 à 19 heures.
Entrée 3 F (1,50 F avec
cartes d'acheteurs). En-
trées collectives pour les
étudiants et les écoliers.
ouverte du 18 mai au 3
juin, de 9 h 30 à 19 heures.
Entrée 3 F (1,50 F avec
cartes d'acheteurs). En-
trées collectives pour les
étudiants et les écoliers.
Desserte du Pare
des Expositions
des Expositions
La ligne d'autobus n* 80
(Mairie du XV« - Mairie du
XVIID sera prolongée de la
mairie du XV' au Parc des
Expositions (Porte de Versail-
les) les dimanches et jours
(Mairie du XV« - Mairie du
XVIID sera prolongée de la
mairie du XV' au Parc des
Expositions (Porte de Versail-
les) les dimanches et jours
fériée 19 23, 26 mal. 2 et S
juin 1968. pendant les heures
d'ouverture de cette manifes-
tation.
juin 1968. pendant les heures
d'ouverture de cette manifes-
tation.
Ce prolongement emprunte-
ra l'itinéraire et observera les
pointe d'arrêts des lignes d'au-
tobus n" 39 et 49.
ra l'itinéraire et observera les
pointe d'arrêts des lignes d'au-
tobus n" 39 et 49.
Pores de stationnement
Les automobilistes pourront
disposer de trois parcs de sta-
tionnement :
disposer de trois parcs de sta-
tionnement :
1°) Un parc gratuit de 360
places, le long du stand de tir
bordant les installations de la
Marine nationale (entrée ave-
nue de la Porte de Sèvres) ;
places, le long du stand de tir
bordant les installations de la
Marine nationale (entrée ave-
nue de la Porte de Sèvres) ;
2") Un parc payant de 500
places aménagé sur l'héliport
d'Issy-les-Moulineaux ;
places aménagé sur l'héliport
d'Issy-les-Moulineaux ;
3") Un parc payant de 350
places,' avenue du Général-
Guillaumat.
places,' avenue du Général-
Guillaumat.
Il est conseillé toutefois aux
visiteurs de la Poire de Paris
d'utiliser de préférence les
transports en commun : mé-
tropolitain : stations Porte de
Versailles, Place Balard. —
autobus J P.C, 89, 42, 48, 49.
visiteurs de la Poire de Paris
d'utiliser de préférence les
transports en commun : mé-
tropolitain : stations Porte de
Versailles, Place Balard. —
autobus J P.C, 89, 42, 48, 49.
8"!!!Ï!H!!Ï!S
Volés \
1
deux fols
en |
4 heures!
Opérant en deux équtpea, !
quatre escrocs ont subtilisé !
90.000 francs aux propriétaires !
d'un hôtel particulier du quar- J
tier de la Muette, Mlle Su- ;
zanne Pérou et son frère "
Henri, âgés de 78 et 80 ans. !
quatre escrocs ont subtilisé !
90.000 francs aux propriétaires !
d'un hôtel particulier du quar- J
tier de la Muette, Mlle Su- ;
zanne Pérou et son frère "
Henri, âgés de 78 et 80 ans. !
Jeudi, à 11 heures du matin, !
deux hommes se présentèrent !
dans le vieil hôtel sis M rue J
Singer en se disant employés •
de l'EDF. Sous prétexte J
d'aménagements dans les cir- !
cuits, ils s'emparèrent de !
50.000 F dons un secrétaire !
du salon. J
deux hommes se présentèrent !
dans le vieil hôtel sis M rue J
Singer en se disant employés •
de l'EDF. Sous prétexte J
d'aménagements dans les cir- !
cuits, ils s'emparèrent de !
50.000 F dons un secrétaire !
du salon. J
A 16 heures, deux autre* in- *
dividus se présentèrent en >
annonçant : « Police ». Ils i
mirent Mlle Férou au courant !
du premier vol, et elle vérifia. !
« Hélas, soupira-t-elle, c'était S
de l'argent qui appartenait à ;
mon frère »• ;
dividus se présentèrent en >
annonçant : « Police ». Ils i
mirent Mlle Férou au courant !
du premier vol, et elle vérifia. !
« Hélas, soupira-t-elle, c'était S
de l'argent qui appartenait à ;
mon frère »• ;
— Et à vous, demandèrent- •
ils, on ne vous s rien pris ? !
ils, on ne vous s rien pris ? !
Naïvement, elle leur montra !
un portefeuille d'où elle tira £
40.000 F. •
un portefeuille d'où elle tira £
40.000 F. •
Prétextant la nécessité de ;
vérifier s'il n'y avait pas •
d'empreintes digitales 'sur les ï
billets, les « inspecteurs » *
s'absentèrent pour aller cher- !
cher de la cellophane... et ne j
revinrent pas. ;
vérifier s'il n'y avait pas •
d'empreintes digitales 'sur les ï
billets, les « inspecteurs » *
s'absentèrent pour aller cher- !
cher de la cellophane... et ne j
revinrent pas. ;
cEwmsL 0» PARTI <aâw»u»i*r.Ë FKANCWS
Cœur et poumon :
les opérés vont bien
a
L'ETAT d'Alex Smith, 15
ans. sur qui avait été
greffé mercredi le pou-
mon d'une jeune fille de 19 ans
(première transplantation de
ce genre tentée en Europe), est
satisfaisant
L'équipe médicale du Royal
ans. sur qui avait été
greffé mercredi le pou-
mon d'une jeune fille de 19 ans
(première transplantation de
ce genre tentée en Europe), est
satisfaisant
L'équipe médicale du Royal
SuilîttwM^uî.iJ.
to&i&ù^
to&i&ù^
TOUJOURS FRAIS...
Le temps
restera assez
frais sur l'en-
semble de no-
tre pays. Le
ciel sera va-
riable et les
passages nua-
geux alterne-
ront avec des
éclaircies. Les
nuages seront plus nombreux
des côtes de la Manche au
Rhin et au nord des Alpes.
Ils donneront quelques aver-
ses sur ces régions.
restera assez
frais sur l'en-
semble de no-
tre pays. Le
ciel sera va-
riable et les
passages nua-
geux alterne-
ront avec des
éclaircies. Les
nuages seront plus nombreux
des côtes de la Manche au
Rhin et au nord des Alpes.
Ils donneront quelques aver-
ses sur ces régions.
Ailleurs, les éclaircies pré-
domineront, notamment dans
le Sud-Ouest et près de la
Méditerranée. Les vents de
nord, modérés en général, se-
ront assez forts dans la basse
vallée du Rhône et le Rous-
gillon. Température inférieure
à la normale.
domineront, notamment dans
le Sud-Ouest et près de la
Méditerranée. Les vents de
nord, modérés en général, se-
ront assez forts dans la basse
vallée du Rhône et le Rous-
gillon. Température inférieure
à la normale.
Région parisienne. — Temps
frais et variable. Risque
d'averses. Vent modéré de
nord.
frais et variable. Risque
d'averses. Vent modéré de
nord.
Quelques maximums pré-
vus : Lille, 13 degrés, Rennes,
15 ; Paris, 14 ; Strasbourg, 13 ;
Clermont, 15 ; Lyon, 15 ; Bor-
deaux, 19 ; Toulouse, 20 ;
vus : Lille, 13 degrés, Rennes,
15 ; Paris, 14 ; Strasbourg, 13 ;
Clermont, 15 ; Lyon, 15 ; Bor-
deaux, 19 ; Toulouse, 20 ;
SPORT DERNIERE
Giancinto Santambrogio
(Italie), vainqueur
vainqueur de la 8* étape
de la « Course de la Paix »
LA 8' ETAPE
1. Giancinto SANTAMBRO-
GIO (Italie), 4 h 5' 20" (avec
bonification) ; 2. Jos Schoeters
(Belgique), 4 h 6' 26" (avec
bonification) ; 3. Alexandre
Kudibin (URSS), 4 h 6' 41"
(avec bonif.) ; 4. Ole Hojlund
(Danemark), 4 h 6' 56"; 5.
Geoffrey Wiles (Grande-Bret.);
«. Thorleif Andresen (Norv.) ;
7. Frans Mintjens (Belg.) ; 8.
Pepp Jyffert (URSS) ; 9. An-
tal Megyerdi (Hongrie) ; 10.
Zygmunt Hanusik (Pologne),
tou« même tempe, etc.
GIO (Italie), 4 h 5' 20" (avec
bonification) ; 2. Jos Schoeters
(Belgique), 4 h 6' 26" (avec
bonification) ; 3. Alexandre
Kudibin (URSS), 4 h 6' 41"
(avec bonif.) ; 4. Ole Hojlund
(Danemark), 4 h 6' 56"; 5.
Geoffrey Wiles (Grande-Bret.);
«. Thorleif Andresen (Norv.) ;
7. Frans Mintjens (Belg.) ; 8.
Pepp Jyffert (URSS) ; 9. An-
tal Megyerdi (Hongrie) ; 10.
Zygmunt Hanusik (Pologne),
tou« même tempe, etc.
Infirmary qui avait pratiqué
cette opération publiera des
bulletins quotidiens, mais elle
ne tiendra pas de conférence
de presse. On suppose que
c'est en raison des critiques
formulées par la presse et les
milieux médicaux britanniques
contre les excès de la publi-
cité faite à cette sorte d'opé-
ration qu'une telle décision a
été prise.
cette opération publiera des
bulletins quotidiens, mais elle
ne tiendra pas de conférence
de presse. On suppose que
c'est en raison des critiques
formulées par la presse et les
milieux médicaux britanniques
contre les excès de la publi-
cité faite à cette sorte d'opé-
ration qu'une telle décision a
été prise.
La période critique de la
greffe se situera d'ici une se-
maine environ.
greffe se situera d'ici une se-
maine environ.
A Londres, le National Heart
Hospital a publié un court
bulletin annonçant que l'état
de Frederick West, le patient
de la première greffe du cœur
Hospital a publié un court
bulletin annonçant que l'état
de Frederick West, le patient
de la première greffe du cœur
Le procès
du « Landru »
de la Côte d'Azur » :
verdict aujourd'hui
Jean-Baptiste Navarro, le
< Landru de la Côte d'Azur»,
a maintenu hier, devant les
Assises de Nice, son système
de défense : il reconnaît avoir
tué Mme Coppinger, sur un
geste de colère, mais nie l'as-
sassinat de Mme Hillairet.
Celle-ci, dit-il, s'est tuée en
tombant, et il a caché le
corps « pour ne pas avoir
d'histoires ».
< Landru de la Côte d'Azur»,
a maintenu hier, devant les
Assises de Nice, son système
de défense : il reconnaît avoir
tué Mme Coppinger, sur un
geste de colère, mais nie l'as-
sassinat de Mme Hillairet.
Celle-ci, dit-il, s'est tuée en
tombant, et il a caché le
corps « pour ne pas avoir
d'histoires ».
Mais les médecins-légistes
sont formels : les deux cada-
vres portaient des traces de
coups et de strangulation.
Verdict aujourd'hui.
sont formels : les deux cada-
vres portaient des traces de
coups et de strangulation.
Verdict aujourd'hui.
Plus de 1.000 morts
en Birmanie
après le cyclone
après le cyclone
Selon des informations re-
çues hier à Rangoun, le
cyclone qui, le 10 mai, s'est
abattu sur la côte sud-ouest
de la Birmanie, a fait mille
soixante-treize morte.
çues hier à Rangoun, le
cyclone qui, le 10 mai, s'est
abattu sur la côte sud-ouest
de la Birmanie, a fait mille
soixante-treize morte.
Des journalistes qui ont
survolé les réglons dévastées
pensent que le bilan pourrait
être encore plus élevé. La ville
d'Akyab, notamment, a été
détruite à 95 % par le vent
qui soufflait à deux cents ki-
lomètres-heure, et la mer dé-
chaînée.
survolé les réglons dévastées
pensent que le bilan pourrait
être encore plus élevé. La ville
d'Akyab, notamment, a été
détruite à 95 % par le vent
qui soufflait à deux cents ki-
lomètres-heure, et la mer dé-
chaînée.
On estime que plus de six
mille têtes de bétail ont péri ;
près de quinze mille maisons
ont été endommagées ou dé-
truites et près de huit niille
hectares de riaières ont été
envahis par la me*.
mille têtes de bétail ont péri ;
près de quinze mille maisons
ont été endommagées ou dé-
truites et près de huit niille
hectares de riaières ont été
envahis par la me*.
tentée en Grande-Bretagne,
est satisfaisant. Il en est de
même pour Everett Thomas à
l'hôpital de Houston (Texas)
et pour le Père Jean-Maria
Boulogne, l'opéré de Brous-
sais, dont la, température était
retombée hier à 38°2.
est satisfaisant. Il en est de
même pour Everett Thomas à
l'hôpital de Houston (Texas)
et pour le Père Jean-Maria
Boulogne, l'opéré de Brous-
sais, dont la, température était
retombée hier à 38°2.
Prosper ne
veut plus
être marin
Victime de la *ma-
rée noire •» l'an der-
nier, Prosper le pin-
gouin avait été re-
cueilli à Saint-Michel.
en-Grève (Côtes - du-
Nord), par M. Le
Bihan. Il y est ton-
jours, et ne veut plus
s'en aller. On lui ap-
porte chaque jour une
'bonne ration de pois-
sons frais, et il trou.
ve que la vie est belle..,
rée noire •» l'an der-
nier, Prosper le pin-
gouin avait été re-
cueilli à Saint-Michel.
en-Grève (Côtes - du-
Nord), par M. Le
Bihan. Il y est ton-
jours, et ne veut plus
s'en aller. On lui ap-
porte chaque jour une
'bonne ration de pois-
sons frais, et il trou.
ve que la vie est belle..,
&
i
É
Une jeune inconnue
gisait au pied
d'un immeuble
de 25 étages
à Epinay-sur-Seine
Le corps d'une jeune fem-
me dont on ignore l'identité,
a été trouvé hier matin, vers
7 heures, au pied d'un im-
meuble de vingt-cinq étages
en construction, rue du Com-
mandant-L.-Bouchet à Epinay-
sur-Seine. Elle avait succombé
à une fracture du bassin.
me dont on ignore l'identité,
a été trouvé hier matin, vers
7 heures, au pied d'un im-
meuble de vingt-cinq étages
en construction, rue du Com-
mandant-L.-Bouchet à Epinay-
sur-Seine. Elle avait succombé
à une fracture du bassin.
Des traumatismes qui ne
paraissent pas avoir été pro-
voqués par la chute, ont été
relevés sur le corps. Aucun ,
papier d'identité n'a été trou-
vé dans les vêtements de la
malheureuse. Une enquête est
ouverte.
paraissent pas avoir été pro-
voqués par la chute, ont été
relevés sur le corps. Aucun ,
papier d'identité n'a été trou-
vé dans les vêtements de la
malheureuse. Une enquête est
ouverte.
Esro-2
lancé aux U.S.A.
lancé aux U.S.A.
« Esro-2 », le premier satel-
lite européen, réalisé sous
l'égide de l'organisation euro-
péenne de recherches spatia-
les (ESRO) a été lancé par la
NASA, à la base aérienne de
Vandenberg.
lite européen, réalisé sous
l'égide de l'organisation euro-
péenne de recherches spatia-
les (ESRO) a été lancé par la
NASA, à la base aérienne de
Vandenberg.
Le satellite (74 kg) a pour
mission principale l'étude des
radiations solaires et cosmi-
ques à l'aide de sept expé-
riences distinctes. Toutes ces
expériences ont été conçues
par des laboratoires euro-
péens : en France, en Gran-
de-Bretagne et aux Pays-Bas.
Le satellite lui-même a été
construit, sous le contrôle du
Centre européen de recher-
ches spatiales iCERS) et de
1-ESRO.
mission principale l'étude des
radiations solaires et cosmi-
ques à l'aide de sept expé-
riences distinctes. Toutes ces
expériences ont été conçues
par des laboratoires euro-
péens : en France, en Gran-
de-Bretagne et aux Pays-Bas.
Le satellite lui-même a été
construit, sous le contrôle du
Centre européen de recher-
ches spatiales iCERS) et de
1-ESRO.
Un lanceur américain Scout
a servi de fusée porteuse à
l'f Esro-2 », dont l'orbite doit
se situer entre un périgée de
350 km «t une apogée tia
1.100 km.
a servi de fusée porteuse à
l'f Esro-2 », dont l'orbite doit
se situer entre un périgée de
350 km «t une apogée tia
1.100 km.
André LALOtTE
dùtcieur da la publication
dùtcieur da la publication
18-5-1968 *
IMPRIMERIE • POISSONNIERE
S, faubourg Poii»onni»r«, Parité*
S, faubourg Poii»onni»r«, Parité*
B C D E F
FOOTBALL
Suite et fin de la 33e journée
NANTES peut condamner LILLE
LA 83* c Journée » dort w
poursuivre, en principe,
aujourd'hui et demain
mais il est possible que des
matchea soient reportés en
raison des événements.
poursuivre, en principe,
aujourd'hui et demain
mais il est possible que des
matchea soient reportés en
raison des événements.
C'est ainsi que Marsellle-
Sochaux, qui devait avoir lieu
hier soir, a été repoussé aune
date ultérieure, les Sochaliens
étant restés bloqués à Mul-
house en raison de la grève
des agents d€ la navigation
aérienne.
Sochaux, qui devait avoir lieu
hier soir, a été repoussé aune
date ultérieure, les Sochaliens
étant restés bloqués à Mul-
house en raison de la grève
des agents d€ la navigation
aérienne.
Ce soir, donc, Nantes peut
porter un nouveau coup aux
Lillois déjà marqués par la ré-
cente victoire des Niçois au
stade Henri-Jooris. Lens, de
son côté, espère bien l'empor-
ter aux dépens de Metz. Le
Red Star aussi a besoin de
points, car, petit à petit, sa
dégringolade l'a conduit dans
la zone dangereuse. Rennes
ne sera pas non plus totale-
ment à l'abri.
porter un nouveau coup aux
Lillois déjà marqués par la ré-
cente victoire des Niçois au
stade Henri-Jooris. Lens, de
son côté, espère bien l'empor-
ter aux dépens de Metz. Le
Red Star aussi a besoin de
points, car, petit à petit, sa
dégringolade l'a conduit dans
la zone dangereuse. Rennes
ne sera pas non plus totale-
ment à l'abri.
• LE RED STAR alignera !
Bernard, Mouthon ou Mérelle,
Taillepierre, Monin, Crps —
Richard, Mérelle ou Oriot —
Garrigue, Parias, Soukhana,
Barta. 12* homme : Oriot ou
Faure.
Bernard, Mouthon ou Mérelle,
Taillepierre, Monin, Crps —
Richard, Mérelle ou Oriot —
Garrigue, Parias, Soukhana,
Barta. 12* homme : Oriot ou
Faure.
Mouthon est Incertain en
raison d'une contracture à la
cuisse.
raison d'une contracture à la
cuisse.
ATHLETISME
Relais
et lancers
en vedette
et lancers
en vedette
LES championnat* natio-
naux de relais ont lieu
aujourd'hui et demain au
stade Jean-Bouin. Cinq cour-
ses seront offertes aux athlè-
tes masculins, et dès ce sa-
medi sera disputée la finale
du 4x200 m. On se rappelle
que, l'an dernier, le Bordeaux
EC avait réussi un doublé,
battant notamment le Racing
aussi bien dans le 4x100 m
que dans le 4x200 m.
naux de relais ont lieu
aujourd'hui et demain au
stade Jean-Bouin. Cinq cour-
ses seront offertes aux athlè-
tes masculins, et dès ce sa-
medi sera disputée la finale
du 4x200 m. On se rappelle
que, l'an dernier, le Bordeaux
EC avait réussi un doublé,
battant notamment le Racing
aussi bien dans le 4x100 m
que dans le 4x200 m.
Les ciel et blanc étalent
handicapés par l'absence de
Piquemal et ce fut une raison
de leur échec. Cette année, le
Racing récupère sa vieille gar-
de, mais les Delecour-Pique-
mal auront certainement beau-
coup de difficultés à devancer
le quatuor du ÇA Montreuil
qui aura, en Bambuck, un fi-
nisseur sans égal.
handicapés par l'absence de
Piquemal et ce fut une raison
de leur échec. Cette année, le
Racing récupère sa vieille gar-
de, mais les Delecour-Pique-
mal auront certainement beau-
coup de difficultés à devancer
le quatuor du ÇA Montreuil
qui aura, en Bambuck, un fi-
nisseur sans égal.
Le 4x400 mètres pourrait
sourire à un club comme le
Stade Rennais. Quant aux
épreuves de demi - fond,
4x800 et 4x1.500 m, ils peuvent
donner lieu à de nombreux
rebondissements en cours de
courses, la plupart des forma-
tions étant fort loin d'être
homogènes, un J.-P. Dufresne
à 1TJSA Liévin, dominant de
bien loin ses camarades et
pouvant, pour eux, arracher
une place d'honneur. L'ASPP
est la favorite dans 1« 4x1.500
mètres.
sourire à un club comme le
Stade Rennais. Quant aux
épreuves de demi - fond,
4x800 et 4x1.500 m, ils peuvent
donner lieu à de nombreux
rebondissements en cours de
courses, la plupart des forma-
tions étant fort loin d'être
homogènes, un J.-P. Dufresne
à 1TJSA Liévin, dominant de
bien loin ses camarades et
pouvant, pour eux, arracher
une place d'honneur. L'ASPP
est la favorite dans 1« 4x1.500
mètres.
Chez les dames (4x100,4x200,
3x800 m), on suivra les Cha-
teleraudaises et les Ivrvennes
en demi-fond.
3x800 m), on suivra les Cha-
teleraudaises et les Ivrvennes
en demi-fond.
A Charléty (demain), ce se-
ra la revue des hommes forts
avec la finale de la coupe des
lancers, dont ce sera la secon-
de édition. Le Racing avait été
le premier vainqueur de cette
Coupe de France qui a per-
mis d'enregistrer de réels pro-
grès dans certains lancers. Le
Grenoble TJC, AS Aix-les-
Bains qui suivaient immédia-
tement les lanceurs de la ca-
pitale, auront pour principal
adversaire l'Etoile d'Oignies
qui, l'an dernier, n'avait pu
présenter de juniors au lance-
ment du marteau.
ra la revue des hommes forts
avec la finale de la coupe des
lancers, dont ce sera la secon-
de édition. Le Racing avait été
le premier vainqueur de cette
Coupe de France qui a per-
mis d'enregistrer de réels pro-
grès dans certains lancers. Le
Grenoble TJC, AS Aix-les-
Bains qui suivaient immédia-
tement les lanceurs de la ca-
pitale, auront pour principal
adversaire l'Etoile d'Oignies
qui, l'an dernier, n'avait pu
présenter de juniors au lance-
ment du marteau.
Première division
Hier
•ST-ETŒHNE - MONACO » h 30
•BORDEAUX - ANGEHS .. 20 h 30
*«CE - AJACCIO........ 201130
•ROUEN - ADC .......... 20h30
•STRASBOURG • SEDAN.. 20 h 30
Ce soir
•NANTES - LILLE ........ 20 h 30
•VALENCIEN. - LYON .. 20 h M
•LENS - METZ .......... 20 h 30
Dimanche
•RED STAR - RENNES ....
Les positions
K h
Seconde division
Hier
nuwcr • B. IOINVIUE M h sa
Aujourd'hui
•TOULON - CHAUMONT.. 20 k 10
•BASTIA . LORIENT .... 20 h 30
•CANNES - DUNKERQUE. 20 h 30
«REIMS - BOULOGNE .... 20 h 30
•GRENOBLE - BEZIERS .. 20 h 30
•LIMOGES - MONTPEL... 20 h 30
•AVIGNON - ANGOUL. ... 20 n 30
Les positions
Pis J G N P p e
Pts I G N P p a
AUTOMOBILE
Chris Irwin, victime j
d'un grave accident !
au Nurburgring |
NURBURGEING. — A l'en- j
traînement, le pilote britanni- i
que Chris Irwln, au volant d'un J
prototype Ford, a été victime i
d'un grave accident. A 180 ki- j
lomètres, sa voiture a décollé j
du sol sur un dos d'âne. Il a été i
dégagé des tôles tordues de sa j
voiture grièvement blessé et i
transporté d'urgence à l'hôpital j
d'Adenau. i
1. St-EtieniW
2. Nie. ....
J. Nantes ..
J. Nantes ..
Marseille
5. Sochaux
5. Sochaux
Monaco ..
T. Bordeaux
T. Bordeaux
Valenc. ..
Ajaccio .
10. Sedan ..,
10. Sedan ..,
Metz .....
12. Lyon .....
13. Red Star ,
14. Rouen ..
Renne» ..
Renne» ..
16. Strasbourg. 27
17. Lens ......2E
Anoem .... 36
19. Lille ...... 24
20. Aix ....... 18
Ce classement na
de Lena-Bordeaux
être rejoué.
de Lena-Bordeaux
être rejoué.
32 20 8 4 85 28
32 15 8 9 44 38
32 14 9 9 50 40
32 15 7 10 43 38
32 12 11 9 39 35
32 14 7 11 40 38
4 12 49 36
32 15 8 9 44 38
32 14 9 9 50 40
32 15 7 10 43 38
32 12 11 9 39 35
32 14 7 11 40 38
4 12 49 36
8 11 30 26
6 12 50 48
7 12 52 41
9 11 41 41
9 12 44 39
9 12 44 39
32 10 10 12 37 37
32 12 5 15 38 45
9 13 39 51
32 12 5 15 38 45
9 13 39 51
7 15 28 33
6 15 35 51
6 15 35 51
8 15 40 63
8 15 30 42
8 20 41 70
8 15 30 42
8 20 41 70
tient pas compte
(5-1), qui doit
(5-1), qui doit
31 15
32 13
32 14
32 13
32 12
32 11
32 14
32 13
32 12
32 11
32 10
32 10
32 10
31 10
32 9
32 8
32 5
32 8
32 5
1. Bastta ...
2. NimM ...
3. Toulon ...
4. Angouleme
5. Reims
Grenoble
Grenoble
7. Lorient .
8. Avignon
9. Nancr . ..
Dunkerque
Dunkerque
11. Joinville
Chaumont
Chaumont
13. Béziers ..
14. Limoges
Besançon
Besançon
16. Montpellier
17. Boulogne
Cannes .
Cannes .
42 29
40 31
35 30
34 29
33 29
33 29
32 28
30 28
30 28
30 29
28 28
28 29
25 29
24 29
24 30
19 29
17 28
17 29
40 31
35 30
34 29
33 29
33 29
32 28
30 28
30 28
30 29
28 28
28 29
25 29
24 29
24 30
19 29
17 28
17 29
18 6
14 12
13 9
13 8
14 12
13 9
13 8
13 7
14 5
10 12
13 5
13 5
11 8
9 12
9 12
11 6
10 8
9 7
8 8
7 10
6 7
6 5
3 11
10 8
9 7
8 8
7 10
6 7
6 5
3 11
5 44 19
5 45 23
8 39 34
8 39 34
8 38 23
9 44 27
10 42 35
10 42 35
6 28 23
10 49 38
9 33 28
8 37 31
9 33 28
8 37 31
11 39 34
11 46 54
13 31 35
13 29 45
13 26 48
11 46 54
13 31 35
13 29 45
13 26 48
16 26 42
17 29 51
152559
152559
Compte tena de nos conditions
exceptionnelles d'impression, nous
ne pouTons vous donner les résul-
tats des matches qui se sont dérou-
lés hier soir.
exceptionnelles d'impression, nous
ne pouTons vous donner les résul-
tats des matches qui se sont dérou-
lés hier soir.
AU FIL DE L'ACTUALITE... AU FIL DE L'ACTU
Infatigable Hold-up marseillais
VICHY. — Le marcheur
octogénaire Joseph Bastia-
nelli, de Brout-Vernet (Al-
lier), va tenter de se rendre
à pied de Vichy à Marseille t
460 kilomètres.
octogénaire Joseph Bastia-
nelli, de Brout-Vernet (Al-
lier), va tenter de se rendre
à pied de Vichy à Marseille t
460 kilomètres.
Il frappe son amie
à coups de fer à re-
passer
à coups de fer à re-
passer
Au cours d'une discussion
qui a éclaté l'autre soir,
dans leur appartement, 32,
avenue Parmentier à Paris
(11'), Jacques Hug, 31 ans, a
violemment frappé à coups
de fer à repasser son amie,
Madeleine Papegeay, 33 ans.
qui a éclaté l'autre soir,
dans leur appartement, 32,
avenue Parmentier à Paris
(11'), Jacques Hug, 31 ans, a
violemment frappé à coups
de fer à repasser son amie,
Madeleine Papegeay, 33 ans.
La jeune femme, la boite
crânienne enfoncée, a été
transportée dans le coma à
l'hôpital Saint-Antoine. Hug,
qui s'était enfui, s'est consti-
tué prisonnier à minuit, au
commissariat central du 11*
arrondissement.
crânienne enfoncée, a été
transportée dans le coma à
l'hôpital Saint-Antoine. Hug,
qui s'était enfui, s'est consti-
tué prisonnier à minuit, au
commissariat central du 11*
arrondissement.
Au café
PARIS. — Des cambrio-
leurs ont emporté pour 3.000
francs de montres et de bri-
quets au café de l'Arrivée,
31, avenue du Maine.
leurs ont emporté pour 3.000
francs de montres et de bri-
quets au café de l'Arrivée,
31, avenue du Maine.
Un« rue...
PARIS. — Depuis hier ma-
tin, la butte Montmartre a
«ne rue Poulbot.
tin, la butte Montmartre a
«ne rue Poulbot.
MARSEILLE. — Trois
gangsters ont attaqué M. Jo-
seph Cau, chauffeur d'une
entreprise de construction,
et se sont emparés de sa ser-
viette contenant 20.000 F.
gangsters ont attaqué M. Jo-
seph Cau, chauffeur d'une
entreprise de construction,
et se sont emparés de sa ser-
viette contenant 20.000 F.
Sons-abri
ADDIS-ABEBA (Ethiopie).
— Des pluies torrentielles,
suivies d'inondations, ont
fait 6.000 sans-abri dans la
région de l'Ogaden, au sud-
est du pays.
— Des pluies torrentielles,
suivies d'inondations, ont
fait 6.000 sans-abri dans la
région de l'Ogaden, au sud-
est du pays.
Collision de cargos
MARSEILLE. — Le bâti-
ment panaméen < Amelia >,
de 4.800 tonnes, a accroche
le navire hollandais « Anne-
Chrlstina >, de 1.030 tonnes,
en provenance de Tripoli I
dégâts assez Importants.
ment panaméen < Amelia >,
de 4.800 tonnes, a accroche
le navire hollandais « Anne-
Chrlstina >, de 1.030 tonnes,
en provenance de Tripoli I
dégâts assez Importants.
Nouveaux cigares
PARIS. — Une série de
nouveaux cigares va être
lancée par la régie sous la
marque < Nemrod >. Les
trois premiers seront mis en
vente le 20 mal à 27,35 F et
38 centimes l'unité.
nouveaux cigares va être
lancée par la régie sous la
marque < Nemrod >. Les
trois premiers seront mis en
vente le 20 mal à 27,35 F et
38 centimes l'unité.
Aérogare
GENEVE. — La nouvelle
aérogare de Genève-Coin-
trin a été inaugurée hier.
Coût : 75 millions de francs
suisses. Longueur : 245 mè-
tres. Volume i 246.000 mè-
tres-cubes.
aérogare de Genève-Coin-
trin a été inaugurée hier.
Coût : 75 millions de francs
suisses. Longueur : 245 mè-
tres. Volume i 246.000 mè-
tres-cubes.
! Au Parc : la finale des juniors
; et AJACCIO-MONTLUÇON
; et AJACCIO-MONTLUÇON
EUX matches intéressants doivent avoir lieu, en
principe, cet après-midi, au Parc des Princes, à partir
de 15 heures. En lever de rideau les juniors de Marti-
I gués et ceux du Stade de Reims s'affronteront en finale de
principe, cet après-midi, au Parc des Princes, à partir
de 15 heures. En lever de rideau les juniors de Marti-
I gués et ceux du Stade de Reims s'affronteront en finale de
• la Coupe Gambardella. L'étonnant Martigues avec Agustin
J — convoité par Saint-Etienne — Picchi, Commet, peut en-
j core créer une nouvelle surprise aux dépens des Champenois.
J — convoité par Saint-Etienne — Picchi, Commet, peut en-
j core créer une nouvelle surprise aux dépens des Champenois.
• Ensuite, les amateurs du Gazelec Ajaccio et de Mont-
• lucon seront opposés, à 17 heures, en un match éliminatoire
I comptant pour la phase finale du CFA. Le vainqueur de
I comptant pour la phase finale du CFA. Le vainqueur de
• cette rencontre sera opposé à Sedan, le 26, à Châteauroux,
I en demi-finale. L'autre demi-finale opposera l'Entente, et
\ Sochaux, le 26, à Abbeville.
I en demi-finale. L'autre demi-finale opposera l'Entente, et
\ Sochaux, le 26, à Abbeville.
RUGBY A XV
NARBONNE
et LOURDES
et LOURDES
vers la finale
du Do-Manoir .
du Do-Manoir .
A HUIT joan de te finale
du championnat, Lour-
des tentera de gagne*
sa place dans une autre fi-
nale, celle du Dn Manoir. De-
main, devant les Daoquota.
les Bigourdans auront pour-
tant fort à faire et il n'est
pas sûr qu'ils franchissent
victorieusement cet écueU.
du championnat, Lour-
des tentera de gagne*
sa place dans une autre fi-
nale, celle du Dn Manoir. De-
main, devant les Daoquota.
les Bigourdans auront pour-
tant fort à faire et il n'est
pas sûr qu'ils franchissent
victorieusement cet écueU.
Xarbonne, par contre, de-
vant Agen qui a raté sa aat-
son, pourrait bien gagner M
place... finale en 2* division,
où Gaillao partira légèrement
favori.
vant Agen qui a raté sa aat-
son, pourrait bien gagner M
place... finale en 2* division,
où Gaillao partira légèrement
favori.
LES MATCHES DU DIMANCHE
Chompionnot de Franc*
LES MATCHH DU DIMANCHE
Championnat de Franc*
Championnat de Franc*
(Fisilw)
DEUXIEME DIVISION
A Auch :
A Auch :
GiillK . S»iirt-jM*«e-UR
TROISIEME DIVISION
A Mnnu :
A Mnnu :
Ttmir . Sourions
CHALLENGE
YVES-DU-MANOIR
YVES-DU-MANOIR
(Demi-fiiules)
A MoflNh-Mars»» :
A MoflNh-Mars»» :
Lourdes - DM
A TirfcM :
A TirfcM :
Narbonne - Aje»
CHALLENGE
DE L'ESPERANCE
DE L'ESPERANCE
(Finale)
A TmrlovM :
A TmrlovM :
Tulle - TOEC
FINALES
DES SERIES INFERIEURES
DES SERIES INFERIEURES
RESERVES
lannemezan - Perpignan
lannemezan - Perpignan
DEUXIEME SERIE
A Bidarrieux :
A Bidarrieux :
Brigitoud • Lin>
TROISIEME SERIE
A Condom :
TROISIEME SERIE
A Condom :
Revel - Lermont
QUATRIEME SERIE
A Anjoullme :
QUATRIEME SERIE
A Anjoullme :
Chartres - Captieux
COUPE GANOEfiMEU
(Du Manoir cadets)
En lever de rideau du Du Manoir
A Mont-de-Marsan i
Tarbes - Ai»
A Tarbes:
A Tarbes:
Monrferrand - Perpignan
iUGBYAXIII
L'équipe de France part pour les antipodes
A peine IP rideau vient-il
de tomber sur le demie'
acte d'un* lourde saison
pour les équipes de Jeu à XIII
françaises, que' les 19 sélec-
tionnés au maillot frappé du
coq tricolore vont s'envoler
pour représenter la France en
Nouvelle-Zélande et en Aus-
tralie, dans le championnat
du monde.
de tomber sur le demie'
acte d'un* lourde saison
pour les équipes de Jeu à XIII
françaises, que' les 19 sélec-
tionnés au maillot frappé du
coq tricolore vont s'envoler
pour représenter la France en
Nouvelle-Zélande et en Aus-
tralie, dans le championnat
du monde.
Entamée sous les meilleurs
auspices par ses remarquables
auspices par ses remarquables
CYCLISME
LE TOUR DE L'OISE
UN TEST POUR PINGEON
UN TEST POUR PINGEON
En attendant le départ du Tour d'Ita-
lie, qui sera donné mardi a Campione
d'Italia, le week-end cycliste, pour les
Français tournera autour... du Tour de
l'Oise. Aujourd'hui, Creil-Compiegne
(228 km 300). Demain, dimanche. Corn-
piègne-Beauvais (117 km 400) et Beau-
vais-Creil (140 km 600). En dehors M
son intérêt propre le Tour de l'Oise
sera l'ultime examen pour Roger Pin-
geon qui décidera de sa participation
ou non au Tour d'Italie. Et, par-delà
•u Tour de France, peut-être, car Roger
commence à s'inquiéter sérieusement de
s* tenace trachéite. Indépendamment
de cela quels sont les principaux enga-
gés de ce Tour de l'Oise ? Stablinski,
Riottê, Guimard, Hoban, Bevgels, Sa-
myn. Cl. Guyot, Wolfshohl, Haast, Gross-
kost, Novak, Bocklandt, Van der Vleu-
ten, Boucquet. C'est sans doute un de
ces hommes qui devrait succéder i
l'Allemand Glemser, vainqueur »n 1967.
lie, qui sera donné mardi a Campione
d'Italia, le week-end cycliste, pour les
Français tournera autour... du Tour de
l'Oise. Aujourd'hui, Creil-Compiegne
(228 km 300). Demain, dimanche. Corn-
piègne-Beauvais (117 km 400) et Beau-
vais-Creil (140 km 600). En dehors M
son intérêt propre le Tour de l'Oise
sera l'ultime examen pour Roger Pin-
geon qui décidera de sa participation
ou non au Tour d'Italie. Et, par-delà
•u Tour de France, peut-être, car Roger
commence à s'inquiéter sérieusement de
s* tenace trachéite. Indépendamment
de cela quels sont les principaux enga-
gés de ce Tour de l'Oise ? Stablinski,
Riottê, Guimard, Hoban, Bevgels, Sa-
myn. Cl. Guyot, Wolfshohl, Haast, Gross-
kost, Novak, Bocklandt, Van der Vleu-
ten, Boucquet. C'est sans doute un de
ces hommes qui devrait succéder i
l'Allemand Glemser, vainqueur »n 1967.
Confirmation pour Pérez
au Trophée Peugeot
au Trophée Peugeot
Le V* Trophée Peugeot, qui se dis-
putera dimanche à Valentigney, réu-
nira 40 étrangers représentant 8 na-
tions (Luxembourg, Hollande, Danemark,
Grande-Bretagne, R.F.A., U.R.S.S., Espa-
gne et Belgique). C'est donc a une
sérieuse opposition que se heurteront
les Français dont les plus représenta-
tifs seront Botherel, Perez, Parenteau,
Santy, Martellazo, Bouloux, Moneyron,
etc. le V* Trophée sera-t-il une écla-
tante confirmation pour Ferez ? Ce
s'est pas impossible.
putera dimanche à Valentigney, réu-
nira 40 étrangers représentant 8 na-
tions (Luxembourg, Hollande, Danemark,
Grande-Bretagne, R.F.A., U.R.S.S., Espa-
gne et Belgique). C'est donc a une
sérieuse opposition que se heurteront
les Français dont les plus représenta-
tifs seront Botherel, Perez, Parenteau,
Santy, Martellazo, Bouloux, Moneyron,
etc. le V* Trophée sera-t-il une écla-
tante confirmation pour Ferez ? Ce
s'est pas impossible.
*Demain se disputera a Clermont-
Ferrand le « Trophée des Auvergnats
du Tour » sur 172 km et qui sera
réservé a tous les amateurs toutes
catégories âgés de moins de 25 ans.
Ferrand le « Trophée des Auvergnats
du Tour » sur 172 km et qui sera
réservé a tous les amateurs toutes
catégories âgés de moins de 25 ans.
• L'Espagnol Jésus Aranzabal a
remporté hier la troisième éta-
pe du Tour de Majorque, cou-
vrant les 171 kilomètres Qui sé-
parent Palma de Majorque de
Cala Mijor en 4 h 52' 24".
remporté hier la troisième éta-
pe du Tour de Majorque, cou-
vrant les 171 kilomètres Qui sé-
parent Palma de Majorque de
Cala Mijor en 4 h 52' 24".
La seconde place a été prise
par Adler, 4 h 57' 12", qui pré-
cédait le gros du peloton.
par Adler, 4 h 57' 12", qui pré-
cédait le gros du peloton.
Les Roumains
I
pour le Grand Prix !
de « l'Humanité » |
de « l'Humanité » |
Dirigée par l'entraîneur J
Nicolae Voicu, la forma- *
tion roumaine, pour notre |
35° Grand Prix Cycliste,
comprendra : Emil Rusu.
vainqueur du Tour de
Roumanie 1967, Constan-
tin Grigore, Vasili Tudor,
Crlstlan Tudoran et Va-
slle Sele.ian. Ion Cosma 2
ayant été désigné comme
remplaçant. Si l'on rap-
pelle que Rusu, Grigore
et Tudor enlevèrent le
challenge par équipes de
Bordeaux - San Sebastien
1968, on voit que les Rou-
mains sont une nouvelle
fois décidés à briller sur
les routes normandes. Ces
cinq coureurs sont d'ail-
leurs présélectionnées et
pour les Jeux de Mexico
et pour le prochain Tour
de l'Avenir.
Nicolae Voicu, la forma- *
tion roumaine, pour notre |
35° Grand Prix Cycliste,
comprendra : Emil Rusu.
vainqueur du Tour de
Roumanie 1967, Constan-
tin Grigore, Vasili Tudor,
Crlstlan Tudoran et Va-
slle Sele.ian. Ion Cosma 2
ayant été désigné comme
remplaçant. Si l'on rap-
pelle que Rusu, Grigore
et Tudor enlevèrent le
challenge par équipes de
Bordeaux - San Sebastien
1968, on voit que les Rou-
mains sont une nouvelle
fois décidés à briller sur
les routes normandes. Ces
cinq coureurs sont d'ail-
leurs présélectionnées et
pour les Jeux de Mexico
et pour le prochain Tour
de l'Avenir.
victoires sur les redoutables
Australiens (7-7, 10-3 et 16-3)
qui venaient de s'illustrer en
Grande-Bretagne, la saison in-
ternationale de l'équipe de
France, pour laquelle on en-
visageait déjà avec conltanca
le déplacement aux Antipodes,
se trouvait brutalement con-
trariée dans sa confrontation
annuelle avec la Grande-Bre-
tagne. Les deux défaites enre-
gistrées à Paris (22-13) et à
Bradford (19-8) ramenaient
les responsables de la forma-
tion tricolore aux dures réali-
tés et à la nécessité de repen-
ser largement le problème.
Australiens (7-7, 10-3 et 16-3)
qui venaient de s'illustrer en
Grande-Bretagne, la saison in-
ternationale de l'équipe de
France, pour laquelle on en-
visageait déjà avec conltanca
le déplacement aux Antipodes,
se trouvait brutalement con-
trariée dans sa confrontation
annuelle avec la Grande-Bre-
tagne. Les deux défaites enre-
gistrées à Paris (22-13) et à
Bradford (19-8) ramenaient
les responsables de la forma-
tion tricolore aux dures réali-
tés et à la nécessité de repen-
ser largement le problème.
A partir de la liste des 35
joueurs présélectionnés, établis
depuis le 5 février, les sélec-
tionneurs arrêtaient le 15 avril
les noms des 19 joueurs de-
vant participer au déplace-
ment. Chaque cas avait été
étudié et c'est la forme de
l'homme, à un mois de la fin
de la saison française, qui
avait guidé leur choix. C'est
ainsi que plusieurs joueurs de
premier plan ne figuraient pas
dans la sélection : Claude
Mantoulan (Perpignan). en
raison de sa blessure récente,
de même que Pierre Lacaze
(Toulouse), blessé au cours de
son dernier match internatio-
nal, le rapide ailier Jean-
Claude Marty (Lézignan), le
centre Guy Andrieu (Limoux),
le chevronné demi de mêlée
Roger Garnung (Bordeaux), le
troisième ligne Georges Bon-
net (Saint-Estève), l'un des
meilleurs acteurs contre les
Australiens, le pilier toulou-
sain Pierre Dubié.
joueurs présélectionnés, établis
depuis le 5 février, les sélec-
tionneurs arrêtaient le 15 avril
les noms des 19 joueurs de-
vant participer au déplace-
ment. Chaque cas avait été
étudié et c'est la forme de
l'homme, à un mois de la fin
de la saison française, qui
avait guidé leur choix. C'est
ainsi que plusieurs joueurs de
premier plan ne figuraient pas
dans la sélection : Claude
Mantoulan (Perpignan). en
raison de sa blessure récente,
de même que Pierre Lacaze
(Toulouse), blessé au cours de
son dernier match internatio-
nal, le rapide ailier Jean-
Claude Marty (Lézignan), le
centre Guy Andrieu (Limoux),
le chevronné demi de mêlée
Roger Garnung (Bordeaux), le
troisième ligne Georges Bon-
net (Saint-Estève), l'un des
meilleurs acteurs contre les
Australiens, le pilier toulou-
sain Pierre Dubié.
Après la dernière modifica-
tion intervenue, le Marseil-
lai^ Bernard Catrevault, ayant
été remplacé par son cama-
rade de club Jean-René Le-
dru, la sélection française dé-
finitive est la suivante :
tion intervenue, le Marseil-
lai^ Bernard Catrevault, ayant
été remplacé par son cama-
rade de club Jean-René Le-
dru, la sélection française dé-
finitive est la suivante :
Arrière : Jean-Louis Cros
(Albi), dont la sélection a un
peu surpris, mais qu'on a déjà
vu à l'arrière de l'équipe des
Pyrénées contre l'Australie.
(Albi), dont la sélection a un
peu surpris, mais qu'on a déjà
vu à l'arrière de l'équipe des
Pyrénées contre l'Australie.
Trois quarts ailes ! Daniel
Pellerin (Villeneuve) ; André
Perren (Avignon), revenu en
grande forme et premier au
classement des meilleurs mar-
queurs d'essais de la saison :
Jean Rele Ledru (Marseille).
Pellerin (Villeneuve) ; André
Perren (Avignon), revenu en
grande forme et premier au
classement des meilleurs mar-
queurs d'essais de la saison :
Jean Rele Ledru (Marseille).
Trots quarts centre : Mi-
chel Molinier (Albi) ; Jean-
Pierre Lecompte (Saint-Gau-
dens) ; Jacques Gruppi (Vil-
leneuve), qu'une blessure en
début de saison avait écarté
des rencontres Internatio-
nales.
chel Molinier (Albi) ; Jean-
Pierre Lecompte (Saint-Gau-
dens) ; Jacques Gruppi (Vil-
leneuve), qu'une blessure en
début de saison avait écarté
des rencontres Internatio-
nales.
Demi Couverture : Jean
Capdouze (Perpignan), qui,
appelé dans l'équipe de Fran-
ce à la suite du forfait da
Gruppi, s'est imposé à ce
poste comme un des meilleurs
réalisateurs tricolores.
Capdouze (Perpignan), qui,
appelé dans l'équipe de Fran-
ce à la suite du forfait da
Gruppi, s'est imposé à ce
poste comme un des meilleurs
réalisateurs tricolores.
Demis de mêlée : Marius
Frattini (Cavaillon) ; Roger
Garrigue (Saint-Gauderis).
Frattini (Cavaillon) ; Roger
Garrigue (Saint-Gauderis).
Avants : 3" ligne : Jean-
Pierre C1 a r (Villeneuve).
21 ligne : Adolphe Alesina
(Carcassoime) ; Hervé Ma-
zard (Lézignan) ; Francis De
Na Dai (Limoux) ; Henri
Marracq (Saint-Gaudens), qui
fait aussi sa rentrée interna-
tionale après une éclipse due
à une blessure au genou.
Pierre C1 a r (Villeneuve).
21 ligne : Adolphe Alesina
(Carcassoime) ; Hervé Ma-
zard (Lézignan) ; Francis De
Na Dai (Limoux) ; Henri
Marracq (Saint-Gaudens), qui
fait aussi sa rentrée interna-
tionale après une éclipse due
à une blessure au genou.
Piliers : Georges Aillères
(Toulouse), capitaine de
l'équipe de France, qui a
connu une période difficile,
mais a retrouvé en fin de sai-
son une grande condition
après avoir dû, sur blessure,
déclarer forfait pour Grande-,
Bretagne - France; Christian
Sabatie (Villeneuve) : Nestor
Sarrano (Saint-Gaudens).
(Toulouse), capitaine de
l'équipe de France, qui a
connu une période difficile,
mais a retrouvé en fin de sai-
son une grande condition
après avoir dû, sur blessure,
déclarer forfait pour Grande-,
Bretagne - France; Christian
Sabatie (Villeneuve) : Nestor
Sarrano (Saint-Gaudens).
Talonneur : Yves Begou
(Toulouse).
(Toulouse).
Cinq de ces joueurs : Daniel
Pellerin, Jean Capedouze,
•Francis de Nadai, Christian
Sabatie, Yves Begou, ont dis-
puté les trois tests contra
l'Australie et les deux rencon-
tres contre la Grande-Breta-
gne.
Pellerin, Jean Capedouze,
•Francis de Nadai, Christian
Sabatie, Yves Begou, ont dis-
puté les trois tests contra
l'Australie et les deux rencon-
tres contre la Grande-Breta-
gne.
Ils seront, avec Michel Mo-
linier, Georges Aillères, Jean-
Pierre Lecornpte et Roger
Garrigue, les mieux armés
pour affronter une épreuve
de la dimension de la Coupe
du monde.
linier, Georges Aillères, Jean-
Pierre Lecornpte et Roger
Garrigue, les mieux armés
pour affronter une épreuve
de la dimension de la Coupe
du monde.
La préparation de l'équipe
a été poursuivie jusqu'au der-
nier moment avec un soia
particulier.
a été poursuivie jusqu'au der-
nier moment avec un soia
particulier.
Accompagnés de MM. Jo-
seph Guiraud et Fernand Sou-
bie. directeurs de l'équipe,
Raymond Forges, vice-prési-
dent, délégué de la F.PJ.
XIII, res?ponsable des rela-
tions internationales et du
soigneur Pierre Estlrac. les
tricolores quitteront Toulouse
samedi en fin de matinée,
pour Paris, d'où ils reparti-
ront le soir même pour la
Nouvelle-Zélande.
seph Guiraud et Fernand Sou-
bie. directeurs de l'équipe,
Raymond Forges, vice-prési-
dent, délégué de la F.PJ.
XIII, res?ponsable des rela-
tions internationales et du
soigneur Pierre Estlrac. les
tricolores quitteront Toulouse
samedi en fin de matinée,
pour Paris, d'où ils reparti-
ront le soir même pour la
Nouvelle-Zélande.
L'équipe de France rencon-
trera la Nouvelle-Zélande le
samedi 28 mal et la Grande-
Bretagne le dimanche 2 juin,
à Auckland, l'Australie le sa-
medi 8 juin, à Brisbane.
trera la Nouvelle-Zélande le
samedi 28 mal et la Grande-
Bretagne le dimanche 2 juin,
à Auckland, l'Australie le sa-
medi 8 juin, à Brisbane.
La finale du championnat
du monde qui opposera le pre-
mier et le second de la poule
de classement, sera disputée
le lundi 10 juin à Sydney.
du monde qui opposera le pre-
mier et le second de la poule
de classement, sera disputée
le lundi 10 juin à Sydney.
+ Le Comité directeur de
la Fédération Française de
Rugby se tiendra aujourd'hui
samedi au siège de la F.F.R.,
cité d'Antin à partir de 9 h 30.
la Fédération Française de
Rugby se tiendra aujourd'hui
samedi au siège de la F.F.R.,
cité d'Antin à partir de 9 h 30.
A l'ordre du jour figurent
notamment l'examen de la
situation générale, des ques-
tions sportives et adminis-
tratives.
notamment l'examen de la
situation générale, des ques-
tions sportives et adminis-
tratives.
18
FOOTBALL
F.S.6.T.
Une fincne
de la Coupe
Delcrune
équilibrée
Dimanche, après que les Ju-
niors des Bonches-du-Rhône et
ceux de la Seine-Saint-Denis
aient disputé la finale de la
Coupe H. Gaillard, els équipes
de Malakoff et de Montreuil
prendront position sur la pelou-
se du stade de Champlgny pour
la. finale de la Coupe Delaune.
niors des Bonches-du-Rhône et
ceux de la Seine-Saint-Denis
aient disputé la finale de la
Coupe H. Gaillard, els équipes
de Malakoff et de Montreuil
prendront position sur la pelou-
se du stade de Champlgny pour
la. finale de la Coupe Delaune.
Ce sera une confrontation
très équilibrée. Les Montreuil-
lois, depuis leur victoire en de-
mi-finale sur les tenants du
trophée, PAS Conque Nice, n'ont
plus de complexe. IU compen-
sent leur inexpérience par le
dynamisme, et peuvent ainsi
très bien se tirer d'affaire, mê-
me si Malakoff présente des fa-
ianOe« piac fraude*.
très équilibrée. Les Montreuil-
lois, depuis leur victoire en de-
mi-finale sur les tenants du
trophée, PAS Conque Nice, n'ont
plus de complexe. IU compen-
sent leur inexpérience par le
dynamisme, et peuvent ainsi
très bien se tirer d'affaire, mê-
me si Malakoff présente des fa-
ianOe« piac fraude*.
EN QUELQUES MOTS
4r Au cou» d'un combat di*.
put* m 10 round* e* »oir & Ma»,
•aille, 1* poidi plum» Matiui Cor.
di«r a battu )• Biarrots Paul Hooi,
aux pointa.
put* m 10 round* e* »oir & Ma»,
•aille, 1* poidi plum» Matiui Cor.
di«r a battu )• Biarrots Paul Hooi,
aux pointa.
* LM 1.000 HloaitoM du Huw-
buroina, sixième épreuve de l'an-
née comptant pour le championnat
du monde des constructeur», se-
ront places sous le signe de la ri-
valité < Porscbe-Ford >.
buroina, sixième épreuve de l'an-
née comptant pour le championnat
du monde des constructeur», se-
ront places sous le signe de la ri-
valité < Porscbe-Ford >.
* Samedi et dimanche 19 mal,
auront lieu le Rallye International
de La Baule. où seront aux .prises
notamment Jean-Claude Andruet
(Alpine-Renault), Philippe Farion
(Porsche), Joseph Bourdon (Alpi-
ne). Henri Greder (Camaro Che-
vrolet), Bernard Lagier (R-8 Gor-
dini). Garant (Porsche III). Martin
(Ford Mustang). Dagan (Lotue). le
Belge Staepleare (Cortina Ford),
Rouget (Mustang Ford)), Musbaul
(Alpine). Ser.tru (Porsohe III),
Bustm CFc*d Sbeifcr).
auront lieu le Rallye International
de La Baule. où seront aux .prises
notamment Jean-Claude Andruet
(Alpine-Renault), Philippe Farion
(Porsche), Joseph Bourdon (Alpi-
ne). Henri Greder (Camaro Che-
vrolet), Bernard Lagier (R-8 Gor-
dini). Garant (Porsche III). Martin
(Ford Mustang). Dagan (Lotue). le
Belge Staepleare (Cortina Ford),
Rouget (Mustang Ford)), Musbaul
(Alpine). Ser.tru (Porsohe III),
Bustm CFc*d Sbeifcr).
Category
Title
L'Humanité
Issue
no.7382
Date
18/05/1968
Keywords
Publication information
no.7382