Insurrection

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JOURNAL BU COMITE D'ACTION OUVRIEH-STÛTIAÎTT,REVOLUTIONNAIRE
DE LA 30RBONNE.
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0 M ^ .'• I PL ]H
:;ag-c s 3, 4, 5 •, ^ditorial du C.AoR.S.
6 .• 'L-, De-;:. : .-..juanc',. Juvénile.
7 " ,i propos . „ .
8 s brt'iclu do J,ï\ S-arto tire du N. Obs,
9 s Ir. formations do province.
10 :; Informations des Comités d'Action.
1 ' ,,-icteriour
do toute- ficulto,
- Pour rf'Ontrjr qu'il ;AÔ suffit p.is au uouvcr:-io;noyj.t d TocGiJ;;or nos
~ travail pour que ,\ous cessions toute activit.; 'politi^i.:../.
— i-our doî'iiacT' a tous nos camarades dos Couiit ^•". G. 'Ao1;i^;n:;
1°) L: pcsîjibilit^ d>, coîinnitro leurs nrcblè:-, •. et les solutions
qu'ils c!:t pu y .apporter s c*ost : ,-ire de faire circuler
l'information. Nous pensons :.in&i Apporter notre contribu-
ti.->::' a la coordination dos conlt •..,, •."•rohlGino dont nous ju-
• uens la résolution indispensable peur II poursuite du Mou-
vc'ri.;nt 0
ticue sur la situatle s^eie-.jcenoi a'^o da soient.
j-.ar Ailleurs, nous nous ;îr pose.;.s d'aider l.;s C, '., d.jpourvus de
service Honeo en l,n.:r pernottant ai' si de poursuivra l-ur i'ip'.ct sur leurs
quartiers 0:1. distribuant de;.; trictsc
(l) JOUiîM.u,
EDI T 0 R I
L
COMMENT CONTINUER
Pendant près d'un mois la force du Mouvement a essentiellement résidé dans
sa propre dynamique. Tout naturellement nous entrons dans une phase d'apparente
régression. G «est a dire que la mobilisation instinctuolle et superficielle des
masses, par lassitude, par peur, etc „ = =tend a s 'effriter .liais cela, ne veut pas
dire que le Mouvement lui-même soit condamné. Tout simplement il doit maintenant
ent3^1 ï&ana une phase orgaais ationnolle en abandons ant son spontanéisrne utopique.
Cependant il faut se girder. et l'analyse historique est la pour le prouver,
d'une précipitation dans 1 ' org mis ition q_ui ne ferait que détruire ec que nous
avons entrepris. L'absonce aujourd'hui d'un chef ou d'une organisation politique à
la tête de notre Mouvement correspond à sa nature mémo. IL NE S'AGIT PAS j>E SAVOIR
QUI SE3i A LA TETL DE TOeS, ïlals COMMENT TOUS FORMERONT UNE SEULE TETE. Plus pré-
cisément il n'est pas question qu'une quelconque organisation politique ou syndi-
cale déjà constituée avant la formation du Mouvement se l'approprie. L'unité ne
doit pas et ne peut nas venir do la nrescncc prématurée d'une célébrité ou d'un
phénomène vodetariai a sa tctc niais dr- l'unité des aspirations des travailleurs
manur 1 s et i nt oïl e e t u o 1 s .
Cette unité doit émaner- d'une avant-garde révolutionnaire et nous pensons
euls les Comités d'action peuvent être cette avaiit—pii-do „, our cela ils ne
entre formules soutenues par différents
it syndicats, mais o.'écofior des besoins d'une élabora—
qu
doivent pas être
groupes politiques, partit
tion théorique, et d'une actien politique communes„ Ils doivent nous mettre en
état d'atteindre le dépassement des strutures syndicales et politiques classiques
ot par là-môme nous port ttro de nous adapter a une nouvelle analyse de classe»
II faut en effet tenir coeiptc- du rapprochement des opposés dont les consé-
quences sont multiples.
Sur le plan social, 1.?, faculté d'assimilation et de digestion clé la société
capitaliste fait que la lutte de la Classe Ouvrière (classe théoriquement poten-
tiellement révolutionnaire) a pris un caractère purement revendicatif et provi-
soire, car elle laisse délibérément les leviers
commandes au capitalisme,C'est
le rôle des Comités d'Aption de permettre- la politisation de la Classe Ouvrièrcon
:. la rendant a elle-même et on lui permettant d'acquérir une réelle- conscience
- socialiste donc une conscience radicalement révolutionnaire.
Sur le plan politique, ce rapprochement des opposes fait qu'il est de plus en
plus difficile d'établir une différence entre les -orogramnos des grands partis
qui ont acquis le mémo degré d'hypocrisie et utilisent les mornes clichés. Cotte
unification des opposes pèse sur les possibilités de changement social en même temps
qu'elle enferme dans son système les couches sociales sur le dos desquelles elle
progresse, c'est a dire les classes mômes qui jadis incarnaient l'opposition au
système on tant qu'ensemble.Le Parti Communiste Français ne fait que confirmer
la tendance gêner île des événements avec son programme restreint qui écarte la
prise de pouvoir par la révolution et qui se plie au règle du jeu parlementaire «
Les Comités d'Action doivent opposer au pouvoir gaulliste et à l'action pu-
rement paélémentaire efiogalc" do la gauche leur LEGALITE 1WOÏ i'TIONNAIRE, Car
qui est légal pour qui9 Prendre des mesures anti-grèves comme elles existent
"légalement" en Allemagne, comme elles existent objectivement on France (prenons
par exemple l'action policière à Flins, Sochau:i,otc.., ) , prendre des lois d'ex-
ception contre dco travailleurs étrangers (qui ne sont pas étrangers tant qu'ils
se"laissent exploiter), centre les étudiants étrangers, cola s'appelle la "légalité".
AAais quand dos gens prennent possession do leur liou do travail comme les
ouvriers dans leurs usines, les étudiants d-ais leurs facultés, ouïr rentrent
dans l'illégalité.
GEL,, ?GOT DIRE e'iLE LA LIDGALr^ DE .>.,. LA: 'OCR. ATÏE OW-TERE EST OPPOSEE A
LA LEGALITE BOuRGEOI^E, G L.; VEUT PIRE :A:I ArAGOTIV,,: EUT IL Y ,-. ME CONTRA-
DICTIOIŒT QUE TOUT AO!;VEAE">LT PA;VOI.ATiŒP:AIP,G7 S'IL S3T YR .Il^ENT REVOLUTION-
NAIRE DOIT CHOISIR •:
POUR L... LEG^oILA ïaC ,RwEE P. '? LAa COMITES D'ACTION GOITRE LA LEGA-
LITE EOURGEGloE.
Par aillours?il ne f ; ut pas limiter not.v action on fonction do la peur
qu'elle peut causer daas une certaine partie do 1- population car nous devons
préserver nés id^os ot nof.ro action dans lour criai aalit -• et leur spontanéité
totales, Cc-.icrdT.nt il "'esx évidemment pas souhait -,blo de faire peur et a ce
proposil faut insist -~ sur i'éncrm:, effort d information et do mobilisation
de la populationqui échoit aux Comités d'action on partie,.: Lier, si dans un pre-
mier temps une mobilis ;tien effective ne fut aossi'blo crue a la suite de "mots
d'ordre" lances p....i,r 1 • U, :T,E,,P „ ., loj JJcSoSup ou les syndicats ouvriers clas-
siques, c'est maintenant aux bises politiques que sont les Comités de prendre
la relève en donnint ainsi à tout mot d'crare une réelle RZHRESEMT ..TIVIT'S.
Cotte ropr-esont jivito n'caE.sao ooe dans 11 mesure ov le3 travailleurs
s'intègrent en /^'"and norfore aux GoaiA.ea. ]]n rffo'!;9 ce n'est aviderumont nas
parce que, t>ar sa dianonibi.lito conoido--GoJ ornent supérieure, le mouvement
étudiant s'est développe on proiniv.-r o: .•: i-iontr^ la voie du socialisme de de-
main que certains c loarados doivent se rc.ccnn ::.itre le droit de jouer le rôle
de; g'uido » II ii'/ a do g'uido pour personne. .''o ce n'ocst que da.ns l'Uriite éprou-
vée, dans la. pra.tiqu- par tous que nous pid.so-rons notre force.
Liais faire de l'ouvrieismo et on n .rticulior s'imoginor qu'il serait fa-
cile, rentable, et conforme a l'esprit du ""'."ouvornent de créer dos Comités d'Ac-
tion dans loa usines nous semble faux0Ccl- serait très difficile et ne serait
rentable car il no faut soiis-ostimor les énormes c-pacit^s d'assimilation et
de destruction d'organisations syndic,:.le;j comme la C..GGI1, C.P;.D.-.To, P=,0o, etc.».
Car créer dos Comités d'action dans une usine n'est ou'définitive qu'une sut>-
tile forme d'entrisme et sans o-xtornisma Baissant, Aucune action ne peut durer
véritablémeut »
Pa.r ailleurs, nous pensons quo l'c:ùaenc. du "Geîvemont est on particulier
le dépassement d'une analys"- de classe tre-o riyi.de et dépassée,, En d ' autres
termes il s'agit de savoir ai l'en veut un réel rapprochèrent de tous les tra-
vailleurs manuels et intellectuels , Car si l'on r< no^d -oar 1 'af f irmatif ? il
parait absurde do faire un ;:0,ct arisme 7a savoir Arou..er 1 a: camarades do chez
Renault ("par oxeeadc ) entre ^u:i, T;'ir contre le roi-, d'un Comité d'Action créé
à' Billancourt est d 'otev ouv./rt . tous et do oc-a-por i.e '•: i!np énorme majorité de
travailleurs de chez .Renault 0 Plus précisément il «/• d.eit exister qu'un soulo
forme de Comi.tes d'/.ctien, le.s Comités dits aetuc'lj.^ment ;'locaux''- ,
Cclo. ne- veut a,s dire a:;ur rens que l'usine ne soit '-\:s le liou de contes-
tation par ::coelloncc s et iioos so:.i:--.-s d ' i.cccrc? r,-our 'ffir-aor que seuls les
camarades ouvriers peuvent f \ir 1 .;. uV-y...G ualoa,. l:.a ,ela'":i ,nts pouvant joeor le
rôle do détonateur» :'' ois rions noie:, oe'•OOOT.IO . 1 :;. cenfusicr, oui veut ôt?'\- faite
n+ 1 -, ~< P •"!", fT Qeyim ; ïooo. aT . TIT > T o 'VO'1
OU J- '.. ù Vy o : i o y J -I- O '.y •' - ' v 'i -^ "..,.. _L ^.. J L1. . •.' v,.'
J'''iais pour répondre oar ^vee-io,; ;iu: CLP/il^
rapp lo.i.j ce p.rp.raph: d: A.,- ni ne -tir; ;
'eLa luti^.. politiqu d,-. i -.. aocial^-dlr-oi
COOipl.;X(, que' 1% lutte v'O.p^ji'/llq i
v ;rn',:eqn-b <,:: De .à :. -fc •:''. o. f. ,1t., A1'
y." CE^a^IR.., Ë'.Tï .A'aa D'e'r oJTRa GE'iTRE 'a
L'LÎTTE EC Oi'TO:: 1 "„LfE, f, ; or aais : t i... ; d. i'
f cssionnclle , en s. oond lieu 1';. plus
moins conspirativ.. ;-ios3iolo0 ,u cen.t--
DOIT ENGLOBER ,AA,, TT ToLT PT PRIA^'E' J
L'ACTION Rl"TVDL';jTIOTTVT...iR ,j}CV- q, c.--h±-_
d'une telle orpcnis -tioa DOIT ^ej'"a
OIJVRI,, ^ ET INTAL,,.::,CTLEe.; ,-.t . _L -iU;-:
siens cL.s uns c.-t ci.: 3 '.ut. 'fa
ai us l,,ra;e -ét-'p
..;.tr:. -i tt"et lo'gO
G "'" laG, DOIT tfE-
on pr.aii.-.r liou pro—
-fcrep.sioino J iou la
p- ;o ppjvcv TITIOIW 1RES
-, eA-TT L. , PROFESSION EST
- oemaune ,aux mer'ibres
foré
ce:-: j:Ti' COOPDC r/i-r "i.-. :i;épe.
problème principal doae; s ee.x^, la r<-.
do noyaux: politioiK,e u:.o strvcan.ro
Plus eue le era'blèao rec-aîou-.
0 •.? ;;..ft ovine. ':'" eA" la quo so situe lo
odutiei'-: p.ana.,tira do c d ro d'uno multitude
eclBio.ar.ell j ç. u:- vv'ritVolc pouvoir.
quo :iû..>o cotte ooerd.L- .j.tion ( qui pour-
rait être résolue, per ejceeep"' :; ., par née: utructnrc pyr u 'id^J e cl;; Comités d'Ac-
tion do base, de diet'-"iot5
d'une Pa',01: ITATÏO- CHU- ^i,
texte,
Pour aous il ..et iei -
turer 1 'an eeel- -par-dé. acintolj
nic-~ti.cn qui ouioso fairu ;
triety r
aura été
QT, ".:"' P'RO
-L^JJ-.' i ^vjTL^y
ï
aoûts le d.U'i'.'::h :a: clobut do co •'
jro'o] ene ^n ter''-as do struc-
ï""1.::^;, c'est avoir l'orga--
tcua lot, Cor.ites d'.'sction toutes
:r t d<_ ?,: r :;.v ir ;o^.r uiiartior, dis-
ie " •-..''; co '.'eat .--te i'.:raq_uo cel i
tionnlire", parce q_ue noUo p'...a3eiis qu'elle vievit d'ov: haut et qu'elle n'a pu
que c'est la seule cM--.ce r;^lle ?...•• treuver des fermes d';_ction Revelutionnaire
qui ne Bolc'jt ••<^,-_. oeo fornea sclere&ies tcllr.u q'.;.o 1 ee /"..cwcineirts Révolution-
naires en Pr.mce en eut produit» '/.-u.'. ;. .mse-c; en ofl'et, q;:.3 seuls les C.Ao ont
une réelle scarALjSfK: or.jinio •Jtioi-_n-.'11 _ lour ••x.rivrbt vt de s'adapter a In créa-
tivité roToiutiona^.îre et ?,LLZ oa':v.ie:i te,:, i::;afîin. :tives du toua lea c^.narados du
Mouvement, ce-'>oncii^t lu da,i{jer d bnre :ucr -'tas etion :ne cledt p s s et ne peut ja-
nais être tc.'irte J priori et -oar eei • n'jue nron-osée.s que ynégligeant déliberé-
e. d 'cffic ie11.;.. r été „ 0 - dont nous abreuve
la civili.^tie \ •-ct'-olli.., l'en êi'g'aniLv.
SITE DÏTLH.eVL'lfv.-j,::: de tor-.: l,r; lr ;--il.;
naire deciksif, C'et; ; cette &eiid -".'J"- -;;.
production i-;.t JC;,T i"te clé' o e .i.t~ ' ie--..; • •(.
du prop ip '.ad , , d.._; ..,;bl j c;itè ., et d ; - - ; -.'..- • -
iCveill, v -a;, nreenx;: :' i: ,eeliJ .rit
tenir anse, blu ci.i.t'eu '• 'e.fatc^a' ..-t j
une des tâcher- de.îe Ccnlt..-s.]. ' .ct:u.''e. „
CT ;a; rpvr,;p;p--a;.BLe: D1.! La SOLIDA-
nùi est un f \cteur révolution-
Camare,d-j,.;, le. p::.
pheiso puren...nt dy.-;.-a_
qui p;,r ..... ttx; e de e eem
va tenter d ' '.ccelur-..,r
nous neri-;et tre ni; ,, 1 a
De tout., -eanijï-;:
est fort, ïs...I;: e'"uo a.
a5eiaas)le3 cond.i :,io-is pr ,-
, ..-• eaeî ie" un aen-r-,, <:i _e -.3 d
utien ne oeut qu'e"t:rj J ae^u
s e:calte,nte que la
na.s moins celle)
"' '.quelle le pouvoir
,Tolutionna»ires qui
A.Hif,
car le capitalisme
TENTIIIL.LE"SUPERIEURE
f\ ' -n '-.
O o J i. O il » I-' O
Oeerecé d'action Hi.e/elutiennaire de la Borbonno
ï1 R I B U ;? ID LIBRE
L., TXJï.LrvJAiMCE JTJVENILE
a cocioté -autoritaire,
pect philosophique venant du refus de l'individu d'entrer dans une colloc-
tivito qui n'est p:as faite pour lui, nais présente o^alumont u.n réel aspect
économique et social du fait quo la plupart dos jeunes délinquants sont du
parents très pauvres. Bien souvent, iJ s'.ajoute a cola d^.s problèmes d'or»*
dre f-«nilial (mésentente dos parents, abus do boissons alcoolisées par ceux-
ci, otco«.)évidemment lies a l'aliénation
;conoraiqae
actuel 1».
l?\c^ ,i oo probl.;îmo quo f lit la société ?'RIEN C.,-iE L;LLS NU i/EUT TîIxDlNl
F 'J.IL. ,r.'e'ttro- c^s jeunes on prison rond leur ro~,d :-:TU •'.tio'.i plus improbable du
fait dos fréquent -;tirns qu'i'J.s y trouvent „ L^-s forcer .; triYiillur dans dos
oinplois nui iio l.air co-'iVio-'-'c-iont nas v c'est les obliger a. Ct.ro toute leur vie
dos "rotos''» II no leor root.: qu'.i. choisir u-itre lovonir dos individus insi.—
L 'aiturnitivo est do^,c c.i. ;ir- et v.!a t ant que r^vo'J.utio.nnairoB v nous ro-
vondiquons tous c-o.o rjouoes r:ui so'it u:io pr-uvo- p irn.d ''.allé .Autres du no;i— sont
de cetto société autorât-ir, .- Go p'ent ;n.s o.i b.i. in :.nt l'hor;r.!<j uo l'on on fo-
primer et d ' !/air i:i 'broi-i^
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C'EL/F TRIôTi: LT C'EST TRàGIOJJE, L,, VIi-.:ILLE;Jt!E EST UN NAUFRAGE
ET ,x¥EC L'^ÛE L:;^ DEL'iura D VIET-JÎTENT i-r^TEUEii;:. o,;s w «EST-IL PARTI
A TEi:PG ! ll^L^S ; A UO" :.GE, ON NE P...RT PLuL:, ON S'ACCROCHE, L'Alt-
BITION oEISLE L'.JVOIR SAISI, :!ISEHAj3LE EWALCPPE D'UNE GI,OIRE PASSEE,
C'E-ï 7.. JNTA-JV/ÏT UlJ VIEIL! ,,HD DCL:!1^:! P,,R L'EGOÏSTE ET LIVRE A
LA R-S;J , II; D.VI.jviD:li CJ.P.VBLE DJ TOUS LE..: IÎE7rSONGES0 II A DIE LE "
POiîVOIH, IL EoT p;,.,TTE OU'ON SOIT ALLE LE TIRER DE SA RETRAITE POUR
LE RE'ÎSTTRE EN SELLE, G 'EtST HUMAIN, NAIS IL AVAIT PREPARE SON AFFAI-
RE EN SILENCE.
SON .ATTITÏJD:: N'EST P .S AUSSI DESINTERESSEE OU'IL LE DIT» C'EST
CELLE D'UN HO^T; AGE QUI VEUT PRE77DRE LES REÎTES ET VOILA POUROUOI
IL SE L,,SHONCRE DANS CETTE AVENTURE.
CHARLES DE GûULLE
(l>V|0) (Extrait do "A propos do
PETAIN)
T-A-J q-y-1-- UOTQA in-ijoj t/i
q.t:'r. ÏT.V'. °s : oq :-n,p ^Ttq_o;icl
roo,,:d Tr.t o.o ^Q^f"! no 'JIIOA
. c1' ITI^OA uo, nb opuvS't.'CÏojcd
t "[ ans
•> oq.noq. q.uo TUFJoo.oJL . • p
"'•nlb ÇT -O-UOLioii .-;> r q.
•p '[T;T-[Tmc. j OUBT T; :
—ojxi. op SUOAOU fjO'fj o.
-OJld O'[ VIO Onbodo O:.L,L
topooons op IUOT.;_ '" !Lv.
' '^^ ^;:-ij.;"'T T'.'TOOS c-ou^J. lo
o:.,''... ; "-D :rr' <:•' u!A^.:otr\ R:- ' :}/". TOC n so
u . aop. i: ; •;; {, ,: A v.no ...'poia^-id -C;T
r. -;;•::. oo Ji'çp L '[ q.o • j. ;• T.TaoTîl
MATIONS
INFORMATIONS
INFOR: ÎA.TIONG - INFORMATIONS - INFORïiATIONS -
atiaidons ccllos qui ne se trouvent pas - pour
la bonne raison qu'elles n'ont ois "droit" de s'y trouver - dans la presse
bourgeoise o Pour eu nreaier aun^rc, parce GJ.IO nous n'avons "pas pu», ordirer
on contict avec suff isin'.:iurt do Comtés d'Action, d'usines et do facultés,
cette rubrique Ii;f crr.iation n'\ evidcinnont n is ] 'innertanco que nous
voudrions qu'elle ait, Nous c;:-nr>te>nf.! donc sur tous les carwiradesintérossés
oat l.;ur, cette rubrique ; qui _ appar—
rapports sur 11 situation do
pir notr^; initi itivo de faire
tous
tient- 9 en nous apport .-ait le nlus possible
leurs conités.
Par ailleurs nous attachons une grosse inpcrtancc a la IUJBEIQSE PEO-
VINCE, parce QUO JL.CLIS pensons que la solidarité, sur le plan national ot
international, du tous les travailleurs manuels et intellectuels est le
facteur décisif pour que la Révolution soit réellement possible.
NANCY
La situation est n.asr; ablemt. nt C'.::';v;roniâe à 1> facaltt' d^. lettres dont
le Doyen a eUaaande et obtenu 1 ' ov cu'-.tion -pendan'l; les élections.
île, lent,
lectionav niais un ;>acit Coi-ita- d'action Révolutionnaire ~i .tout" de mémo
réussi so for:a^na
Pir .lilleurs^ un Colite d'Action de tendance anarchiste conpronantuno
La populitio.il vajt s^aé::-i.leï ^;:it hostile et d^s pétitions, qui n' ont
d'ailleurs pas eu ô.o suit^;y ont et i signées pour faire o'vacuor la faculté
des Lettres o Le prétexte invoqui, étant le tap aa;e nocturne.
La ponul ition paysanne eut tôt nieront indifférente au TJouvomont,
O O O / 00»
La situation ; ss ort-onu-KSit i^toross i/rfcj a caus,, du -rofond meconten-
••d^nint p ami le; >:> v^s ans, • ds un .marine d- v • 1.L du oc lit if-; ':tion reste à
;ut.vo'pr^ndr>- -'our lenr Tier •-•otre du saisir "i......; r,,l^tion-i existi?it ontrcleu?
.1 Oo ,-:-'jr-uo'l:ur-"-' de c-nne ... . • iticn ... .; d^ aldtribuoion capitalistes
.'..vi^ les? usinera, le TTo;m.a,iont se Courte , on ' p'-rtictîlior
'7r co.'ir'-o a.vi^
c"''ez CitroCn, .'. vin rivi
plup :i-t .;t.d.^;rc il y i
SOUVCnt G.iCOÏ'u) o
Enfin un nccvcau G, Loi .F. vi^.it d'otr^. fï:rv:.jo
conacii ace d.. cl :y:;e chea les ouvriers dont la
ju e,, -:^;..-••& d,ja t-;; ::,veiliour& ruraux (ot losont
reunir le yilua oeuv..:nt po
tr-v..:illvr c..t cve .,•:- u,.-:.
a inorio ci'; ijo-e l./^'--- •; :•.-.. •" ,.i'r 1^,
Ic.-iJ ;*-•• wîi^r .-.I n^rc>.voir 1 •• j^eoer
elle y>os. ,
;,d^u p irisions venns p^user uuelques jourspar
do nous cr;^ eaiser v;,r':abable-e.;it ot de nous
,, ~'',oi.z avons co-'-^ris 1 ^ nécessité d 'aller
'. .-z dos i';r'o:ijro .•.:"; è ' ne ].•„•:_: bure'uix pourotre
•le ;-r a' \il -'•.• nos c .n-radoa ot
i. ' aiào>a.,,.•• •..i..i;-. v.d lus oroblônas ou1
P L 1 .:•! S
Apr f. ..-.voir i" lit L/I r^r.r;i-ciU.;blc triv^ii coni/un ciy ;]n; rdiené ' un vête par
ticulièro:-;v.:.-Lt hoatilo /.i. 1- roprioc d::. i;r-;.v .il (A-; ,,.• de NGi'j)
CertaineLi OT^:^±Ç.^±±C:I^ \>~>. ioiq_:?e:o vi..Binent cU r-'orer.dri. d^o :.irop-iga,n—
doc personnelle;;! on rotjnivuit oc :~.euv^ u L;,-..S duj querellas idéologiques „
FORMATIONS - INFCFUTICWS
INFOETUTIOÏ13 - INFOIÎÏÎATION3 - INFORMA.
Une opposition grandissante a 1 'é^ard du ccrii'cé de gestion (4 profes-
seurs + 4 élèves ïipparton^.r.'1.; A l'UEO) est on tr'iin du se manifester* Elle
conteste li représentativité de c>- comité qui avait envoyé a • chaque étu-
diant, avant d'etr.y'élu1', iw bulletin le priant de votor pourlui. De plus
ollo c'op^su .1 l'attiiHc- ri vobilisvtrico •>;. c-.. cer-iitC' qui a'ost empressé
des son élection de''nottoyor" la faculté, c'est-à-dire (cf le cnsda la Sor
bonne lors des dcruiur^ .lotir s) d!.arracher ICT-Î' affichas révolutionnaires et
de gêner les militants» Nos c^m^r-^des vont tenter de faire élire dans les
jours qui viennent un comité unitaire qui fera do la faculté des Lettres
le lieu de contestation et de confrontation qu'elle doit être d'après la
Charte élaborée par la Convention nationale des Universités réuiiio a Nan—
terre.
D'autre part leC-mito ci Mctioncenstatint qu'il est pour l'instant pra
tiqueraent impassible de rnobîli,s-,r la population de Besancon ">. décidé de
former des Comités d'Action do quirtr) ors structures autour dos lîaïcicns do
jeunes.
Il envisage- } d. plus, de réaliser lu-ic; Université d'été .
Enfin à Pihodia, d1 ?.:icio::ifci C-ètistoL ont décidé de constituer u
seil ouvrier.
T 0 U LO U 3
La mobilisation de tous les étudiants a été très rapide
dès le début du mois de •••'ai. Ce35 ndant elle s'est vite affai-
blie et les barricades au 12 juin sont vernies à temps pour re
lancer le Mouvement et pour enlever- le sentiment de f^stra-
tion qui habitait les camarades ouvriers et étudiants ( ainsi
que les CHS d'ailleurs ),
II faut dire que le commissaire central veut éviter la
casse à tort prix et que leg forces de police ont souvent ten
dance à "fuir" les uianifestants.
En règle générale, les étudiants sont sensibilisés , tr.ais
ne se sente.'.t pas concernés ni subjectivement,, ni évidemment
objectivement pa suite de leur- manque de politisation.
A la faculté àc Sciences, l'ancienne assemblée tripar-
tiv-e vient d'être remplacée pa.- une asaem-..lée paritaire cequi
e-;t un progrès dans une faculté t,:ës pa-tiellement occupée et
dans laquelle , il y a 2 semaines le drapeau rouge (et à forciori
le drapeau noir) ne flottait pas encore.
Un CLEO existe et est actif, mais il ne comporte que des étu
diants pour l'instant.
Par ailleurs, les rapports avec la CFDT sont excellents car
la "politique" démagogique qu'elle mène contre la CGT pev.t prêter
à confusion.
D'autre part, les manoeuvres de récupération du PSU ont une
audience certaine parce que l'absurdité des élections n'apparait
clairement qu'à quelques un?,
Enfin les CDR sont très peu actifs et se cachent derrièredes
sociétés immobilières5tandis que les C»A, sont peu implanté a ( le
premier ayant été formé seuleuisnt le 10 juin )
R
C.A. du 15èrne
II est particulièrement actif et pour préserver la notion de
démocratie directe parmi ses membres dont le nombre 'tait jugé
trop important, il s'est scindé en 3 sous comités dont un estplus
particulièrement chargé de la propagande dans les usines.
G.A, du 12ème
II compte s'occuper pendant l'été,du problème du logement}d3s
classes les plus défavorisées, de l'approvisionnement de certains
bidonvilles, et des chôneurs, car- ses membres pensent que «'est ,
si l'on ne s'en occupe pas, parmi les chômeurs que le fascisme
trouvera une bonne partie d) ses troupes.
Comité de district du 18ème
II y a un gros problème de permanence, mais les différent sco
mités de district continuent leur action.
Per-nanen.ee du C.A. de Massy( Antony Laye)
Résidence Universitaire d'Antoiiy -Salle B 2
Métro: Croix de Berny
La perme nonce du Ç-_._A_.,__d_' Isgy_ JLe_s_ ji
la lia io on d -s jeunes.
se trouve
Le Comité Ouvriers-Etudiants de la Banlieue Nord
est en train d'organiser une campagne anti-raciste.
L ' anc i e n comité ouvriers-étudiants italien âc la _ Sorbonne , a ~
près avoir fait un énorme travail de poTITfisation et de d"ïstribu~
tion de tracts, par suite de la disparition ou de 1 'extraditionde
nombreux d.:; ses membres (faites sans le moindre motif ) ^ourauit
son action en intégrant ceux qui restent dans les différents co-
mités d'Action existants.
Nous vous remercions de votre attention,comme
dirait l'ignoble Jacques PAOLI, et nous comptons sur toun les ca-
marades pour étoffer considérablement cette rubrique information,
et nous permettre de drosser- une liste de tous les comités d' ac-
tion existants : L'IELFOR: ATION DOIT CIRCULER ENTRE NOUS.
Tiré le 29.6.1 $68, danr; dos
conditions mystérieuses, pour faire cliler
la ré oression.
I
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Title
Insurrection
Issue
no.1
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Publication information
no.1