INFORMAT ON .

ETATS GENERAUX

Le 20 Mai, ont commence à se. tenir
à l'appel de 1'UNEF et su SNEsup,
les Etats Généraux de l'Université.
Le but de cette Assemblée est de dr'
dresser une sorte de bilan des
récents travaux faits dans les
diverses facultés pour réformer
notre Université, ,------———--—

CHEZ OUI LA CHIENLIT

Le mouvement de ^rève s'est encore
amplifié . Le_s__ derniers chiffres indi -

__ _^ __ quant 6 millions

j__>• ( — de firévistes , Au

'dications. la oues-
ition du rouver-

petit nombre d. '

e ii u x e o 'j. X. cï c, u e j. r f , n_i \^ ^ r.j j. i j^i uij- v_. ^- w j : au L t ~

informé de cette :i Aï'rPS un echan&e de vue ^ sur l'évolution oe j^ r>C-F/FGU3 ^

réunion. Toutefois ; la situation caractérisée par une exten- Lif3cut6e<

|i sien considérable du mouvement de ;';r°ve, jn, _

! los représentants des formations ont cons- _... n_. .,

!! -rr-^r- 1 pirf .•--, r f 'ir d sui"' T PS cb i 6 C t, j "Ps ^f-veri— '

oue le p'rand :i "" .....~ ----••- - -- ^ - ,! -.........-

Amphithéâtre de iaj di-^ifs des travailleurs en lutbe.

Sorbonne a commencé ils considèrent que la puissance du mou^o- jChaban Jclmas

a démission du
ouvcrric ment

bonne partie ae son non aes revendications esper.uîe_Lies ass

rapport , sur le ; travail]eurs„
problème de l'eu- ;
tonomie conférée ::|

à sa Faculté, c'esi! ^.^\;f'!,c°;;:;';71;::::

en effet sui1 la -l^Liw'-Jl- - " v-"-'- ^ >~^.*

ouvrières s'impose.

veut voter _ a u; o -
ition ce Censure ,
De Gaulle dit non
K "la elienlit"
buant il ne se tait
—pets „ Nous sommes

et de Monsieur Pisani, que la question ; loin de l'autosatisfaction coutumière,
fut posée.

Bien entendu, donner 1'autonomie aux
diverses Universités, c'est faire le
jeu des intérêts privés et des grands

1-1 ne faut pas se leurer, ce n'est ni
Lecanuet ni Capitant qui apporteront
une relève démocratique au pouvoir
gaulliste.

C'est pour cette raison, que notre
cher ministre Peyreffitte l'accorde
bien généreusement à de nombreuses
facultés. Quant au délégué de Nanterre
il a insisté sur le fait que de plus
en plus, les "éléments aventuristes"
perdent leur audience dans 'cette
"acuité. De plus, avec beaucoup de
' ?ncision, il a montré comment et
pourquoi, les intérêts des étudiants
convergeaient avec ceux de la classe
ouvrière,

Devant une Assemblée très attentive,
il devait plus tard affirmer, au nom
de ses camarades, qu'il était solidai--
ro du mouvement revendicatif ouvrier
•.-:t des actions qu'ils mènent à l'appel
de leurs organisations syndicales.

L'Assemblée s'est ensuite répartie en
*, commissions (examens, autonomie et
cogestion, luttes ouvrières) où les
débats doivent se poursuivre Mardi.

suite CHEZ_QUI LA_CHIENLIT ?

Alors chez qui est la chienlit ?
Chez les travailleurs et étudiants
qui luttent pour le progrès social
et la démocratie ? Chez ceux qui
.s'organisent et qui à.l'appel de leurs
syndicats occupent les usines ? Chez
les communistes qui soulignent 1'
urgente nécessité d'un programme de

gouvernement avec la FGDS

afin

donner à 1'après gaullisme le contenu
authentiquement démocratique, répondant
aux nécessités ressenties ? Ou pliitôt
la chienlit n'est elle pas chez ces
révolutionnaires de tout genre qui cher-
chent à tirer à eux ce grand mouvement
populaire , à l'aide de grandes phra-
ses qui ne trompent personne.

- Pierre ZARKA -

A PROPOS DES EXAMENS;

Cette année universitaire, comme toutes les autres, doit se terminer par des
sanctions universitaires. Mais on aucun cas les étudiants n'accepteraient Je
nouvelles mesures sélectives ou de sous-diplômes. Ces examens doivent avoir
une valeur, et la même dans toutes les Facultés.

La tenue des examens devrait être retardée de 2 à 3 semaines, tenant ainsi
compte des événements qui ont empêché les étudiants de se préparer.

Les modalités pratiquas et If contenu des examens seraient définis par des
Commissions paritaires élues d'étudiants et d'enseignants.. Les étudiants
communistes proposent qu'il y ait une session en Juin et en Septembre, et
une supplémentaire en Novembre pou:- les cas litigieux , déterminés par une
C om ni s s i on Pari taire.

:~'^ sont des positions de principe qui tiennent compte des étudiants salariés,
des sursitaires, des boursiers, des étudiants étrangers . Il s'agit de réformer
le système de vérificatjons des connaissances.

Les solutions ne se trouvent pas seulement dans un système de consultation
de dossiers, mais dans une véritable réforme de l'enseignement qui adapterait
les études, les locaux aux nécessités des étudiants, avec l'aide de crédits

correspondantso r.

* - Pierre ZARKA -

J'ADHERE A

Nom : ...
Adresse

'UNION DES ETUDIANTS COMMUNISTES DE FRANCE
Prénom : .............................................

Etudes :.
cà retourner

l'U.E.C.F - 9, rue Humblot - PARIS XVe

MULTIPLIER LES COMITES DICTON POUR UN
GOUVERNEMENT POPULAIRE ET D'UNION DEMOCRATIQUE

L'exigence de la constitution d'un gouvernement populaire et d'union
démocratique prend dans la situation actuelle une force considérable.

LE PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS APPELLE A MULTIPLIER LES COMITES D'ACTION
POUR UN GOUVERNEMENT POPULAIRE ET D'UNION DEMOCRATIQUE,

Ces Comités agiront pour la formation d'un gouvernement qui :

- satisfera'les revendications essentielles des travailleurs manuels
et intellectuels

- réalisera des réformes pro-fondes pour soustraire l'Etat à l'emprise
des monopoles capitalistes.

- mettra en oeuvre un plan démocratique de développement économique et
social ;

- organisera la participation dos citoyens aux décisions touchant la vie
économique, politique et culturelle du pays, participation qui ne
pourra se réaliser pleinement qu'avec le socialisme.

COMMUNIQUE DU BUREAU POLITIQUE DU
PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS

Le développement exceptionnel des grèves ouvrières et du mouvement de lutte
universitaire ouvre la voie à une situation nouvelle.

Les conditions sont créées pour imposer la satisfaction des revendications
essentielles des travailleurs comme des étudiants, et pour en finir avec
la politique gaulliste.

Sous peine de décevoir les espérances du peuple, il n'est pas possible
de poser le problème du changement de gouvernement sans déterminer avec
précision les bases de son action, c'est à dire ;

1) Satisfaction des exigences fondamentales de la classe ouvrière :
a - abrogation des ordonnances d'août sur la Sécurité Sociale

b - augmentation générale des salaires,
c - réduction du temps de travail,

d - reconnaissance des libertés syndicales et extension des pouvoirs
des comités d'emprise

2) Satisfaction de l'exigence fondamentale des universitaires : réforme
de l'Université par l'Université elle-même.

L'objectif commun de toutes les forces qui veulent construire l'avenir de
la France est donc clair. Les grandes masses populaires, dont l'action est
décisive, ne sont engagées ni dans une entreprise de replâtrage du pouvoir
personnel, ni dans une grève Insurrectionnelle, mais dans un vaste mouve-
ment tendant à l'élimination du gouvernement et du régime gaulliste, et à
1' avènement , avec toutes les forces de gauche, d'un véritable régime

républicain ouvrant la voie au socialisme. ^^ . ^~rn -,/- TT

-^ • 20 Mai 1960 , 16 Heures.