L'Humanité nouvelle

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« PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS.
NATIONS ET PEUPLES OPPRIMES.
UNISSEZ-VOUS ! »
REDACTION- ADMINISTRATION :
40, BD MAGENTA - PARIS (10*)
Tél.: COM. 05-13
CCP 21 -283-37 Paris
ORGANE CENTRAL
DU PARTI COMMUNISTE MARXISTE-LÉNINISTE
DE FRANCE
NUMERO SPECIAL DU
2k MAI 1968 - 14 h.
kème ANNEE - N° 104
LE RÉGIME policier
DES MONOPOLES
EN AVANT POUR UN POUVOIR populaire
révolutionnaire !
GRANDIOSE SOUTIEN DU PEUPLE FRERE CHINOIS
AU PEUPLE REVOLUTIONNAIRE FRANÇAIS
Le peuple < Lnois, guidé par le Parti
communiste .b-'.nois, inspiré par la pen-
sée du Président MAO TSE-toung, s'appuy-
ant sur la grande révolution culturelle
prolétarienne, n'a cessé d'apporter au
mouvement révolutionnaire français des
ouvriers, des paysans et dos étudiants
l'appui considérable de son internatio-
nalisme prolétarien depuis le déclenche
ment des luttes en cours.
Nous ne pouvons malheureusement pas pu-
blier l'intégralité des dépêches que
nous avons reçues de PEKIN par l'inter-
médiaire de l'Agence de presse SHINHUA,
(Agence Chine Nouvelle).
Des manifestations d'une puissance de
plusieurs centaines de milliers de per-
sonnes ont eu lieu à plusieurs reprises
sous le signe du soutien au "peuple ré-
volutionnaire français"
L'évocation continuelle de la glorieuse
Commune de PARIS n'a cessé d'être à 1'
esprit de millions de camarades, de frè
res chinois. Mais nous devons souligner
qu'il ne s'agit pas là d'une simple so-
lidarité de circonstance. Tout au con-
traire depuis la grande révolution cul-
turelle chinoise, des expositions remar-
quables ont eu pour objet de faire connaî
tre aux plus larges masses chinoises la
Commune de PARIS. Mieux parmi les princi
pes d'élection par les masses révolution
naires chinoises, c'est précisément celui
de la Commune de PARIS qui a été recomman
dé par le Présidait MAO et par le Comité
central du Parti communiste chinois.
Si nous remerciions nos camarades chi -
nois pour ce soutien concret, nous sa -
vons qu'ils nous répondraient que leur
attitude est tout à fait naturelle et que
c'est eux qui désirent nous remercier,
remercier le peuple français, les marxis-
tes-léninistes français.
Malgré cette attitude de modestie qui
fait partie de leur comportement habitu-
el, nous tenons cependant à dire publi-
quement à nos cmarades chinois toute la
gratitude de notre peuple, de notre clas
se ouvrière, de nos étudiants, de tous
les révolutionnaires français aux premier
rangs desquels bien entendu les marxistes
léninistes qui s'efforcent d'être dignes
de la grande pensée du Président MAO TSE
toung. ___________^
OUVRIERS, PAYSANS ET GARDES ROUGES REVOLU
TIONNAIRES DE PEKIN SOUTIENNENT LA LUTTE
DES OUVRIERS ET DES ETUDIANTS FRANÇAIS
Pékin, 21 Mai 1968
Quatre organisations des ouvriers, des
paysans et des gardes rouges révolution-
naires de Pékin ont publié conjointement
une déclaration de ferme soutien à la
lutte révolutionnaire des étudiants et des
ouvriers français. En voici de larges ex-
traits :
" Au moment où dans l'ensemble du monde
capitaliste ayant à sa tête l'impérialis-
me américain la crise politique et écono
mique va s'accélérant, un vaste et impé-
tueux mouvement des étudiants et des ou-
vriers s'fc.-îj levé et bat son plein en FRAN
CE, de nombreux jeunes étudiants portant
haut levé le grand drapeau révolutionnai
re sont d-îscendus dans la rue...
Les mouvements ouvriers et estudiantin
français sont d'une ampleur et d'une puis
sance sans pareille depuisla deuxième gué r
re mondiale. Tels les flots de la mer en
furie ils montent violemment à l'assaut de
la société capitaliste pourrissante...
Malgré les innombrables fleuves et monta-
gnes qui séparent PARIS et PEKIN, la lutte
du peuple français est étroitement liée à
la nôtre. Avec une grande émotion nous sui
vons chaque action révolutionnaire de la
classe ouvrière et des étudiants français.
Nous nous réjouissons sincèrement de chacu
ne de leur victoire. Quels que soient les
ouragans et les difficultés et revers que
le peuple français puisse rencontrer dans
la voie de la lutte révolutionnaire, nous
nous tiendrons toujours aux côtés de la
classe'ouvrière et des jeunes étudiants
français et notre coeur sera à l'unisson
avec celui du peuple français.
La lutte des ouvriers et des étudiants
français n'est pas fortuite. Elle est le
résultat inévitable du développement des
contradictions au sein du système capita-
liste tout entier, l'impérialisme améri-
cain en tête. De même que les autres pays
capitalistes d'Amérique du nord et d'Euro
pe, la France fait face à une sérieuse cri
se politique et économique, la bourgeoisie
des monopoles renforce l'exploitation et
l'oppression cruelles des ouvriers. Les
peuples travailleurs sont de plus en plus
dans la misère, notre grand dirigeant le
président MAO enseigne : " là où il y a
oppression, il y a résistance ".La lutte r
volutionnaire du peuple français est abso-
lument inévitable et il en est de mène
pour la lutte révolutionnaire menée par
les peuples dans les divers pays capita
listes dirigés par 1 ' 1 nipé rial Ismc améri
cain et pour celle que mènent les peuples
dan? le s pays placés sous le contrôle des
cliques de renégats révisionnistes.
Actuellement, les réactionnaires français
ont alternativement recouru à la double
tactique contre-révolutionnaire : la vio-
lence répressive et la supercherie politi
que. Dans 1 ' a ~f ronte:nent avec les ouvriers
et les -'-tiil iants , en se mettant au service
de ces réactionnaires les révisionnistes
modernes et les sociaux-démocrates traîtres
honteux du prolétariat s'efforcent par mil
le et un moyens de tro.uper les gens et de
faire du sabotage . Cependant les flammes vio
lentes de la lutte du peuple français ne
peuvent être étouffées. Elles se feront tou
jours plus rageuses et embraseront toute
la plaine.
Notre époque est une époque nouvelle où lf
impérialisme va à son effondrement total et
où le socialisme marche vers la victoire
du monde entier. Dans cette situation révo-
lutionnaire excellente le mouvement des étu-
diants et des ouvriers en France qui s'unis-
eent l'un à l'autre , dirigeront inévitable-
ment la lutte révolutionnaire davantage en
profondeur et en ampleur et créeront une si-
tua tionnnouvc Ile . Nous avons la ferme convie- •
tion que la classe ouvrière et les autres
travailleurs français qui possèdent la glo-
rieuse tradition révolutionnaire de la commu
ne de PARIS ainsi que la classe ouvrière et
les autres travailleurs des autres pays d'
Amérique du nord et d'Europe qui se trouvent
au coeur du monde capitaliste pourront à coup
sûr unir leur propre lutte aux luttes révolu-
tionnaires menées par les peuples d'Asie, d'
Afrique et d'Amérique latine et formeront un
courant révolutionnaire irrésistible et déchai
né qui brisera totalement le criminel système
capitaliste et enterrera définitivement l'impé
rialisme, le révisionnisme moderne et tous les
démons dévoreurs d'homnœ.
Prolétaires de tous les pays .unissez-vous !
Prolétaires, peuples et nations opprimés,
unissez-vous 1
Soutenons fermement la juste lutte des ou-
vriers et étudiants d'Europe, d'Amérique et
d'Océanie !
Soutenons fermement les luttes de libération
des peuples et nations opprimés d ' Asie ,d ' Afri
que et d'Amérique latine !
Soutenons fermement la juste guerre du grand
peuple vietnamien contre l'agression améri
caine pour le salut national !
Opposons nous ré solumen t à la répression des
ouvriers, des étudiants et de tous les révo-
lutionnaires par les réactionnaires français I
A bas l'impérialisme américain 1
A bas le révisionnisme moderne ioviétique !
Vive la grande tradition ré volutiormaire de
la commune de PARIS !
LES
ATTAQUENT LA JUSTE LUTTE DES ETUDIANTS DE
PARIS
Le 8 Mai, la "Pravda" , organe central du P.
C.-U.3. a publié une information "Tass" da-
tée du 7 Mai, se tenant ouvertement du côté
de la clique dirigeante française. Cette in-
formation a qualifié calomnieusement d' "e-
meute" la manifestation organisée par les é-
tudiants et professeurs le 6 mai à PSRIS .
La clique B.'ÎEJNEV-KOSSYGUINE, en vue de blan
chir les autorités françaises de leurs cri-
mes, a prétendu avec insistance que les étu-
diants et professeurs qui manifestaient "
sont entrés en conflit avec la police". Elle
a déclaré avec satisfaction : " les instiga-
teurs de l'émeute ont été traduits devant le
tribunal et six d'entre eux ont été condamnés
à deux mois de prison et à des amendes ".fai-
sant ainsi ouvertement l'éloge de la répressie
des étudiants par la clique dominante fran-
çaise .
Pour saper le mouvement des étudiants fran-
çais en essor, la clique renégate des révi
sionnistes soviétiques a, dans ses informa-
tions, calomnié avec haine les étudiants et
professeurs français qui ont pris une part ac>
tive à la lutte . Elle a insulté leur juste
lutte contre la répression sanglante par les
autorités françaises et le système d'enseigne
ment décadent en France, l'appelant une "ré-
bellion". De plus , même la propagande faite
par les autorités françaises attaquant cyni-
quement le mouvement des étudiants français
est devenue un prétexte pour Brejnev, Kossy-
guine et consorts d'attaquer les étudiants
et professeurs français qui ont pris une part
active à la manifestation. La clique révision
niste soviétique a prétendu que la "campagne
violente" lancée par la presse et la radio
bourgeoises françaises contre les étudiants
a été provoquée par les éléments qui "inci-
tent les étudiants à passer à l'action".
Quelle honte !
A PEKIN, MANIFESTATIONS MONSTRES POUR SOU-
TE.1 m LA JU:3T.D LUTTE HE S PEUPLES DS FRANCE
D'EUROPE ET D'AMERIQUE DU NORD
Pékin, 21 mai IS'68
Plus de 500.000 ouvriers, garde-rouges, en
sei.Tnants révolutionnaires et cadres révo-
lutionnaires de la capitale chinoise, débor
riant d'enthousiasme révolutionnaire prolé-
tarien ont, aujourdhui organisé des manifes
tations monstres pour soutenir avec la plus
grande résolution la juste lutte, des étu -
diants et des ouvriers de PARIS et de tout
le peuple révolut 'onnaire français ainsi que
la juste lutte des peuples d'Europe et d1
Amérique du Nord.
Les drapeaux rouges claquaient au vent et
d'énormes slogans étaient collés dans les
rues. La grandiose Place Tien An Men était
le centre où se rassemblaient les manifes-
tants . D' irn-rienses défilés affluaient de tou
tes parts portant d'im, ienses portraits du
Président MAO, leur recueil à couverture rou
ge des Citations du Président MAO à la main,
brandissant des drapeaux rouges et chantant
des chansons révolutionnaires, les manifes-
tants dont les rangs grossissaient suas ces-
se, criaient : " A bas l'impérialisme améri-
cain ! " - " A bas le révisionnisme soviéti-
que ! " - " A bas lesréactionnaires de tous
les pays ! " - " Soutenons résolument la
juste lutte desouvriers et des étudiants de
PARIS I " - " Vive la grande tradition révo-
lutionnaire de la Commune de PARIS ! "
Les grandes masses des ouvriers de la capitale
animées de profonds sentiments de sollicitu-
de de classe envers les ouvriers français et
les peuples opprimés du monde entier sont
sortis des ateliers pour défiler et manifes
ter leur solidarité avec la lutte des étudiant
progressistes et des frères ouvriers de Fran-
ce. Ils ont fait un haut éloge de la juste
lutte que mène le peuple révolutionnaire fran-
çais, continuation des traditions de la lutte
révolutionnaire de la Corn .une de PARIS dans
les années 6O de notre siècle...
De nombreux ouvriers révolutionnaires ont af
firme avec enthousiasme " la juste lutte des
ouvriers et des étudiants français aux tradi
tions révolutionnaires a atteint une nouvelle
étape, à savoir que les étudiants révolution
naires s'engagent dans la voie consistant à
s'intégrer avec le mouvement des ouvriers et
à tâcher de se placer sous la direction de
la classe ouvrière , c'est à dire sur une voie
révolutionnaire. C'est un grand encouragement
pour nous, ouvriers chinois. Nous soutenons
fermement leur révolte révolutionnaire I
De leur côté , de nombreux gardes rouges de
la capitale ont suivi de prés la juste lut
te des ouvriers et étudiants français, les
stations de radio-diffusion des écoles ont
transmis sans cesse des informations sur la
vaillante lutte des étudiants, racontant corn
ment les ouvriers français soutiennent cette
lutte et dénonçant le visage renégat des ré-
visionnistes modernes qui vendent les mouve-
ments estudiantins et ouvriers. Les étudiants
de nombreuses écoles de PEKTN se sont empres
ses dans la nuit de faire des drapaux et slo-
gans pour manifester dans les rues le lende-
main à l'aube. Le Président MAO nous ensei-
gne : " Lespultiple s vérités que contient le
marxisme se ramènent finalement «^ une seule
phrase : on a raison de se révolter ", Les
actes de rébellion révolutionnaire des ouvrie
et étudianst de France, d'Europe et d'Améri-
que
Les combattants de la garde rouge de la ca-
pitale ont fait CAalfceureusement l'éloge de
la lutte des étudiants progresistes français
et de la classe ouvrière française qui possé
dent une tradition révolutionnaire glorieuse.
Ils ont dit : " avec un esprit intrépide, en
dépit de la répression et de la persécution
par les troupes et la police, en dépit de la
répression aux gaz toxiques et aux gaz lacry-
mogènes, les étudiants de Paris ont lancé hé-
roïquement un défi au système d'enseignement
corrompu et au régime capitaliste décadent.
A présent l'impétueux mouvement des étudiants
g 'unit au mouvement des ouvriers qui se déve
loppe vigoureusement forment un torrent révo
lutionnaire irrésistible qui déferle sur tou
te la France et ébranle le monde capitaliste .
Leurs actes révolutionnaires sont excellents I
Nous les soutenons fermement. Nous sortîmes tou-
à fait convaincus que l'avenir de la France
appartient à la classe ouvrière et aux autres
travailleurs français...
Rédacteur en chef :
Régis BERGERON
Le gérant responsable :
François MARTY
Commission paritaire
En raison de la grève des Etablis-
sements "Composition rjUJIEN-PARTS" et
T PT)I::3-;IK ROTOFF -••-rr-,.EAUX Set;-;.
Imprimerie spéciale du P .C . M .L .'•".
dans les entreprises,
dans les campagnes,
dans les universités;
renforçons notre vigilance révolutionnaire
ouvriers, paysans, étudiants
arrachons le pouvoir à la base
( ::'t
i r-
EX FIN DE COypTE LE R'MT'
CIALISTE SE Si'MSTITrSRA A
GTME CAPITALISTE : C'E?T l
LOI OBJECTIVE TXD'"PKX! UXTi
LA VOLONTE TÏUiiAINE, '.^-T-S
SOIENT LES EFFORTS 'JE3 RE.'
TIONXAIRES POUR ER:TVER L.
ROUE DE L'HISTOIRE DANS ;
MOUVEMENT EN AVANT, LA R
TION ECLATERA TOT OU TA •">
SERA NECESSAIREMENT VTCTC
SE. "
MAO TSE- rO'UNG
Les événements se succèdent rapi-
dement et confirment cha<;u» jour
davantage les précédente s analy-
ses présentées par le co:;ito cen-
tral de notre parti,
Le puissant et héroïque mouvement
révolutionnaire des étudiants est
attaqué de toute? parts par In
bourgeoisie des monopoles et par
ses laquais.
Le gouvernement a pris la mesure
provocatrice et xénophobe d'in-
terdire le territoire français au
au leader étudiant COI'N-REXilIT
Le secrétaire général do la Cr,T,
Georges SEGUY,soutenu par la majo
rite du bureau confédéral, a tout
fait pour diviser le mouvement ré
volutionnaire en dressant les ou-
--riers contre les étudiants, il a
participé activement H la ca:;î:>a-
gne de calomnies et diffamations
lancée contre les étudiants révo-
lutionnaires par le pouvoir et
les fascis tes .
Par tous los moyens, il s'est éga-
lement efforcé à' détourner et froi
ner le développement du puissant
mouvement ouvrier, en limitant ses
objectifs à des revendications pu-
rement économiques d'ailleurs lar-
gement dépassées ( qui peut vivre
en effet avec 600 francs par mois
comme le demande la CGT "> ) .
Dan s le m&n e t em ps , des élemen t s
provocateurs fascisteset autres
liés à la police ont tenté de faire
dégénérer le mouvement étudiant
dans le quartier latin,afin de fou;
nir au gouvernement le prétexte né-
cessaire, devant les I:LESCS, pour
déclencher une répressJon san, lan-
te .
Mais toutes ces manoeuvres ont été
va ine s .
Les étudiants, faisant r^uve ri ' un
courage à toute épreuve , or; ;ari san t
eux-mêmes leur service d'ordre,
sont parvenus à travers des Inrres
difficiles et de nouveau au prix de
leur sang, à surmonter toutos ces
maneuvres honteuses qui portent lo
caractère de classe de I". bouroeoi-
sir capitaliste aux al i ois .
Les ma rx is t e s-lérii-i s t e s ont appor-
té leur soutien actif aux initiati-
ves des étudiants révolutionnaires,
leurs militants ouvriers ont partiel
pé efficacement à toutes les mani-
festations ouvrières { occn ->a t i ons
d'usines, piquets do ,-^rove, création
de comités d'action, interventions
dan s le s f c u J t.' s , etc...).
jlieux, do nombreux travailleurs,
:\TdAL
; a n ^
s étudiants,
tradi étions son t
- dans los rrtn.^s de la O-.T,
\ns ceux du iarii. uni ne ;ré-
;s lo titre de"co .::nrnisro".
.Vinsi un. dos dt i r i, ;o an ts do la CG F ,
André BXRJOXET, nv-mbvo du bureau
cor.f pilerai et principal responsa-
ble •' o L-, section économique do
cotte centrale, syndicale, ainsi ;ue
do L ri vuo "économie et politiciue"
du Parti, do ..aidée!; UOC'dET ( do n i
il é. ta it membre ) , a donné une do is
sion spectaculaire de lo, CùT,eri ex-
pliquant son désaccord total avec
son orientation oontre-révoLution-
nai re.
Corn..10 l'a déjà souligné à plusieurs
reprises lo Parti marxiste-léniniste
de France, c'est dans l'union o la
base dos ouvriers et étudiants rovo-
lut i onna-i res qu< le mouvemon t. an t :i -
monopoliste et anti-fasciste doit
puiser toutos ses forces.
Le f ac t "ur d''oisif des 1 ;t:,>s on
cours, c ' c s u le c1.- ve lo; .pe. :enr ou
mouvement dos masses.
Aujourdîiui los 1" r os nasses des
paysans exploités ronronnent le
combat.
Il faut se ";ardfr do toute illusion
au sujot d. o^ pcsiti. ons affecté-es Dar
les poliMci en s b o ur /-;o ois, < in j , toi
!'.T'" "".iT-'ANT) et autres socialistes et
fédérés, orofirenf do la carence o-
c La tante des révision-listes, fei.r
d'c-iro !•. s meilleurs '!•' f " : ^s ou r 5 d
étudiants, et tentent d'utiliser
mouvement a leur profit.
Los or^ani Dations univers: i '• iros
estudiantin- s ont eu 1' i n i liât i v r
l'action. Il appartient aux organi-
sations ouvrières rie réaliser leur
unité- d o c oniba ' avec lo mouvo.rion t é-
tudiant, ainsi qu'avec le ; iouvei.i-ii t
paysan.
Les é'turiainst révolut ionua j re s n'ont
jr-mais o,,ntesté le rôle diri -/ant d,e
la classe ouvrière pour conduire la
r év o 1 u t: i o n j us o u ' a u bout.
do
los bonz
ur, on t .1 '
s sy
ité-
l.o^ ••] v us do or
\ i s i. on eut ro ouv
pouî soutoni; co
des monopoles,
usor un
:.;<rr
" .; d i ! -:
>;.t r*/-
. o :-, • •. '
eu-:' 1 an
le poir
j ;
i.
r
les
^e ré vo L
a u x qui
clas^^o
ouvrir- rs
e r c o n 11
re.h i s s<":
ont"
• 1 e -.:
r-rr ,'-• ut
ros .
110 -a r" t' Oi : r s o cost i î - o n*
des Ci, -se; L- o u\ r i.o t -s , .''
pour r';c:;;^f,T- i;, 1 ( .,- t i-a
j.a -Mr-oction de 1- CCT et i.-iposer
la li ;:-.< juste o la lu i to de cl'-.= -
se sur lo Ijase de 1' i d-'-o lo~i e ré-
volutionnaire prol ' t ,-;r ion ne !
vue partout , t r'-. va U 1 ou r s , paysans
étudiants, élèvent ... >ns
veau de l.-ur \'i.r,'i lauco T
nai. TT' !
LO combat sera encore loi
mais il se a i -é] --t.-,! -d
torioux !
! t r
i.-
- s s o 1 o n i -
\ o L u 11. o : i -
et
! t:\-i L o1 •• -îotre Parti
:-K' t d ' or-i! re -\ 1 ' on-
" Aucun e-i. .,-, r,; de en d ebors des
coi;iit s d 'a'"' Lion à la base ! "
C ' e -= ' d ' ro que net ro ; ar r i con-
sid ' re que l'action des masses
re vê l en tf* : c :>é r : ode un carac-
t é re • ' • V ; ~ i f , et m ~d i L i s c t ous
ses m i .1 i ' n c tr- no ;;r q u ' i. 1 s 1 "" sou
t i,• une r v .
"ol.'i '.. - L '.:> ' ''.i e nul ! Client que
no ; : < - u"> •- " : n. c on se rvo s or i nde -
nendaneo en t;, : r que t -•• 1 . Fout
au conti'ire .; L co!;s: d- re que sa
juste 1 i ,' no lu . no rme t d ' a b o rd e r
1 e s ma s -: e s a v e c la -il: u- ; r a ;i<n e
confiance pour 1^ s entrât iner dans
la v o i e d. e l'"*ur s i. u t é ro t s an t i -
monopoliste et an ti. -fasciste.
Les mi 1i ta nt s marxi st es-lôniuis-
t e s d o i vc n '~ se :".,<n t" re r los moi 1 -
leur s dans la lutte au coeur des
mas s '-s et pour cela doj vont évi ter
cm; w .b," feu to ui s o c t;t r i smo , il
n e s ' a,T i t pa s o n e f i'e t de f a i re
a .*• L r 1" s ma s se s r, ur les strictes
pos i t l oc - j di''ol o ^ i.que s , poli t i-
quo s u '_; o r";an i s a r i on u o L Lo s des
;pa rx i s t e s- lén. i n i s t e s , nia is de les
rr, w-ro- '• ' '" " cour ! e eo;-;: ..-.: t an t i-mo
r, o n o ! i - r e qui : " ' i • - • ' -i i- q u e pas f o r -
c é ••)•_ TL' '• i f ':,-.- ,e a c v ur> 1 lo que 1 '
1 o ^ i o . '. : ••,"! r;\ .1 s :.:••-]' n i. u is me . De
lar n- .- • i.. -jde1-- po-'ailai re s non po-
risées, ou d!b . • r -1z o n s politiques
0 J oi r.Tié s d ^ s n ô * :^ > , sont" a u j o urdhu
dîiui d.res-- ces ;-n :it rc le saji.- 1 ant
p o u v o i r de -• b ; i ; i q : o s e r de In ;•; r ai i c! e
1 nd> ; s t r "i e .
!?'"• un ;. r cinq, < : L :•; , v in;* t po r s onne s
pour d i .- c u i e r d. n siib:- i 11» uro s .for mes
d ' n c t i o : i , à la " >- • s e , d an. s In p é r i o
ci" astuel le , c'est; là le prviier
]),a s \"-" r s In co n ~ t i t u t i on d'un c omi
té d'à. '': t i. o n . T 1 est t. > u t à r a i t
pos si blé, et i,i*;;, <• utile que se re -
trouvent dn n-- un tel c mité fies
• lembr o c du dn r ci " co M uni--1 o" f r an-
rai s , a ;; : • •;. t s de ba s e • l ' c on co rt é s
par 1': J : ,-• r,. '^. leur ; -n r ri . Tl faut
absolu..--1; ; él i r~ t i.nh'-~u e r c e s mi 1 i tan t s
b o; r1 " t > •. - ' e 1'.- u r s d i ri. ;••'-::•. t s .
,. i d '•• ' . i . ••• • ;;] i i ;u t j nous oh' t ou on s
c o;. :' i. r •<-•, l i un C,IK de >-. TT; vo s c 0,11 ra-
d i c f o t ~- '"*, 11 eu ! a î. é e n t ÎT; les mem-
b r1; •.- ; i u bureau po 1. t i. ;u e d, u l'CF .
" ' i "-n entendu, no u, savon-, qu'il
.-•'.-!- i r <b- - ' i \-i -r -y/' n C'- s en t ro r-' vi -
s i un ni :~ t - •• s , > - t e e 1 :. L- onT i rnie nos
: r ' -: : '• :~, t • s nna 1i • se s : il y a dans
1 ^ ' • ur- - au po L ï t iq u o du PCP des
V '•>• ,:.••- i • n--] :ia en. !)!•-• s au vin ux ré vi -
s: on i st» r,cdd que N*i.-VuTyY, et d '
aut ro s co. pa r;- b 1 e s au représentant
de la n o u ve 1 1 < • clique r--' vi si onni s -
te lib 'raie :'I"[";^]-;K.
Xou.s somme s pr o fond é-;:; enl sa t i sfai ts
• (uan t ù nnu. s en co u- t.n t an t la totale
identi té- de vue , 1 ' uni t.é absolue de
peu sde de n o t re bure a u politique
s ur t OUT. en c e 11 e pé ri od e c ri t i qu e ,
Co L-\ pro uvr- t ou t s LI;I:I 1 ernen t que le
ma r N i^ue - L n in is n>e pr o euro 1 ' un i t é
.. c eux qui Le r •, s ;><• c t- 7^ t , ta nd i s que
le re v i> i OJLV is t ie d ' \ ru i t L ' uni té de
ceux qui se L a i -- -en r sub;;,er;,e r par
lui.
ouvriers,paqs
UNIS DANS LE COMBA
3 3. t « de 1 ' u3i
é ' \.id i :\.n 13
Pendant toute une nuit les étudiants révolutionnaires son*'
pavé au quartier latin à Paris, Ils ont élevé environ soi.x.
se sont défendus héroïquement pendant pJu"i"urs heures conj
Banderole accrocb.ée sur le fronton
de la Sorbonne par les étudiants
^ij
,A * *•&, JJS •... ?&**«• iP - !8r?W».si3£*_~a»i
j^> p r ^.. ^ ^. •..
A Ii0
r! P / • i"
ri cad.
'"'' les piquets
_• j .10 « s t; bar
Dans l'île Seguln, au milieu de le Seine, les ouvriers en
Renault ont organisé l'occupation des ateliers et tenu de
ns,étudiants
TOUS
i
REVOL UTIONNAIRE !
|re; tés maîtres du
arricddes et
pré répression
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Irève de l'usine
lombreux meetings
UNITE
A LA BASE
ET DANS L'ACTION
Le drapeau rouge sur la Sorbonne
et les locaux universitaires en
province, le drapeau rouge sur
des centaines d'usines occupées
par leurs ouvriers, le drapeau
rouge brandi par les poignes so-
lides des paysans pauvres dans
les campagnes, c'est l'expression
éclatante de la profonde volonté
de changement des plus larges mas
ses laborieuses, c'est la manifes
tation d'une combativité révolu-
tionnaire d'un niveau supérieur
et décisif.
Le peuple de France écrit de nou-
velles pages exaltantes de son
hi stoire.
Il agit conformément aux tradi-
tions révolutionnaires de son pas
se .
L'étincelle des barricades du
quartier latin, dressées par la
jeunesse estudiantine qu'appu-
yaient de nombreux ouvriers, a
embrasé l'iiupiense plaine où se
rassemblent les foules ouvrières
et paysannes.
Les nains révisionnistes, agents
de la bourgeoisie infiltrés dans
les rangs ouvriers, se démènent
comme des forcenés, mais les tra-
vailleurs savent ce qu'ils veu-
lent, où ils vont et sont décidés
à prendre en main, eux-mêmes,leur
propre destin.
Ceux qui tentent de les freiner et
et de les tromper sont des véri-
tables provocateurs au service de
la bourgeoisie capitaliste des mo-
nopoles .
Les ouvriers qui enferment leurs
patrons exploiteurs devraient aus-
si enfermer avec eux les bonzes
collaborateurs de classe qui les
servent, qui les défendent.
L'arme la plus efficace dont dis-
pose le peuple, c'est son unité
de combat.
Que l'ouvrier révolutionnaire ten
de la main à l'étudiant d'avant-
garde , que le paysan pauvre, ex-
ploité, opprimé, humilié prenne à
son tour les mains de l'ouvrier
et de l'étudiant, que le^peuple
ainsi rassemblé impose résolument
sa volonté !
A BAS LE POUVOIR DES MONOPOLES !
A BAS LE GOUVERNEMENT DU DIREC-
TEUR DE BANQUE POMPIDOU !
A BAS LE CAPITALISME MONOPOLISTE
D'ETAT !
VIVE LE POUVOIR DU PEUPLE,
POUR LE PEUPLE,
PAR LE PEUPLE !
VIVE LE SOCIALISME !
Les étudiants ont invité les ouvriers
tiennent un meeting co.imun à la Sor-
b o n ne
A Sandouville, des ouvriers ont ins-
tallé des tentes sur le terrain de 1'
usine qu'ils occupent
A Cléon, les métallurgistes gardent
la porte d'entrée de l'usine où ils
ont enfermé le dircc teur
Autour du drapeau rouge, ouvriers et
étudiants parisiens fraternisent et
discutent passionnément
RENAULT:
La grande vague cl ' occupât ions d'usines
qui déferle à l'heure actuelle sur toute
la France et qui touchepre?que entièrement
le monde du travail vientde démolir de
toutes pièces la théorie des bonzes réforw
mistes préconisée jusqu'alors sur l'effi-
cacité des "Brevettes" de harcèlement. Les
ouvriers à la base, conscients de leurs
responsabilités, n'ont pas hésité à emplo
yer la force, pour déclencher le mouvement
c'est ainsi qu'aux usine-- do "il Innconr t ,
l'agitation était grande dans les ateliers
après l1 occupation desusine slîenault de
Cléon et d,e Flins, ainsi que par suite do
la présence de la police à proKimitc d_ la
Régie, qui rendaient les ouvriers inquiets
ils se trouvèrent entre deux alternatives,
l'occupation ou le lock-out.
C'est ainsi que vers 1-lHOO, les ouvriers
des ateliers centraux décidaient d'occuper
l'usine, ils passèrent à l'action en défer-
lant dans les ateliers voisins pour les
entraîner derrière eux dans l'action iii.r.i e-
diate.
De groupe en groupe, d'ateliers en ate-
liers, le mouve .ent enthousiaste fut stop-
pé par un permanent CGT du 82 Kermen un
dénommé Sylvain, celui-ci ar ivant dans
une I» CV muni d'un haut parleur déversa une
douche glacée aux grévistes en leur criaant :
"Retournez dans vos atolierset persuadez les
gars par la discussion".
Des cris de protestations s'élevèrent parmi
les ouvriers»
"Ça fait des années qu'on discute, assez
de discours aux actes, on s'est mouillé,
désormais nous irons jusqu'au bout "
Se moquant donc des paroles démobilisa-
trices et défaitistes de ce représentant
"ouvrier", les grévistes redoublant d'en-
thousiasme firent tâche d'huile dans tous
les ateliers et se regroupèrent dès 17HOO
à l'IleSeguin, arrêtant les chaînes de
montage de voitures.
Sur place un meeting eut lieu, regrou-
pant des milliers de travailleurs en pré-
sence des 3 centrales syndicales CGT.
CFDT. FO., proclamant l'unité, et où le
même permanent dénoncé précédemment fit
un beau discours, usant de termes démago-
giques et paternalistes pour reprendre en
le mouvement,en main.
La première nuit d'occupation démontra,
là encore, le manque d'organisation et de
mobilisation de la CGT, la confusion était
telle, par le manque de mots d'ordre pré-
cis, que la ,";ramie majorité des ouvriers
rentrèrent chez eux.
î.'ur place, les quelques milliers de gré-
vistes se Mirent à ,lettre en place les
piquets do grève et a barricader les portes.
Là encore, c'était la confusion, car les
initiatives de dérenr.e fure- t rise? par
les ouvriers eux-mêmes , n'ayant aucune
consigne précise concernant une éventuel-
le rentrée en foi-ce des flics, les métho-
des d'occupation furent parfois contradic-
toires .
Le soir mê::ie 1 :"OO étudiants partis de la
^or'ionne, vo us apporter leur solidarité
militante aux ouvriers de chez Renault,
mais malgré le virage à 180 ° opéré par
les 1-onzes de la C.G.T., l'état major ré-
formiste du 8.7 mit en garde les ouvriers
de la b;ase, en leur disant que la place
des étudiants était au quartier latin et
qu'ils ne venaient à l'usine que pour se-
mer le désordre et la provocation, jetant
ainsi le trouble dans l'esprit des ouvriers,
pour couper la mas -:e des étudiants progres-
sistes, faisant le jeu même du gouvernement
bourgeois. Malgré cela des contacts amicaux
eurent lieu entre les ouvriers et les
étudiants.
Le Vendredi 17, 23 000 travailleurs de
chez Renault rassemblés dans l'Ile Seguin
décidèrent à l'unanimité la continuation
de la grève jusqu'à la pleine satisfaction
de leurs revendications.
A savoir pas de salaire inférieur à 100O F
La semaine des kO heures.
Retraite à 60 ans.
Timinution des cadences.
Dés 1'^annonce d'une nouvelle manifesta-
tion d'étudiants aux portes de la Régie,
l'Etot ^r-.ajor de la CGT fit sortir un com-
muniqué dans lequel la C.G.T. a affirmé
son total désaccord avec la manifestation
étudiante prévue le soir même par 1 ' UTMEF
mais elle dût refaire un virage à 180°
devant la oosition de la n.F.D.T. qui
BULLETIN DE DEMANDE DE CONTACT
NOM.................... PRENOM...............
AGE ............ PROFESSION ...................
ADRESSE ........................................
Signature .....................
À remettre aux militants (te votre région ou envoyer
à . L'Humanité Nouvelle » (Administration)
mystificateurs
et calomniateurs^
Affolés, effrayés jar l'ampleur du mouvement
des nasses nobilisées dans la rue et dans les usines,
sentant qu'ils sont dépassés, débordés par leurs b
bases les dirigeants contre révolutionnaires du
P.'C"Ï' et de la C.G.T. se jettent dans une campagne
de calomnie bien orchestrée, contre les étudiants
révolutionnaires et leurs dirigeants après avoir
fait 1 •'unité le 13 mai contraints et forcés, (a coup
de pieda dans le cul) comme nous disent des travail-
leurs, le H déjà chez Renault ils firent matraquer
des étudiants venus parler aux ouvriers. le vendredi
16, le traître Séguy qui n'a cette fois plus rien
a envier à Jouhaux, s*'est complètement démasqué
devant les téléspectateurs comme, l'agent le valet
du grand capital»
Le comité confédéral national de la C.G.T.
réunis d'urgence fait tout pour reprendre un mouve-
ment qui lui échappe,, il prétend entraîner les tra-
vailleurs dans l'action, alors qu'il crée en même
temps une barrière entre les travailleurs et les
étudiants révolutionnaires.
Le samedi matin l'éditorialiste de la radio
bourgeoise se réjouissait "qu'enfin le mouvement
était passé entre les mains de gens sérieux, les
directions des centrales sydicales "lien organisées"
bien "structurée" qui allaient pouvoir rapidement
canaliser et maîtriser la poussée révolutionnaire"
on ne peut être plus
BULLETIN D'ABONNEMENT
DE PROPAGANDE
NOM „.
PREMOM
ADWSSE
Abonnement de 12 ramera : 10 F. - 7 numéro» : 5 F. (1)
(1) Barrer la mention Inutile.
Le jour même le rédacteur en chef de l'huila—
nité Révisionniste reprenait les calomnies: de son
compère Harchaix sous le titre "manoeuvriers et
diviseurs!* Monsieur Andrîeux essait de faire entrer
l'idée dans l'esprit des lecteurs que CGSS Bendie
est un anarchiste au service du pouvoir gaulliste
"d'ailleurs il a eu droit à la télé, n'est-ce pas T*
oui mais Seguy aussi a eu droit à. la télé I et
alors que Cohn Hendî,, Sauvageot,. Gersmar,. les diri-
geants de l'ÏÏ.N.E.F. et du S. N.B. S. sup. appelent
à la lutte, à l'unité, à. la solidarité des travail-
leurs et des étudiants, le renégat Seguy appel à la
division, il jette le trouble dans les esprits, pré-
parant ainsi les conditions d'une repression du pou-
voir contre les étudiants en lutte.
De son c8té Monsieur AndtLeu prétend "que
certains éléments ultra espèrent mettre la classe
ouvrière en tutelle,, lui dicter ses mots d'ordre et
la placer dans la remorque,, que cette classe ouvràre
est majeur et qu'elle n'a pas besoin de tuteur,
Là nous sonnes bien d'accord avec lui t
non la classe ouvrière n'a plus besoin de tuteurs
rnvlsionnisten. mystificateurs, et liquidateurs..
la classe ouvrière n'a pas besoin de comis bourgeois
dans ses rangs, de di^i néants bureaucrates coupés
de ses problèmes et des réalités.
La classe ouvrière Monsieur Andrieux à besoin
de dirigeants de base simples courageux et elle est
entrain de se les donner dans 1% lutte, ce sont ceux
la même qui aujourd'hui enferment les patrons et qui
enfermerons demain vos portes paroles, car patrons
et briseurs de grève sont bons à mettre dans le même
sac, dans le Berne bureau oui ils pourront enfin
"dialoguer" à leur sise puisque t-el est leur désir -
ils neront ainsi dans l'impossibilité de semer le
était, solidaire de la manifestation, pre-
nant les devants, les réformistes délé-
guèrent à l'extérieur de la Régie tout
leurs permanents *iour canaliser les dis-
cussions avec les étudiants et essayer
d'éviter tous contacts avec la base*
A noter : que sur ce point il y eut
un désaccord total entre la décision pris-
bureaucratiquement par l'Etat Major men-
tionné ci-dessus et par la majorité des
ouvriers en particulier des jeunes.
Le Samedi matin à 9 heures un autre
meeting c'est déroulé dans l'Ile Seguin
devant très peu de monde, le mot d'ordre
de ,~rève illimité fut confirmé.
Lundi matin ; malgré la grève des trans-
ports les travailleurs furent très nom-
breux à participer à un nouveau meeting
et le "vendu" 5e;"uy confirma son intention
de laisser le mouvement purement écono-
mique ne voulant pas appeler à la grève
générale, trouvant ce mot d'ordre
"aventuriste".
Néanmoins, dans les jours qui suivirent
on pouvait remarquer le nombre de plus en
plus important de grévistes à participer
aux piquets de grèves de jour comme de
nuit. Ce qui prouve que lestravailleurs
sont plus que jamais décidés à aller
jusqu'au bout,
Nous vous donnerons la semaine prochaine
la suite des événements de R.\.U.R.
Billancourt.
Un Groupe d'Ouvriers M.L.
LE RESBECTUJjlilX: SIGITT
Les auditeurs d'Europe n*1 ont entendu samedi soir
18 Mai, un bien singulier dialogue, entre M.Seguy,
ancien militant ouvrier, devenu bonze suprême de la
C.G,T. - et le directeur d'une usine occupée par
les grévistes - Mr le Directeur,-sas content, se
plaignait d'Stre séquestré par ceux-ci»
La 1ère question du Bonze Seguy fut de lui deaander
s'il avait eu à souffrir de sévices.
La réponse négative de m. le Directeur l'ayant
visiblement soulagé, le Bonze Seguy prodigua les
assurances les plus apaisantes t •Htm,, la CGI
n'approuvait pas de telles séquestrations,, d'ailleurs
M. le Directeur avait certainement eu connaissance
du communiqué du Bureau confédéral à ce sujet.'*'
De toute façons, ce derniersprenait toutes mesures
utiles pour mettre fin à la situation ainsi créée.
Dans quelques heures au plus, M. le Directeur serait
libéré, le Bonze Seguy s'y engageait»
Sans conmentaires I
n fallut que Desoaœps, secrétaire de la CTHE in-
tervienne à son tour, pour rappeler qu'après tout,,
les ennuis de M. le Directeur n'étaient que peu de
choses en regard des droits syndicaux bafoués,, de
la législation du travail ignorée, etc..........
Pauvre Séguy, tellement réformiste que «eue la
très réformiste CFOT,, se penaet de le tourner sur
sa gauche 1
Qu'en pensez-vouj» camarar
des chantiers»
~ usines et
trouble et la conrusion dans les rangs des travail-
leurs en lutte.
La classe ouvrière a aussi besoin d'alliés
mais pas de ceux que lui proposent Messieux SEGDT et
ANDHIEDX les socials traîtres HOCH MOLLET MTTERAST
nais les étudiants révolutionnaires,, les petits paysans
et artisans révoltés. OUI Monsieur Andrieux, la classe
ouvrière est révolutionnaire jusqu'au bout,, mais elle
fera la révolution sans vous et contre vous t oar si
elle semble dormir depuis plusieurs années, vous «n
portez les responsabilités vous les partiaants de la.
voie pacifique du bulletin de vote, du crétinisœ»
parlementaire, vous lespartisants de la paperasse,
motion et pétitions, vous les ennemis de 1'action-
directe sur le terrain sur la natière,, vous les orga-
nisateurs de manifestations bien gentilles dans le
caiiie et la dignité, signataires respectueux des
dlauses anti grève, grands dirigeants des grèves de
24 h.
Vous les révisionnistes contre révolutionnaires»
Mais les travailleurs, les travailleuses unis à leur
frères de lutte sauront déjouer vos manoeuvre», à.
cela notre Jeune parti les aidera de toutes ses forces.
Car si les flics du pouvoir sont le bâton,, vous en it»
l'opium et cela il faudra bien_ q.ue toute la classe
ouvrière en prenne conscience si elle' veut avancer
vers son émancipation»
II ne fait plus, maintenant aucun doute que
la période actuelle va porter un coup terrible aux
idées démobilisatrice et capitulardes des Kroutcheviens
français.
VIVE LA LUTTE DES ETUDIANTS REVOLUTIONHAIRES
VIVE L'UHITE A LA BASE DES TRAVAILLEURS ET DES
ETUDIANTS»
CLAUDE COMBE
Secrétaire du Parti
1
AGISSEZ
FRANÇAISES, FRANÇAIS
-la paralysie de la vie écono-
mique conduirait au chômage
et à la misère
-dans les usines,les ateliers,
les bureaux,les facultés,oppo
sez-vous résolument aux fau-
teurs de désordre
-préservez la liberté d'exprès
sion,de trava il, contre une mi
norité violente
-le gouvernement de la républi
que défendra l'ordre,les liber
tés,contre l'anarchie
—groupez autour de vous les
sympathisants et les indécis
-la majorité des français est
avec vous
REJOIGNEZ LES COMITES DE DEFEN
SE DE LA REPUBLIQUE au
Secrétariat permanent
5, rue de Soiférino
75 - PARIS-70-
Le texte ci-dessus est celui d'
un tract abondamment distribué
par les groupes de combat gaul-
listes qu'encadrent des "barbou
zes" et autres policiers d'orga
nismes spéciaux anticommunistes
Un tel document établit la com-
plicité de fait qui existe en-
tre les troupes fascistes, qui
sont encadrées par ce qui reste
de la lie de la collaboration
et les nostalgiques de l'OAS,et
les hommes de main du gaullisme
D'ailleurs depuis des mois le
gouvernement POMPIDOU a laissé
se déchaîner les kommandos néo
nazis, qui ont pillé, incendié,
attaqué, détruit des sièges d'
organisations étudiantes et po-
litiques ( dont la librairie
"Le Phénix" qui diffuse les pér
riodiques chinois )
Ces fascistes ont pu sans diffi
culte lancer une attaque contre
l'ambassade de la République po
pulaire de CHINE,y briser quel-
ques fenêtres, arracher un em-
blème métallique et hurler con-
tre les étudiants le slogan stu
pide "L'UNEF à PEKIN !"
VIGILANCE
REVOLUTI ONNAIRE !
UNITE
antifasciste!
A: IIS LECTElTC S, MILITANTS OUVRIERS , TRAVAILLEURS , RETENEZ LES VI-
SAGES DE CES IKXVCS : CE SONT ENCORE UNE FOIS CEUX DES GENS
QUI CONSTITUENT LA FINE PLEUR DU FASCISME.LEUR CHEF DE FILE
(1ère photo en haut à g.)EST TIXIER-VIGNANCOURT,ANCIEN AVOCAT
DU TRAITRE PETAIN ET KOLLABO NOTOIRE DES NAZIS AVEC QUI II,
RESTE EN RELATIONS CONSTANTES.ILS DISENT"NON AU COMMUNISME"
pas de liberté pour les fascistes
QUI SONT LES
l'Humai»
DANS LA FRANCE DE NOTRE TEMPS
René AN"RIEU
Plurnirif en chef
de 1 ' humanité -II.
et précieux bavard
de la télévision
Pierre
Un agrégé es
matisme surnommé
par les i' tud ; ants
" 1 r> f ^^ \^-~1~r^T H n P
_L e i ^ ±j \^ _ \-L « o.• -i j. I_L LA or
Georges SEGUY
"La CGT ne veut pas
faire la révolution"
et "Je ne suis pas
une vedette" (on s'en
serait douté...)
Waldeck ROC!'ET
Regardez son crâne
c'est un bonze !
et même un révérend
Le bonze-chef entouré
de ses bonzillous,
Holand LR^.OY et Paul
LA;rREXT ( des :'o ;r:es
satisfaits d'eux mêmes)
Georges MARCHAIS
1'ennemi n°l des
intellectuels et
des étudiants .
A propos quels sont
ses liens avec le
pouvoir ?
Une brochette de dirigeants révisionnistes
(de dr à g. ) : J. VERMElîSC'I-TilOPEZ , ,MA!<CrlAIS ,
ROCKET, LEROY, E> JON , TîALLANGER . Ils crient tous
avec angoisse :"0ù sont les chinois ? Où sont
ces diables qui hantent nos nuits ? "
La porte du sanctuaire : le
révérend WR vient de raccom.
pagne r le rusé MITTEU-JAND
>\u quartier latin lr; Jeunesse don;ic'
la parole à tosjt le :•\c,\\Cr . " '';ê,,;e aux
t r a i t r e s " , a !' ( ' i r. • e - t - e 1 le o t o 1 1 o
ajoute : "La. paro I. r • est n A ;\.OC'N !"
I
rvux que les bonzes ne trompent plus :
f!-'S révolutionnaires dans la France de
no tre toirips .
I
Category
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Title
L'Humanité nouvelle
Issue
no.104
Date
Keywords
Publication information
no.104