La cause du peuple
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la caus
du peupl
du peupl
IHil BBBB
tournai de front populaire
MAI
Aujourd'hui le peuple bougs ! il bouge pour que ça change, pour que tout change.
Dans les usines occupées, les ouvriers comprennent ce que serait le pouvoir là où l'occupation des
usines est réalisée par la masse des ouvriers, la démocratie la plus large règne, les ouvriers ont le
droit de s'exprimer. Ils voient comment si en comptait sur leur imagination créatrice de producteurs,
l'usine pourrait marcher au profit de tous, en répartissent honnêtement le travail. Mais ils en fait
aujourd'hui l'expérience ce qui est dans la tête de tous : pour que ça change, il nous faut le pouvoir,
le pouvoir à l'usine et le pouvoir central, car tout ce qui peut se gagner aujourd'hui peut être
reperdu si l'Etat ne change pas. 36 a éduqué les ouvriers, ils ne l'oublient pas,
usines est réalisée par la masse des ouvriers, la démocratie la plus large règne, les ouvriers ont le
droit de s'exprimer. Ils voient comment si en comptait sur leur imagination créatrice de producteurs,
l'usine pourrait marcher au profit de tous, en répartissent honnêtement le travail. Mais ils en fait
aujourd'hui l'expérience ce qui est dans la tête de tous : pour que ça change, il nous faut le pouvoir,
le pouvoir à l'usine et le pouvoir central, car tout ce qui peut se gagner aujourd'hui peut être
reperdu si l'Etat ne change pas. 36 a éduqué les ouvriers, ils ne l'oublient pas,
C'est le peuple qui doit diriger l'Etat. C'est en s'appuyant sur le pouvoir des
ouvriers dans leurs usines que l'Etat au service des ouvriers pourra assurer les conquêtes.
ouvriers dans leurs usines que l'Etat au service des ouvriers pourra assurer les conquêtes.
A la campagne, les paysans veulent que ça change, ils en ont assez de voir les acca-
pareurs, les riches, s'emparer des terres, eux qui ns trovaillent pas, et chasser ceux qui passent
15 heures à trimer pour nourrir à peine la famille, obligés de s'équiper pour tenir, endettés jusqu'au
cou, ils savent que si ça ne change pas, c'est la mort pour eux.
pareurs, les riches, s'emparer des terres, eux qui ns trovaillent pas, et chasser ceux qui passent
15 heures à trimer pour nourrir à peine la famille, obligés de s'équiper pour tenir, endettés jusqu'au
cou, ils savent que si ça ne change pas, c'est la mort pour eux.
Ils ont compris que les palabres avec les ministres ne servent à rien, que leurs vrais
amis ce sont les ouvriers, et ils trouvent les forces concrètes pour s'unir à eux, ils manifestent à
leurs côtés le soutien aux grévistes, Avec BJX ils marchent contre les préfectures, symboles de l'Etat
des profiteurs.
amis ce sont les ouvriers, et ils trouvent les forces concrètes pour s'unir à eux, ils manifestent à
leurs côtés le soutien aux grévistes, Avec BJX ils marchent contre les préfectures, symboles de l'Etat
des profiteurs.
A la villa, les étudiants v
des flics de la bourgeoisie, ils comprennent
les paysans pauvres. Pas les beaux parleurs
leur révolte de masse. Pour que change l'opp
qui veut en faire des flics des patrons, la
des ouvriers, des paysans pauvres, qui doit
geois qui doit être détruit.
des flics de la bourgeoisie, ils comprennent
les paysans pauvres. Pas les beaux parleurs
leur révolte de masse. Pour que change l'opp
qui veut en faire des flics des patrons, la
des ouvriers, des paysans pauvres, qui doit
geois qui doit être détruit.
Entraînant derrière elle la
population laborieuse des villes, dans des c
de participation au combat du Peuple: soutie
nement populaire.
de participation au combat du Peuple: soutie
nement populaire.
sulent q'_:~ ça change î Ils ont su combattre l'oppression
, maintenant, où sont leurs vrais amis : les ouvriers et
qui les flattent et négocient en secret pour profiter de
ression des flics, l'oppression de l'idéologie bourgeoise
nasse progressiste des étudiants comprend que c'est l'Etat
construit, l'Etat des monopoles, des profiteurs bour-
, maintenant, où sont leurs vrais amis : les ouvriers et
qui les flattent et négocient en secret pour profiter de
ression des flics, l'oppression de l'idéologie bourgeoise
nasse progressiste des étudiants comprend que c'est l'Etat
construit, l'Etat des monopoles, des profiteurs bour-
fraction progressiste de la petite bourgeoisie avec la
Droites de quartiers, les étudiants ont trouvé les formes
n au mouvement gréviste de masse, combat pour le gouver-
Droites de quartiers, les étudiants ont trouvé les formes
n au mouvement gréviste de masse, combat pour le gouver-
Toutes les classes sont en mouvement ! tous les groupements politiques se détermi-
nent autour d'une question : celle du pouvoi:".
nent autour d'une question : celle du pouvoi:".
Tout le monde propose sa solution, la bourgeoisie a intérêt a maintenir la confusion
autour de cette question. Cela évite qu'une :.dée s'emparant des masses balait toutes ses forces de
domination. Le grand capital dit encore (mais cela peut changer), De Gaulle, c'est le mieux.
autour de cette question. Cela évite qu'une :.dée s'emparant des masses balait toutes ses forces de
domination. Le grand capital dit encore (mais cela peut changer), De Gaulle, c'est le mieux.
Socialistes et P.C.F. diserr; : "la gauche unie",
Certaines fractions de cetto gauche (PSU—UNEF-CFDT), pas assez fartes pour diriger,
veulent faire parler d'elles, elles proclament à grands cris : "Pouvoir ouvrier - Pouvoir paysans -
pouvoir étudiant". Sans se prononcer sur cet~;e question : qui tiendra le pouvoir central : le peuple ou
ses ennemis. De toute manière ils se rallieront à Mitterand.
veulent faire parler d'elles, elles proclament à grands cris : "Pouvoir ouvrier - Pouvoir paysans -
pouvoir étudiant". Sans se prononcer sur cet~;e question : qui tiendra le pouvoir central : le peuple ou
ses ennemis. De toute manière ils se rallieront à Mitterand.
Mais les ouvriers, les paysans ont un moyen bien simple de s'y retrouver; à la question :
comment suprimer les exploiteurs, comment gagner notre pouvoir ? quelles sont les réponses :
comment suprimer les exploiteurs, comment gagner notre pouvoir ? quelles sont les réponses :
Les uns crient : "au scandale !", les autres promettent qu'on y arrivera un jour, mais
qu'avant c'est un beau parlement "de gauche" qu'il nous faut. Est-ce que ce parlement empêchera les
qu'avant c'est un beau parlement "de gauche" qu'il nous faut. Est-ce que ce parlement empêchera les
Lies d'intervenir contre le Peuple, est-ce eu'il s'engage à laisser dans les usines les travailleurs
npaîtres de leur sort ? Mitterand et les socialistes y ont déjà répondu dans la pratique : en 36, en
45, en 50, c'est eux qu'on trouvait aux avant -postes de la répression de la bourgeoisie. Aujourd'hui,
ils le disent : leur programme ne dit pas un not de la suppression du pouvoir des patrons, fsui
npaîtres de leur sort ? Mitterand et les socialistes y ont déjà répondu dans la pratique : en 36, en
45, en 50, c'est eux qu'on trouvait aux avant -postes de la répression de la bourgeoisie. Aujourd'hui,
ils le disent : leur programme ne dit pas un not de la suppression du pouvoir des patrons, fsui
DANS LES USINES OCCUPEES,
OUVRIERS PREPARENT L'AVENEMENT
DU GOUVERNEMENT POPULAIRE
OUVRIERS PREPARENT L'AVENEMENT
DU GOUVERNEMENT POPULAIRE
Citroën est occupé !
Le drapeau rouge flotte !
Samedi, 80 % des ouvriers étaient prêts pour
débrayer. Lundi, les délégués de la C.G.T. ont
fait appel pour la grève, mais ne l'ont pas organisé
de suite, Les ouvriers ont décidé de défiler dans
l'usine pour convaincre leurs camarades à débrayer.
Ils leur ont expliqué le but de la grève et les
revendications. Alors, les délégués C.G.T.- C.F.D.T.
se sont réunis, ont présenté les revendications à le
direction. Devant son refus, ils ont demandé le
vote pour l'occupation de l'usine. L'occupation 9
été décidée à l'unanimité.
débrayer. Lundi, les délégués de la C.G.T. ont
fait appel pour la grève, mais ne l'ont pas organisé
de suite, Les ouvriers ont décidé de défiler dans
l'usine pour convaincre leurs camarades à débrayer.
Ils leur ont expliqué le but de la grève et les
revendications. Alors, les délégués C.G.T.- C.F.D.T.
se sont réunis, ont présenté les revendications à le
direction. Devant son refus, ils ont demandé le
vote pour l'occupation de l'usine. L'occupation 9
été décidée à l'unanimité.
Nous avons demandé aux mensuels de se joindre:
è nous. Ils sont d'accord avec nos revendications et
ils sont solidaires avec nous dans la grève. Ouvriers
et mensuels sont main dans la main. Dans leur cahie;r
de revendications, les ingénieurs ont écrit qu'ils
refusaient désormais d'être les valets du patron.
Nous demandons d'abord la liberté syndicale à l'in-
térieur de l'usine et la reconnaissance des sections.
syndicales à l'intérieur des ateliers.
è nous. Ils sont d'accord avec nos revendications et
ils sont solidaires avec nous dans la grève. Ouvriers
et mensuels sont main dans la main. Dans leur cahie;r
de revendications, les ingénieurs ont écrit qu'ils
refusaient désormais d'être les valets du patron.
Nous demandons d'abord la liberté syndicale à l'in-
térieur de l'usine et la reconnaissance des sections.
syndicales à l'intérieur des ateliers.
Tant que ça ne sera pas accordé, tant que lej
délégués seront suivis et réprimés par les FLICS
du patron, nos revendications et notre lutte ne poui<-
ront pas aboutir, c'est pour cela que nous disons
NON aux FLICS MAISON.
délégués seront suivis et réprimés par les FLICS
du patron, nos revendications et notre lutte ne poui<-
ront pas aboutir, c'est pour cela que nous disons
NON aux FLICS MAISON.
Nous avons demandé un contrat de travail
illimité pour les immigrés et autant de droits pour
eux que pour les Français. Eux aussi sont solidaires,
dans la LUTTE. Ils se sont exprimé comme nous sur
les affiches que nous avons collées sur les murs de
NOTRE USINE» Les murs de Citroën sont recouverts de
grands panneaux. Tout le monde, arabes, espagnols,
portuguais, yougoslaves, vietnamiens et français,
s'est exoliaué librement sur les revendications.
illimité pour les immigrés et autant de droits pour
eux que pour les Français. Eux aussi sont solidaires,
dans la LUTTE. Ils se sont exprimé comme nous sur
les affiches que nous avons collées sur les murs de
NOTRE USINE» Les murs de Citroën sont recouverts de
grands panneaux. Tout le monde, arabes, espagnols,
portuguais, yougoslaves, vietnamiens et français,
s'est exoliaué librement sur les revendications.
LE DRAPEAU ROUGE FLOTTE SUR NOTRE USINE, C'EST LE
DRAPEAU DES TRAVAILLEUR, LE DRAPEAU DE LA DEMOCRATIE
DES MASSES.
DRAPEAU DES TRAVAILLEUR, LE DRAPEAU DE LA DEMOCRATIE
DES MASSES.
Les TRAVAILLEURS ONT LA PAROLE, PAS DE
LECHES BOTTES DU PATRON !
LECHES BOTTES DU PATRON !
Si un flic du patron, ou un agent de secteur
remet les pieds dans l'usine, tous les ouvriers, les
ingénieurs, et les mensuels sont prêts pour débrayer.
remet les pieds dans l'usine, tous les ouvriers, les
ingénieurs, et les mensuels sont prêts pour débrayer.
Tout de suite, nous avons compris la nécessi-
té d'aller dans d'autres usines pour échanger des ex-
périences avec nos camarades arévistes.
té d'aller dans d'autres usines pour échanger des ex-
périences avec nos camarades arévistes.
Nous sommes allé à RENAULT Billancourt,
CITROEN Balard, Levallois... Ce qui nous a le plus
enthousiasmés, c'est qu'ils étaient tous déterminés
d'aller jusqu'au bout. JUSQU'A LA VICTOIRE FINALE!,
c'est-à-dire LE RENVERSEMENT DU GOUVERNEMENT ACTUEL
ET SON REMPLACEMENT PAR UN POUVOIR POPULAIRE. SEUL
UN GOUVERNEMENT POPULAIRE NOUS LIBERERA DES PATRONS
ET DE L'EXPLOITATION.
CITROEN Balard, Levallois... Ce qui nous a le plus
enthousiasmés, c'est qu'ils étaient tous déterminés
d'aller jusqu'au bout. JUSQU'A LA VICTOIRE FINALE!,
c'est-à-dire LE RENVERSEMENT DU GOUVERNEMENT ACTUEL
ET SON REMPLACEMENT PAR UN POUVOIR POPULAIRE. SEUL
UN GOUVERNEMENT POPULAIRE NOUS LIBERERA DES PATRONS
ET DE L'EXPLOITATION.
A Renault, à Balard, à Levallois, ils
ont organises leuis défenses, ils se préparent à une
lutte prolongée. Nous aussi nous sommes déterminés
à obtenir toutes nos revendications, à prendre les
mesures nécessaires pour les faire RESPECTER PLUS
TARD et à LUTTER JUSQU'AU BOUT.
ont organises leuis défenses, ils se préparent à une
lutte prolongée. Nous aussi nous sommes déterminés
à obtenir toutes nos revendications, à prendre les
mesures nécessaires pour les faire RESPECTER PLUS
TARD et à LUTTER JUSQU'AU BOUT.
TOUS
UNIS, NOUS VAINCRONS !
Rédigé par un groupe d'ouvriers
de CITROEN CHOISY
de CITROEN CHOISY
Directeur de la Publication : R. CASTRO
les ouvriers des nouvelles Messageries de Presse/
Parisienne ne sont pas des irresponsables !
Parisienne ne sont pas des irresponsables !
Mercredi 22 Mai, Assemblée Générale des
grévistes des N.M.P.P. dans l'atelier de la Vilette;
à l'ordre du jour : compte rendu des "négociations"
entre le syndicat de la presse parisienne (pour les
patrons) et l'intersyndicale du Livre (pour les...
ouvriers ?). Rapporteur : FOURMY, secrétaire de la
section Messageries au nom de LANCRY qui est "mala-
de" (de peur sans doute...). FOURMY va déployer avec
art l'éventail de toutes les tactiques possibles et
imaginables pour essayer de dévoyer une grève.
grévistes des N.M.P.P. dans l'atelier de la Vilette;
à l'ordre du jour : compte rendu des "négociations"
entre le syndicat de la presse parisienne (pour les
patrons) et l'intersyndicale du Livre (pour les...
ouvriers ?). Rapporteur : FOURMY, secrétaire de la
section Messageries au nom de LANCRY qui est "mala-
de" (de peur sans doute...). FOURMY va déployer avec
art l'éventail de toutes les tactiques possibles et
imaginables pour essayer de dévoyer une grève.
Pour commencer : noyer le poisson dans
un rapport philandraux sur le programme global de
revendications de l'inter, les travailleurs ne
s'endorment pas et somment FOURMY de passer aux
faits. Il menace de s'en aller, insulte les tra-
vailleurs sur leur brouhaha de mécontentement et
finalement accélère pour passer au fait.
un rapport philandraux sur le programme global de
revendications de l'inter, les travailleurs ne
s'endorment pas et somment FOURMY de passer aux
faits. Il menace de s'en aller, insulte les tra-
vailleurs sur leur brouhaha de mécontentement et
finalement accélère pour passer au fait.
Des faits, il n'y en a pas ! Pour la
nième fois, nous entendons l'énoncé des propositions
patronales que nous avons déjà repoussées à l'una-
nimité il y a 5 jours.
nième fois, nous entendons l'énoncé des propositions
patronales que nous avons déjà repoussées à l'una-
nimité il y a 5 jours.
Les travailleurs sont mécontents, on se
paie leur tête avec la rengaine des 10 % alors qu'ils
ont des revendications précises auxquelles ils se
tiennent à la lettre.
paie leur tête avec la rengaine des 10 % alors qu'ils
ont des revendications précises auxquelles ils se
tiennent à la lettre.
C'est à ce moment que le représentant
C.F.T.C. essaie de calomnier la C.G.T. , mais il
se fait immédiatement hué et bat en retraite.
C.F.T.C. essaie de calomnier la C.G.T. , mais il
se fait immédiatement hué et bat en retraite.
FOURMY développe longuement sur les pré-
tendues difficultés des patrons, qui souhaitent voir
reprendre le travail avant de négocier sur la base de
leur première proposition.
tendues difficultés des patrons, qui souhaitent voir
reprendre le travail avant de négocier sur la base de
leur première proposition.
Les travailleurs, bouleversés par les pro-
blèmes de Hachette, proposent de prélever sur le
fond grève pour aider le trust...
blèmes de Hachette, proposent de prélever sur le
fond grève pour aider le trust...
Après avoir versé une larme pour les pa-
trons, on se recueille pour apprendre que l'inter
est une maison sérieuse qui obtient toujours satis-
faction parce qu'elle pose des revendications réalis-
tes, que si il n'y a pas succès, c'est que nos re-
vendications ne sont pas réalistes.
trons, on se recueille pour apprendre que l'inter
est une maison sérieuse qui obtient toujours satis-
faction parce qu'elle pose des revendications réalis-
tes, que si il n'y a pas succès, c'est que nos re-
vendications ne sont pas réalistes.
Il est même insinué que des irresponsa-
bles auraient poussé le mouvement par des revendi-
cations "impossibles".
bles auraient poussé le mouvement par des revendi-
cations "impossibles".
A quoi il est répliqué è FOURMY que tous les "irres-
ponsables" présents (800 environ), s'obstinent dans
leur irresponsabilité.
ponsables" présents (800 environ), s'obstinent dans
leur irresponsabilité.
La réunion commence à devenir grotesque, lors-
que après avoir expliqué la position de la confédé-
ration en matière d'impression ou non des journaux
(tollé général sur les faux prétextes "si vous vou-
lez vraiment informer le peuple, alors que les jour-
naux paraissent sans : sport, cinéma, annonces, pu-
blicité, bandes dessinées, etc... : seulement de
l'information contrôlée par les travailleurs").
Est avancée l'idée que en vérité, "les camarades ne
sont pas démocratiques, qu'il y en a ici qui n'osent
pas accepter l'offre patronale etc... etc..." (à croi-
re qu'une dizaine d'enragés détourne les travailleurs
d'un juste compromis l), ceux qui 1' attendaient ne
sont pas déçus ! : il faut un vote à bulletin secret !
que après avoir expliqué la position de la confédé-
ration en matière d'impression ou non des journaux
(tollé général sur les faux prétextes "si vous vou-
lez vraiment informer le peuple, alors que les jour-
naux paraissent sans : sport, cinéma, annonces, pu-
blicité, bandes dessinées, etc... : seulement de
l'information contrôlée par les travailleurs").
Est avancée l'idée que en vérité, "les camarades ne
sont pas démocratiques, qu'il y en a ici qui n'osent
pas accepter l'offre patronale etc... etc..." (à croi-
re qu'une dizaine d'enragés détourne les travailleurs
d'un juste compromis l), ceux qui 1' attendaient ne
sont pas déçus ! : il faut un vote à bulletin secret !
Les ouvriers en ont franchement assez de ces
singeries, ils repoussent en bloc la proposition de
vote à bulletin secret, affirment que, partis , au coude
à coude, ils arriveront de même, et les copains qui
faiblissent, seront soutenus.
singeries, ils repoussent en bloc la proposition de
vote à bulletin secret, affirment que, partis , au coude
à coude, ils arriveront de même, et les copains qui
faiblissent, seront soutenus.
La réunion se termine dans la joie la plus
franche, aux cris "d'Uni té-uni té".
franche, aux cris "d'Uni té-uni té".
Le représentant de l'inter est invité à se
représenter la prochaine fois avec des faits subs-
tanciels.
représenter la prochaine fois avec des faits subs-
tanciels.
Les camarades se séparent confiants, dans
leur unité et leur ténacité.
leur unité et leur ténacité.
CONTRE LES MANŒUVRES REACTIONNAIRES
VIGILANCE !
dénonçons le complot de l'accord C.G.T. . C..F.D.T.
Les masses populaires les plus larges ont
exprimé leur volonté que ça change. Jamais on n'a-
vait vu un tel mouvement populaire, une telle vo-
lonté; jamais le courant démocratique populaire
n'a été aussi puissant. Les partis de la bourgeoi-
sie tremblent. MAINTENANT, TOUS LES POLITICIENS
VEULENT DU CHANGEMENT. Il y a autant de réforma-
teurs que de députés. Les gaullistes ressortant pour
l'occasion la sucette pétainiste de l'association
capital-travail. Les modernistes C.F.D.T., grasse-
ment subventionnés par le pouvoir du grand capital,
appellent au bouleversement total de toutes les
structures. Les dirigeants opportunistes du P.C.F.
veulent que les ouvriers soient des "citoyens",
qu'ils participent à la gestion du pays. Toute cett<!
agitation, vise à dissimuler l'essentiel : l'aspira-
tion populaire qui s'exprime clairement dans les
usines et les quartiers aujourd'hui, dans les villa-
ges demain. CE N'EST PAS AU PARLEMENT ACTUEL QUE LES!
OUVRIERS FONT ENTENDRE LEUR VOIX. Ceux qui sont du
côté du peuple doivent 1'écouter LA OU IL EST. Les
militants dans les usines occupées qui libèrent l'i-
nitiative f-s ouvriers exaltent leur détermination,
les militan.j qui dans les villages unissent les
paysans travailleurs, jeunes ou vieux, aux ouvriers
dans.leur lutte commune contre le chômage, l'exode,
le surtravail, la misère, les militants qui organi-
sent dans les quartiers les larges couches de la
population laborieuse, des intellectuels démocrates
SONT AUJOURD'HUI LES REPRESENTANTS DU PEUPLE. Ils
sont les soldats du Front Populaire.
exprimé leur volonté que ça change. Jamais on n'a-
vait vu un tel mouvement populaire, une telle vo-
lonté; jamais le courant démocratique populaire
n'a été aussi puissant. Les partis de la bourgeoi-
sie tremblent. MAINTENANT, TOUS LES POLITICIENS
VEULENT DU CHANGEMENT. Il y a autant de réforma-
teurs que de députés. Les gaullistes ressortant pour
l'occasion la sucette pétainiste de l'association
capital-travail. Les modernistes C.F.D.T., grasse-
ment subventionnés par le pouvoir du grand capital,
appellent au bouleversement total de toutes les
structures. Les dirigeants opportunistes du P.C.F.
veulent que les ouvriers soient des "citoyens",
qu'ils participent à la gestion du pays. Toute cett<!
agitation, vise à dissimuler l'essentiel : l'aspira-
tion populaire qui s'exprime clairement dans les
usines et les quartiers aujourd'hui, dans les villa-
ges demain. CE N'EST PAS AU PARLEMENT ACTUEL QUE LES!
OUVRIERS FONT ENTENDRE LEUR VOIX. Ceux qui sont du
côté du peuple doivent 1'écouter LA OU IL EST. Les
militants dans les usines occupées qui libèrent l'i-
nitiative f-s ouvriers exaltent leur détermination,
les militan.j qui dans les villages unissent les
paysans travailleurs, jeunes ou vieux, aux ouvriers
dans.leur lutte commune contre le chômage, l'exode,
le surtravail, la misère, les militants qui organi-
sent dans les quartiers les larges couches de la
population laborieuse, des intellectuels démocrates
SONT AUJOURD'HUI LES REPRESENTANTS DU PEUPLE. Ils
sont les soldats du Front Populaire.
Pour tuer dans l'oeuf le Front Populaire, le capita]
a des chiens de garde :
a des chiens de garde :
* LE POUVOIR GAULLISTE : les masses populaires,
passées à l'action, ont liquidé son prestige.
Le rassembleur des énergies nationales n'a plus
autour de lui que des politiciens et des flics.
passées à l'action, ont liquidé son prestige.
Le rassembleur des énergies nationales n'a plus
autour de lui que des politiciens et des flics.
Si le grand capital décide qu'il a fait son temps,
il retournera à Colombey;
il retournera à Colombey;
* LA GAUCHE : c'est la carte de rechange du capi-
tal. Ses chefs : des PDG, des banquiers, des po-
liticiens anti-ouvriers, des hommes qui, dans le
passé, ont servi la classe ouvrière et qui sont
aujourd'hui des messieurs respectables à qui la
vie en usine fait horreur. Quel est le programme
de ces gens là ? ils ne veulent pas de révolution,
ils ne veulent pas que les usines soient aux ou-
vriers, la terre aux paysans, que le peuple gère
lui-même les affaires de l'Etat. Ils veulent accor-
der une petite satisfaction aux travailleurs pour
relancer l'économie capitaliste.
tal. Ses chefs : des PDG, des banquiers, des po-
liticiens anti-ouvriers, des hommes qui, dans le
passé, ont servi la classe ouvrière et qui sont
aujourd'hui des messieurs respectables à qui la
vie en usine fait horreur. Quel est le programme
de ces gens là ? ils ne veulent pas de révolution,
ils ne veulent pas que les usines soient aux ou-
vriers, la terre aux paysans, que le peuple gère
lui-même les affaires de l'Etat. Ils veulent accor-
der une petite satisfaction aux travailleurs pour
relancer l'économie capitaliste.
Ils font coup double : ils dupent las masses et ils
permettent au grand capital de sortir de ses diffi-
Gtiltéa actuelles. C'est la POLITIQUE DE LEON BLUM EN
36. L.BB masses populaires ne veulent pas se faire
un* fois de plus.
permettent au grand capital de sortir de ses diffi-
Gtiltéa actuelles. C'est la POLITIQUE DE LEON BLUM EN
36. L.BB masses populaires ne veulent pas se faire
un* fois de plus.
VIGILANCE !, c'est le mot d'ordre-aujourd'hui, des
militants du Front Populaire.
militants du Front Populaire.
Le pouvoir gauixiste va tenter un nouveau
coup anti-populaire : il va propaser un plan de ré-
formes qui comportera tout ce qu'il y a de réformis-
te et de réactionnaire dans les revendications des
syndicats : un plan de réforme de la gestion des
entreprises, de l'université, de la société. Dans
les meetings à l'intérieur des usines occupées, dans
les assemblées populaires de quartiers, aux portes
des usines, il faudra DENONCER LA MANOEUVRE DU POUVOIR,
RENFORCER L'ORGANISATION DE MASSE DES USINES OCCUPEES,
rappeler à tous les ouvriers les dix années d'oppression
gaulliste. L'organisation ouvrière contre les provo -
cations prochaines des C.R.S. doit être intensifiée à
cette occasion, car la tactique gouvernementale sera
à double face : promesses de réformes d'une main, appel
à rétablir l'ordre public des patrons de l'autre.
coup anti-populaire : il va propaser un plan de ré-
formes qui comportera tout ce qu'il y a de réformis-
te et de réactionnaire dans les revendications des
syndicats : un plan de réforme de la gestion des
entreprises, de l'université, de la société. Dans
les meetings à l'intérieur des usines occupées, dans
les assemblées populaires de quartiers, aux portes
des usines, il faudra DENONCER LA MANOEUVRE DU POUVOIR,
RENFORCER L'ORGANISATION DE MASSE DES USINES OCCUPEES,
rappeler à tous les ouvriers les dix années d'oppression
gaulliste. L'organisation ouvrière contre les provo -
cations prochaines des C.R.S. doit être intensifiée à
cette occasion, car la tactique gouvernementale sera
à double face : promesses de réformes d'une main, appel
à rétablir l'ordre public des patrons de l'autre.
VIGILANCE aussi à l'égard du complot de négociations
des directions syndicales : faisant fi de la volonté
de millions de travailleurs, les directions confédé;-
rales C.G.T.-C.F.D.T. ont 'ressorti un chiffon de pa-
pier de leurs tiroire : un ça accord signé dans les
années noires pour les ouvriers. C'est un coup de
poignard dans le dos des ouvriers. Le mouvement de
masse est en plein essor, la résolution se renforce,
la volonté d'un gouvernement populaire s'affirme. Et
c'est à ce moment que les directions confédérales
demandent à NEGOCIER, et survla base d'une vieillerie
dépassée par la vie. Le débat sur la motion de cen-
sure montre à tous la faillite de la politique parle-
mentaire du bloc opportuniste de gauche. Le bloc de
gauche A PEUR DU MOUVEMENT DE MASSE, parce que le
capital panique. Il ne peut rien offrir aux masses:
le mouvement va trop vite, trop loin pour ces oppor-
tunistes. Alors les Confédérations préfèrent VITE
arrêter le mouvement gréviste.
des directions syndicales : faisant fi de la volonté
de millions de travailleurs, les directions confédé;-
rales C.G.T.-C.F.D.T. ont 'ressorti un chiffon de pa-
pier de leurs tiroire : un ça accord signé dans les
années noires pour les ouvriers. C'est un coup de
poignard dans le dos des ouvriers. Le mouvement de
masse est en plein essor, la résolution se renforce,
la volonté d'un gouvernement populaire s'affirme. Et
c'est à ce moment que les directions confédérales
demandent à NEGOCIER, et survla base d'une vieillerie
dépassée par la vie. Le débat sur la motion de cen-
sure montre à tous la faillite de la politique parle-
mentaire du bloc opportuniste de gauche. Le bloc de
gauche A PEUR DU MOUVEMENT DE MASSE, parce que le
capital panique. Il ne peut rien offrir aux masses:
le mouvement va trop vite, trop loin pour ces oppor-
tunistes. Alors les Confédérations préfèrent VITE
arrêter le mouvement gréviste.
Plus que jamais : VIGILANCE. Dans les meetings et
les assemblées populaires, il faut dénoncer ce complot
Les syndicalistes prolétariens et les militants du
Front Populaire, s'appuyant sur la volonté des masses
luttent :
les assemblées populaires, il faut dénoncer ce complot
Les syndicalistes prolétariens et les militants du
Front Populaire, s'appuyant sur la volonté des masses
luttent :
POUR LA SATISFACTION DE TOUTES LES REVENDICATIONS
ACTUELLES DE TOUS LES OUVRIERS,
ACTUELLES DE TOUS LES OUVRIERS,
POUR UN GOUVERNEMENT DE FRONT POPULAIRE, composé
des représentants actifs et dynamiques des masses
populaires en lutte.
des représentants actifs et dynamiques des masses
populaires en lutte.
VIGILANCE !
PROPAGANDE !
PROPAGANDE !
ORGANISATION ! Ce sont les mots d'ordre des syndica-
listes prolétariens qui, appuyés par leS masses
prennent le pouvoir dans la C.G.T. de lutte de classe;
des étudiants progressistes en contact avec la masse
des ouvriers, de tous les militants du Front Populai-
re, dans les quartiers, dans les campagnes.
listes prolétariens qui, appuyés par leS masses
prennent le pouvoir dans la C.G.T. de lutte de classe;
des étudiants progressistes en contact avec la masse
des ouvriers, de tous les militants du Front Populai-
re, dans les quartiers, dans les campagnes.
TOUS UNIS POUR LA VICTOIRE DU FRCWT POPULAIRE !
\S\ftte de la
La direction du P.C.F., les dirigeants bourgeois de la C.G.T. les suivent dans cette
yoie, ils sont condamnés à s'entendre avec eux parce qu'ils n'ont rien d'autre à proposer. Ils aban-
donnent la cause des ouvriers, ils condamnent ceux qui ont enfermé les patrons, ces exploiteurs qui
créent tous les jours la misère. A force de rêver d'être ministre ils ont perdu tout contact avec les
besoins des masses.
yoie, ils sont condamnés à s'entendre avec eux parce qu'ils n'ont rien d'autre à proposer. Ils aban-
donnent la cause des ouvriers, ils condamnent ceux qui ont enfermé les patrons, ces exploiteurs qui
créent tous les jours la misère. A force de rêver d'être ministre ils ont perdu tout contact avec les
besoins des masses.
Le Peuple a fait entendre par millz.ons sa voix, il a balayé la division, il s'unit dans
ta lutte. Ce qu'il ne veut plus, c'est du Gaullisme, mais il ne veut pas non plus d'un autre régime
d'oppression. C^est_gour_la_liberté_qu^il_lutte. Il y a trois mots d'ordre en présence :
ta lutte. Ce qu'il ne veut plus, c'est du Gaullisme, mais il ne veut pas non plus d'un autre régime
d'oppression. C^est_gour_la_liberté_qu^il_lutte. Il y a trois mots d'ordre en présence :
Gaullisme ! "MITTERAND"! ce sont IE:S deux voix de la bourgeoisie.
La voix du Peuple, c'est : GOUVERNEMENT POPULAIRE, FRONT POPULAIRE POUR LA LIBERTE !
l
Dans les usines occupées, dans les campagnes, dans les quartiers et banlieues populaires,
les idées des masses surgissent sur les formes d'un gouvernement populaire; sur les méthodes de luttes
et d'action. "LA CAUSE du PEUPLE" doit être l'amie de popularisation et d'unification des idées fécon-
des surgies dans la lutte des masses. "LA CAUSE du PEUPLE" devient le journal de l'Edification du
Pouvoir Populaire.
les idées des masses surgissent sur les formes d'un gouvernement populaire; sur les méthodes de luttes
et d'action. "LA CAUSE du PEUPLE" doit être l'amie de popularisation et d'unification des idées fécon-
des surgies dans la lutte des masses. "LA CAUSE du PEUPLE" devient le journal de l'Edification du
Pouvoir Populaire.
FRONT POPULAIRE OU
UNITE DE LA "GAUCHE
UNITE DE LA "GAUCHE
Depuis que le drapeau rouge des ouvriers flotte
sur RENAULT, le souvenir de 36 est dans toutes les;
têtes. Dès le premier soir, dans les boites occupées,
devant les jeunes, enthousiastes et résolus, les vieux
militants syndicaux évoquaient les luttes passées.
Pendant toute cette semaine où, dans un élan irrésis-
tible, des millions de travailleurs se sont levés
contre le régime gaulliste anti-populaire, de chôma-
ge et de misère, on entend partout : "c'est comme
en 36 !", ou "mieux qu'en 36 !". Les travailleurs
savent tirer les leçons révolutionnaires du passé :
ils reconnaissent dans le grand mot d'ordre de
"Front populaire", : pt d*c rdre. Que font, per>-
dant ce temps, les 3Trigeanfs=xd^=!P7C.F. et les bu-
reaucrates réformistes de la C.G.T. : au mot d'orcre
prolétarien de Front Populaire, ils substituent le
mot d'ordre parlementaire de "Gauche Unie". Ets ils
essaient de faire croire aux travailleurs que c'est
la même chose. Mais les travailleurs, les jeunes
comme les vieux, répondent : "Gouvernement Populaire
OUI, Miterrand, NON !". Ils savent très bien que 25
ce n'était pas une "union démocratique des partis
de gauche".
sur RENAULT, le souvenir de 36 est dans toutes les;
têtes. Dès le premier soir, dans les boites occupées,
devant les jeunes, enthousiastes et résolus, les vieux
militants syndicaux évoquaient les luttes passées.
Pendant toute cette semaine où, dans un élan irrésis-
tible, des millions de travailleurs se sont levés
contre le régime gaulliste anti-populaire, de chôma-
ge et de misère, on entend partout : "c'est comme
en 36 !", ou "mieux qu'en 36 !". Les travailleurs
savent tirer les leçons révolutionnaires du passé :
ils reconnaissent dans le grand mot d'ordre de
"Front populaire", : pt d*c rdre. Que font, per>-
dant ce temps, les 3Trigeanfs=xd^=!P7C.F. et les bu-
reaucrates réformistes de la C.G.T. : au mot d'orcre
prolétarien de Front Populaire, ils substituent le
mot d'ordre parlementaire de "Gauche Unie". Ets ils
essaient de faire croire aux travailleurs que c'est
la même chose. Mais les travailleurs, les jeunes
comme les vieux, répondent : "Gouvernement Populaire
OUI, Miterrand, NON !". Ils savent très bien que 25
ce n'était pas une "union démocratique des partis
de gauche".
36, c'était la lutte populaire, la lutte de masse
pour faire payer aux riches le prix de la crise;
c'était la grande trouille des patrons et des gros
devant la force ouvrière unie entraînant toutes les
forces populaires dans la révolte contre le grand
capital. Le Front Populaire, c'est dans le feu de
l'action, dans les usines occupées, dans les fermes
que tenaient les ouvriers agricoles, qu'il se for-
mait; pas dans les serviettes des ministres socia-
listes !
pour faire payer aux riches le prix de la crise;
c'était la grande trouille des patrons et des gros
devant la force ouvrière unie entraînant toutes les
forces populaires dans la révolte contre le grand
capital. Le Front Populaire, c'est dans le feu de
l'action, dans les usines occupées, dans les fermes
que tenaient les ouvriers agricoles, qu'il se for-
mait; pas dans les serviettes des ministres socia-
listes !
36, ce fut la reculade des patrons devant la lutte
résolue du prolétariat uni, ce furent les conquê-
tes ouvrières arrachées au grand capital obligé de
négocier : les 40 heures, les congés payés, les délé-
gués du personnel...
résolue du prolétariat uni, ce furent les conquê-
tes ouvrières arrachées au grand capital obligé de
négocier : les 40 heures, les congés payés, les délé-
gués du personnel...
Mais que sont devenues en 68 les 40 Heures ?
une pure fiction qui permet aux patrons de réduire les
horaires de 48 heures à 40, sans verser un centime
de plus puisqu'en principe les ouvriers ne travaillent
que 40 Heures. Quant à la Sécurité Sociale, les or-
donnances lui ont porté un coup mortel. Les grande.s
conquêtes du prolétariat ont été vidées de leur sub—
taoce. Aujourd'hui, après dix ans d'oppression et
d'offensive du capital en régime gaulliste, les ou-
vriers occupent à nouveau les usines, comme en 36.
Ils veulent faire plier les patrons devant la volonté
ouvrière . Mais ils tirent aussi cette leçon de 3ft :
tant que c'est la bourgeoisie qui détient le pouvo-.r
d'état, tant que sont en place son Armée, ses flicji,
son administration, ses bribunaux, toutes les conquê-
tes remportées au cours de la lutte prolétarienne peu-
une pure fiction qui permet aux patrons de réduire les
horaires de 48 heures à 40, sans verser un centime
de plus puisqu'en principe les ouvriers ne travaillent
que 40 Heures. Quant à la Sécurité Sociale, les or-
donnances lui ont porté un coup mortel. Les grande.s
conquêtes du prolétariat ont été vidées de leur sub—
taoce. Aujourd'hui, après dix ans d'oppression et
d'offensive du capital en régime gaulliste, les ou-
vriers occupent à nouveau les usines, comme en 36.
Ils veulent faire plier les patrons devant la volonté
ouvrière . Mais ils tirent aussi cette leçon de 3ft :
tant que c'est la bourgeoisie qui détient le pouvo-.r
d'état, tant que sont en place son Armée, ses flicji,
son administration, ses bribunaux, toutes les conquê-
tes remportées au cours de la lutte prolétarienne peu-
vent être remise en cause. Que les ministres qui exer-
cent ce pouvoir soient des réactionnaires à la Pompi-
dou ou des hommes de gauche à la Mitterand, ça ne
change rien à l'affaire.
cent ce pouvoir soient des réactionnaires à la Pompi-
dou ou des hommes de gauche à la Mitterand, ça ne
change rien à l'affaire.
Oui, les ouvriers tirent les leçons de 36 : le Parti
du prolétariat avait raison lorsqu'il se fixait pour
objectif des succès immédiats qui donner aux masses
populaires confiance dans leurs forces; ils avait
raison encore de dénoncer les illusions sur les ré-
formes de structure que les socialistes Jaunes à la
JOUHAUX essayaient de répandre; de refuser le plan
de nationalisations dans le cadre du régime bourgeois
que proposaient les réformistes.
du prolétariat avait raison lorsqu'il se fixait pour
objectif des succès immédiats qui donner aux masses
populaires confiance dans leurs forces; ils avait
raison encore de dénoncer les illusions sur les ré-
formes de structure que les socialistes Jaunes à la
JOUHAUX essayaient de répandre; de refuser le plan
de nationalisations dans le cadre du régime bourgeois
que proposaient les réformistes.
Le Parti avait tort - et il a fait jadis son auto-
critique sur ce point- de ne pas faire porter son
effort principal sur la constitution de comités de
Front Populaire, organes du mouvement des masses
populaires; en particulier dans les villages, les
Comités qui auraient pu entraîner la masse des pay-
sans travailleurs ne furent pas créés assez vite.
Ces comités auraient été l'instrument de 1'UNIFICATION
DES REVENDICATIONS DU PEUPLE : les paysans et les
ouvriers y auraient vu qu'ils étaient ensemble victi-
mes de la politique da grand capital et de c la crise
capitaliste; le tort du Parti fut de ne pas accorder
à leur constitution la priorité.
critique sur ce point- de ne pas faire porter son
effort principal sur la constitution de comités de
Front Populaire, organes du mouvement des masses
populaires; en particulier dans les villages, les
Comités qui auraient pu entraîner la masse des pay-
sans travailleurs ne furent pas créés assez vite.
Ces comités auraient été l'instrument de 1'UNIFICATION
DES REVENDICATIONS DU PEUPLE : les paysans et les
ouvriers y auraient vu qu'ils étaient ensemble victi-
mes de la politique da grand capital et de c la crise
capitaliste; le tort du Parti fut de ne pas accorder
à leur constitution la priorité.
Que se passa—t—il ? Les ministres socialistes du
gouvernement de "gauche" prirent des mesures pour
réorganiser les marchés agricoles, l'Office du Blé
fut créé, l'effondrement des cours put être pro-
visoirement arrêté et les paysans travailleurs purent
ajourner pour un temps les échéances terribles qui les
menacés. Le tour était joué : le capital, par ces me-
sures, , neutralisait politiquement les paysans, la lutte
entre petits et gros pouvait reprendre de plus belle,
un coup de fouet relançait la consommation. Le gouver-
nement de gauche empêchait le développement des luttes
populaires, poussait à la négociation comme forme de
collaboration de classes régulière.
gouvernement de "gauche" prirent des mesures pour
réorganiser les marchés agricoles, l'Office du Blé
fut créé, l'effondrement des cours put être pro-
visoirement arrêté et les paysans travailleurs purent
ajourner pour un temps les échéances terribles qui les
menacés. Le tour était joué : le capital, par ces me-
sures, , neutralisait politiquement les paysans, la lutte
entre petits et gros pouvait reprendre de plus belle,
un coup de fouet relançait la consommation. Le gouver-
nement de gauche empêchait le développement des luttes
populaires, poussait à la négociation comme forme de
collaboration de classes régulière.
68 : Le P.C.F. et la Direction de la C.G.T., repren-
nent sur tous les points les positions des so-
cialistes de 36. Comme eux, ils brisent l'unité du
Peuple, ils freinent l'élan révolutionnaire des
masses, ils se font, par leurs manoeuvres, les lar-
bins du grand capital.
nent sur tous les points les positions des so-
cialistes de 36. Comme eux, ils brisent l'unité du
Peuple, ils freinent l'élan révolutionnaire des
masses, ils se font, par leurs manoeuvres, les lar-
bins du grand capital.
68 : les travailleurs n'ont pas oublié 36 : les
syndicalistes prolétariens et les militants
du Front Populaire disent oui à la négociation pour
vaincre, non à la négociation pour la négociation.
Non aux plans réformistes des socialistes pour mieux
faire fonctionner le capital,
du Front Populaire disent oui à la négociation pour
vaincre, non à la négociation pour la négociation.
Non aux plans réformistes des socialistes pour mieux
faire fonctionner le capital,
NON à MITTERAND, OUI AU GOUVERNEMENT POPULAIRE !
Category
Title
La cause du peuple
Issue
no.4
Date
23/05/1968
Keywords
Publication information
no.4