Les termoignages sur la repression
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LE3 TEMOIGNAGES SUR LA REPRESSION
Les témoignages cités dans ce document ont été apportés à la
"Connaission Témoignages et Assistance" juridique" composés d'un
groupe d'avocats, de médecins, de sociologues, de professeurs et
d'étudiants.
"Connaission Témoignages et Assistance" juridique" composés d'un
groupe d'avocats, de médecins, de sociologues, de professeurs et
d'étudiants.
Cette coiïL.iiission détient actuellement plus de trois cent témoignages
relatant le comportement des forces de l'ordre à Paris entre le "5 et
relatant le comportement des forces de l'ordre à Paris entre le "5 et
le 26 Mai 1968.
Les témoignages cités dans ce document portent exclusivement sur
les faits survenus les 23-24 et 25 Mai. Cependant des faits semblables
>:•-.:........-•:';- •_.. .. -,.••-; ~"~:: ,:___ ;, -.'.. ~v.- or~- .. ' aog le ;1 J>Iai.
rapportés dans un autre document ont été observés des le "^ Mai
Dans les extraits do témoignages publiés ici la formulation originale
de chacun des témoins a été respectée. La Commission peut les authenti-
fier et en conserve les originaux.
de chacun des témoins a été respectée. La Commission peut les authenti-
fier et en conserve les originaux.
COMŒ3SION TEMOIGNAGES ET ASSISTANCE JURIDIQUE
U.N.E.F.-3NE3UP-COMITE des VICTIMES
U.N.E.F.-3NE3UP-COMITE des VICTIMES
(Document rerais lors de la Conférence de Presse du 4 Juin)
)rt-.Rc
XCii
II
1
4-
..."Je suie sorti de la Halle aux Vins(faculté des Sciences) vers
et j'ai pris le Quai St Bernard. Des cars de Police étaient stationnés
sur le bord; tout s ta.it calme. J'étais en mobylette et jo i-ie suis ar-
rêté à uij feu rouge. Un flic .7'est précipité" 3ur moi matraque levée
et j'ai pris le Quai St Bernard. Des cars de Police étaient stationnés
sur le bord; tout s ta.it calme. J'étais en mobylette et jo i-ie suis ar-
rêté à uij feu rouge. Un flic .7'est précipité" 3ur moi matraque levée
collègues. J'étais
et m'a entraîné avec :na mobylette au milieu de
seul parmi eux et la rue était vide. Ils
gon. l'un d'eux excitait les autres :
éjjé beaucoup matraqué ce salaud,prf'itez-en". J'étais le . xx^eul civil
mot il
du lieu des rnani-
..."A 20hj>0, vendredi 24, je me trouve bloqué
interdit... arrivé au milieu de la Place de 1
lié... j'étais - -seul, sans arme, sans c:..sq
té. Le CRS sans m'interroger, sans me demande
1er se met à me framper; coups de poings, de
CRS s'approchent et se mettent à. me fraooer s
corps. J'essaye de m'
nis de matraques..je
interdit... arrivé au milieu de la Place de 1
lié... j'étais - -seul, sans arme, sans c:..sq
té. Le CRS sans m'interroger, sans me demande
1er se met à me framper; coups de poings, de
CRS s'approchent et se mettent à. me fraooer s
corps. J'essaye de m'
nis de matraques..je
le ma.traquage . . . je m'évanouis de no ave au
P. me dit ;'o m'en aller. A. moitié assoraé
P. me dit ;'o m'en aller. A. moitié assoraé
l'intérieur du périmètre
et:
trouver et que
a lin un motocycliste de la
i -;is 50 mètres et j'ai la ..
. Je souligne que les CRS
ient au calme près de leur
était bouchéeo.mes parents
i -;is 50 mètres et j'ai la ..
. Je souligne que les CRS
ient au calme près de leur
était bouchéeo.mes parents
rien puisqu'il sera impos-
able de les reconnaître",..
able de les reconnaître",..
ans
"..o J'habite au oème étax;e(àu quartier latin) ... à partir de 2h du mat _
tin où officiellement tout était terminé, les CRS systématiquement s'at-
taquaient aux étudiants isolés voulant rentrer chsr.z_jrux. Ainsi j'ai vu
à l'angle de la rue 3t Jacques et de la rue Oujas une jeune fille seule
matraquée par un CRS. Quelques minui.es après, alors qu'elle était encore
allongée p-r terre,, deux , .ires CéS, chacun son tour l'ont frappée alors
qu'elle était toujours immobile. . .J ' ai dép:.u-:,-;ex un groupe de CRS, voulant
s'éloigner, mais jetée à oerre. Ces deux personnes ont été ultérieurement
tin où officiellement tout était terminé, les CRS systématiquement s'at-
taquaient aux étudiants isolés voulant rentrer chsr.z_jrux. Ainsi j'ai vu
à l'angle de la rue 3t Jacques et de la rue Oujas une jeune fille seule
matraquée par un CRS. Quelques minui.es après, alors qu'elle était encore
allongée p-r terre,, deux , .ires CéS, chacun son tour l'ont frappée alors
qu'elle était toujours immobile. . .J ' ai dép:.u-:,-;ex un groupe de CRS, voulant
s'éloigner, mais jetée à oerre. Ces deux personnes ont été ultérieurement
~
... Je me trouvais place 3t Hicael v-endredi 24 '-h-x vers 1 1h du soir
... J'ai vu à coté de moi les. C""-S s'acharner sur un ^aieux monsieur qui
visiblement rentrait chez lui. 11 .avait ses clérj a 1 amin et habitait
quo-1 aies portos plus loin. Le pauvre- homme perdr i~c son sang abondamiaent.
... J'ai vu à coté de moi les. C""-S s'acharner sur un ^aieux monsieur qui
visiblement rentrait chez lui. 11 .avait ses clérj a 1 amin et habitait
quo-1 aies portos plus loin. Le pauvre- homme perdr i~c son sang abondamiaent.
Témoiaeiaare d'une jeuae fille blessée entra*
iristes à l'ho rit al.
"... Je me suis présenté avec £ies papiers à u.i barrée de CRS au niveau
du Bullier, aussitôt les 6SS se sont montrés hc.'.tllos, j'ai essayé de
fuir, aia.J "» frappé danc le dos je suis 'aonbé.,- A..1:: jitôt les t r;3 n'ont
frappé .,<77rc leurs matraques sur la tête et :-,uria_. aadioits sensibles.
Ensuite , . . :I
fuir, aia.J "» frappé danc le dos je suis 'aonbé.,- A..1:: jitôt les t r;3 n'ont
frappé .,<77rc leurs matraques sur la tête et :-,uria_. aadioits sensibles.
Ensuite , . . :I
Témoignage jljum étUGla.ng de 26 ans qui -
après L.- comrlss;-i imlgj.t du I Verne _sera, trane
après L.- comrlss;-i imlgj.t du I Verne _sera, trane
...Ar s la fuite de
_
vcriar/b de la République
à allure- lente a été arrêtée pcr les ORS... Le conducteur a été tiré hor^
à allure- lente a été arrêtée pcr les ORS... Le conducteur a été tiré hor^
Ur
"...Pormi les raisons donr.ées po^r l'arrestation fleuraient lo port d'ap-
pareil phot" _. de agnétc'vhone •:.•:•; de vêtements rouges (chandail, foulard
ou pantalon).
pareil phot" _. de agnétc'vhone •:.•:•; de vêtements rouges (chandail, foulard
ou pantalon).
\ t .;,
"...Des automobilistes ont demandé l'autorisation de traverser des ponts
bouclés pour rentrer chez eux et se sont f aj t arrête?, à la sortie du pont
après qu'on les eût laissés s'y engager sur préssnlamon de leurs papiers"-
bouclés pour rentrer chez eux et se sont f aj t arrête?, à la sortie du pont
après qu'on les eût laissés s'y engager sur préssnlamon de leurs papiers"-
OBSTACLES A
RACISME.
"Le 25 hAl à 4H rue Danton, j'ai vu un jeune manifestant de 14 à 16 ans
pris dans l'étau de deux charges de C.R.S. Il ;.. é fv snus mes yeux roué de
coups avec une sauvagerie sans précèdent. En airf icu.: 1er il saignait abon-
damment du visage. Je suis descendu de ma camionnott .-.. -t ai réclamé le
blessé. Un n-otard (à uJèa.) m'a menacé d'un pavé sr ."' 1^ mt : * ça ne te
regarde pas, barre toi", A la s:.;ite de quoi les CRÛ o'; ajouté : "celui-
là il est à nous vous n'êtes pas près de 1' avoir" ».„
pris dans l'étau de deux charges de C.R.S. Il ;.. é fv snus mes yeux roué de
coups avec une sauvagerie sans précèdent. En airf icu.: 1er il saignait abon-
damment du visage. Je suis descendu de ma camionnott .-.. -t ai réclamé le
blessé. Un n-otard (à uJèa.) m'a menacé d'un pavé sr ."' 1^ mt : * ça ne te
regarde pas, barre toi", A la s:.;ite de quoi les CRÛ o'; ajouté : "celui-
là il est à nous vous n'êtes pas près de 1' avoir" ».„
Témoigna:g;e d ' un secou r iste empêché de
poiter secours à^jjn già-ieur .
"un blessé ayant été rat-as se par une ambulance e^ ^ été retiré par des
poiter secours à^jjn già-ieur .
"un blessé ayant été rat-as se par une ambulance e^ ^ été retiré par des
gendarmes mobiles, oui l'ont ensuite malmené et arrêté' âpre à avoir éaale-
J- - ~'
• é c / • o
-A*
«»*/••»
ment bousculé les infirmiers...
à 2H place St André des Arts"..
à 2H place St André des Arts"..
J'ai DU et a or
-endredi 24 MAI
"Après une fouille systématique de la voiture des secouriste et des secou-
ristes eux-mêmes, les ORS ont arraché le signe dis i'.lnctif du véhicule de
ristes eux-mêmes, les ORS ont arraché le signe dis i'.lnctif du véhicule de
l'infirmier, déchiré sa blous
se
bris
détruit le fiiton
qu'il contenait et ordonné à la' voiture de repartir après avoir mis trois
pots lacrymogènes dans la malle arrière, rin mo bard de la police routière
nous 2. aidés à iteinarc- les trois pot a •-r.'-.-c un :/xtj acteur,
pots lacrymogènes dans la malle arrière, rin mo bard de la police routière
nous 2. aidés à iteinarc- les trois pot a •-r.'-.-c un :/xtj acteur,
l'émoi en, a \.- jd.'run o.er secouristes, du.ryéh.icul.e
"... A 3H30 nous avers reçu dans notre cellub? uvi infirmier diplômé nommé
X... qui avait ou un tibxa fracturé (a coups de matraques). Un autre cama-
rade qui avait une arcade sourcillière 'fendue n'a été soigné qu'après deux
heures de demande sur intervention1' de la Croix-Rouvre".,.
X... qui avait ou un tibxa fracturé (a coups de matraques). Un autre cama-
rade qui avait une arcade sourcillière 'fendue n'a été soigné qu'après deux
heures de demande sur intervention1' de la Croix-Rouvre".,.
^___. ,n,age d 'j;n . infirmier.
"... J'étais dans une 2C5T;avec une infirmière une e-rterne on est tombé
un barrage : les CRS ont fouillé les voitures et ont demandé les autorisa-
tions a'être dans un véhicule avec croix rouge. Elle avait ses papiers
d'externe, ils l'ont laissée passer tandis qu'ils m'ont amené au fourgon
ils ont continué à me donner des coups de crosse et
figure, les jambes les mains et surtout la tête..."
un barrage : les CRS ont fouillé les voitures et ont demandé les autorisa-
tions a'être dans un véhicule avec croix rouge. Elle avait ses papiers
d'externe, ils l'ont laissée passer tandis qu'ils m'ont amené au fourgon
ils ont continué à me donner des coups de crosse et
figure, les jambes les mains et surtout la tête..."
mousqueton dans la
am en é à 1 ' HÔ pi t al
..." A Beaujon j'ai demande au gradé, de ne pas
l'état où j'étais ils ont appelé Police-Secours a a
3e au.] on. J'avais des contusions à la tête la figur
la main, lèvres éclatées. C'est d'ailleurs à loT su
la^yeiile a Beaujon (blessés restés toute la journée sans soins) que je
m'étais porté volontaire pour recueillir des blessés dans une voiture de
.es cuisses, a
;e que j'avais
;e que j'avais
vu
secouriste" . . .
d'un brancardier bénévole qui
.2.3 «•
témoin
une origine
"a pny s i q ue indi q ue
icaine. D'autres té
que ceci n'est
relation avec les "•
icaine. D'autres té
que ceci n'est
relation avec les "•
tr.
11 ',..Je revenais chez moi la riait du 24 au 25 à 4h. J'habiite place du
Panthéon..,je fus interpellé par trois agents de police :"tes papiers"..
Panthéon..,je fus interpellé par trois agents de police :"tes papiers"..
les trois agents exultè-
o.e nouveaux coups a
o.e nouveaux coups a
^ ''en t s
Lisant sur ma carte d'idertité "né en Tunisie"
rent ;"un raton..." lueloues COUDS . de matraaue
rent ;"un raton..." lueloues COUDS . de matraaue
1'intérieur du
commissariat...je LUS emmené rue de Cource
elles où-
français de 21ans
D3 1WS LES APPASTSMEÎ'TS
,u iv orner
endroit ,;.u I 1 ;-;" l'~.Lc
nades et me aia; r-ài
en CC-.PV: aiic d:i..e<, d
état. a as ., ,,i.- a: s as
lorsque,, poe -e-'i t •.!•.•
di^a :e ae C '.3 à -' c'a-'
en m van, en
nades et me aia; r-ài
en CC-.PV: aiic d:i..e<, d
état. a as ., ,,i.- a: s as
lorsque,, poe -e-'i t •.!•.•
di^a :e ae C '.3 à -' c'a-'
en m van, en
ait du 2* au 25 Mai à Ih et dénie du natin à la
.- de la charge des CR3 sur la bar rie acte édifiée à let
:el, je me suis trouvée asphyxiée par les gaa J.as gr~
qviéo dans l'entrée de l'immeuble du 27 Ed St 1-iioh.el .
.saine de personnes qui se trouvaient dans le même
:el, je me suis trouvée asphyxiée par les gaa J.as gr~
qviéo dans l'entrée de l'immeuble du 27 Ed St 1-iioh.el .
.saine de personnes qui se trouvaient dans le même
as par terre, essayant de récupérer^ notre souffle
: narl vients comme je n'en ai jamais entendu3 une
: narl vients comme je n'en ai jamais entendu3 une
aés se ruèrent dans l'ertr'e, matraques et bcaclie^s
.lt..i:it et nous criant qu'ils allaient nous i.-as s acre"
.lt..i:it et nous criant qu'ils allaient nous i.-as s acre"
j;. !.ors r-e
appelant à ta ut. es le
étage, un ga.'a:on qui
.-ceinte car 1 ' hiain, •
ment dans le b'at de
avec un autr Couple
aient leur c. ui-se -\i
entrés était inoocuu,
jeune co. pie dent !•-:
dans la sali, /ic t-u..
de 1 ' appa.rte: .ont e ;;
sur eu cr
par ;:iirA'-.'le
cette icaïuS
renfort '" e "
se, Cc.r ;< ' en
étage, un ga.'a:on qui
.-ceinte car 1 ' hiain, •
ment dans le b'at de
avec un autr Couple
aient leur c. ui-se -\i
entrés était inoocuu,
jeune co. pie dent !•-:
dans la sali, /ic t-u..
de 1 ' appa.rte: .ont e ;;
sur eu cr
par ;:iirA'-.'le
cette icaïuS
renfort '" e "
se, Cc.r ;< ' en
:.;t une ruée générale 'de noue tcus dans les escaliers
. certes pour qu'on OT£vres mais en vain. Au 2;:a:e
. certes pour qu'on OT£vres mais en vain. Au 2;:a:e
se trouvait devant moi, tenant sa jeune femme en-
nfença d'un coup de pied la porte d'un apparte-
••rotéger sa f eumie . Je m'engouffrai derrière lui,
t^ jadis que le reste de nos camarades continu-
dessus. L'appartement dans lequel nous sonmics
• et sans meuble peur compter nous dissmuler. L-&
• et sans meuble peur compter nous dissmuler. L-&
femae était enceinte de trois mois se réfugia
a, et presqu' aussitôt les CES défonçaient la oorte
a, et presqu' aussitôt les CES défonçaient la oorte
•ujours avec les mêmes hurlements se ^ré-eipitèreit
1 -) -T .\ "•Ai_/'~î "J >>- ^
. c_ca-e d/i,as la pièce a cote, la seale pneoe a
. ,t iiis entrés, -.-.ais j'ai entendu les hurie^eni ., de
. ,t iiis entrés, -.-.ais j'ai entendu les hurie^eni ., de
air dis p^ges. aïs tapèrent sur son :._ari jusqu'à
assi sur un sucre garçon qui était là, eu e.:.m.e-'
assi sur un sucre garçon qui était là, eu e.:.m.e-'
l'entrée ,
femme enceinte presqu' in:vmiimée dans
complètement tuméfiée et dans un état impreo-
complètement tuméfiée et dans un état impreo-
dans le noir jas a; 'à
iTous les ;;Vons vas G
des pass .a.!:' ioolés
es. v;...! nr
iTous les ;;Vons vas G
des pass .a.!:' ioolés
es. v;...! nr
secours .
Le jeane fe s:s sa^ei
ïTiiere oui l'a <-.\ :.i.-.i;i
l'a irmm-oi^t j^ca t ùr
(Le témoignage pi-éei.
Je n'ai pas eu Je no
ïTiiere oui l'a <-.\ :.i.-.i;i
l'a irmm-oi^t j^ca t ùr
(Le témoignage pi-éei.
Je n'ai pas eu Je no
P. 3 . Au iV'Oment , , 1.' .
noir assis sur L, 0.1
nj 'habite l'immeuble.
le traitant de "s- le -
noir assis sur L, 0.1
nj 'habite l'immeuble.
le traitant de "s- le -
à sa relever, elle hurlait "Non mari, ,::on
tuer, il a déjà eu une fracture au crâne"..été..
aie:; sur le pmlier et une porte au 2àme éti,ge
:- monsieur nous à vite fait etcnare --">1h1 rentrer
...itres se trouvaient réfugiés, wous avons fait
rà •• t rauLLit i se e? et sommes restés tous retranchés
'.5 ai. du matin 1 ' immeuble étant cerné de partout,
adant tout ce temps matraquer les bl^ssie, ar-êter
t les provoquer et enfin lancer des grenades eoncr;
tuer, il a déjà eu une fracture au crâne"..été..
aie:; sur le pmlier et une porte au 2àme éti,ge
:- monsieur nous à vite fait etcnare --">1h1 rentrer
...itres se trouvaient réfugiés, wous avons fait
rà •• t rauLLit i se e? et sommes restés tous retranchés
'.5 ai. du matin 1 ' immeuble étant cerné de partout,
adant tout ce temps matraquer les bl^ssie, ar-êter
t les provoquer et enfin lancer des grenades eoncr;
13 ce ,-.eneait à av-ir des contractions et 1 ' maf lj?-
~^>. • dit qu'elle risquait de perdre scn enfant. On
vsportéc à Bande-loque.
~^>. • dit qu'elle risquait de perdre scn enfant. On
vsportéc à Bande-loque.
: iei le nom 3t l'adresse de la jeune femme)
/elles depuis.
/elles depuis.
vrj sont entrés dans l'immeuble, il y svait an
-aette en train d'écouter la radio. Il leur e ait
-aette en train d'écouter la radio. Il leur e ait
je vais prie de sortir". Ils l'ont insulté e. i
ogre", puis l'ont matraqué violemment.
ogre", puis l'ont matraqué violemment.
" . ,, . ~ on doit rester face -va c .-, 1
vent peu à peu jusqu'à GJ ..^e ra as
I0h4r0 . On m..tra'aue ...lors ^ua-sls -c
environ ne sont visiblement; pas -;. s-
quille, messieurs en c x.iCiot~v.:: a,cr
vent peu à peu jusqu'à GJ ..^e ra as
I0h4r0 . On m..tra'aue ...lors ^ua-sls -c
environ ne sont visiblement; pas -;. s-
quille, messieurs en c x.iCiot~v.:: a,cr
•O 7 i.
- m.^naces u~ no '-. "i.
"bombes i nos :: O-CLE
"bombes i nos :: O-CLE
r. Je s nouveaux arn-
30(Jeudi 23 Mai à
le car. La moitié
filles à talons ai-
30(Jeudi 23 Mai à
le car. La moitié
filles à talons ai-
- coups sur la tête si 1 ' m. jssaye do parler
- coups sur les doigts si 1,3 "bras ne sont pas assez haut
.Personnellement je ne reçois nu'un coup ?ur l1., tête ', au bout de 3h
toujours les bras en l'air, un ::hei ;;• '-see,, ro.garde aen permis de conduire
et ma profession et me la.i':,;e }' a.rtir. . .2 lomè tre 5 plus loin, je demande
à un CRS comment sortir du -martier eaeeaelé, il me met dans un fourgon
où l'on est en train de tao .c^ea un : L-a'ri^n seul".-.
toujours les bras en l'air, un ::hei ;;• '-see,, ro.garde aen permis de conduire
et ma profession et me la.i':,;e }' a.rtir. . .2 lomè tre 5 plus loin, je demande
à un CRS comment sortir du -martier eaeeaelé, il me met dans un fourgon
où l'on est en train de tao .c^ea un : L-a'ri^n seul".-.
" . » . Une
un a^ent arriva
en traitant un j eune"manif ^3t:.ai;f ' (pas plv-e de Ibans) et cria "c'est un
à mort" s'élever et certains fl-i-.cs commencèrent à frapper le "manif estant"
en visant surtout les reins et la nu,aie. Haureusement nous étions trois
voitures Croix Bleue et une ambulance urivée"...
en visant surtout les reins et la nu,aie. Haureusement nous étions trois
voitures Croix Bleue et une ambulance urivée"...
"...Je travaille actuellement au. c^riités ae liaison Ouvriers-étudiants
de la SorbonnB. Le 23 'eux environs ae 6h du matin je suis allé chercher
des cigarettes Bd ot G-erraain. Le quartier oem"bl..dt alors calme ; mais
bientôt une vingtaine de c -.mione de 'TRS prirent place sur le Bd 3t Geicmam
main. Leurs occupants, descendus les cars prirent(ou furent pris - je ne
de la SorbonnB. Le 23 'eux environs ae 6h du matin je suis allé chercher
des cigarettes Bd ot G-erraain. Le quartier oem"bl..dt alors calme ; mais
bientôt une vingtaine de c -.mione de 'TRS prirent place sur le Bd 3t Geicmam
main. Leurs occupants, descendus les cars prirent(ou furent pris - je ne
1'ai nas
à des voitures :"toi le barbu, on t ' -.. vu foutre le feu à des b-gnolesp
on a des témoignages des co,,imerç i.ats;: . , - •^••n nous livre aux gardiens du
commissariat de 3t Germain. . «Il ::• ontrent et sortent du coimnissariat en
se saluant par des "Heil Ilitler" . , .
on a des témoignages des co,,imerç i.ats;: . , - •^••n nous livre aux gardiens du
commissariat de 3t Germain. . «Il ::• ontrent et sortent du coimnissariat en
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C\!
C) ,—'
grattiffié d'un
Im;. Pion vue blessé-à la tête
-lu'à -In iu msiiin., pour passer 21h
on :;v7''T.t0.o pouvoir être soigné.
on :;v7''T.t0.o pouvoir être soigné.
"...Ce fut au cours de cette nuit l.e couleir se 1.-:-. •
ron...0n lâchait un "prévenu" au bout es c;. •ii":;.J- et'
l'autre bout du couloir sous les cour? de matre^ue ,
sadisme était pousse à l'extrême. Jr i.r^nc'-srd -v..J_-:
du couloir pour faire tomber les aors . On le-- rele-a
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l'autre bout du couloir sous les cour? de matre^ue ,
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du couloir pour faire tomber les aors . On le-- rele-a
air. 1 Omètzes envi-
ai le conduisait .. ;à
•case bss etc...Le
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.t à coups de c ra-
ii; eue les m aii-
. :su couloir* Je
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-..;-,,-,-.,•; . „ , ï>
n Droit. se_cpu-
3-ambulance
"... Je faisais du stop près du sent du '••••
au Pont au change, barrage de flics . . .'"Tous
riat du l'Ame. .Les personnes arriv ,at sass
gardes mobiles et gardiens ':>G la ea:ss;. . . les heures
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riat du l'Ame. .Les personnes arriv ,at sass
gardes mobiles et gardiens ':>G la ea:ss;. . . les heures
devenaient de plus en sias cruel;- : or L•;.••->• deas les or,aines génitaux
è l'aide de manches à bal ri et je ss.t' sjies, ae.tes/t d'ailleurs pour les
fi-lles cjue pour les garçons... Dès -'sr- me :je;ae fille se présentait
les injures,, menaces de viol, gee;es e>bscènos :'i:,aLert monnaie courante.,
ses brutales, essai a ' eahr-.,ssag:g. -atr-ques b deeeuses sous les
è l'aide de manches à bal ri et je ss.t' sjies, ae.tes/t d'ailleurs pour les
fi-lles cjue pour les garçons... Dès -'sr- me :je;ae fille se présentait
les injures,, menaces de viol, gee;es e>bscènos :'i:,aLert monnaie courante.,
ses brutales, essai a ' eahr-.,ssag:g. -atr-ques b deeeuses sous les
car
entouré de
•les blessures
et les noirs sont particuliVremerit braiôés •-•
Un ORS m1 interpelle/'Bouclette, viens ici :Lo.
Un gradé intervient, mais la jeune l'ille aii
veux coupés dans tcas les sens. Pais ;j e s.m;::
de 2,50m x6m. Au bout de cinc, heures nous se.
ment nous tenir debout. Depuis le arilie, à
g ou e homme passe à moitié nu, il a Les .1 a,.:-
Un ORS m1 interpelle/'Bouclette, viens ici :Lo.
Un gradé intervient, mais la jeune l'ille aii
veux coupés dans tcas les sens. Pais ;j e s.m;::
de 2,50m x6m. Au bout de cinc, heures nous se.
ment nous tenir debout. Depuis le arilie, à
g ou e homme passe à moitié nu, il a Les .1 a,.:-
s~t avant .soi a les clie-
-a'suée dsns une cellule
'.es sO. :.\cus pouvons seu^
a eux vciii1 1t.:, cour : un
; 1 acér'-as 'ïe coups de
•, il urine partout. Un
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a eux vciii1 1t.:, cour : un
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Pui s qu'ils l'ont de sin
Pui s qu'ils l'ont de sin
P ,r,.::i olles aa^ jeans
ait arrêter d Jt dichel
ait arrêter d Jt dichel
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irj sinon ils la.uraL.eai; aa.traquée et tondue
Ses vêteaents sont déca.irés ', elle e a: eaeufi^.aa Lue autre crie, car
elle a un doi-:t casse. a;.'_e aevr', a.tevidr-- la;h d'/na cette cellule avant
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•Je nouveau ues --rriv.ages. i'ous ..ont m . cre.qu--
aaooup ont de praves blessures a. la. têt:
boitent. Vers douze heure"' nous aa ons droit à un bout de pain et de
jasûoon et un peu a'aaa s al..' . Les -geaas pri se relaiient pour nous
ga,der nous humilient.
aaooup ont de praves blessures a. la. têt:
boitent. Vers douze heure"' nous aa ons droit à un bout de pain et de
jasûoon et un peu a'aaa s al..' . Les -geaas pri se relaiient pour nous
ga,der nous humilient.
s . arrivent,, elles sont tusaafiee:
elles sont ra^t^es eus r des quatre heures d ?ns les cars ;
jetaient à l'int'rieur des c as des grenade s lacry.i ;ogénes pour les
asphyxier . Lans la ce Iule une feaae enceinte a éts ïsatraqude. Au bout
de 25h nous ayons des crises de n^ris ; je fais p: ,rtio da celles-là.
On nous libère et on nous a. -etrspuo a la sortie. Lans le csaip barbelé
al y a encore de ro:dbroue :..rentes qui sont lo depuis 25 h Je ne sais
pas quand ceux-lc,. Vont sortir" .
jetaient à l'int'rieur des c as des grenade s lacry.i ;ogénes pour les
asphyxier . Lans la ce Iule une feaae enceinte a éts ïsatraqude. Au bout
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al y a encore de ro:dbroue :..rentes qui sont lo depuis 25 h Je ne sais
pas quand ceux-lc,. Vont sortir" .
(Commissariat au P \ntheon) ...
taine d'.;.aenrs arrivèrent. Il
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"c;rl -llSif "q.-S!;-. p 'i "11^,.-^ h'
O C--'J_ ... '. -A, >-*. 1.3 .--.,_!_ a^ O » 0 O Q '-A.-i- i --^ O ,
vous /eéritûz" . I.;.. )oss,ibl-: de
.'e;'t/: '.t a .'.rrst ^s , un "coaité de
-uts la-^rireat leurs aatr.- ^ues.
-uts la-^rireat leurs aatr.- ^ues.
ile, ,-G^i:.at secueallis par les
-dt.;.ient jetis contre les b-sncs et
i.p.,:e dessus. AUX astraques s'ajou
-dt.;.ient jetis contre les b-sncs et
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,.•••• de pieds a^as les prties gé'ni-
ie :.t v.-"br :. u:-s e plus belle, avec
Os -..asais sur 1:i tête.
L'interrep
à pleuvoir sur ceux oui n'avaient pos la force de sa tenir debout , malgré
les a lois eu coudée do certains o'ficiers. Ce n'est pu' -.près relevé
d'identité 'ue ios .secouristes pouvaient év ouer ceu aii éte.ient de
toute dvideoco gr ave:jont bl.;ssds. Les autre e étaient entassés dans les
cellules.
les a lois eu coudée do certains o'ficiers. Ce n'est pu' -.près relevé
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toute dvideoco gr ave:jont bl.;ssds. Les autre e étaient entassés dans les
cellules.
Notre interrogatoire d'identité débuta ve-as ?h30, Leureuseaent
"oour nous; nous avions ries blouses blanches et surtout; no es étions à la
"dispositions du patron", car nombreux e'tsient les ,ppants oui voulaient
oue no '.s sillons rejo ndre les .eutres. vers ph. on nous ait dans une
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"dispositions du patron", car nombreux e'tsient les ,ppants oui voulaient
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nous avions assisté dsns la salle de garde 30 renouvelèrent dans le
couloir conduisant aux cellules. Garçons et filles subissaient le uêiîie
traitement. Celles-ci avaient droit en outre a unei!iouille" plus pous-
sée. A un moment ? eieae,, je vis un agent casser des bouteilles par terre,
sans doute pour aider ceux qui toublient d se relever plus vite. Un
autre s'acharna toute la nuit sur les gens 'arrêtés avec une sorte de
cravache en ploab torsadé. Claapae coup était accompagné d'injures et de
cris de haine. Certains étaient du -;enre ;!îTu les vois les 3.3. en action"
couloir conduisant aux cellules. Garçons et filles subissaient le uêiîie
traitement. Celles-ci avaient droit en outre a unei!iouille" plus pous-
sée. A un moment ? eieae,, je vis un agent casser des bouteilles par terre,
sans doute pour aider ceux qui toublient d se relever plus vite. Un
autre s'acharna toute la nuit sur les gens 'arrêtés avec une sorte de
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cric inculpation «c ' est-a-dire la quasi-totalité- étaient- alors c
mes >dem..- eux: pièce. Vers 3hruns compagnie de CRS entra dans xoauj
]g-ur se instaurer et ce reposer...Il m'est impossible de reprodud
ici la violence des injures et des menaces qui nous furent edres,.:
Une trextainc de GRS s'installèrent tout au long des barrières qx
c.'limitaient le parcours menant de l'enclos à la salle où nous et
interrogés. Ils rapprochèrent les barrières de sorte que le chemx
lût le plus étroit possible. Ainsi quand deux d'entre nous partel
de l'enclos ils subissaient pendant une trentaine de mètres soit
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ici la violence des injures et des menaces qui nous furent edres,.:
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c.'limitaient le parcours menant de l'enclos à la salle où nous et
interrogés. Ils rapprochèrent les barrières de sorte que le chemx
lût le plus étroit possible. Ainsi quand deux d'entre nous partel
de l'enclos ils subissaient pendant une trentaine de mètres soit
coups de matraque. La. pupart des GRS souriaent avec une haine ine
jtible, et je suis obligé de dire que pendant la 1/2 heure que de1.:.
jtible, et je suis obligé de dire que pendant la 1/2 heure que de1.:.
11 r: fallu attendre l'intervention ci 'un gradé de Ja poli'C'-
rert-nt juste au moment ou un GRS donnait un violent coup de poir
obligea à s'éce.rter des barrières,
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obligea à s'éce.rter des barrières,
° r> TI T1 i ' Q ~i
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nt Ddi..;ux, mais il m'a sembl'; plus important do-
it : évincer le ;'sang froid" du service d'ordre
tue il-c. ont ex'une inqualifiable hypocrisie.
it : évincer le ;'sang froid" du service d'ordre
tue il-c. ont ex'une inqualifiable hypocrisie.
...G"dT:T exd - u'eïT dlUDIANT fïï xeDEGIïïE IïIïcRfc3LLx ALORS ''J'IL J
cXaussee. .dous sommes parques aans un coin ae la
j-iV^c nous , étudiants, se trouvent quel-eu es lycéens et lycée.mes
l7ans. Les filles sont en largos et complètement affolées, ce quj
mpêche pas d'être traitées de la façon la plus infâme.
j-iV^c nous , étudiants, se trouvent quel-eu es lycéens et lycée.mes
l7ans. Les filles sont en largos et complètement affolées, ce quj
mpêche pas d'être traitées de la façon la plus infâme.
Certains d'entre nous sont tir;'3 du paquet et frappés à no;
fe .':_ onxel'U. :ent, je reçois trois coups de matraque dans les testm
Un autre un reçoit un à toute volée. 11 en a le souffle coupé et
peut ré oonci.ro aux questions qu'on lui pose, ce qui active 1 ' oxase
tion dc,s flics. Les filles qui sont toutes très jeunes subissent ;
•ijmes traitements :-t des cours aux mêmes endroits avec injures a^
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Un autre un reçoit un à toute volée. 11 en a le souffle coupé et
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•ijmes traitements :-t des cours aux mêmes endroits avec injures a^
viol.
3ai3, direction cellule p:.r un couloir étroit. De nouveau \
'mie tL, flics nous free.pent au passage, les filles partzi culière..xx
:tir les organes sexuels une fois de plus.
'mie tL, flics nous free.pent au passage, les filles partzi culière..xx
:tir les organes sexuels une fois de plus.
Ensuite, nous so:rxies entassés dens une cellule, n.ebout, se,
._ _ s urs contre les autres. L'atmosphère est surchauffée, La pièce
:". xt trois i.iètres sur cinq, il y a une petite gri .le dite d'exrE le
:i. s i xrrs sont i^oisseux de sueur et de vapeur d'eau dégagée par 1:: •
,x..r. ,t ions. À chaque instant 1,.,, porte s'ouvre et un nouveau xc<ir
; roj rté dans 1- cellule.
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..-3 coups. Les plus gr: ,ndes brutalités ont lieu juste
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jadbes. î-iais ,j •? restais debout, car devant moi un jeune homme qui était
tombé scus les coass et.ait littéralement ''défoncé" ... COUPS de pieds.
Puis on ne 001133;: dans âne cellule d'environ 2,50m x4m où nous étions
ras loin de 60 d 60. Un-: dis j.ine de personnes sent entrés encore der-
tombé scus les coass et.ait littéralement ''défoncé" ... COUPS de pieds.
Puis on ne 001133;: dans âne cellule d'environ 2,50m x4m où nous étions
ras loin de 60 d 60. Un-: dis j.ine de personnes sent entrés encore der-
Ayant notre d— rt
suivants : -
suivants : -
- Dans aotre cellul:,, une jeune fille avait demandé à sor-.-a-
nous avons vu MI' ils la matraquaient ; nous n'avons plus osé demander
des secours pour les évanouissements ; nous avons quand même voulu
faire sortir un garçon cardiaque qui ^taif'dans les pommes", l'auto-
risation a été refusée.
risation a été refusée.
vague d'ar-
rêtés, une jeune fille en particulier, ar:;nde et- blonde, qui avait
été matraquée et qui et--.it t aaoée à terre ; un CRd voulut la violer ;
tout le uonci.c criait ; un gradé s'est alors ...aproché et leur a dit
poliment :"cela suffit uessiears", .at la fille n'o, pas été violée.
été matraquée et qui et--.it t aaoée à terre ; un CRd voulut la violer ;
tout le uonci.c criait ; un gradé s'est alors ...aproché et leur a dit
poliment :"cela suffit uessiears", .at la fille n'o, pas été violée.
A Boaujon, nous avons et-' parqués de 8hdu matin à 19h sur les
stade, sous le pluie. On nous a donné deu sandwichs. Des CRS au repos,
arrivés vers Ibh. ont encore m traqu'. certains d'entre nous qui pas-
saient à leur portée. Après, on m'a mis d..ias le gymnase, où je retrou-
vais les autres. Puis j' ai été libéra'- va . s deu::. heures et demie du
matin.
stade, sous le pluie. On nous a donné deu sandwichs. Des CRS au repos,
arrivés vers Ibh. ont encore m traqu'. certains d'entre nous qui pas-
saient à leur portée. Après, on m'a mis d..ias le gymnase, où je retrou-
vais les autres. Puis j' ai été libéra'- va . s deu::. heures et demie du
matin.
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?E LiOflEài
lion fils Jean-Christophe,, 18 ans, lycéen, a été arrêté dans
1. nuit du 24 au 25 Pua 19^8, cvers 2h du matin, dans des conditions
qui font par ailleurs l'objet qe son propre témoignage.
1. nuit du 24 au 25 Pua 19^8, cvers 2h du matin, dans des conditions
qui font par ailleurs l'objet qe son propre témoignage.
Les renseignements donnés a::,r celles-ci laissaient supposer
une libération en fin de soirée. En fait, elle n'est intervenue qu'au
cours de la nuit, à Beaujon, ve •. s 2h du ni:.:,tin, en fonction vraisembla-
blement de l'heure d'interpellation.
une libération en fin de soirée. En fait, elle n'est intervenue qu'au
cours de la nuit, à Beaujon, ve •. s 2h du ni:.:,tin, en fonction vraisembla-
blement de l'heure d'interpellation.
Personnellement, je suis porté a croire que cette ignorance
de l'heure réelle de. liber .tion des enfants, d ns laquelle on a laissé
les parents, a été volontairement entretenus.Vers minuit rue de Cour-
celles, devant Be.au j on, la preuve de cela était donnée- par l'étrange
démarche d'un commandant de CRS .ai, accompagné d'un autre gradé
de l'heure réelle de. liber .tion des enfants, d ns laquelle on a laissé
les parents, a été volontairement entretenus.Vers minuit rue de Cour-
celles, devant Be.au j on, la preuve de cela était donnée- par l'étrange
démarche d'un commandant de CRS .ai, accompagné d'un autre gradé
Assurant •. -ue
L.)s personnes libérées ont ensuite commencé de sortir par petiï
tits groupes de ï a o, par les ueua pci-tes de la rue du ?g St Honoré
et de la rue de Courcelles, ce qui, évidemment, n^- favorisait pas les
tits groupes de ï a o, par les ueua pci-tes de la rue du ?g St Honoré
et de la rue de Courcelles, ce qui, évidemment, n^- favorisait pas les
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Tous avons pris avec
)ac: avons déposes aissi
;ar il était évident.
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•)u .-lier trè
)in -j' pieds
rues et leur attJ.-
ns risc,|_U'"3r uive
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)n ne peut nue
étonner.
Beaulon n' "lent -o.:.s eu le souci d
ce peint de vue, nue les
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,.uf -conduit
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ficulté.
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Category
Title
Les termoignages sur la repression
Date
05/1968;06/1968