Paris xx democratie

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DÉMOCRATIE
MENSUEL Nol 0,50F JUIN 1968
II est des
vôtres
VOTEZ POUR
MARC
SAINTOUT
Depuis 10 ans à votre
service
Seul candidat
gaulliste non
"parachuté"
Seul capable de faire
l'union
Contre la mainmise
du communisme
dans le XXe
Pour un gaullisme
révolutionnaire
Officier des Troupes de Marine
en retraite
Chevalier de la Légion d'Honneur
Médaille militaire
Croix de Guerre 1939-1945
Ancien Conseiller munidi>a'
de Paris
Ancien Conseiller Généra!
de la Seine
Habitant le XX arrondissement
depuis 20 ans
Marié, trois enfants, dont deux
nés dans le XX arrondissement
Ancien Résistant
Ancien Combattant
ANCIEN OFFICIER
D'ETAT-MAJOR
DU GENERAL LECLERC
Membre de
plusieurs Associations
d'Anciens Combattants
Membre du Comité d'Entente des
Anciens Combattants du XX'
PRESIDENT DE LA
COMMUNE LIBRE
GAMBETTA - PERE-LACHAISE
« Association pour
l'Aide aux Vieillards du XX*»
Fondée en 1951
POURQUOI JE ME REPRÉSENTE
Voir page 3
DIX ANS AVEC VOUS
Depuis 1958, Marc SAINTOUT est avec vous. Pendant dix années consécutives il a pris a
cœur les intérêts de votre quartier qui est aussi le sien. Depuis un an Marc SAINTOUT n'est plus
votre député. Mais cela ne l'a pas empêché de travailler encore pour vous !
PENSIONS D'INVALIDITÉ
19413. — M Saintout appelle
l'attention de M. le ministre de
l'économie et des finances sur le
fait que les travailleurs titulaires
d'une pension d'invalidité pour
incapacité de travail ne bénéficient
pas d'un tarif réduit sur les trans-
ports (chemins de fer métropoli-
tains, autobus et autres transports
en commun). Il lui demande s'il
ne pourrait envisager d'étudier,
avec son collègue, M le ministre
de l'équipement, la possibilité d'ac-
corder à cette catégorie de travail-
leurs handicapés une réduction
sur les moyens de transports à
partir d'un certain degré d'invali-
dité. (Question du 10 mai 1966)
Réponse. — Les déplacements
des travailleurs titulaires d'une
pension d'invalidité donnent déjà
lieu, de la part de l'Etat, à des
facilités de transport non négli-
geables. D'une part, les frais de
déplacements occasionnés par les
soins médicaux que nécessite l'état
du titulaire d'une pension d'inva-
CONTROLE
DES PRIX
203»7. — M. Saintout appelle
l'attention de M. le ministre de
l'économie et des finances sur le
malaise très réel causé chez l'en-
Kftn"'1f des bouchers parisiens non
seufr-jîent par le nombre et la
w^.xi^R \les cpii'*-iô\e.s, ->f!l'ectués par
les services du contrôle des prix.
mais aussi et surtout par les mé-
thodes employées à l'occasion de
ces opérations. Il lui demande s'il
ne lui paraîtrait pas nécessaire de
reviser ces méthodes, afin de ré
tablir un climat de confiance en-
tre la profession de la boucherie
et les pouvoirs publics. (Question
du 30 juin 1966.)
Réponse. — La taxation de la
viande de bœuf fait partie d'une
réglementation visant au maintien
de la stabilité des prix. Cette
taxation se rapporte à une denrée
de très large consommation et les
services de contrôle ont reçu mis-
sion d'en faire assurer le respect
d'une manière vigilante. Les ins-
tructions qui leur ont été adres-
sées prévoient que les bouchers
doivent, être vérifiés environ une
fois par mois et ceux chez qui des
infractions ont été relevées plu-
sieurs fois reçoivent des visites
plus fréquentes. Mais, à diverses
reprises, il a été rappelé aux ser
vices de contrôle qu'il leur était
recommandé d'user avec tact et
discernement de leurs pouvoirs
d'investigation. Plus de 150.000 vé-
rifications ont été effectuées de-
puis trois ans dans la région pari-
sienne : à de rares exceptions près
elles n'ont donné lieu à aucun inci-
dent notable. Cependant, il doit
être signalé qu'un nombre relati-
vement élevé d'inlractions graves
est constaté : environ 50 par se-
maine dans le département de la
Seine. Dans ces conditions, il est
difficile d'envisager, pour le mo-
ment un relâchement du contrôle.
Le Gouvernement souhaite comme
l'honorable parlementaire que rè-
çne un climat de confiance entre
la profession de la boucherie et
les pouvoirs publics. Pour sa part
il s'y emploie depuis quelques
mois : conversations nombreuses,
création d'un groupe de travail
pour examiner les problèmes de la
boucherie de détail, mise à la dis-
position de la boucherie d'une par-
tie du stock de viande congelée
détenu par la SIBEV, action de
propagande en faveur de la
consommation de viande hachée.
Mais /expérience a montré à quel
point des accords amiables
conclus en matière de prix se
heurtaient à de graves difficultés
d'application dans une profession
trop nombreuse pour que ses diri-
geants soient assurés eux-mêmes
et puissent assurer les pouvoirs
publics et les consommateurs de
cette discipline librement consen-
tie qui demeure l'objectif qu'à tra-
vers mille obstacles nous devons
chercher à atteindre. ,
lidité (transport dans un établis-
sement spécialisé pour soins,
cure, rééducation, appareillage,
etc.) sont pris en charge par la
sécurité sociale qui participe éga-
lement aux frais de déplacement
de la tierce personne accompa-
gnant le pensionné ne pouvant
voyager seul. D'autre part, les tra-
vailleurs salariés titulaires d'une
pension d'invalité pour incapacité
partielle de travail bénéficient,
comme tous les travailleurs sala-
riés, des dispositions de la loi du 2
avril 1949 accordant une réduction
de tarif de 30 p. 100 à l'occasion
d'un voyage aller et retour annuel
sur le réseau de la S.N.C.F. Enfin
les travailleurs atteints d'une inca-
pacité totale de travail bénéficient
des dispositions de la loi du 1er
août 1950 accordant un voyage
aller et retour annuel sur le réseau
national, au tarif des congés payés,
aux titulaires d'une pension servie
au titre d'un régime de sécurité
sociale. Il ne parait pas possible
d'aller plus loin et de réserver une
suite favorable à la suggestion de
l'honorable parlementaire. Il est
d'ailleurs rappelé que les subven-
tions versées à la S.N.C F. et à la
R.A.T.P. pour compenser les ré-
ductions de tarifs actuellement ac-
cordées font peser sur le budget
de l'Etat une charge déjà consi
dérable qui ne peut être encore
alourdie.
LA RÉNOVATION DE L'ILOT 7
Voici les précisions que le Préfet de Paris donnait
sur la rénovation de l'îlot n° 7 et sur les projets de
construction d'H.L.M. dans le secteur de Belleville à Marc
Saintout en décembre 1966.
Mon Cher Député,
Vous avt . bien voulu me de-
mander certaines précisions
relatives au plan de rénovation
de l'ilôt 7 et sur les projets
de construction d'H.L.M. dans
le secteur de Belleville.
En ce qui concerne l'ilôt nu-
méro 7 et sur les projets de
construction d'H.L.M. dans le
secteur de Belleville.
En ce qui concerne l'îlot nu-
méro 7 (19e et 20e arrondis-
sements), celui-ci est — com-
me vous le savez — d'une vas-
te étendue (plus de 50 hecta-
res) et sa superficie empêche
qu'il puisse être l'objet d'une
seule opération de rénovation.
Trois secteurs ont donc été
délimités :
REBEVAL
1) l'un, appelé « Rébéval »,
compris entre les rues de Bel-
leville, Rampai, Rébéval, Lau-
zin, l'avenue Simon-Bolivar, le
passage de l'Atlas et le boule-
vard de la Villette, couvre à
peu près 9 hectares et a été
confié à la société centrale im-
mobilière de la caisse des dé-
pôts et consignations.
Celle-ci, après une étude ap-
profondie, a établi un plan
masse et a mis au point le pro-
jet de rénovation et le bilan
prévisionnel de l'opération,
tout en effectuant dans le sec-
teur considéré les acquisitions
qui lui étaient proposées ou
qui étaient devenues indispen-
sables, en raison de l'état de
péril de certains immeubles.
Cette opération sera réalisée
en plusieurs tranches dont la
première vise les rues de Belle-
ville, Rampai et Rébéval, ain-
si que le passage Kuszner, et
va pouvoir être entreprise. El-
le durera trois ans et les ac-
quisitions foncières seront ter-
minées dans deux ans.
II continue à travailler
pour vous
R.I : Vljj/MJP/fc
Cher Monsieur,
Vous aviez bien voulu me demander de vous faire connaître
si l'immeuble situé au n" 3 de la rue des Maronites était destiné
à la démolition.
J'ai l'honneur de vous informer que ce bâtiment, inclus
dans le secteur du Nouveau Belleville, dont la rénovation a été
confiée à la S. O. R. E. N. O. B. E. L. , 49, rue du Cardinal Lemoine,
a été déclaré cessible par arrêté du 13 Février 1968, et a fait
l'objet d'une ordonnance d'expropriation en date du 23 Avril 1968.
Le règlement des indemnités interviendra vraisemblable-
ment dans le courant de la présente année. Les locataires qui
occupent encore cette propriété, seront relogés par les soins de
là Société susvisée, après règlement de ces indemnités.
Je vous prie d'agréer, Cher Monsieur, l'assurance de
y;t'S sentiments les meilleurs. ^_ i U.J,. — T,
)
Monsieur Marc SAINTOUT
Ancien Député rie Paris
38 Bis, rue des Rigoles
PARIS XXt
MAI 1968... Marc SAINTOUT n est plus votre député depuis plus d'un an mais *l continue quand même
BD DE BELLEVILLE
2) L'autre, de 2 hectares, dé-
limité par le boulevard de Bel-
leville, les rues des Maronites,
du Pressoir et des Couronnes,
sera confié à la société de ré-
novation du Nouveau Bellevil-
le, (SORENOBEL). Les acqui-
sitions foncières ont déjà été
réalisées et certaines démoli-
tions d'immeubles les plus vé-
tustés. C'est ainsi qu'au 1er
septembre 1966, 40 immeubles
avaient été acquis parmi les-
quels 20 ont été démolis après
le relogement ou départ amia-
ble de leurs habitants.
Je viens de saisir le Conseil
municipal de deux projets de
convention à conclure avec :
— d'une part, la S.C.I.C. ;
— d'autre part, la SORENO-
BEL.
En ce qui concerne la réno-
vation du secteur Rébéval, le
projet prévoit la construction
de 7.104 pièces représentant
2.358 logements répartis selon
le principe :
— 1/4 de logements locatifs
H.L.M. ;
— 1/4 de logements locatifs
I.L.N. ;
— 1/4 de logements en ac-
cession à la propriété avec pri-
mes et prêts ;
— 1/4 de logements en ac-
cession à la propriété de statut
plus élevé.
En outre, le projet prévoit la
construction de 1.000 m2 de
surface artisanale et de 2.500
m2 de surface commerciale
dont 1.000 m'2 de boutiques
avoisinantes, marché couvert.
Ceci permettra de conserver au
quartier son aspect vivant si
caractéristique.
Enfin, de nombreux équipe-
ments collectifs seront réali-
sés :
— un garage en sous-sol de
18 places environ ;
— un marché couvert de 775
m2 ;
— une église ;
— et l'extension d'une école.
Pour le secteur SORENO-
BEL, le projet prévoit un im-
meuble de 17 étages, deux im-
meubles de 11 étages et un
immeuble de 7 étages, compre-
nant à la fois des logements à
loyer normal, des logements
affectés à l'accession à la pro-
priété et des logements H.L.M.
ordinaires. Egalement, la sur-
face des commerces tradition-
nels a été réservée (1.600 m2).
Il est prévu aussi un parking
et un supermarché.
La première tranche de bâ-
timents serait mis en chantier
en avril 1968.
N.-D. DE LA CROIX
3) Enfin, un troisième sec-
teur à l'ouest de l'église N.-D.
de la Croix, a été attribué à
l'office public d'H.L.M. de la
ville de Paris qui est en cours
de rénovation, deux immeubles
y ayant été déjà construits.
Je ne cite que pour mémoire
l'important secteur de rénova-
tion, actuellement achevé par
la S.C.I.C., entre les rues du
Pressoir, Julien-Lacroix, des
Couronnes et des Maronites.
Vous m'aviez également de-
mandé des précisions sur la
construction des logements
H.L.M. prévus due Frédéric-
Lemaitre. Je suis en mesure de
vous indiquer que sur une su-
perficie totale de 17.357 m2,
8.200 m2 sont d'ores et déjà
disponibles. Les acquisitions-
complémentaires posent des
problèmes délicats qui sont en
voie de solution, mais d'ores et
déjà, l'office va pouvoir cons-
truire dans le courant de l'an-
née 1967, le premier immeuble
de l'ensemble du projet des 700
logements auquel vous avez
fait allusion dans votre lettre.
Je vous prie d'agréer, mon
Cher Député, l'expression de
mes sentiments les meilleurs
et dévoués.
LA question est sim-
ple : la réponse le
le sera aussi !
Lorsqu'il y a un peu plus
çl'un an je décidais de laisser
a d'autres le soin et d'abord
la possibilité, avec mon con-
cours encore actif, de vous
présenter et de vous défen-
dre, il n'y avait pas encore eu
de bouleversements capitaux.
Certes l'affaire algérienne et
ses séquelles avaient ébranlé
le pays mais pas d'une ma-
nière tout à fait aussi puis-
sante que les événements de
ces dernières semaines.
Nous avions fait un bon
bout de chemin ensemble de-
puis 1958. J'avais été votre
conseiller général, votre con-
seiller municipal et enfin en
1962 votre député.
Pendant dix ans j'ai été à
votre service. Et puis l'année
dernière, lorsque le candidat
gaulliste eut échoué, prouvant
qu'il ne pouvait faire l'unani-
mité des voix, notre XX' Belle-
ville - St-Fargeau est redevenu
un fief communiste.
Pourquoi je me représente ?
D'abord pour cela. Afin que
cette fois-ci, comme en 1959
et en 1962 notre quartier soit
quelque chose de vivant aux
mains de ceux qui ont prouvé
qu'ils étaient capables de s'oc-
cuper de vos intérêts.
A propos de cela je me
dois de dénoncer un principe
malheureusement trop en hon-
neur en matière électorale :
celui du « parachutage ». je
ns crois personnellement pas,
quelle que soit la valeur d'un
candidat, à la possibilité qu'un
homme habitant par exemple
le 16" arrondissement et y
ayant vécu, puisse s'occuper
efficacement de la vie d'hom-
mes habitant à l'autre bout clé
Paris.
C'est cependant ce qui se
passe couramment, ce qui va
se passer ici. Il faut connaî-
tre un quartier, y vivre, l'ai-
mer pour pouvoir le défen-
dre. Et cela ne s'improvise
pas !
Je suis moi, des vôtres. Et
c'est une raison essentielle
de me représenter.
Depuis l'année dernière,
vous le savez d'ailleurs, je ne
vous ai guère quitté bien
qu'éloigné momentanément
de la vie parlementaire. Vos
intérêts ont toujours été les
miens. Au siège de la Com-
mune Libre Gambetta - Père-
Lachaise qui m'est si chère a
cause de son dynanisme à la
cause des anciens, vous avez
toujours trouvé une oreille
attentive. Pourquoi cela ? Par-
ce que comme je vous le di-
sais il y a quelques instants :
je suis des vôtres.
Quelle est ma position exac-
te ? Je suis Gaulliste. Je l'ai
toujours été. Je n'ai jamais
changé d'opinion et je n'ai
pas l'intention de le faire. Du
moins sur le fond. Le « oui
mais » et le « oui si » ne mè-
nent pas à grand-chose. Cepen-
dant je pense que l'incondion-
nalité totale est une erreur.
Une erreur grave qui peut coû-
ter cher à la France. Les évé-
nements actuels le prouvent.
Je vais peut-être vous éton-
ner : je suis pour la révolu-
tion. Non pas pour la révolu-
tion dans la rue, la révolution
qui consiste à brûler les voi-
tures et à envoyer des pavés
sur les forces de l'ordre. Mais
pour une véritable révolution.
Contre les structures scléro-
sées qui dans tous les domai-
nes, que ce soit l'enseigne-
ment, la gestion des entrepri-
ses ou celle de l'Etat ne nous
mènent finalement qu'au dé-
sordre et à la désillusion.
Je crois qu'il faut être déli-
bérément révolutionnaire pour
transformer cette triste socié-
té sans âme dite de consom-
mation en une société nou-
velle ou chacun pourra trou-
ver bonheur et épanouisse-
ment...
Qu'est-ce que cela veut dire.
Cela signifie que chaque Fran-
çais a droit à ce bonheur et
à cet épanouissement et que
le pays doi: offrir à chaque
Français un maximum clé
chance en ce sens. Cela im-
plique obligatoirement la mise
en oeuvre d'une politique so-
ciale honnêtement élaborée
non pas ;ous la menace des
barricades mais avec cœur et
conviction. Cela n'a pas tou-
jours étj fait. Certains y ont
pensa. Certains l'ont essayé.
Mais c'est aux fruits que l'on
juge l'arbre et ceux-ci sont un
peu amers.
Vivre libre heureux, c'est
aussi vivre dans un pays dont
la position internationale est
assez forte pour qu'il continue
à pouvoir jouer un rôle his-
torique, surtout lorsqu'il s'ap-
pelle la France et que c'est
en partie sa vocation. De ce
côté-la je ne puis qu'être plei-
nement en accord avec la
politique gaulliste. Grâce au
général de Gaulle, la France
a retrouvé une place de pre-
mier plan sur la scène inter-
nationale. Libres et égaux en
face des deux grands blocs :
indépendants en un mot, nous
pouvons selon nos possibili-
tés aider d'autres pays jeunes
qui n'ont d'espoir et de chance
de promotion qu'en nous.
Je suis donc pour la révo-
lution. Une révolution sociale,
importante, efficace. Une révo-
lution dans l'ordre. Le désor-
dre et nous allons bien le
où l'on prenait illégalement
le pouvoir. Or, légalement, ils
ne peuvent le faire. Les Fran-
çais sont trop hostiles à la
dictature d'où qu'elle vienne
pour le permettre.
Les vieux partis, les « poli-
ticiens au rencart », comme
les a nommes le général clé
Gaulle. Je n'ai pour ma part
nulle confiance en eux. Et il
n'y a pas que moi. Voyez la
position du Parti communiste
mai/1968 nous aura appris
bien des choses : UN GAUL-
LISME QUI CONTESTE ! un
gaullisme qui pense, qui agit,
qui va de l'avant. Pas un gaul-
lisme de crainte : UN GAUL-
LISME REVOLUTIONNAIRE ;
le gaullisme tel que l'a tou-
jours voulu et souhaité le
général de Gaulle. Pas un
gaullisme en gilet rayé mais
un gaullisme qui sait pren-
dre ses responsabilités et qui
POURQUOI JE
REPRESENTE
PAR
Marc SAINTOUT
voir, car il faudra payer la
note de ce mois de folie, ne
pouvant qu'engendrer clés dif-
ficultés nouvelles.
Qui donc est susceptible
d'effectuer cette Révolution ?
Les étudiants ? J'en doute.
Leurs idées généreuses, leur
élan sont générateurs de sté-
rilité. Ils viennent de le mon-
trer. Et puis ils sont pousses,
menés, dirigés puis enfin dé-
bordés par de petits groupes
fractionnés. On les nomme
Trotkystes, anarchistes, maois-
tes, cheguevaristes etc. C'est
le néant la négation, la des-
truction seule les intéresse
et les guide.
Les communistes ? Leurs
méthodes, leurs résultats sont
tels qu'ils ne peuvent consti-
tuer cet élément dynamique
capable d'animer un pays
comme le nôtre Les commu-
nistes français ont vieilli. Du
reste les temps ne sont plus
vis-à-vis d'eux et vous com-
prendrez. Ils ont pour le P.C.
un rôle a jouer, une destina-
tion, avant d'être renvoyés à
leurs conflits internes : prépa-
rer par l'inorganisation et le
desordre la venue légale au
pouvoir du parti totalitaire.
La combinaison, la compro-
mission, suivie de peu de la
faillite, c'est leur lot, leur
élément. Ils aiment cet état
de chose. Ils le cultivent. Pour
eux, ou pour la plupart d'en-
tre eux car il en est cepen-
dant d'honnêtes, l'avenir de
la France compte peu auprès
clu leur !
Qui alors ? De GauHe ! De
Gaulle suivi d'un gaullisme
non pas rajeuni, rénové ou
replâtré, mais d'un gaullise-
me nouveau. Pas ce gaullis-
me du ;< béni oui oui » que
nous avons connu trop long-
temps jusqu'alors mais,
n'ayons pas peur de le dire,
n'a pas peur cla s'affirmer
face a la sclérose générali-
C'est ce que je fais aujour-
d'hui ! Je suis Gaulliste ? Je
le dis. Mais je suis aussi révo-
lutionnaire. Car aujourd'hui,
ce qu'il s'agit de faire, c'<?sl
de défendre notre liberté à
tous, celle de nos enfants et
notre droit de vivre dans une
société dont le degré d'évolu-
tion ne se mesurera pas à la
quantité d'essence brûlée ou
aux morts des longs week-
end mais à ce qu'un grand
médecin a appelé « une so-
ciété de développement » qui
se mesurera à l'épanouisse-
ment clé tous les Français.
C'est pourquoi je sollicite
aujourd'hui vos suffrages.
Comme en 1962 je suis votre
candidat, non pas le candidat
de la crainte mais celui de la
liberté.
vetiOiA^j
<>**, *
*MV )<r^ i -lem &.&^ .u~ 'h-iif •• "tcce,
î> •-*• tfWA )
, . .,- ' *'•*..... •' *•'•**-
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iiMiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiniiiiiMiiiiiiiiiMiiMiiinmiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiimMiiiniiiiiMiiiiiit
PLA
HAUTS DE
D'URBANISM
j* .-QBSf Actes .IMMOBILIERS
/ HABITATION
• HOTS 0'AMENAGEMENT ULTERIEUR
; : STATION DE METRO
: CIMETIERE
• DONNEES GEOGRAPHIQUES
COURBE D€ NIVEAU
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CARREFOUR A ETUDIER
'EQUIPEMENT
4AR01N P.UBLIC
TERRAIN DE SPORT
..;, • £H5£i8':HEHENT PRIMAIRE
AUTRES EQUIPEMENTS :
(
1 ENSEIGNEMENT 3 EDUCATION PHYSIQUE S CRECHE
2 ECOLE TECHNIQUE 4 CULTE 6 DISPENSAIRE
ELLEVILLE
REALIS
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHI!lllll!lllllllllllllllllllllllllllllilllll!lllllllll!IIIIIIIIIIIIUIIIIIIIIII!lll!l!|i!':! . 'iiiHIIIIIIMÎIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
AN D URBANISME DE DETAIL
UR LES HAUTS DE BELLEVILLE
FOYER DES VIEILLARDS S FOYER DE JEUNES
ASILE DES VIEILLARDS CC CENTRE COMMERCIAL
Foyer Nord Africain
PLUS JAMAIS ÇA
i
Rue des Rigoles: II devait y avoir 350 logements
H.L.M. Le Préfet de Paris l'avait promis à Marc Saintout
en 1967. Rien n'est encore commencé. Qu'ont donc fait
le député et les conseillers communistes depuis un an !
Vous avez vu à la double
page qui précède un plan.
C'est le plan des Hauts-de-
Bellei-ille. Marc Saintout s'est
tout particulièrement inté-
ressé à cette opération. Il de-
vait y avoir des H.L.M. En
1966, le Préfet de Paris avait
promis à votre député d'alors
que 350 logements seraient
édifiés rue des Rigole*.
Demandez donc au candi-
dat communiste pourquoi
tous ces terrains vagues sont
encore là .' Pouquoi il n'a
rien fait pour faire disparaî-
tre ces plaies vivantes. A'oris
ne voulons plus jamais voir
cela .'
Rue du Pressoir : Ces immeubles ont été démolis
pour édifier des H.L.M. Aujourd'hui qu'y a-t-il à la place ?
Un terrain vague qui sert plus ou moins de décharge
publique.
UN LOGEMENT DECENT POUR TOUS!
Mon cher député,
Faisant suite à notre échange
de correspondance et à notre en-
tretien, je vous ait fait part dans
ma lettre du 22 novembre 1966
des instructions que j'avais don-
nées à la direction de l'urba-
nisme pour que le projet de
construction des 700 logements
prévus par l'office public d'H L.M
aux Hauts de Belleville dont
nous nous sommes entretenus le
même jour, soit examiné avec
attention.
Des renseignements qui vien-
nent de m'être fournis se déga-
gent les indications suivantes :
Ce projet présente un certain
nombre de divergences et d'in-
compatibilités avec les disposi-
tions du plan d'urbanisme de
détail des Hauts de Belleville qui
a été pris en considération les
13 et 14 janvier 1966 par le
conseil municipal. Il en est de
même avec le plan masse adopté
par la commission d' e x a m e n
préalable.
Les réserves les plus importan-
tes concernent :
— L'édification sur un emplace-
ment réservé pour un espace
libre public d'un bâtiment de
13 étages qui ne posséderait
pas les prospects règlement!!-
res sur la moitié de sa lon-
gueur ;
— L'implantation de deux bâti-
ments à la limite sud du péri-
mètre de l'opération avec pour
conséquence la création d'une
servitude de cour commune
sur les propriétés coniiJuos
d'une importance telle qu'el!-.-
rendrait celles-ci iiuitilisj.bb.->
et .susciterait très vraisi-mbij-
blement un recours rôtitrs U
décision de l'adminutration.
En outre, l'OPHLMVP n'rst
propriétaire qu'en partie clu sol
de l'ensemble immobilier projeto ;
8.200 in2 environ sur 17.357 ml ;'
le surplus ne pourra être ïi-qui,s
pour sa plus grande partie qu;-
par expropriation.
VOICI LE TEXTE DU PREFET
Mais en taisant abstraction de
cette dernière difficulté, le projet
présenté ne peut être autorisé
saris que soient incluses, dans
l'ensemble immobilier, les proprié-
tés sises 38 à 42. rue des Rigoles,
villa des Pavillons. 51, rue Olivier-
Métra.
Le permis de construire global
ne pouvant être délivré dans un
proche avenir du fait de ces cir-
constances, la solution la plus
judicieuse nie parait être d'accor-
der, après remanietnpnt du pian
masse et dans les délais les plus
court.,, le permis de construire, le
cas échéant avec réserves, pour
les bâtiments dont l'implantation
et les volumes ne soulèveront pas
d'importantes difficultés. Ce se-
rait le cas d'un bâtiment de 1S
étages que l'architecte de l'office
déplacera de quatre à cinq mi-
tres vers le sud et peut-être de
deux ou trois bâtiments de neuf
étages
L'office est sur le point de sai-
sir mes services d'un nouveiu
dossier à substituer au précéflenr.
La direction de l'urbanisme
s'emploiera des réception de ce
nouveau dossier a hâter la déli-
vrance du permis de construire
et dans ces conditions on irmt
escnrniitcr qu? 'a construction rtu
fiât!nient 'If /? ctfine.ï ficntrriiit
rr>m>nt;n,-i'r ••lnn.s V r.->>i'nnt le
'.'nnn-.'c 1967
Je vous
Crvr De pu t.<
sontim -ni.s
von /•;
Rue du Pressoir : Voilà ce que nous voulons voir dans notre quartier ! Des lo-
gements clairs et sains autour desquels les enfants pourront vivre avec joie.
Le directeur de U publication
M. Jean ROSSELOT
Rédaction -Adnnms irai ion
11. rue de.-, Partants PARIS-'1')
MEN 74-53
Imprimerie
« Les Marchés de Fr-jnee •>
11. rue Olivier-Métra, PARIS 20
MEN. 63-72
C'ETAIT CECI...
LES TRAVAUX
ETAIENT
IMMINENTS...
Voici des renseignements
complémentaires sur l'évolu-
tion des opérations de réno-
vation de l îlot 7, qui avaient
été tournis par M. le Préiet
tle Paris à M. Saintout, quel-
ques mois avant les élections
de 1967. Qu'ont la.t les
conseillers municipaux et le
députe communiste depuis /
« La Société Centrale Im-
mobilière de lu Caisse des
Dépots et Constations
(S.C.l.C.J, chargée de la mise
en œuvre de l'opération « Re-
beval », a procède, tout en
eilectuant dans le secteur les
acquisitions nécessaires, a la
mise au point du projet de
rénovation et a établi l'cial
prévisionnel des recettes ci
îles dépenses qui tait appa-
raître un délicn renuam j'e-
cesssaire la partie paiion de
1 tua. 11 est apparu que le
montant du déficit rendait
ditlicile sa couverture totale
par un suDveniion et, à la
ilcinandc Ue lauionte supé-
rieure, la soc.été a étudie la
possioilile de lealiser l'opera-
non en plusieurs tranches, ce
qui au demeurant s'imposait
sur le pian technique.
» La p r e rn i e i e tranche
d'opération couvre près de
trois hectares, compi is cntie
les rues de Beileviiie, Kampal
et Kebeval, le passage Ku.->/-
ner. L'état prévisionnel ue.s
recettes et nés dépenses de
cette première tranche lait
apparaître un clelicit de pies
de 3,7 MF. La promesse d'une
subvention de l'Etat pour
parvenir à l'équilibre Iman-
cier de cette prem.ere tran-
che est acquise. Le dos.sxr
tst actuel lemnt soumis a
l'e.xament clé la direction dé-
partementale de la construc-
tion, avant que la conférence
intermin,stenelle en soit elie-
meme saisie. 11 semble qu'une
conclusion positive puisse
être escomptée d'ici le ;»i/;.s
d'avril prochain. »
DEBUT 1968
« Depuis la délibération du
conseil municipal du 19 dé-
cembre 1966. la convention,
liant la ville de Paris à la
Société de Rénovation du
Nouveau Belleville, v i e n t
d'être signée.
» D'autre part, la commis
sion de contrôle des opéra-
lions immobilières a donné
un avis favorable aux projets
d'expropriation envisagés
dans le cadre de la déclara-
tion d'utilité publique. Les
acquisitions par expropria-
tions, une lois terminées les
formalités administratives de
la procédure réglementaire,
pourront être mises en
œuvre, vraisemblablement au
début de l'année 1968.
» Enfin, l'Etat a admis le
principe du versement d'une
subvention d'équilibre pour
couvrir le déficit global de
l'opération qui avait été chil-
Ire au moment de l'introduc-
tion clé mon mémoire au
conseil municipal, aux envi-
rons de 4.700.000 F.
» En conclusion, l'Office
public d'H.L.M. de la Ville de
Pans serait en mesure clé
construire dans le courant de
l'année 1967 le premier im-
meuble de l'ensemble du pro-
jet des 700 logements prévu;-
rue Frécléi ic-Leinailre.
» II convient clé bien si-
tuer ce projet : il se trouve
à la lis:ere clé l'ilôt 7, mais
dans le périmètre des Hauts
de Belleville, c'est-à-dire très
exactement aux limites des
rues suivantes :
— 44 à 72 rue des Rigoles ;
— 35 à 49 -41-43 rue Oliv.er-
Metra.
» L'aménagement « concer-
té » du secteur des Hauts de
Belleville a été approuvé par
délibération du conseil muni-
cipal des 13 et 14 janvier
19f>6. Les constructeurs pri-
vés qui ont accepté les
contraintes d'un plan masse
versent à là ville de Paris des
participations pour n aliser
les équipements publics du
tjuart;er et pour assurer le
relogement des personnes
évincées.
» C'est ainsi que grâce r.ux
participations des construc-
teurs, l'opérations d'H.L.M. a
pu être mise au point clans
ce secteur. L'office d'H.L.M.
paiera les 17.357 m2 de ter-
UN QUARTIER DEFAVORISE :
SAINT-FARGE AU
UNE QUESTION ECRITE
DE MARC SAINTOUT
II y a 3 ans, M. Saintout
avait attiré l'attention de M.
le Ministre du travail sur le
fait que le quartier Saint-Far-
geau peut être considéré com-
me un des quartiers les plus
excentriques de Paris et se
trouvait de ce fait, très éloi-
gné des centres de paiement de
la Sécurité sociale. Compte te-
nu de ce que le 20e arrondisse-
ment est en pleine rénovation,
il lui demandait s'il ne pouvait
profiter de cette situation afin
d'envisager la création sur le
territoire de ce quartier d'un
centre de paiement. Une telle
réalisation permettrait aux as-
surés sociaux de gagner du
temps en raccourcissant le
trop long parcours qu'ils ont
actuellement à effectuer.
Voici la réponse qui lui avait
été faite :
DtUX BUREAUX D'ACCUfIL
La caisse primaire centrale
de Sécurité sociale de la ré-
gion parisienne envisage l'im-
plantation d'un centre de paie-
ment dans le quartier Saint-
Fargeau. Toutefois, la réalisa-
tion de ce projet est subordon-
née à l'acquisition des locaux
nécessaires et à leur aménage-
ment. Il y a lieu de signaler
que, dans le cadre de la décen-
tralisation de ses services et
pour répondre aux besoins des
assurés, la caisse primaire cen-
trale de Sécurité sociale de la
région parisienne a mis à leur
disposition, dans le 20e arron-
dissement, deux bureaux d'ac-
cueil respectivement 14, rue du
Retrait et 140, rue de Ménil-
montant. Les assurés de cet ar-
rondissement ont, en consé-
quence, déjà la possibilité d'ob-
tenir tous les renseignements
qu'ils désirent et de déposer
leurs dossiers dans ces bu-
reaux d'accueil, le règlement
des prestations qui leur sont
dues étant effectué par la voie
postale dans les meilleurs dé-
lais.
C'EST DEVENU CELA
rain à un prix ne dépassant
pas 600 F le mètre carré, la
différence étant versée éven-
tuellement par les construc-
teurs.
» Le projet tend à la
construction de logements,
type H.L.M. et de chambres
individuelles, ces dernieics
en principe réservées aux
personnes âgées du quar-
tier. »
IMMINENT
« L'introduction du dos-
sier de permis de construire
(première phase) se poursuit
activement en ce moment mê-
me à la direction de l'urba-
nisme et son avancement
permet d'escompter qvi il
pourra être soumis à l'exa-
men de la conférence perma-
nente du permis clé construi-
re le 23 février 1968.
» Pour activer le démarra-
ge des construct ons les ar-
chitectes ont déjà été avises
de l'accord de principe clj
l'administration, ce qui per-
mettra le conmmencer l'éta-
blissement des plans d'exé-
cution et de préparer le dos-
sier de la deuxième phase
du permis.
» Toutefois, s'agissant d'un
ensemble de plus de 500 lo-
gements, l'avis de la prélec-
ture de la région parisienne
devra être sollicité. Le dos-
sier lui sera adressé à la lin
du mois clé février 1967, une
lois recueilli l'avis de la
conférence permanente.
» Les parcelles de terrain
nécessaires à l'implantât'on
du grand bâtiment tic. 14 ni-
veaux (près de 300 loge-
ments) sont acquises. Le
chantier va donc pon\oii jire
organisé assez rapidement
pour ce premier immeuble. »
Electrices, Electeurs
de Belleville-Saint-Fargeau
Les 18 et 25 novembre 1962, 10.253 électrices
et électeurs ont voté pour moi au premier tour,
16.490 m'avaient élu au deuxième, Député du XX?
En 1967 je ne me suis pas présenté a vos suffrages
II n'en sera pas de même en 1968.
— PARCE QU'AUCUNE UNION DES VOIX N'A PU SE REALISER SUR UN CANDIDAT NATIONAL EN 1967 ;
— PARCE QUE LA PLUPART DES AUTRES CANDIDATS, EN 1968 COMME EN 1967, L'UNION POUR LA DEFENSE DE LA REPU-
BLIQUE ET LE REPUBLICAIN INDEPENDANT ENTRE AUTRES, SONT DES « PARACHUTES » NE CONNAISSANT ABSOLUMENT RIEN
DES PROBLEMES DU XX ;
— POUR QUE COMME EN 1967 ET DEVANT LA MEME ALTERNATIVE, BELLEVILLE-SAINT-FARGEAU NE REDEVIENNE EN 1968 UN
FIEF COMMUNISTE ;
— PARCE QUE JE SUIS DES VOTRES DEPUIS VINGT ANS ;
Un très grand nombre de commerçants, d'artisans
d'habitants de Belleville-Saint-Fargeau et des mili-
tants gaullistes m'ont instamment prié de me
représenter afin de réaliser sur mon nom l'union des
voix tant souhaitée et, contre l'anarchie, de réaliser
avec le général de Gaulle
et un parlement replacé dans son véritable rôle de
législateur et de contrôle :
La Défense des Libertés et de la République
Une Démocratie renouvelée
Une réforme des structures de la société
Une meilleure condition de vie des petits salariés et des
personnes âgées
La résorption du chômage par un large plan d'investisse-
ments
Un accroissement important des constructions sociales
— La défense des Moyennes et Petites Entreprises et des
petits commerces
— La réforme de l'Université
— Un enseignement modifié
— Une amnistie totale
— L'abrogation des ordonnances de la Sécurité sociale
— Le réajustement de la retraite des Anciens Combattants
AVEC EUX ET COMME EN 1962
ET AUSSI POUR LA DEFENSE DES INTERETS DE LA POPULATION DU XXe
VOTEZ
arc SAINTOUT
SEUL CANDIDAT GAULLISTE HABITANT LE XX«
Jean ROSSELOT
REMPLAÇANT EVENTUEL
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Paris xx democratie
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no.1
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no.1